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violence physique

  • 2 jours après

    Jeudi 15/09/11, la journée se passe sans heurt. Le matin, à 8h00 PN me dépose chez le garagiste pour récupérer ma voiture. Sur la route il parle tout seul, répondant à la radio. Le soir, en rentrant du travail, PN me demande

    • PN : " Comment vas-tu ?"

    Moi : "Très bien."

    PN : "Souverainement, j'imagine."

    Je ne réponds pas.

     

    Vendredi 16/09/11

    2 jours après la confrontation au commissariat de police

    Le matin, au petit-déjeuner, dans ma conversation avec les enfants, je dis que Jumelle a dormi avec moi (les enfants aiment bien dormir avec moi et il viennent à tour de rôle). PN me reprend sur un ton de reproche : "Jumelle a dormi avec toi !", alors qu'il sait très bien qu'un des petits dort souvent avec moi.

    Je lui réponds : "Oui, ça te pose un problème ?"

    PN : "Pourquoi ce ton agressif ? Je n'ai pas le droit de poser une question ?"

    Moi : "Je ne suis pas agressive."

    PN va griller son pain et se retourne vers moi :

    PN : "Tu es piteuse ! Tu es vraiment piteuse ! C'est piteux ce que tu as fait... T'étais obligée d'en arriver là ? T'as les boules maintenant parce la vérité a éclaté au grand jour ! ... Oui, parce que figure-toi que j'étais entendu pendant assez longtemps pour expliquer que tu es une manipulatrice. Que tu manipules les enfants. L'Aînée et moi avons été entendus longuement séparément. Comment expliques-tu qu'elle n'ait pas parlé du balai ? Qu'elle a reconnu qu'elle avait exagéré pour les cheveux ? Je ne l'ai pas traînée par les cheveux dans l'escalier ! "

    Moi : "L'Aînée aurait donc menti à moi, à la policière en déposant la plainte et au brigadier-chef ?"

    PN : "T'inquiète pas ! Le brigadier-chef en rencontre deux par jour, des cas de violences dans les familles, de viols, elle sait très bien qui ment et qui dit la vérité. Tu es découverte maintenant ! On découvre ton vrai visage au grand jour ! Tu ne fais que distiller ton venin parmi ton entourage. De toute façon, il ne te reste que ta famille qui est à bloc derrière toi !"

    PN fait le geste de pousser avec les deux mains et le corps penché en avant, comme un rugbyman.

    PN : "Si c'était la vérité, pourquoi tu as retiré ta plainte alors ?" (Ai-je fait une erreur de la retirer ?)

    Moi : "Je peux tout à fait y retourner. J'ai 7 jours de réflexion, je peux encore me dédire." (j'avance cela au culot).

    PN : "Trop tard, ma fille ! Tu t'es complètement écrasée lors de l'audition. T'as rien dit. Tu as vu que tu étais découverte, alors tu as retiré ta plainte !"

    Moi : "Je vois que tu continues et que tu n'as pas changé. Cela ne t'a pas servi de leçon. Malgré les paroles du brigadier-chef de ne pas se disputer devant les enfants, tu continues à crier devant eux." (Jumeau et l'Aînée était présents, mangeant leurs céréales.)

    PN : "Je m'en fous de ça. T'aurais jamais dû aller si loin. Ma force est décuplée ! Moi aussi je vais m'y mettre"

    PN : "Chez les Viêtnamiens, la fin justifie les moyens. Ouh la vache ! Tu te découvres. Tu es ridicule."

    Moi : " C'est pas chez les Viêtnamiens. C'est chez les femmes victimes de violences de la part de leur maris. Pourquoi la policière t'as dit que t'étais passible d'un an d'emprisonnement alors ?"

    PN : "C'était au début de l'audition, elle ne me connaisait pas. C'est pas parce que tu portes plainte que je vais en tôle, il y a un magistrat qui repasse derrière. Et elle l'a répété à la fin car il fallait qu'elle relise le déroulé de la procédure.Et pourquoi tu l'as retirée."

    Moi : "Je crois que je vais y retourner."

    PN : "Ha ha ha !"

    Moi : "Si elle ne me croyait pas, elle m'aurait dit : Madame, vous dites des choses mensongères. Elle ne me l'a pas dit."

    PN : "T'as raison."

