Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Violence verbale / morale

  • Film

    "C'est pas de l'amour"

     

    4682806-1.jpgUn film sur la violence conjugale, mentale et physique.

    Ce soir sur France 2 à 20h45

    Synopsis : Laetitia vient de déménager avec son compagnon Marc et leur bébé Théo. Un soir, elle croit entendre sa voisine Hélène pleurer. Très vite, la jeune mère au foyer comprend que sa nouvelle amie se fait harceler mentalement et physiquement par Nicolas, un médecin. Mais la femme refuse d’accepter sa condition de victime, couvrant à chaque fois son mari. Devant ce déni, Laetitia fera tout pour lui venir en aide.

  • PN était à Rennes (note finie)

    Lundi 15 juillet 2013

    PN ne prend plus les enfants un week-end sur 2 comme le stipule l'ordonnance de non-conciliation émise par le juge. Depuis janvier 2013, il ne les prend que durant les vacances scolaires. Ainsi il ne paie plus les multiples billets de train Rennes-Paris. Ce qui signifie qu'il les a vus 3 fois (vacances de février, avril et ponts de mai).

    PN est arrivé à Rennes le jeudi 10/07 au soir profitant d'un RDV commercial à Nantes. Il dort chez son frère Yuku, lequel vient de prendre un appartement en solo, il était jusqu'à présent en colocation avec 3 amis. Il voulait dîner avec les enfants. Mais l'Aînée a préféré dormir chez sa copine.

    L'Aînée : "De toutes façons, je vais être avec papa durant 4 semaines !"

    Jumelle, qui avait dormi la veille chez sa meilleure amie rennaise pour son anniversaire, n'était pas encore rentrée de la piscine. Du coup, seul jumeau était disponible. Mais un match de foot état prévu avec les élèves-directeurs d'hôpital, alors Jumeau a dit à son père qu'il le rejoindrait après la séance de foot. Après ma journée de travail, je suis allée regarder Jumeau jouer avec les grands. C'est leur mascotte, les directeurs aiment bien Jumeau car il est très technique et les épate tout petit qu'il est. J'ai vu le SMS du petit à son père pour le foot, j'étais contente que PN se rende compte qu'il y a une vie ici et que nous nous éclatons bien. Après le foot et la douche, Jumeau à rejoint le père et le tonton en ville, il dormira avec eux chez Yuku.

    La préfecture

    Le vendredi 12/07 à 15h, alors que je finissais tranquillement ma semaine avant le départ des enfants pour Paris avec PN, la mairie de Rennes m'appelle sur mon portable. L'agent de mairie m'indique qu'après des recherches infructueuses, le dossier de demande de cart d'identité est déclaré perdu par la préfecture.

    EN effet, les enfants devant partir en vacances à l'étranger avec leur père, j'avais refait leurs papiers d'identité, j'ai bien récupéré les CNI des filles mais celui de Jumeau était resté bloqué. Au téléphone, après moults échanges sur le dysfonctionnement de la préfecture alors que les 3 dossiers avaient été déposés en même temps et sur les conséquences (Jumeau ne partira pas en vacances alors que ses soeurs seront en Tunisie, le coût du voyage perdu, etc), en personne habituée à gérer les problèmes et trouver des solutions, je demande la marche à suivre concrète pour que mon fils puisse partir.

    La course folle

    Il est 15 h et je dois refaire une demande de CNI et surtout de passeport - car la procédure est plus rapide - avant 17 h en mairie principale en présence de Jumeau pour ses empreintes. Je suis au travail, Jumeau est à Saint-Malo sur la plage avec ses soeurs et PN. J'envoie un SMS groupé à PN et les 3 enfants leur expliquant la situation et leur demandant de rentrer immédiatement. Par chance ils n'étaient pas sur le sable avec les téléphones éteints. Je communique par SMS et téléphone avce Jumeau, PN est disposé à rentrer, il dit que Jumeau sera déposé à 16h05 en centre-ville. Je téléphone à un agent pour annuler mon RDV professionnel, j'informe ma responsable de stage de mes porblèmes, je remplis une demande de passeport sur internet pour gagner du temps. Et je file à pieds chez moi pour récupérer les photos d'identité et justificatifs de domicile requis. Heureusement j'ai tous les papiers et surtout, je sais où ils se trouvent ! Je suis en contact SMS avec Jumeau tout le long du chemin. J'ai un pied qui gonfle à cause d'une piqûre de moustiques (de fais des allergies atroces chaque année).

    Une fois les papiers en main, je file en ville, j'avais demandé à Jumeau de dire à son père d'achter un timbre fiscal pour gagner du temps. Mais ce dernier refuse tout net, car il doit payer. J'enrage car cela va me faire perdre du temps et risquer d'arriver trop tard à la mairie et au final que Jumeau ne prenne pas l'avion. Je suis désolée de dire tout cela par l'intermédiaire de Jumeau, car je vais le stresser. Je n'ai pas le courage de prendre le téléphone et parler directement à PN. Je rassurerai Jumeau après. Le premier bar-tabac que l'on m'indique est à l'opposé de la Mairie, en plus il n'a plus de timbre fiscal, le deuxième est le bon, 17 euros. Je cours comme une dératée rejoindre Jumeau qui est assis sur un banc devant la mairie. A l'intérieur, on me dit que ce n'est pas le bon service mais qu'il faut aller à l'état-civil un peu plus loin, vers le Parlement de Bretagne. Nous nous y rendons mais dépassons la rue de vons faire demi-tour. Stress. 

    Nous y parvenons à 16h53. Je suis attendue. L'agent de mairie nous accueille et effectue toutes les démarches, elle est d'une douveur remarquable, ce qui fait baisser la pression. Elle est très gentille avec Jumeau qui a encore du sable sur le visage, elle lui dit qu'elle est désolée de l'avoir tiré de la plage ensoleillée.

    Mon fils

    Pour nous remettre de tout cela, Jumeau et moi nous baladons en ville, nous faisons du lèche-vitrine avant de prendre un verre en terrasse. Et là, bizarrement, alors que c'est moi qui devrais rassurer Jumeau sur la situation et l'entourer de tout mon amour et de mon réconfort, c'est lui qui se montre d'une gentillesse et d'une attention inouie envers moi.

    Tout en marchant, je lui explique que tout va bien se passer, qu'il va récupérer un passeport et pouvoir partir avec son père ne vacances. Il me demande si je ne vais pas m'ennuyer toute seule à Rennes, je lui réponds que j'ai toujours su m'occuper et que j'avais toujours plein d'idées. Je lui dis que l'attitude de son père n'est pas acceptable et qu'il nous a fait courir non seulement un risque mais aussi dans tous les sens du terme. Que c'est précisément pour ce genre de comportement que j

    Jumeau reçoit des SMS de PN concernant son train de retour à Paris, car il était prévu que PN rentre le lendemain samedi 13/07, mais du coup Jumeau va être obligé de rester avec moi - mais seul  puis que je travaille - toute la semiane car sa présence est indispensable pour récupérer le passeport (empreintes digitales). PN lui dit que je dois payer le billet de retour car c'est "de ma faute", je n'avais "qu'à m'y prendre plus tôt pour les papiers". Je refuse, PN n'a même pas voulu payer le timbre fiscal. Jumeau répond à sonn père par SMS : "Elle ne veut pas." Je commence à bouillir et élabore déjà mentalement des arguments. Mais comme je tarde à répodnre, finalement, c'est PN qui capitule. Il accepte de payer le train de retour de Jumeau. Victoire. Je me rends compte alors qu'il faudra avc PN toujours engager un bras de fer. Souvent, la faitgue ou la déprime me faisait baisser les bras assez vite.

    Nous continuons notre périple avec Jumeau. Dans un magasin, j'essie des chaussres en soldes, mon fils me conseille des chaussures en commentant la hauteur des talons, il donne son avis. Dans un autre magasin, j'hésite à prendre un joli pull d'été torsadé couleur corail, il me dit qu'il me va bien, que je devrais le prendre. D'habitude, Jumeau ne reste pas longtemps à faire les magasins avec moi, il s'ennuie vite et demande à rentrer. Dans une autre enseigne, où j'achète un Panama noir, Jumeau va me chercher une veste rose en lin et me la fait essayer. Le soir-même il racontera à ses soeurs que j'avais eassyé une vest "qui m'allait super bien" mais que je ne l'avais finalement pas prise.

