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dispute

  • Rennes, les enfants, le collège

    Lundi 7/11/11


    Les écoles

    college.jpgLe vendredi 4/11/11, j'ai enfin contacté les collèges rennais pour les inscriptions des enfants. J'ai contacté le collège N°1, qui est sur deux sites, séparant donc les jumeaux et l'Aînée et qui de plus ne propose pas l'allemand (donc c'est problématique) et a l'avantage d'être de secteur, proche et faisable à pied. J'ai également contacté mon école pour réserver un studio, je dois rappeler la semaine prochaine afin de demander la possibilité d'emménager plus tôt pour se pas se sentir "parachutés" la veille au lendemain.

    Lundi, j'ai contacté le collège N°2, qui peut regrouper les 3 enfants et propose l'allemand mais est situé en centre-ville et loin de notre résidence. Il leur faudra prendre le métro. Ca ne me plaît pas trop. J'ai aussi repéré deux collèges privés axés sur l'enseignement des langues étrangères ou des arts. Mais ils sont encore plus loin et financièrement...

     

    Le lumbago

    lumbago.jpgLe week-end je me suis pas mal activée à dégivrer le réfrigérateur anti-givre (sic !) et faire un petit carton des objets que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) risque de jeter en mon absence. C'est une chose qui me travaille. On a beau se dire et me dire que cela n'est que du matériel, mais d'une part ce sont des objets qui sont chargés de souvenirs et d'émotions (des amis, des voyages, etc), et d'autre part je revendique le droit de posséder des objets et PN n'a pas le droit de les jeter et de m'en priver ! (Le droit à la propriété est inscrit dans la Constitution, tout de même !)

    Le fait de les mettre en sécurité m'enlève déjà un souci.

    Dans la soirée du samedi j'ai commencé à me sentir très fatiguée. Ma soeur aînée m'avait proposé de places pour un spectacle, mais je n'ai pas eu la force d'y aller. J'aurais bien aimé sortir un peu de la maison, car PN avait été encore provocateur et belliqueux. J'avais terriblement mal dans le bas du dos. J'avais du mal à me lever d'une chaise ou à m'asseoir, je ressentais des douleurs et des difficultés à me tourner dans mon lit. J'en avais plein le dos !

    Je ne m'en suis pas plainte, je n'en ai rien montré. Au contraire, je le cachais afin que PN n'en profite pas pour se moquer de moi et me balancer une vanne bien placée. (Tu es vieille ! Tu n'as qu'à faire du sport comme moi !, etc)

    Le lundi, j'ai encore mal, mais pas assez pour ne pas aller travailler. Je me fais ausculter par un collègue médecin qui me prescrit un antalgique et un anti-inflammatoire.

     

    Discussion avec les enfants

    parler_enfants.jpgLe soir, après une réunion de direction à laquelle je participe, je file à mon RDV avec le psy. Ce dernier détecte finalement que mon lumbago aurait un lien avec la gestion du départ. Il me conseille la marche à suivre avec l'Aînée, car elle veut rester ici avec ses copains et copines.

    Le soir, j'annonce à l'Aînée que je souhaite lui parler. Après le repas, je parle avec les enfants dans la salle de bains. L'Aînée ne veut pas m'écouter, elle s'énerve et a le verbe haut.

    PN entend d'en bas. Il crie :

    "Je n'aime pas ce débat. C'est anti-démocratique ! ... C'est despotique !"

    Je n'y prête pas attention et continue ma discussion. J'exprime à l'Aînée ma tristesse qu'elle ne veuille pas me suivre, mais qu'ayant 14 ans, elle a le droit de choisir, que je prends cette décision de partir car j'ai un projet professionnel qui me permettra de les élever correctement, que cela représente un effort de changement de vie, qu'ils auront la possibilité de rencontrer d'autres amis et aussi de rester connectés à leurs amis actuels via la webcam, qu'on reviendra de temps en temps les week-end et pendant les vacances, Que toutefois si l'Aînée souhaite rester, je continue de l'aimer, que je ne suis pas sûre qu'elle soit en sécurité psychologique avec son père, que ma porte sera toujours ouverte si elle changeait d'avis.

    L'aînée pleure. Je pleure. Jumelle pleure. Jumeau était déjà reparti.

     

    Dispute violente

    dispute.jpgLorsque je redescends, PN m'alpague. Il me reproche de faire les choses sans lui en parler. Il crie très fort. Il parle en pointant le doigt sur moi, il est tout rouge. Durant la conversation, il me tapote l'épaule fortement avec son index. Il m'attrape le poignet. Je me dégage et lui conseille de ne pas me toucher :"T'inquiète pas, je n'ai aucune envie de te toucher !"