     

    Je pars un peu plus tard travailler, comme j'étais restée tard la veille. Je révise un peu l'allemand, téléphone à ma soeur et suis appelée par l'association Solidarité Femmes (le N° de téléphone 39.19) qui va m'envoyer une attestation d'appel. Puis je dépose Jumelle à l'école car avec sa main blessée, elle n'avait pas de cours de sport et commençait plus tard.

  • Confrontation au commissariat

     

    Je vais relater la confrontation au commissariat du 14/09/11

     

    La confrontation au commissariat est la résultante de la plainte que j'avais déposée le 30/06/11 suite aux violences physiques de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) sur l'Aînée. C'est un acte fort au travers duquel je souhaitais que PN cesse sa violence, une façon ferme de dire STOP !

    Cette audition au sein d'un commissariat de police devant un brigadier-chef va-t-telle avoir un effet dissuasif sur PN, bien je que je sois consciente qu'étant donné sa nature perverse narcissique, PN ne cessera pas du jour au lendemain ses actes de manipulation (à moins d'un effet-choc)

    Je vais raconter les événements de manière chronologique tout en relevant les points les plus importants qui se sont dégagés de cette entrevue.

     

    Cette journée du 14/09/11 est une journée-clé dans ma vie de victime de perversion narcissique. Quelle que soit l'attitude de PN par la suite, si le fait de passer devant la police aura une influence et des effets sur son comportement ou non, par cette plainte - pour violences sur descendant - j'ai saisi l'occasion de communiquer à PN ma volonté ferme et décidée qu'il doit mettre un terme à ses brimades.

     

    La veille de l'audition

    PN rentre du travail en exprimant sa grande fatigue. Il passe la soirée sans m'agresser, il me parle même normalement. Il parle beaucoup aux enfants, plus qu'à l'habitude. Il leur pose pleins de questions sur leur scolarité. Je me demande même s'il se souvient que nous passons le lendemain dans les locaux de la police.

     

    Le matin de l'audition

    C'est mercredi, les 3 enfants sont à l'école et je ne travaille pas. Je passe la matinée à régler mon problème de voiture (impossible de changer les pneus sans la clef pour les écrous anti-vol). Je passe encore une vingtaine de coups de fil. Cela m'embête car je n'ai pas le temps de réfléchir à la confrontation. Dans le même temps, j'ai eu le temps d'y penser quelques jours auparavant et de relire mes notes de ce blog, ce qui m'a permis de bien ancrer en moi le fait que je suis victime de brimades et que PN ne pourra pas inverser les rôles et puis cela me permet de ne pas trop stresser.

    PN est aussi à la maison. Le matin, au petit-déjeuner, il s'est énervé une ou deux fois en faisant des allusions sur notre rencontre cet après-midi. Avant d'aller à l'école et aussi la veille, l'Aînée me dit qu'elle a peur. Je lui explique qu'elle n'a rien à craindre, que je suis là pour la protéger, qu'elle a été victime des coups de son père, qu'il est lui l'auteur des coups, qu'il n'a pas le droit de la frapper et qu'il doit en répondre devant la loi.

    Dans la matinée, PN travaille à la maison, il est au téléphone avec ses collègues et ses clients. De mon côté j'appelle les pneumatistes, mon assurance, les concessionnaires de ma marque de voiture, etc. De temps en temps, PN demande quand même ce qu'il s'est passé avec ma voiture. Puis, en fin de matinée il part en clientèle. Je lui demande s'il compte venir au "RDV", il me répond qu'il ira après avoir vu son client.

    J'ai juste le temps cuire des spaghetti pour les enfants et sortir un reste de charcuterie. Ils arriveront vers 13h et comme avec l'Aînée nous irons au commissariat en bus, nous devrons lever le camps à 13h30, c'est serré. J'ai juste le temps de mettre du saucisson entre deux tranches de pain et de donner les dernières recommandations aux Jumeaux qui vont rester seuls tout l'après-midi. Nous attrapons le bus de 13h36 pour une RDV à 14h30. Nous n'avons que 20 mn de trajet mais nous n'avons pas le choix, car le bus suivant est à 14h20.

    A l'arrivée, nous en profitons, l'Aînée et moi, pour flâner dans les rues commerçantes et animées de la ville. Nous avons le temps de faire une boutique. L'Aînée fait des essayages mais il faut déjà y aller. Je lui promets que nous reviendrons prendre ce jean slim et faire d'autres boutiques en sortant de l'audition.