    Je suis perplexe et très surprise de cette attention de Jumeau envers moi. Est-ce que parce que j'avais rassuré Jumeau juste avant ? Je lui avais expliqué après la mairie, qu'avec PN j'étais obligée de négocier et de tenir bon et que, quoiqu'il arrive je payerais le billet de train. Je lui ai rappelé que je serais toujours là pour lui et ses soeurs, qu'il pouvait toujours compter sur moi, qu'ils étaient ce que j'avais de plus précieux. Je regarde mon peitit homme et je suis très émue. C'est un garçon tellement formidable, il a tellement bon coeur. Je ne voudrais jamais qi'il devienne comme son père plus tard, c'est-à-dire un pervers narcissique. Enfin, nous nous arrêtons prendre une émorme gauffre au Nutello qu'il dévore.

    Le départ des enfants avec PN

    Vers 19h30 nous rentrons, et avec les filles, nous finissons les bagages qu'ils vont emporter à la fois chez PN mais aussi en Tunisie. Le lendemain, à 13h30, PN viendra chercher les filles pour les emmener chez lui. Nous leur confions la valise de Jumeau. Les Jumeaux s'embrassent et se taquinent tout le temps. Ils disent que c'est la première fois qu'ils vont être séparés si longtems, c'est-à-dire une semaine. Je fais des sandwiches que les filles n'arrivent pas à manger, car elles n'ont pas faim, alors elles les emportent. Jumelle se montre très avenante envers moi, trop même alors qu'elle m'ignore le reste du temps :"Je t'aime Mamoune, tu vas trop me manquer. Je t'aime du fond du coeur." Jumelle, quant à elle, me fait juste un bisou. Mais je sais qu'elle m'aime beaucoup, nous avons une relation très forte, je l'aadore, elle va beaucoup me manquer. Jumeau raccompagne ses soeurs jusqu'au parking.

    Pour moi ce moment est toujours très dur. Voir partir ems enfants avec PN, avec leur père, m'est insupportable. Ils sont loin de moi et aussi PN n'est pas à la hauteur pour les élever. Mais je sais aussi qu'il fera ce qu'il pourra. J'ai beaucoup mis les enfants en garder pour les responsabiliser au maximum. PN sera obligé de s'occuper d'eux alors que lorsque nous étions ensemble, il se reposait entièrement sur moi.

     

     

     

     

  • Cauchemar : c'est pas bientôt fini ?

    Il y a deux ou 3 jours, j'ai encore fait un cauchemar de PN. Je ne veux plus rêver de lui. Je ne veux plus qu'il vienne me hanter même dans mon sommeil, le seul endroit où mon esprit pourrait se reposer enfin. Or, c'est le lieu où il me fait encore plus de mal.

    Je me trouvais dans une maison avec PN et Jumeau. PN s'adresse à Jumeau en lui parlant de sa grand-mère maternelle. Il l'évoque en l'imitant et en la dénigrant. Je ne supporte plus cela, c'est au-delà de moi. J'attrape un balai et, de toutes mes forces, je lui en enfonce le manche dans la bouche. J'essaie de lui faire exploser le palais. PN tente de se défendre en retenant l'objet.

    La scène se déroule dans un cadre propret et lumineux.

    Voilà tout le drame du harcèlement moral. Rien n'est dit frontalement, rien n'est perçu de l'extérieur. Tout se joue entre le PN et sa victime. Il l'aura préparée pendant des jours et des mois.  Il pose les pièges et les liens de chaque situation. Comme pour le chien de Pavlov qui se met à saliver dès que la sonnerie spéficique retentit pour le nourrir. Ici, PN n'aura qu'à dire un mot pour que la victime comprenne tout de suite de quoi il s'agit. Alors elle s'énerve et se met dans une colère noire.

    Les personnes présentes ne comprennent rien : "Mais elle est complètement hystérique ! Pourquoi réagit-elle comme ça ? Pauvre PN ! Il a du mérite de vivre avec une personne comme ça." Pendant ce temps, PN reste calme et jubile.

    Oui, voilà tout le drame du harcèlement moral, quand les tiers entrent en jeu et confortent la supercherie installée par PN.

    Je l'avais déjà raconté ici, mais je le répète. PN avec moi agissait par bruitage. Durant des années, il s'est moqué des membres de ma famille ou de mes amis. A chacun était associé un son, un tic, un timbre de voix ou un mot spécifique. Un seul.

    Pour l'un d'eux, c'était juste une inspiration. Cela suffisait à me faire comprendre de qui il s'agissait et que PN allait débuter son imitation et son dénigrement. Pour l'autre, c'était un gloussement, pour l'autre encore, c'était une attitude, un dos raidi et une tête qui s'agite. Pour ma grand-mère, c'était un bégaiement. Pour ma mère, c'était un sifflement, car elle chassait les chats errants de son jardin en sifflant (Tsss !). Pour moi, c'était à l'envi : soit PN se mettait à marcher à genou, soit il comprimait son visage en fermant un oeil et en déformant sa bouche. A la manière de Popeye. Tout cela parce que je suite petite (PN mesure 1,86 m) et que j'ai un oeil plus petit que l'autre et une mâchoire légèrement asysmétrique (les dentistes devraient confirmer que les dents s'emboîtent ainsi).

    J'aurais dû avoir le répondant de lui dire que lui avait bien un couille plus haute que l'autre ! Mais comment pouvais-je répondre alors qu'il avait lentement pris soin d'ôter de moi toute vie et toute force ?

     

     

  • Réminiscence



    verbalabuse.jpgIl est 3 heures du matin. J'ai une semaine hyper chargée et je ne dors toujours pas. Je viens d'écrire 2 notes. Cela a dû me remuer car je ne trouve pas le sommeil.

    En commentaire Psyché m'avait parlé de la dépersonnalisation face aux harcèlements de PN. DU coup, j'ai eu envie de relire mes témoignages de cette période. Je viens de replonger dans une note de mai 2011, une période terrible où je vivais l'horreur au quotidien. A cette époque je ne pensais même pas arriver indemne jusqu'en 2013 !!! 

  • Le gazon maudit (2)

    Dimanche 9 juin 2013

     

    images (5).jpegPN (mon futur ex-mari appelé Pervers Narcissique) fait une fixation sur l'herbe qui pousse dans ma maison. C'est encore notre maison commune mais j'en ai la jouissance même si je n'y habite pas pour raison de formation suite à réussite à concours national.

    Fin avril, je rentrais donc à Paris pour voir mes enfants et ma famille, et j'ai aussi tondu la pelouse et nettoyé les mauvaises herbes dans mon jardin, comme PN a fait fait un "caca nerveux" à ce sujet. J'ai appris cette expression de lui il y a 20 ans.

    Il y a deux semaines, à fin mai, Jumelle le contactait par SMS pour savoir s'ils allaient bien en vacances en Tunisie cette année encore. PN en a profité pour me faire passer le message de revenir tondre la pelouse "qui pousse à toute vitesse", comme soleil et pluie s'étaient succédés. Spontannément, j'ai dit tout haut à moi-même :

    "De la merde ! Qu'il arrête avec sa pelouse. Son obsession devient fatigante !"

    Aujourd'hui il a remis ça. L'Aînée l'avait contacté pour que je prenne un billet de train pour ses vacances en focntion de l'horaire où PN pourrait l'emmener à la gare, comme elle serait avec lui. Je ne me bagarre pas avec lui pour cela grâce à l'aide de mon frère. Je n'ai pas à gratter le moindre euro dès que PN a une exigence. D'ailleurs, il avait proposé de payer le retour alors que je ne demandais rien. Je le croyais calmé. Cela fait 18 mois que nous ne vivons plus sous le même toi. 18 mois pour 18 ans de vie commune. On m'avait dit que c'était le temps qu'il fallait pour pouvoir passer à autre chose.

    Dès que l'Aînée a raccroché d'avec son père, je reçois un SMS de PN. J'étais déjà en colère contre l'Aînée qui me prenait encore une fois de haut.

    PN à 20h23 : "J'ai fait dégager 900 kg de végétaux du jardin, la juive.

    560 euros.

    Heureusement que tu avais la "jouissance" de la maison !"

    C'est "la juive" qui m'a énervée. 900 kg est une exagération habituelle de PN, car nous avons un micro-jardin. Normalement je ne réponds pas à ses attaques, je lui oppose l'indifférence. Et puis je fais attention à ne pas écrire des choses sous la colère qui pourraient se retourner contre moi. Mon combat ces dernières années contre la manipulation par PN m'a appris des choses, dont celle de ne pas réagir à ses attaques pour nous faire sortir de nos gonds et nous accuser ensuite de folles hystériques.