     Il me rappelle qu'il est leur père et qu'il a des droits sur eux, que nous devons discuter. Je lui réponds qu'on ne peut pas discuter car il ne fait que crier, me menacer et m'insulter. Que je ne parlerai pas dans ces conditions, qu'il faudra parler devant un médiateur. Il me dit de nous barrer dans notre futur studio miteux, "avec tes enfants collés à toi". Dans la foulée il me traite de radine, me dit que je n'aurai rien, que c'est lui qui a payé 120K€ sur les 190K€ de la maison. Je lui réponds qu'il n'a qu'à garder la maison, que je me barre pour être au calme. Que s'il veut me voler, qu'il le fasse et qu'il mourra avec sa fortune et ses billets pleins les bras. Il prétend qu'il ne veut pas me voler ou ses enfants. "Pas du tout, je ne suis pas comme ça, moi ! Caliméro, va !"

    Je lui réponds que tout ça, c'est lui qui l'a voulu. Qu'il a tout déclenché avec sa petite Allemande. Que quand je l'ai su et lui ai dit d'arrêter mais il est quand même allé jusqu'au bout et lui a révélé son amour. Qu'il a brisé toute la famille avec sa haine et sa violence.

    Ensuite PN enchaîne sur l'histoire avec Jumelle qui ne parle pas, me demande si j'ai entamé quelque chose de concret avec une association dont l'assistante sociale lui avait parlé. Comme je n'ai pas avancé, je réponds évasivement et lui demande ce qu'il a fait de son côté, puisqu'il est allé au collège et a vu des professionnels dans l'école. Il m'informe qu'il a vu l'adjointe au CPE et croisé le directeur et qu'il a contacté deux psy mais qu'il n'a pas obtenu de RDV en raison des délais.

    Puis, comme je ne lui réponds pas clairement, PN prétend que je mens et que tout ce que je dis est un tissu de mensonges. Que je dis des contradictions dans mes mensonges.

    Durant toute cette dispute violente, je n'ai même pas peur. Mon coeur est tranquille, impassible. Je peux répondre à PN sans trembler des mains. Je suis calme, ma respiration est régulière. La séance avec le psy y est certainement pour quelquechose.

    Zen.jpg

    PN : "Ton attitude est pitoyable."

    "Tu n'as plus qu'à quitter "Ville" car la plupart des gens vont vite découvrir que tu es une imposture. Enfin, certains le savent déjà, d'autres ne s'en doutent pas. Mais certains le savent déjà."        => discours vague (certains = qui ?, d'autres = qui ? , le savent = quoi ?)

    Moi : C'est qui, "certains "?

    PN : "Le fait que tu me poses la question prouve que tu le sais déjà ! (sic !)

    => phrase qui renvoir la question à l'autre, c'est à l'autre de chercher lui-même la réponse et est même sensé connaître la réponse !

    PN : "Tu n'as pas intérêt à revenir habiter à 500 mètres de chez moi. Car pendant que tu seras à Rennes, moi, je resterai ici. Je connais un paquet de monde ici, moi ! La honte va s'abattre sur toi ! Le mythe Lola va s'effondrer"

    => PN accorde toujours autant d'importance à l'image sociale. Mias, là il a des allures mythomanes.

    Le terme "mythe", c'est moi qui l'avais utilisé il y a deux semaines, énervée et en réponse à PN qui me traitait d'imposture : je lui répondais que son mythe allait bientôt s'effondrer.

    Je vais dans la cuisine pour ranger des restes de repas. PN se lève du canapé et vient me dire une dernière phrase de façon très calme :

    "Lola, tu es vraiment le symbole d'une imposture. Et tu le démontres de manière imparable."

     Je ne réagis pas.

     

    Conversation tranquille avec l'Aînée.

    ado.jpgJe vais me coucher dans ma chambre froide (pas de chauffage) et découvre l'Aînée sur mon lit. Elle a dû entendre ma dispute avec PN. Elle me parle les larmes aux yeux. Je lui parle et pleure aussi. Elle me dit "Ne pleure pas Maman". C'est très rare qu'elle me parle gentiment.

    Je lui dis que je suis pas sûre qu'elle soit en sécurité psychologique avec son père. Qu'elle doit bien s'en rendre compte quand elle l'entend.

    Je lui parle de Rennes, du projet de vie que je nous construis, d'éducation.

    L'Aînée me pose des questions sur le destin. Nous discutons de mes croyances. Je lui affirme que l'Univers met tout en oeuvre pour réaliser nos souhaits, Qu'elle doit avoir confiance en l'avenir. On embraye sur les copians. Je lui reparle des possibilités de rester en contact, comme avec Skaïpe, Faicebouq, Emessène, etc, qu'il y aura des week-end et des vacances où ils pourront se revoir. Elle est calme, ne me dit pas clairement qu'elle va partir avec moi mais je le suppose.

    Mes prières auraient-elles été entendues ?