     

    L'arrivée au commissariat

    En passant dans la rue perpendiculaire au commissariat, l'Aînée me dit : "Oh ! Il y a Papa !" Je me retourne et aperçois sa voiture. Il est arrêté en premier à un feu rouge, il me fixe du regard. AU même moment où je le vois, il est en train de crier, vitre baissée : "Lola-Nom de Jeune Fille ! ", d'une voix à la fois forte et étouffée. C'est la voix qu'il prend quand il veut me faire peur. Je ne me laisse pas démonter, je réponds devant les passants : "Tiens, PN-Nom de famille !" bien distinctement. Je n'ai pas ajouté "On a RDV au commissariat ?".

    Nous faisons la queue pour nous présenter au guichet de police. Nous attendons quelques minutes, puis l'Aînée me dit 'Il arrive !". En effet, je le vois entrer dans les reflets du guichet. Il me tapote l'épaule gauche.

    Moi : "Ne tinquiète pas, je t'ai vu.

    PN : Ah bon ?

    Moi : ...

    PN : Ah oui, dans le reflet !"

    Il pensait me surprendre.

    Puis, il dit à l'Aînée : "Ne me regarde pas comme ça !". Elle avait les yeux apeurés.

    L'officier de police prend mes papiers et note notre arrivée. A son tour, PN présente sa convocation qui est déchirée en plusieurs morceaux. Le matin, il avait attrapé sa moitié de convocation en m'accusant de l'avoir déchirée. Moi : "Tu te fous de ma gueule ou quoi !" PN m'imite en disant que j'étais agressive. Je ne réponds pas. PN avait lui même déchiré la convocation après lecture, tout comme il avait déchiré les premières convocations au mois d'août, et tout comme il a déchiré les attestations scolaires des enfants, sans avoir même ouvert l'enveloppe, pensant, dit-il, qu'il s'agissait de publicités. Le policier prend son bout de papier et demande l'adresse. PN lui répond : "c'est la même adresse. ... pour l'instant." Il y a du monde derrière nous. Le policier informe le brigadier chef et nous fait patienter.

    PN continue sa provocation : "T'as pas besoin de te donner une contenance avec ton chewing-gum, ça va pas le faire avec le flic , ca ne sert à rien !"

     

    L'audition

    A 14h40, PN est appelé par le brigadier. Il restera dans son bureau durant une heure. Je patiente avec l'Aînée. Elle attrape un dépliant sur les violences conjugales. Je lui demande si c'est pour le beau dessin ou pour le texte, sans aucune ironie car les dessin est effectivement beau et très juste. "Pour les deux", me répond-elle. Elle a encore peur, je la rassure de nouveau. On discute, elle me dit qu'elle a eu un20/20 en dictée, dépassant la meilleure de la classe qui a eu 6/20. Je la félcite et lui dis que je suis fière d'elle. On feuillète les magazines.

    A 15h40, PN sort et l'Aînée est appelée. La policière dit à PN : "Vous pouvez attendre à l'accueil." Pour moi, l'accueil, c'est en bas, au rez-de-chaussée.PN s'assoit en face de moi. Puis il se relève.

    • PN : "La policière est assez sévère avec moi. Il est écrit que les policiers ont un devoir de neutralité." PN montre les affiches au mur. => PN se victimise, ce n'est pas lui le fautif, ce sont les autres qui sont méchants. Je ne dis rien.

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    Il est 6h55. Je dois me lever pour aller travailler. La suite ce soir.

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    • PN : "C'est dommage d'en arriver là. Globalement, ça va nous coûter très cher à tous les deux. Ce sont les enfants qui vont en pâtir."

    PN : "C'est une aubaine pour toi que ça arrive, hein ? Ca tombe à pic pour le divorce, hein ? Tu as tout calculé !"

    Moi : "C'est moi qui ai provoqué les coups ? Tu penses que j'ai planifié le fait que tu as frappé ta fille ?"

    PN : "Tu sais très bien ce que je veux dire ! Tu avais tout prévu ! Tu est une manipulatrice !"

    Moi : "Tu es violent. Tu me dénigres, tu me menaces, tu m'insultes. (Je lui montre le document dur les violences conjugales) Ces agissements sont punis par la loi. Tu dois être responsable de tes actes."

    PN : "Tu as tout calculé !"