    Moi : "Merci de ne pas m'insulter. Je conserve tous tes messages pour l'avocat. Ton dossier est déjà bien épais avec les enregistrements. Comment es-tu entré dans la maison : il s'agit d'une effraction. Je n'ai pour ma part demandé aucune prestation de jardinier."

    Je ne tiens pas à me laisser impressionner à chaque fois !

    PN : "T'es pathétique ! Je n'ai pas dit que j'allais te les faire payer."

    PN : "Tu parlais de "brins d'herbes". Pff !"

    PN : "Complètement paranoïaque !"

    PN : Triste sbire. (il contrôle ses mots, mais c'est du pareil au même, pas besoin d'écrire Salope, pour que ce soit du harcèlement moral, au contraire.)

    Moi, je sais très bien ce qu'il avait écrit la dernière fois, il voulait m'envoyer la facture via l'avocat. Mon portable fait ding ding sans cesse ! Cela m'énerve. Mes mains tremblent. Je dis tout haut à l'Aînée : "Qu'est-ce que ton père m'envoie encore comme saletés !"  L'Aînée saisit mon portable, lit les SMS de son père et les efface. Elle me dit que ce n'est pas la peine que je me fasse du mal à les lire. Quelques minutes plus tard je lui dis qu'il ne fallait pas faire cela car je les gardais comme preuves pour mon avocate, je lui demande quand même ce qui était marqué.

    PN : C'est ça, va porter plainte chez les flics.

    PN : Téléphone à Carole pour pleurer. ("Ca", la femme de son ex-grand copain le jardinier belge)

    Puis il continue de m'envoyer d'autres textos.

    PN : "Tes grave:!"

    PN : Tu manques du minimum de bon sens et c'est dommage...

    Dans le même temps, le portable de l'Aînée vibre, c'est PN qui lui envoie des messages. Elle refusera de me dire le teneur de ces mots. Elle est partie pleurer dans la salle de bain.

    Quelques minutes plus tard,

    PN : "J'espère que ta vie privée est épanouie. La mienne l'est devenue."

    Je ris en mon fort intérieur. PN agit comme d'habitude en attaquant la vie privée, et surtout ce qu'il croit être un point faible. Il doit avoir demandé à son frère Yuku ou aux enfants si j'étais avec qu'elqu'un ou pas. Comment un Pervers Narcissique peut être heureux quand il est lui-même une coquille vide qui ne sait pas apprécier la vie et quand son mode de fonctionnement est de trouver une victime pleine de vie et de joie pour les lui extirper !

    Je peux sembler dure mais j'ai trop pratiqué PN et trop lu sur leurs méthodes pour ne pas rester lucide. Je contr'attaque. J'ignore où il en est réellement de ses filles sur Internet mais je lui réponds :

    Moi à 20h46 : "Avec les Blacks de meetic ? Ha ha ha. Je plains ta copine."

    PN réagit. Il ne va cesser de m'envoyer des SMS par à-coups. Avec de longs laps de temps entre chacun. Il est atteint.

    PN : "Définitivement pathétique."

    PN : "Bien évidemment des blacks dans les cammionnettes avec leur lampion rouge, leur grosse poitrine, quelle question stupide, voyons !"

    Les pires mensonges comportent des éléments de vérité. Je reste persuadé que durant notre vie commune PN s'est rendu des ces fameuses camionettes au cours de ses longues heures de routes à travers la France. Bien entendu, je suis en train de faire des projections.

    PN à 21h39 : "Tu es vraiment minable.

    PN : "Et tu pourras aller te plaindre pour l'effraction chez Béber (un de nos voisins prof de sport), avec qui je cours chaque We. Ceci dit, il te reste Clo( (une de nos voisines un peu bizarre et mythomane) et L (son mari) ahahaha,!"

    PN s'emballe, il fait des fautes. Il écrit n'importe quoi, cela n'a ni queue ni tête. Comme avant quand nous habitions encore ensemble et qu'il me harcelait. (voir toutes les notes de 2011 et une des premières de 2008)

    PN à 23h13 : "Vas -y, mon dossier est effectivement très chargé. Tu fais vraiment pitié. J'espère que tu le fais exprès."

    PN : "fais appel à (Carole qu'il nomme par le nom de famille) pour déposer plainte pour violation de ton domicile ou les végétaux dans la cour dépassaient ta taille. ! Vas-y "

    PN rumine. Il écrit des non-sens. Il m'attaque sur le physique quand il ne sait plus par où me faire mal davantage. C'est du PN tout craché. Il n'a pas changé. Bien qu'il prétende être épanoui.


    Voilà le retour de boomerang que PN se prend quand il croit me toucher. On conseille habituellement de battre en retraite avec les PN car on le sait, on ne gagnera jamais. Mais il n'est pas interdit de mordre parfois. Autant je tremblais face à ses SMS en début de soirée, autant j'ai pris confiance en moi après en répondant rapidement et sans lui laisser de répit ou de faille. 17 SMS de PN contre 2 de moi.

    PN continuera-t-il à se croire tout puissant ?

  • D'autres rêves de PN

    Mercredi 10/04/13

    La nuit est difficile. 

    Je fais un premier cauchemar avec PN.

    Je me trouve dans une sorte de grande hutte-véranda et qui est sensée être chez moi et en même temps pas. Je crois que je rêve de cela car en ce moment, cela me manque un peu de ne pas avoir de vrai lieu à moi. Quand je regarde une émission de déco ou un film où des personnes sont dans leur salon avec par exemple une cheminée, cela me remue un peu, comme je suis dans un studio avec mes 3 enfants. Mais ce n'est pas bien grave, c'est juste un petit regret car je n'accorde plus d'importance à mon lieu de vie.

    Donc, à l'entrée de cette hutte-véranda avec un toit de feuilles, il y avait une table et une chaise, sur laquelle IR (mon ex-très bonne copine, devenue la très très bonne copine de PN) monte la garde. Comme si elle tenait une caisse d'entrée.

    Puis PN apparaît. Il m'insupporte. Alors j'attrape un tube de colle et je l'encolle sur tout le corps en faisant des formes géométriques (des méandres grecques en forme de frettes). C'était comme si l'encoller le neutralisait ! Je lui mets de la colle sur le visage, sur la bouche, je soulève son polo et trace des traits de glu sur son dos poilu. Il semble gêné par mon arme efficace.

    Je me réveille, me lève pour faire pipi, me recouche et enchaîne sur un 2ème rêve.

    Je me trouve dans une cuisine avec ma mère et une de mes soeurs vraisemblablement. Après un repas de famille, nous faisons la vaisselle en bavardant et en riant. PN surgit et il dit que c'est exactement ce genre de moment et cette vie-là qu'il recherche. Que c'était cela qu'il fallait lui donner. Il veut revenir vivre avec moi. Il se penche vers moi et cherche à m'embrasser sur la bouche. Je le repousse. Je lui dis que c'est trop tard.

    Je pense que ce rêve fait suite à la visite de Yuku, le frère de PN, chez moi. Avant cela, j'avais aussi passé une soirée (4 heures) avec Yuku dans un bar à parler de tout et de rien. A un moment, il avait eu un mouvement et son profil de 3/4 était exactement celui de PN. Cela m'avait un peu fait sursauter. C'est vrai que les 2 frangins se ressemblent beaucoup. Puis Yuku était resté dîner un soir de la semaine suivante avec les enfants, il aime beaucoup ses neveux. A la fin du repas, je l'ai invité à essuyer la vaisselle. J'ai toujours su qu'à l'époque où ma belle-mère était encore vivante, c'était un des moments privilégiés de PN ou bien de Yuku avec leur mère. Pas spécialement celui du frère cadet. Les frangins avaient grand plaisir à échanger avec leur maman, avec les torchons à la main, dans un moment intime et protégé qui semblait suspendu dans le temps. Avec Yuku, nous avons évoqué cette période heureuse. A l'époque nous étions tous plus heureux. La mort de cette femme-pilier a ébranlé tout l'équilibre familial et c'est là que PN a commencé à devenir vraiment fou.

    Je voudrais que PN soit chassé de mes rêves. 

     

  • De la maltraitance (note finie)

    Mercredi 6 mars 2013

    Durant ma formation, il était prévu que nous rencontrions les élèves des grandes écoles de la fonction publique afin de mener des réflexions sur certains thèmes. Ainsi, en présence d'intervenants professionnels et de futurs commissaires de police, officiers de gendarmerie, officiers sapeurs-pompiers, directeurs d'insertion et de probation, de directeurs du secteur hospitalier et médico-social, nous débattons de la maltraitance.