    A ce moment-là, la conseillère-relais du commissariat que j'avais rencontrée le mercredi précédent passe dans le couloir. Je ne sais pas si elle m'a reconnue. Je fais comme si je ne la connaissais pas.

    Tout d'un coup, PN s'approche de moi et me montre un e-mail en allemand dans son Blackberry. Je lui dis que je ne comprends pas l'allemand. Il pouffe et dit que c'est un courrier de félicitations de son big boss allemand pour ses bons résultats commerciaux. Je lui réponds que je m'en fiche. => PN a besoin de se rassurer sur sa valeur.

    PN est nerveux. Il fait les cents pas. Puis il descend fumer dehors. Quand il remonte, il me dit qi'il a croisé AP, un voisin et ami (le mari de VP, l'amie avec qui j'avais coupé les ponts il y a 2 ans. Nous nous parlons désormais de façon cordiale.) Je découvrirai le week-end suivant que PN a recherché le téléphone de AP sur Internet. Je pense qu'il n'en a rien fait. En regardant dans ses SMS et l'historique de l'ordinateur familial (Je sais, je sais, c'est pas bien ...) je réalise que PN agit parfois de façon compulsive. Il compose très souvent le numéro de téléphone de IR (ma "très loyale" ex-amie), puis raccroche. Du coup, son nom peut apparaître 6 fois à la suite dans son journal d'appel. Je me demande ce que PN peut avoir dans la tête à ce moment précis.

    PN et moi nous faisons face. On ne se parle pas. Je lis. Il pianote son téléphone, bouge les magazines en disant que c'est de la littérature de merde, critique les locuax de la police, etc. Rien de très nouveau.

    Vers 16h50, le brigadier-chef appelle PN dans son bureau où se trouve l'Aînée. Le père et la fille vont être confrontés.

    Je patiente encore, je commence à être en hypoglycémie. Je ne peux ni boire, ni manger, il n'y a aucune machine distributrice de coupe-faims ou de boissons. Je commence à avoir mal à la tête.

     Vers 18h, L'Aînée sort et je suis appelée.

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    Mercredi 21/09/11 : je poursuis la description de la confrontation

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    La confrontation entre PN et moi

    1. Les faits de violences physiques

    J'entre dans le bureau du brigadier. PN est assis enface d'elle, du côté de la fenêtre, les bras croisés. Il a gardé son imperméable noir. Le brigadier m'expose rapidement l'audition de PN, l'aidition de l'Aînée et l'a confrontation entre PN et l'Aînée.

    Bien sûr le brigadier ne me donne pas de détails, elle dit qu'elle a écouté la version de PN. Elle m'informe qu'elle a écouté le récit de l'Aînée sur les faits de violences pour lesquels je porte plainte mais aussi sur le quotidien dans la maison, car elle a connaissance de mains courantes qui ont été déposées. Elle me dit que PN n'a pas pris conscience de la violence de ses gestes, qu'il était hors de lui et qu'il regrette ses gestes. Elle dit que l'Aînée a raconté sa version et qu'elle a reconnu n'avoir pas précisé qu'elle-même était dans un état de non-contrôle, qu'elle hurlait et qu'elle avait foncé sur son père dans les escaliers.

    Elle me dit avoir demandé à l'Aînée si elle se sentait en danger avec son père. L'Aînée n'a pas répondu oui, mais elle n'a pas répondu non, non plus.

    2. Les faits de violences psychologiques

    Le brigadier-chef me raconte qu'elle a abordé avec ma fille les faits qui se déroulent à la maison. L'Aînée lui a dit que PN me traitait de Barrique à deux pattes et de goret, et que moi, je l'appelais connard ou salaud. Et oui, je ne me suis pas laissée faire et je l'ai moi aussi insulté en retour ! L'Aînée lui aprécisé que c'était Papa qui provoquait Maman et que Maman était zen, que Maman s'occupait des enfants et leur montrait son amour.

     

    Elle m'informe que les faits sont "

  • Demain, c'est la confrontation

    Mercredi 14/09/11, aura lieu la confrontation au commissariat de police entre PN, l'aînée et moi.

    Aujourd'hui, j'ai eu trop de soucis avec mon léger accident de voiture pour y penser vraiment. J'ai passé la journée à téléphoner à l'assurance, au dépanneur, au garage et à différents concessionnaires de ma marque de voiture pour résoudre mon problème, qui n'est toujours pas résolu.

    Ce matin, étant resté à la maison faute de véhicule pour aller travailler, j'ai pu téléphoner au 39.19, le N° de téléphone pour les cas de violences conjugales. Je voulais savoir s'ils avaient des retours sur des cas de condamnation pour violences psychologiques, étant donné que la loi est très jeune, elle date de juillet 2010.

    Je n'ai pas eu de réponse à ma question, mais cela a confirmé ma détermination à porter plainte contre PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) pour violences psychologiques. C'est le terme officiel qui remplace "harcèlement moral". cela impliquera que PN et moi-même devront subir des tests psychologiques.

    Je suis dans un état assez serein. Évidemment j'ai quelques appréhensions, car PN m'a intimidée en disant que j'avais intérêt à affûter mes arguments, qu'il allait me descendre, etc. Mais je parlerai en conscience, je n'ai rien à cacher. Je ne dois pas me laisser déstabiliser par PN qui va tout NIER, qui va MENTIR et qui va faire son numéro de VICTIME.

    Nous allons être entendus pour les faits de violence commis sur l'Aînée, mais PN dira qu'il n'a fait que l'éduquer. Il n'est pas axé sur la plainte concernant sa fille mais sur les mains courantes pour harcèlement moral.

    Ce soir, en rentrant du travail, PN a parlé aux enfants comme si de rien n'était. Il ne m'a pas du tout cherché d'histoires. Il m'a même posé une question sur le foot de Jumeau. Il a dit qu'il était très fatigué. Je me demande s'il se souvient de la convocation de demain ?!? Je n'ai pas osé lui poser la question pour ne pas envenimer la soirée.

    On verra demain.

  • 3ème main courante

    Samedi 25/06/11

    Le matin, j'emmène les jumeaux aux portes ouvertes de leur futur collège.

    Je me sens mal. Je ne me souviens même plus ce que PN m'a dit encore pour que je sois comme ça. De toutes façons, il a toujours "un pet de travers", rien ne va jamais. Ou alors, je suis inquiète de l'avenir à Rennes. En tous les cas, je sens une boule d'angoisse dans la poitrine. Je ne suis pas bien. J'ai du mal à respirer. Je me sens vide, ou vidée. Je marche, mais je n'avance pas.

    Je rencontre des mamans d'élèves que j'aime bien. Leur parler me sort de mon état de tristesse. Quand je parle à quelqu'un que j'apprécie - j'essaye d'être "en pleine concience" avec lui, à 100% avec lui. Ca me fait du bien.

    Nous rentrons grignoter quelquechose à la maison, puis Jumeau part seul à son tournoi de foot, je dépose Jumelle à l'anniversaire-pyjama party de sa copine, la fille de IR. Ensuite je file en ville pour un RDV à la banque et un peu de lecture de magazines féminins à la bibliothèque pour me nettoyer un peu la tête. Solitude. Tristesse. Mal-être. 17h30, trop tôt pour rentrer à la maison, pas envie de me retrouver nez à nez avec PN. Je file faire les soldes, me prends une paire de sandales  à talons compensés vertigineux, le genre de chaussures que l'on porte quand on est sûr de soi. Je n'ai pas encore osé les porter ! Puis je fais des courses en me faisant plaisir avec des fruits de mer et un bon vin blanc.

    J'arrive à la maison. PN m'informe qu'il a acheté une tarte en boulangerie : "Ca ne t'arriverait pas à toi d'acheter un gâteau en boulangerie ! C'est trop cher pour toi, hein ! Radine ". Il m'informe aussi qu'il y a rencontré AD. dont la femme fête ses 40 ans le lendemain et chez qui nous sommes invités. AD a demandé à PN "Tu viens demain, hein ?" Je lui dis que s'il n'a pas envie de venir, il n'a qu'à dire qu'il a mal au ventre. C'est ironique, car PN n'aime pas m'accompagner chez mes amis. Il ne s'était pas gêné la veille pour dire qu'il n'irait pas parce qu'il allait s'y ennuyer. PN m'a mal entendue : "Quoi ? tu dis que je n'ai qu'à dire que je n'ai pas le droit ?"

     

    Puis PN m'attaque. Il attaque sans cesse.

    "J'ai pas le droit de venir, moi ? Non mais tu te prends pour qui, toi ? Pol Pot ! "

    "T'as pris quoi, toi ? des beignets à 2 euros en grande surface ? Pff du plastique immangeable !" Espèce de radine ! Moi je prends du bon gâteau en boulangerie ! Hum, le bon gâteau !" 