    Hier nous avons parlé de la maltraitance envers les enfants en disant notamment que le victimes risquaient de devenir des maltraitants à leur tour s'ils ne sont pas pris en charge. Aujourd'hui, nous avons discuté durant 7 heures sur les violences conjugales. Les professionnels intervenants sont un juge du Parquet, une psychologue spécialisée, des représentants d'associations contre les violences faites aux femmes, une juriste, etc.

    Par violences conjugales, on entend les violences :

    • physiques
    • sexuelles
    • psychologiques
    • financières
    • administratives

    Tout au long de la journée, je me demandais si j'allais intervenir pour témoigner de ma propre histoire, mais je m'en suis défendue, étant donné que nous étions dans un cadre professionnel. Pourtant, les discussions concernaient les 20 dernières années de ma vie. Et j'ai eu affaire à chacun des représentants des acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes. Etape par étape. J'aurais voulu leur crier MERCI !

    MERCI car grâce à chacun d'entre vous, je suis là.

    Aujourd'hui.

    Parmi vous.

    Vivante.

    Reconstruite.

    Equilibrée.

    1) La psychologue

    Tous les 2,5 jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint. On constate une augmentation des fait de violences, mais il s'agit surtout de l'augmentation de la récélation des faits. Cela veut dire que les femmes osent enfin parler. 10% des femmes en France sont victimes de violences, notamment au sein du couple. Toutefois, sur ce taux, seules 10% déposent plainte ou se rendent dans des associations de lutte contre les violences faites aux femmes.

    La psychologue a parlé du cycle de la violence, avec le fameux schéma que j'avais décrit il y a quelques années (déjà !!!).

    Du phénomène d'emprise : Effraction - Captation - Programmation (ie syndrome de Stockholm)

    Des moments-critiques de l'apparition des violences :

    • l'installation du couple dans le foyer commun
    • la 1ère grossesse

    Du syndrome post-traumatique. Nous en avions souvent parlé ici, notamment avec Elisa et Quantique. Les syndromes sont souvent déniés par la victime qui prétend se sentir bien.

    • troubles neuro-végétatifs = suées, tremblement quand on reparle des faits, moindre résistance aux maladies
    • troubles psychologiques = honte, culpabilité
    • troubles du comportement = troubles du sommeil, hypervigilance avant de dormir, troubles digestifs, de la sexualité, névroses, envies suicidaires, etc.
    2) La juriste de l'association contre les violences faites aux femmes
     
    Selon elle, les facteurs de vulnérabilité sont la grossesse, le handicap, la maladie grave et l'âge. Mais tous s'accordent à dire que la catégorie socio-professionnelle n'entre pas en compte puisque toutes les couches sociales sont touchées.
     
    3) Les policiers
     
    Au commissariat de police, il existe des "référents "violences conjugales" (J'ai pu le constater !), les brigades sont de plus en plus formées à ce thème et sont sensibilisés aux revirements des victimes qui retirent leurs plaintes (je suis passée par là) par peur des représailles ou par pardon au moment de l'étape lune de miel ("je t'aime, je te demande pardon, je ne recommencerai plus"). Les policiers savent bien que les violences perdurent mais ne peuvent rien faire. Néanmoins, ils citent un certain nombre de fausses allégations de violences en vue d'accabler le conjoint avant de demander le divorce.
     
    Les victimes sont autorisées à porter plainte dans n'importe quel commissariat ou gendarmerie, même en dehors de sont département ou commune. Les outils dont disposent les policiers pour faire cesser les violences sont la garde à vue, la mesure d'éloignement.
     
    4) Le procureur de la République
     
    Le magistrat reconnaît dès le départ que les faits sont parfois difficiles à établir étant donné qu'ils se déroulent dans le huis clos familial. Les certificats médicaux détaillés établis par les médecins légistes, faisant apparaître des marques de défense, sont pris en considération. La rédaction des certificats médicaux et les termes inscrits sont très importants et influencent d'une manière ou d'une autre les jugements s'il y a lieu, les ITT (incapacité totale de travail) doivent être précisées.
     
    Le procureur précise que la légistation était favorable à l'agresseur, alors désormais, des mesures d'éloignement sont proposées par les policiers pour éviter la poursuite de la violence.
     
    Pour ce qui est du harcèlement moral, et c'est ce qui m'intéressait le plus, le procureur n'a pas connaissance de jugements rendus. Il précise que les éléments de preuve de harcèlement et de violences psychologiques (SMS à répétition, relevés téléphoniques, enregistrements, e-mail) n'ont aucune valeur dans la procédure civile et peuvent même constituer une violation de la vie privée. En revanche ce sont  bien des éléments de preuve à charge dans la procédure pénale. Dans le cas d'une plainte pour violences psychologiques, une expertise psychiatrique sera menée, mais les intervenants mettent en garde contre les "psy-Schtroumpfs "!
     
    Les agresseurs (violences physiques) sont condamnés avec sursis avec mise à l'épreuve, c'est-à-dire sous condition de soins psychologiques. 
     
    Bref, les pervers narcissiques ont encore de beaux jours devant eux. (c'est pourquoi, il ne faut jamais dire aux PN ce que nous savons d'eux !)
     
    Ce qui m'a beaucoup intéressée, c'est l'explication de cette excellente psychologue qui a expliqué les causes de la perversion narcissique. Ce qui veut dire qu'il nous appartient, à nous les parents, de savoir poser les limites aux débordement de nos enfants et de leur donner suffisamment d'amour et de confiance en soi, afin qu'ils ne développent pas ces comportements déviés et pervers. Bien sûr c'est le travail sur une génération !
     
    Et je rencontre actuellement ce problème avec l'Aînée dont le comportement s'affranchit de toute mesure et de toute réserve. Elle est dans l'excès, dans le déni de ses erreurs, elle reporte sur les autres et son arrogance est très fréquente. J'ai du mal à communiquer avec elle car elle rejette tout ce que je peux lui dire. Je ne sais pas dans quelle mesure je dois attribuer son attitude à la crise d'adolescence, sachant qu'elle l'a commencée depuis ses 11 ans et qu'elle en a maintenant 15 !

     

     

  • Journée contre les violences faites aux femmes

    DImanche 25/11/12

    Aujourd'hui c'est la journée contre les violences faites aux femmes.

    3919.jpeg

    violences-faites-aux-femmes.jpg

    Sortez du silence.jpeg

    campagne-contre-les-violences-faites-aux-image-666511-article-ajust_900.jpg

    39 19.jpeg

    cycle de la violence.jpeg

    violences femmes.jpeg

     

  • De la domination

    Mardi 20/03/12

    sumo 2.jpg

    J'avais eu un cours sur l'évaluation - notamment des poli tiques publliques. On y parlait des rapports de pouvoirs entre l'Etat et les collectivités terrritoriales avant la décentralisation. Le premier dominait clairement les secondes. On a parlé de la domination et le point de vue m'a semblé très intéressant.

    Selon ce maître de conférence formé à sciences po, la domination existe car le dominé reconnaît comme NORMALE la relation, il a fait une norme de ce qui est inacceptable. Le prof affirme même que c'est le dominé qui crée la relation de domination.

    Exemple N°1 : Le prof domine le groupe d'élèves que nous sommes car il détient un savoir que nous n'avons pas. Il exige que nous fassions silence durant son cours et que nous levions le doigt pour prendre la parole. Pour autant, rien ne nous oblige à reconnaître son pouvoir sur nous. C'est parce que nous avons accepté cette relation comme NORMALE qu'il peut montrer sa supériorité. Nous avons signé un contrat avec l'école et accepté l'idée que l'école nous fournirait un prof capable de nous apporter les connaissances requises.

    Exemple N°2 : Face à nous un homme nous menace avec un bâton. Il nous domine par la force. La balance est déséquilibrée (il détient des ressources que nous ne possédons pas) mais elle peut se rétablir si nous mobilisons de notre côté des ressources.

    • Si notre ressource est de courir comme Usain Bolt, nous sommes sauvés.
    • Si notre ressource est d'être aussi fort que Teddy Riner, alors c'est bon.
    • Nous pouvons aussi posséder une bombe lacrymogène !
    Bref, si nous trouvons des ressources, nous parvenons à l'équilibre des pouvoirs, nous pouvons négocier, voire inverser la tendance.
    Je précise que pour ce qui concerne les collectivités, leur pouvoir réside dans les impôts locaux et leurs connaissances du terrain, leur expertise.

     

    balance.jpg


    La domination / l'emprise de PN

    Comment je m'explique cette relation de domination ?

    J'avais expliqué à plusieurs reprises que cette relation s'était installée insidieusement au fil des années, à coups de dénigrements subtils entrecoupés de numéros de charme. Puis les dénigrements sont devenus de moins en moins subtils et se sont transformés en reproches directs et en rabaissements humiliants.

    Bien sûr, pour que l'emprise fonctionne, il fallait que cela soit progressif et sur un long terme. Sinon je risquais de prendre la fuite et rompre cette relation. Les moments d'accalmie ou de gentillesse ont consisté en des gestes hyper généreux : PN m'avait reversé une fois une partie de ses primes de fin d'année, puis il m'a aussi acheté une voiture - mais je devais lui rembourser 300 € par mois, ce que j'ai refusé ! Il m'avait "bâillonnée" avec ces "dons". Je ne lui avais rien demandé. Ces "cadeaux" étaient sans mesure, à côté de cela pas de petits cadeaux, pas de geste d'amour ou de tendresse. Aucune démonstration sentimentale. PN disait que nous avions dépassé l'âge de faire des "mamours ridicules".

    Je ne veux pas replonger entièrement dans mes états d'âme de l'époque et fouiller plus profondément mais je pense que je n'avais pas les ressources nécessaires pour rétablir un équilibre des pouvoirs avec PN.

    géant.jpg

    Renversement de la domination

    Pour reprendre le commentaire d'Elisa sur ma note précédente (Rendu de jugement), il m'est arrivé une ou deux fois de m'affirmer devant PN et de renverser la tendance. Je peux aussi être très dure et très cinglante.

    Mais dans mon travail sur moi-même de recherche de la bienveillance, cette façon de faire ne me correspondait pas. Je ne voulais pas devenir comme lui. Et surtout, je ne voulais pas que les enfants assistent à ces scènes de violence. Car j'aurais pu le "bouffer" aussi.

    Une fois, au cours d'une de nos altercations hebdomadaires, je lui avais tenu tête. Je criais, je lui hurlais ses 4 vérités, je le rabaissais. J'appuyais là où ça faisait mal, je ne le laissais pas en placer une. PN mesure 1,86 m. Je l'ai vu se ratatiner physiquement, cela m'avait fortement surprise. Puis il s'est effondré. Il s'est mis à pleurer comme un enfant. Il m'a dit qu'il souffrait d'avoir perdu sa mère. Qu'elle n'aurait jamais dû mourir et le laisser seul.

    J'étais sidérée.

    Plus tard, nous avons eu des disputes où j'avais eu le dessus. Pas plus de deux ou trois fois. J'avais fait le rapprochement avec ce que son frère L. m'avait raconté une fois sur leur mère était très dure avec eux, d'où l'éventuelle explication - selon lui - de son propre célibat et de son incapacité à construire une famille.

    Lorsque je criais plus fort que lui, PN devait me prendre pour sa mère. Il devait faire un transfert. Je ne suis pas psy mais j'avais compris qu'il m'identifiait à sa mère et qu'il trouvait un apaisement tout de suite après. Alors il arrêtait de me crier dessus. Je le voyais se calmer subitement, c'était flagrant !

    Cela signifiait qu'il avait reçu sa dose de violence ! Comme un drogué.

     

    drogué.jpg


    Le signe

    J'avais décrit précédemment la façon qu'avait PN de communiquer sur un mode non verbal, avec des bruits ou des onomatopées. Tel bruit faisait référence à telle personne, il avait tant de fois répété la maneouvre qu'à la maison, les enfants et moi-même, sans qu'il nomme la personne, savions de qui il s'agissait ! Et de qui il allait se moquer. C'est énorme, non ?

    Ainsi, PN avait une façon d'agiter le drapeau blanc. Il disait "U", c'est le oui populaire en viêtnamien. Cela voulait dire qu'il se rendait, qu'il baissait les armes. Alors je savais que j'étais tranquille pour un instant. Dans les disputes, quand je parvenais à me faire entendre et qu'il répondait "U", c'était gagné pour moi.


    Mon choix

    Connaissant la faiblesse de PN, j'aurais pu en profiter et l'enfoncer. Mais je l'ai déjà dit, cela ne correspondait pas à mon travail intérieur, à la personne que je voulais être. Je suis rarement revenue sur ce registre de domination. Alors PN en a profité pour faire pencher la balance de son côté et à confisquer le pouvoir de domination. Soit il souffrait, soit il faisait souffrir. Et il m'a broyée.

    Si j'avais agi comme lui, la violence aurait grimpé d'un cran chaque jour et je ne sais pas comment cela aurait fini. Cela aurait aussi signifié que je serais rentrée de plein pied dans son jeu pervers. Et que je serais devenue aussi perverse que lui. Ce n'est pas ce que je voulais.

    Aujourd'hui, je suis loin de lui. Je me sens mieux qu'au mois de janvier. Aujourd'hui, je vois PN comme un pauvre hère, un malade mental. Pour autant, je n'ai pas pitié de lui, il m'a fait trop de dégâts. D'une certaine façon, il a contribué à me faire évoluer. Il n'arrive plus à me toucher, j'ai travaillé sur chaque point douloureux. S'il veut attaquer, je saurai me défendre.

    Comme je réussis aujourd'hui à refuser cette relation de domination, elle n'existe plus. Je ne lui donne plus corps. PN le dominant n'existe plus puisque je refuse le rôle de dominé. Quant à lui, il se lassera bien un jour. Quand on n'a plus de compagnon, de jeu, ce n'est plus drôle ! PN se cherchera un autre jouet !


  • L'avocate et France 2

    Jeudi 8/02/12

    Je voulais faire une note plus légère, sur le mercredi des enfants avec Yuku, le frère de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), mais le temps presse et les événements se bousculent.


    L'avocate

    Cela fait plusieurs mois que je n'ai pas de nouvelles de mon avocate, malgré les messages laissés sur son répondeur. Je me suis même demandé s'il ne lui était pas arrivé quelquechose, alors j'ai contacté l'association contre les violences faites aux femmes via laquelle je l'avais rencontrée. Elle m'a rappelée aujourd'hui mais j'étais en cours. Elle a rappelé une seconde fois pendant mon cours d'allemand. Je suis sortie pour lui parler.

    Elle a pris de mes nouvelles et m'a surtout pressée de lui envoyer les derniers documents pour mon dossier de divorce, réclamés par l'avocate de PN. Selon mon avocate et les dires de celle de PN, ce dernier serait disposé à faire un divorce à l'amiable. Je reste très prudente et le fais savoir à ma représentante.

    Mais pour ma part, je souhaite faire table rase des violences subies et ne cherche pas à le poursuivre pour violences psychologiques, qui d'une part seraient difficiles à prouver - malgré les traces dont je dispose - et d'autre part la procédure serait trop longue et énergivore alors que je suis déjà totalement rpise par ma préparation aux concours. Cela signifie clairement que je porterai pas plainte contre PN pour harcèlement moral et que je ne demanderai pas réparation des préjudices subis.

    Je suis même disposée à le laisser voir les enfants tous les 15 jours alors qu'en cas d'éloignement géographique, les juges préconisent généralement une fois par mois. Par ailleurs, l'Aînée et Jumeau sont contents de retrouver leur ville et leurs copains. Pas Jumelle, qui préfère rester avec moi et ne voir son père qu'une fois par mois.

    Je parlais dans le couloir glacial de l'école. Après avoir raccroché, les larmes sont vite montées. Des larmes que j'avais jusqu'ici refoulées, en me forçant à aller bien. J'ai pleuré parce que j'étais revenue dans le concret, dans la réalité de PN. Parce qu'il me fallait le rencontrer bientôt et me confronter à lui. J'avais encore peur de lui. Je me suis ensuite calmée et suis retournée en classe. Mais une fois assise, la prof m'avait interrogée mais je n'ai pas pu ouvrir la bouche, je me suis effondrée. Je tremblais. Je me suis excusée, j'ai ramassé mes affaires et lui ai dis que j'allais rentrer chez moi.

    A l'appartement, les enfants ont demandé pourquoi mes yeux étaient tout rouges. Je leur ai dit la vérité, que je venais de parler à mon avocate à propos du divorce et que j'étais stressée de revenir dans notre Ville et d'aller au tribunal dans une semaine pour divorcer de leur père.

    Ensuite j'ai rassemblé tous les papiers dons je disposais pour mon dossier, et n'ayant pas réussi à faire fonctionner le scanner, je me suis rendue à la bibliothèque de l'école pour scanner et imprimer mes papiers. Je viens de les envoyer par e-mail à mon avocate. Il en manque encore, je vais les récupérer demain si tout va bien. Je n'irai pas à mon cours de droit hospitalier afin de tout finaliser (aller au collège, à la poste).