    "T'as été voir ta grand-mère à la maison de retraite ? Ca fait combien de temps que t'es pas allée la voir ? Ingrate ! Hou hou !"

    "Ton portable sonne. C'est qui ? C'est ton chéri ? Le pauvre ! S'il savait sur quelle conne il est tombé !"

    "Regardez les enfants ! Y a le gros cul de votre mère qui bouge quand elle fait la vaisselle !"

     On se dispute. Ca part dans tous les sens : Les amis, la famille, la maison, la maîtresse, le divorce... PN me dit que je ne sais pas balayer devant ma porte, que tout est de ma faute, que je suis incapable d'admettre mes erreurs. "T'es qu'une salope ! Une poufiasse ! Je vais passer les 10 prochaines années à te pourrir la vie ! Tu vas me le payer !"

    Puis, ça repart sur l'argent. Je lui dis que c'est lui, le radin. Il n'a pas supporté cette phrase. PN me répète 10 fois au moins que lui expliquer en quoi il est radin. Il ne me lâche pas. "Réponds ! Réponds ! Réponds-moi ! En quoi je suis radin ? Allez, dis-le ! Explique moi ! Explique-moi donc ! Allez ! Réponds ! Réponds ! Réponds ! Pourquoi tu dis que je suis radin ? Pourquoi ? J'attends ! J'attends ! J'attends la réponse. Je ne partirai pas avant d'avoir la réponse ! Réponds-moi ! D'ici demain tu me diras en quoi je suis radin ! Parle ! Pourfiasse ! Je suis radin, moi !" Cela dure un temps interminable. Je suis sonnée. Il hurle. Il m'attrape par les poignets. Je lui demande de ne pas me toucher. "Oh oh, je l'ai touchée ! Allez ! Appelle tes copains les flics ! Tu connais la valeur d'une main courante ?" Je réponds que je la connais et qu'une main courante n'a pas de valeur juridique. Il m'injurie en se penchant sur moi, tout près. Il me bouscule. Je suis morte de trouille.

    J'essaie d'enregistrer la scène avec mon portable, mais je n'y arrive pas. Je m'enfuis dans la salle de bains à l'étage. J'envoie un SMS à mon frère, ma soeur, mon beau-frère D., mon amie Ca. et le meilleur ami de PN, D. "Je suis en difficulté. "PN" m'agresse verbalement et physiquement. J'irai revoir les flics demain." En bas, PN hurle des gros mots. L'aînée est montée à l'étage avec moi. Jumeau est resté en bas. Les SMS arrivent : "Est-ce qu'il te frappe ? Tu veux que je vienne ? Que puis-je faire ? Tu veux que j'appelle la police pour toi ?" Son meilleur ami D. me téléphone aussitôt, me demande de mes nouvelles, il entend les hurlements de PN à travers les parois de la porte de la salle de bains. Il me demande si je souhaite qu'il lui téléphone. J'acquièce. Le portable de PN sonne aussitôt en bas. Je n'arrive pas à entendre leur conversation. J'entends juste "elle a eu 40 ans..." il doit lui dire que je suis aigrie, etc. Puis il dit "bon, je vais fumer une cigarette dans le jardin." D. me rapelle aussitôt sur mon portable et tente de me rassurer, il termine par "il faut que tu voies un avocat très rapidement." Pendant otu ce temps, mon, frère, ma soeur et mon amie C. sont en lien constant par SMS. Cela me rassure et m'aide à garder la tête froide. C. me demande si je souhaite qu'elle envoie son mari P. (celui avec lequel PN est comme cul et chemise). L'aînée a peur pour moi. Elle me dit de la rejoindre dans sa chambre et ferme la porte. Jumeau nous rejoint. On entend PN monter. Il gueule encore quelques gros mots et va dans sa chambre. Une quizaine de minutes plus tard, on n'entend plus rien, PN a dû s'endormir.

    Mon amie Ca. me téléphone assez longuement. Elle me propose de m'accompagner, si je le souhaite, au commissariat. Nous nous donnons rendez-vous le lendemain matin. Puis je descends avec les enfants dans ma chambre, nous dormons tous les 3 dans le clic-clac, la porte fermée à clef.

     

    Dimanche 26/06/11

    A mon réveil, PN est dans la cuisine. J'entends "Radine !". Ca commence bien. Je ne dis rien.