     

    Les copines

    A 19 heures, à la fin des cours, Elie et Lys, qui étaient en cours d'allemand avec moi, sont montées à l'appartement prendre de mes nouvelles . Nous avons beaucoup parlé. Elles sont bien plus jeunes que moi et assez épargnées par la vie. Elles foncent et ne se laissent pas marcher sur les pieds. Elles m'ont assurée de leur soutien. Voire de leur présence physique si cela ne se passait pas bien avec PN le lendemain vendredi.

    En effet, PN qui a casé un RDV commercial à Rennes demain, viendra chercher les enfants et les gardera une semaine durant les vacances de février. Il ne m'en a rien dit, c'est l'Aînée qui me le rapporte, elle est en contact SMS et téléphonqiue avec son père et me donne des infos au compte-gouttes. Il ne va pas les emmener à Agadir comme prévu mais chez son père, en Bretagne à 100 km de Rennes, pour le week-end.

    L'Aînée avait dit la fois d'avant à son père qu'elle ne voulait pas qu'ils aillent voir le père de PN, car immanquablement ils allaient s'engueuler, voire en venir aux mains comme par le passé.

    Je confie à Elie et Lys que je suis stressée de devoir conduire 5 heures pour revenir à Paris, surtout en cas de verglas. Si je prends le train, je serai immobilisée dans ma ville? Et même pour aller au tribunal, je devrai faire le trajet dans la voiture de PN ? Impossible. Même les enfants m'ont dit que c'étiat inimaginable. Mes copines me disent de prendre un taxi. Bah oui, je n'y avais pas pensé. Elie et Lys me proposent même de revendre leurs billets de train pour faire la route avec moi depuis Rennes. Elles sont vraiment adorables. Il faut dire que nous avons déjà passé un an ensemble pour le pré-concours.

    Nous devrions boire un verre en ville demain, une fois que PN aura récupéré les enfants.

     

    France 2

    Vers 20 heures, mon portable sonne. C'est mon frère qui m'informe qu'un reportage va passer au journal de 20 h sur France 2 sur les PERVERS NARCISSIQUES (cliquer, choisir le jour et aller à la 40ème minute).

    Je ne peux pas le croire ! Ce reportage tombe aujourd'hui alors que je viens d'être propulsée dans la réalité de la perversion narcissique de mon mari (qui ne le sera plus dans quelques temps) une heure auparavant !!! Ces coïncidences répétées me surprennent et je ne sais toujours pas comment les appréhender. Que signifient donc ces simultanéités ? Quel est le message ?

    Après avoir discuté avec mon frère, qui joue un rôle majeur dans ma vie à Rennes - en m'ôtant tout souci matériel grâce à son aide précieuse, je guette le dossier sur les PN.

    C'est une jeune femme qui témoigne. Elle a rencontré son PN à 25 ans. Il la portait aux nues devant les autres, louant son intelligence et d'autres qualités. Puis, dans le huis clos, les dénigrements commencent, d'abord sur sa façon de s'habiller. Ensuite, lorsqu'elle a voulu partir, PN faisait son numéro de regrets et de charme si bien que la femme acceptait de lui donner une deuxième chance. Deux enfants plus tard, elle essaie de le quitter. Alors les menaces arrivent :

    "T'es qu'une folle. Tu n'y arriveras jamais sans moi. Tu ne connais personne ; moi, je connais du monde. Tu vas le regretter. je vais te faire payer, même si ça me prendra des années. Tu vas vivre dans ton trou à rats. Etc. "

    J'ai demandé aux enfants de regarder le documentaire avec moi, sans leur parler de leur père. Ils étaient scotchés par la ressemblance avec les phrases que me jetait quotidiennement PN, leur père. J'avais eu le temps, une poignée de minutes avant la diffusion du reportage, de prévenir quelques personnes qui sont au courant de ma situation. Aussi bien mon frère qu'une collègue m'ont dit que c'étaient les mêmes mots employés, ma collègue m'a confié qu'elle croyait entendre mon témoignage !

     

    Tous ces faits m'ont vraiment troublée et bouleversée. Il est 1h35 du matin. Je viens de prendre une douche. Je ne dors pas encore. Trop de choses dans la tête. Trop d'émotions. Trop de questionnements. Je vais tenter de méditer un peu pour apaiser tout cela.



  • Cauchemars-suite

    Samedi 21/01/12

    cauchemar.jpg

    Les cauchemars se poursuivent. J'imagine qu'ils ont une fonction d'exorcicer toutes ces craintes plus ou moins inconscientes.

    • Je suis en présence de PN. Je ne me tiens pas debout devant lui. Je suis couchée sur le ventre et il m'attrappe par le collet. En fait il me tient pas le bas du cou, ce qu'on appelle le cou du bison. Il s'est toujours moqué de cette partie de mon anatomie.

    Je viens de penser que depuis que j'ai découvert qu'il était Pervers Narcissique, ce qui correspond aussi à la période où j'ai repris un travail, j'ai grossi au niveau du bas du visage et des épaules. Cela m'avait amenée à faire divers examens de santé. Je me demande si ce n'est pas en rapport aussi avec mes douleurs aux cervicales à chaque fois que PN m'agressait ou que je rentrais à la maison. Comme si mon corps s'était enrobé à cet endroit pour mieux supporter les attaques. J'epsère que cela partira.

     

    • Un autre cauchemar où je suis avec IR. Je ne sais pas de quoi nous parlons, mais elle me dit : "Mais ne t'inquiète pas, Lola. Je ne viens pas si souvent chez toi, et je ne vois pas ton mari si souvent !"

    Bon, j'en doute fort vu que PN, dans "notre Ville" n'a plus que IR (et accessoirement son mari) et Pa. (qui voit PN au bistro ou dans ma (hum, notre) maison, vu que sa femme Ca n'apprécie pas trop PN selon ce qu'elle me dit. Il est proche aussi de son pote Jipé avec lequel il court plusieurs fois par semaine, mais sa femme Anne ne l'invite pas chez eux. Avec Anne nous nous saluons, mais nous n'avons pris l'apéro chez les uns les autres qu'une seule fois en 10 ans.

    PN a d'autres potes dont les femmes sont initialement mes amies et parmi elles certaines sont au courant des violences conjugales. Je ne pense pas qu'il les fréqente.

    Finalement tous jouent cette "Comedia dell Arte", cette comédie de la vie humaine. Je les vois bien, tous, devant l'école primaire, l'année dernière dire bonjour :

    Untel : "Ca va PN ? Ca gaze ? Et ton boulot ? Et ta voiture ? Elle est puissante ?..."

    Unetelle : "Bonjour PN ? Ca va ? Les enfants ont des bonnes notes ?..."

    Et aussi bien PN que son interlocuteur savent que ça sonne faux. Avec certain(e)s de mes ami(e)s, PN a tenu a leur annoncer que nous divorcions. Avant même que je n'en ai parlé. Il a fait ça avec Inge, avec notre voisine Sana, etc. Mes copines sont au courant des violences. Mes copines en couple (dont les maris sont potes avec PN) sont juste au courant de l'adultère, celui de PN ainsi que celui de Pa avec la belle-soeur de IR.

     

    • Un autre cauchemar. Je suis dans les couloirs du métro avec les enfants. Tout est gigantesque. Nous sommes minuscules. (Alors que le métro de Rennes est minuscule !) Tout d'un coup, je vois PN au loin. Il est habillé en bleu ciel. C'est l'été. Grande silhouette très loin qui se dirige vers nous. Il vient chercher les enfant à la gare. Je ne sais pas s'il nous a vus. Je dis aux enfants de se dépêcher et de courir. Nous le fuyons. Mais il nous a vus, je suis obligée de m'arrêter et de l'attendre. Il nous indique la station Saint-Lazare, et nous dit que c'est là qu'il faudra descendre.

    Puis nous nous retrouvons dans la voiture de PN. Je suis assise à sa droite. Cette fois-ci il est venu nous chercher à Rennes en voiture pour rentrer à "Ville". Il emprunte la quatre-voies, celle qui me fait tant peur, car je dois la prendre pour emmener Jumelle chez le pédo-psychiatre. Je vois que PN la prend sans GPS. J'ai toujours été étonnée qu'il n'eût jamais besoin de GPS pour se retrouver. En même temps, il est commercial et souvent sur les routes de France. Puis bizarrement, nous ne sommes plus en Bretagne, mais en Allemagne, c'est-à-dire un pays encore plus inconnu pour moi et où je me retrouve encore plus dépendante de lui.

    Il conduit avec les Jumeaux assis sur ses genoux, là ils sont encore tout petits, 3-4 ans. Ils ont des bouilles adorables. PN me dit : "J'ai encore le droit de voir mes enfants, non ?"

    Un peu après, il se trouve debout devant moi avec les Jumeaux. Il ne veut récupérer que Jumeau le week-end, pas Jumelle. Je lui dis qu'il fait du favoritisme et qu'il va blesser Jumelle et l'Aînée. Il s'en fiche. Dans ce rêve-ci, l'Aînée est absente.

     

     

     

  • J-8 (l'accusation et la vengeance)

    Merdi 20/12/11  J-8

    4h30, je suis éveillée, alors je rédige ma note du jour.

    J-8.jpg

    Ce 8 , c'est un sofa. J'ai toujours aimé ces fauteuils tête-bêche et qui portent un nom que j'ai oublié (un confident peut-être ?). C'est aussi le signe de l'infini, cet infini, cet univers sans fin poir lequel je suis si insignifiante et auquel j'appartiens pourtant.

     

    Dimanche 19 et Lundi 20/12/11

     

    L'accusation : Les slips de PN

    Tellement de choses ont été dites par PN (mon mari appelé Pervers narcissique) le dimanche 19/12/11, que j'ai oublié de tout raconter.

    Quand je vous disais qu'avec PN, les choses se passent souvent en-dessous de la ceinture, et bien là, c'est bien le cas ! Pendant que je prépare le repas dominical, PN arrive et me demande où sont ses slips.

    Moi : "Je ne sais pas. Je ne te les ai pas empruntés."

    PN : Je suis sûr que c'est toi que les as cachés où jetés ! Je ne les retrouve plus !J'en avais plein et y en a plus ! Ils sont où, hein ? C'est représentatif de ta personne, ça ! Petit personnage ! Tu n'es qu'un petit personnage ! Mesquin et nocif ! Oui, c'est ça, tu es nocive !"

    PN hurle à faire trembler la maison. Même les enfants lui disent de se taire, notamment l'Aînée "On n'en à rien à faire de tes slips, t'as qu'à les chercher toi-même ! Arrête de crier !"

    Je ne peux même pas placer une phrase, il crie et ne m'entend pas.

    Moi : "Je m'en fous de tes slips ! Si tu regardais sous ton lit ou encore dans le linge sale ou le linge propre ! Tu te déshabilles et tu fous tout sous ton lit."

    Je sais que PN ne m'entend pas. Il continue de hurler.

    PN : "c'est mesquin ! C'est vil de te conduire comme ça ! Cacher mes slips ! T'inquiète pas, j'ai tout un dossier sur toi. Il va être montré le Jour-J. J'y ai tout mis."

    Moi : "Moi aussi j'ai un dossier épais comme ça sur toi. Tout y est inscrit. Tes insultes, tes menaces, tes dénigrements."

    PN : "Ah oui ? Quel dénigrement ? Je te défie de prouver que 'petit personnage', c'est du dénigrement ! Alors que moi, j'ai tout sur toi ! Je vais prouver point par point ta maladie mentale ! C'est plutôt toi qui me dénigres depuis des années en me disant que je suis un malade mental !"

    Moi : "Et je souffre de quelle maladie mentale ?"

    PN ne daigne pas me répondre.

    slip kangourou.jpg

    Le soir, alors que je fais du repassage dans la cuisine, je suis obligée de repousser sur la grande table à repasser la montagne de linge de PN (que je ne repasse plus et qui reste là). La moitié de la table lui sert de garde-robe. EN soulevant toutes ses chemises, j'y découvre plusieurs slips. No comment.

     

    Lundi 19/12/11


     La vengeance : Ma boîte à outils de loisirs créatifs


    loisirs créatifs.jpgLe lundi matin, alors que PN vient de quitter la maison pour aller travailler, je découvre dans le bureau, posé sur la table où il met habituellement son ordinateur portable, un rouleau de rafia mauve. La place de ce rafia est dans ma boîte à outil de loisirs créatifs posée en haut de l'armoire. Sur sa table, il y a aussi ma boîte à couture. Je n'y avais pas touché récemment et si les enfants en avaient besoin, ils m'auraient demandé la permission, d'autant qu'il faut grimper sur une chaise pour y accéder. Mon coffret introuvable contient des boîtes de perles, du fil à collier, des accessoires à bijoux, des fermoirs, des pinces spéciales, des kits-colliers, des boutons spécuaix, etc.

    C'est une projection mais je vois la scène. Après l'épisode des slips, PN était hyper énervé. Je l'avais vu attraper des choses dans le salon et les jeter dans la poubelle. C'était des morceaux de tissus que je conservais pour faire une rose, une ballerine de l'Aînée. La ballerine n'était pas à sa place, elle était dans le salon au lieu de l'armoire à chaussures, donc PN la jette. Je ne dis rien, car je sais qu'elle était assez usée et pour le tissu, tant pis. Puis, je me souviens que PN était allé à la poubelle y jeter quelquechose avec force bruits. Ce matin, à l'aube, les éboueurs sont passés et il est trop tard pour vérifier quoi que ce soit.

    Je cherche partout ma boîte, je vais voir les enfants, qui sont réveillés, pour leur demander. Ils ne l'ont pas utilisée. Je suis furax. Ma colère commence à monter. J'en ai vraiment marre que PN jette mes affaires à la poubelle ! Il le fait régulièrement. Parfois comme aujourdh'ui quand il à quelquechose  contre moi ou bien, quand il est pris d'une "rangite" aiguë et qu'il jette des affaires à moi qui pour lui sont inutiles :

    • une peluche immense que ma petite soeur avait offerte à l'Aînée,
    • des papiers de banque, 
    • des pare-soleil de voiture,
    • des vases, des tasses et autres bibelots,

    Il jette aussi ses propres affaires ou celles des enfants :

    • une cage de but de foot en plastique que j'avais offerte à Jumeau, s'est retrouvée démontée et dans la poubelle,
    • un miroir réalisé en maternelle par Jumelle,
    • un grand portrait en photo de Jumelle,
    • des vêtements qui ne vont plus à PN, des beaux pulls mités sont mis directement dans la poubelle marron alors qu'ils pourraient être déposés dans les containers dédiés.

    affaires personnelles,jeter à la poubelle,violence psychologique,manipulation,pervers narcissique,harcèlement moral.Je sais que je PN a jeté beaucoup d'autres choses à mon insu. Ce que je viens de décrire, c'est ce que j'ai vu. Du coup, je suis obligée de vérifier régulièrement la poubelle avant de la sortir. Ca m'énerve beaucoup car PN ne respecte pas mes affaires. Il sait qu'il ne peut pas me toucher physiquement alors il passe par des objets personnels. Cela fait des années que je lui dis d'arrêter son manège, mais il ne m'écoute pas et il continue !

    Je suis vraiment furax !!! J'essaie de me calmer. Mais je ne peux pas, je lui téléphone, son portable ne répond pas, je ne laisse pas de message.

     

    boîte à couture.jpgLe soir, je suis entrain de faire 4 tartes aux pommes et un gâteau avec Jumelle pour mon pot de départ le lendemain. Il y a L. la copine de l'Aînée à la maison. PN rentre, je laisse passer quelques instants avant de lui demander ce qu'il a fait de ma boîte. PN vient vers moi, il est tout de suite hors de lui et me hurle au visage en postillonnant :

    "Mais t'es complètement parano ! T'es complètement folle ! J'ai pas touché à ta boîte, moi ! Je ne vais pas me rabaisser à ça ! J'en ai rien à foutre de tes petites aiguilles ! (je n'ai pas parlé d'aiguilles, celles qui se trouvent dans cette boîte) Faut t'enfermer, toi !"

    Moi : "Fais gaffe ! J'en ai marre que tu touches à mes affaires ! Tu ne respectes rien. Je te préviens, je vais prendre un photos de chaque pièce, de chaque armoire, et je vais les déposer chez ton avocate et la mienne. Et s'il manque une seule chose, je porte plainte et je demande réparation !"