    Je me prépare et presse les enfants.  Je leur dis que je les dépose chez le mari de Ca. car Ca. et moi irons faire une course, chercher le cadeau d'anniversaire de notre amie. Nous hésitons à emmener l'Aînée avec nous au commissariat. Je voudrais qu'elle sache la gravité de ce qu'il se passe à la maison. En fait, elle banalise complètement la chose et dit qu'il se n'est rien passé de particulier la veille. Je lui demande alors pour quoi elle a eu peur pour moi. Elle dit que finalement, elle est habituée à nos disputes. Je comprends alors qu'il faut la laisser tranquille en dehors de mes actions auprès de la force publique ou de la loi. Il faudra que je lui parle, plus tard.

    Je fais la main courante. Le policière qui me reçoit me conseille de ne surtout pas hésiter à revenir et à multiplier les mains courantes à chaque agression. Et aussi à ne pas hésiter à faire se déplacer la police.

    L'anniversaire

    Puis après avoir déposé mon amie Ca.à l'anniversaire, récupéré les 2 enfants chez P. le mari de Ca., puis Jumelle chez IR (oui, quel imbroglio !!! PN, P. et IR, sont la clique infernale qui se descend pas mal d'alcool), j'arrive chez mon amie pour son anniversaire.

    J'y connais beaucoup de monde. Les enfants ont leurs amis. Il fait très beau. Le jardin est grand et très agréable. Les tables sont belles et bien garnies. Le buffet provient d'un traiteur italien que j'aime beaucoup. On boit du champagne. On discute. Subitement, mon amie Ca. me dit à l'oreille :"Ton mari est là." Mon sang ne fait qu'un tour !


     

  • Ca ne peut plus durer

    violence varbale,violence physique

    PN se dirige vers la violence physique.

    Récemment, PN m'a tapé sur le ventre, puis cela a été la tête. Dimanche 26/06/11, il m'a attrapée par les poignets. Cela a fait suite à une énorme violence verbale et pression morale. J'ai essayé de tenir tête, mais dans mon fort intérieur, je tremblais.

    Le ton de sa voix

    Lorsque PN me téléphone pour me demander par exemple qui va chercher les jumeaux à l'école, et que je lui réponds moi ou lui, qu'il me réplique "très bien", au son de sa voix teintée d'ironie et de colère, je sais alors dans quel état d'esprit PN est et que je vais en baver en rentrant à la maison. J'ai arrêté de chercher à comprendre ce qui l'a mis dans cet état. Je n'ai pas à rechercher cela, c'est SON PROBLEME.

    Avant, PN parlait normalement et souvent il s'énervait. Maintenant, il est SANS ARRET en train me harceler, de m'injurier, de me lancer des vannes et durant une minute - soit sur une ou deux phrases - sur 24 heures, il a une conversation normale, sans animosité. Le rapport état normal / perversion narcissique s'est totalemet inversé !!!

  • Violence morale ou physique ?

    C'est quoi ça, de la violence morale ou physique ?

    Hier soir, au summum de son délire, PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) agit d'une violence qui me fait peur. Ma défense, c'est de ne pas réagir. Pour des raisons expliquées dans la note précédente, je ne peux pas faire appel à la police et comme PN fait 1,86 m et pèse env. 90 kg, je ne fais pas le poids. Donc je me fais toute petite.

    • PN mange une orange dont le jus goutte sur ses doigts. Je passe à côté de lui. PN me fait gicler les gouttes sur la figure.

     

    • Tout de suite après, PN mange un yaourt. Il me colle l'opercule sur le front. J'arrive à l'éviter de justesse, en le traitant de taré. Il me répond : "Ben, quoi ? Ça me dérange pas moi de me mettre le couvercle du yaourt sur le front !" et il se le colle dessus.

     

    Alors ? C'est quoi comme violence ?

    Ça s'apparente à une insulte ? Une injure ? Est-ce que c'est pire ou moindre qu'une gifle ? Un coup de poing ? Imaginez-vous dans cette situation, que ressentez-vous ?

    Le seul moyen de ne pas être affecté, pour moi, c'est d'arriver à annihiler mon propre égo. Je me dis qu'il est malade mentalement et qu'il n'est pas responsable de ses actes ?

    Mais, le pervers narcissique est-il responsable de ses actes ? Agit-il consciemment ? Ou est-il dans une délire et agit de façon inconsciente ?