    PN : "Ouais, c'est ça ! Vas-y ! Va porter plainte pour tes petites aiguilles, prend des photos de tes petites aiguilles ! Dès que tu seras partie, je ferai une razzia dans le grenier. Je ferai place nette ! Tu peux toujours aller voir tes avocats, les maîtres Lombard et compagnie ! Tu n'es qu'un petit personnage ! Tu n'es qu'une petite frappe ! Une petite frappe ! Un voyou"

    PN est tout rouge. Il huuuuurle. On s'engueule. Je ne laisse rien passer. Aujourd'hui je n'ai pas envie de courber l'échine et me taire.

     

    Dans la soirée PN dit à Jumeau : "Va manger sinon ta mère va porter plainte contre toi !"

    Puis il s'installe à table et discute comme si de rien n'était avec la copine de l'Aînée qui reste manger. Il compte les assiette et fait remarquer qu'il en manque une. Ce sont les enfants qui ont mis la table.

    Moi, encore énervée : "Tu mangeras quand tu m'auras rendu ma boîte."

    Pn me répond quelquechose, je ne sais plus.

    Moi : "tu es un voleur et un menteur !"

    On se dispute encore. Ensuite, PN s'attable et mange tranquillement. Je reste muette.

     

    Ce lundi, c'était la journée difficile. j'avais en plus appris  de mon responsable RH, juste avant de quitter le bureau, que mon détachement à Rennes ne pourrait avoir lieu en raison de mon nouveau statut de stagiaire dans le grade de secrétaire médicale. Cela signifie que je dois repousser durant 6 mois le bénéfice de mon concours, donc rester avec une paie d'agent de catégorie C. je suis furax. D'autant que la personne qui m'annonce cela avait passé en 2010 avec moi les épreuves menant à la formation au pré-concours (ma formation de l'année 2010-2011) et y avait échoué, mais il a été quand même nommé au grade de catégorie A, directement sans passer les concours !!! No comment.

    Des fois, j'ai l'impression que la vie s'acharne sur moi. Je ressens de l'injustice. j'en ai marre. VDM.

     

     

     

     

     

     

     

  • J-12

    Vendredi 16/12/11

    J-12.jpg

    L'image est ironique, évidemment.

    On l'aura compris depuis un bout de temps, les fins de semaines sont difficiles pour moi. En raison de l'alcool que PN (mon mari appelé Pervers narcissique) s'enfile.


    La journée

    Ce matin, pas d'attaque particulière de PN. C'est rare.

    Au boulot, je vide mes tiroirs, termine mes dossiers. Je rencontre un gros problème, mais qui, comparé à ma vie actuelle, ne prend pas tant d'ampleur pour moi. En effet, j'ai été reçue première à mon concours, mais je ne peux pas être nommée car cela empêcherait mon détachement, donc mon départ pour la formation à Rennes. La nomination risque d'être reportée. Ca veut dire aussi que je ne toucherai pas tout de suite le salaire attaché à ce grade !

    Je rentre tôt du boulot pour emmener l'Aînée chez l'orthodontiste. Ensuite elle me demande de la déposer chez sa copine chez qui elle a déjà passé une heure. Je le fais à contre-coeur car j'aimerais qu'elle ne sorte pas autant.

     

    Le soir - Le restaurant

    Ce soir j'avais prévu un dîner "d'au revoir" au restaurant marocain avec mes copines de la clique, c'est-à-dire les parents des copains des jumeaux. Nous nous sommes liés d'amitié au fil du temps et faisions plus ou moins régulièrement des apéro/repas tous ensemble. Mes copines, c'est Ca., CP, VP, ID, SD.

    Je n'ai pas averti PN ,mais il doit le savoir. Jumeau passe pour la première fois l'après-midi chez un copain sans m'avoir demandé la permission (il n'avait pas cours). Je ne dis rien, il grandit ce n'est pas la même situation que pour l'Aînée). Jumeau m'apprend qu'en rentrant à 17h30, il a reconnu la voiture de son père garée non loin de chez son copain. A côté se trouve le fameux bistro où PN déjeune tous les vendredi avec IR et Pa., le mari de Ca. Il me dit qu'il a aussi vu la voiture de Pa. (immatriculation belge). Je n'ai plus de doute à avoir, les deux compères sont en train de s'enfiler des bières.e moquer de mon dîner qui tombe à l'eau.

    Entretemps, mon dîner doit être reporté car une copine n'est pas dispo, deux autres nous rejoignent pour le dessert et une autre a fait un malaise dans la journée ! Il ne reste que Ca., qui me propose de repousser le repas. Je suis contrariée. Je sais que sa suggestion est sensée, mais je me faisais une joie de sortir. Et en plus, je sais que PN, qui l'aura su pas Pa., ne va pas se gêner pour se moquer de mon dîner qui tombe à l'eau. Je dis à Ca. que je risque d'être occupée après, alors elle me propose de venir m'aider à faire mes cartons ou d'aller pour moi auprès des administrations.

    Je me rends compte alors que je réagis ENCORE vis-à-vis de PN, que j'anticipe ses paroles, ses moqueries, ses réactions. Ce n'est pas bon, ça. Allez, il faut que je me reprenne et que j'assure.

    PN est sorti faire des courses à Intermarché (c'est le week-end, il lui faut ses bouteilles de vin), mais il rentre très vite. je dois téléphoner discrètement à au restaurant pour décommander et aux copines restantes pour annuler la soirée.

    PN me dit : "Alors comme ça, tu va au restaurant ce soir !"

    Je ne réponds pas.

    Il semble de bonne humeur, parle beaucoup avec l'Aînée à propos de son stage dans son entreprise allemande, raconte des anecdotes sur ses collègues ou bien se tord de rire sur une assistante qui, à 34 ans, a 15 ans d'âge mental. puis il finit par se moquer de sa propre fille sur son immaturité et sa "dégénérescence". Dix fois, j'aurais pu ironiser sur ses rapports avec ses assistantes, mais je n'en ai rien fait. Je reste muette comme d'habitude.

    Je suis dans le salon devant les infos avec les jumeaux. PN arrive et me demande d'augmenter le son.

    PN : "Met plus fort, Lola."

    Ô surprise ! Il parle normalement !!!!!!!!!!! Il prononce mon prénom avec une voix presque douce ! Tellement que j'en suis presque émue ! Normalité ! Ton neutre ! C'est rarissime !!! Ca doit faire un an !

    Puis PN me voit bâiller et me le fait remarquer : "Tu bâilles ! Eh ben dis donc !"

    Mais je ne perçois aps cette fois-ci l'ironie ni la méchanceté.

    Mais je ne suis pas dupe et je sais bien que cela ne va pas durer. Surtout qu'après le bar, il ouvre une bouteille de vin rouge ! Et comme tous les vendredi soir, il fait le tour des popotes par téléphone. J'entends qu'il parle avec Moulp. Il lui raconte le stage de l'Aînée, le repas avec Jumeau sur la péniche de MDK, le déjeûner avec l'Aînée au restaurant de MDK, la mort de sa nièce, la politique, la prison pour Chirac, et il termine par "Va fourrer ta chatte !" avant de raccrocher.

    Les enfants finissent par avoir faim. Je réchauffe les plats. PN demande : "Quand est-ce que tu te casses au resto ? Y a Ca. qui t'attend !" Je sers tout le monde, mais n'ai pas envie de m'attabler avec PN. Je prends un temps fou pour réchauffer les assiettes au micro-onde et fais mine de plier du linge pendant que tous mangent. Puis je me mets à table.

    PN : Tu manges là ? Tu vas pas au resto ?

    Moi : "Non, c'est annulé. CP ne se sentait pas bien."

    PN : Ha ha ha ! Ô, c'est un boulet (son mari), mais CP, c'est encore pire.

    CP est une bonne amie à moi, son fils un des meilleurs amis de Jumeau depuis 7 ans et sa fille une des meilleures amies de l'Aînée depuis 7 ans aussi.

    Quelques attaques de PN. Je reste un peu à table, mais pars très vite dans ma chambre pour ne plus le subir.

     

    La copine de l'Aînée

    L'Aînée négociait vers 19 heures avec son père par SMS la venue de sa copine L. pour dormir à la maison, coyant que j'étais déjà au restaurant. PN l'avait rappelée devant moi en lui disant qu'il n'y avait aucun problème. PN était particulièrement gentil avec l'Aînée. Lacopine L. débarque vers 20h30 alors que nous avions déjà fini de dîner. Je demande à l'Aînée de réchauffer une assiette pour sa copine.

    Je reste jusque 22 heures avec Jumelle dans ma chambre et suis étonnée que les filles ne nous aient toujours pas rejointes car elles prenaient ma chambre. J'avais entendu PN adresser la parole à L., il doit faire son numéro de gentil Papa.

    Quand je sors de ma chambre pour aller voir ce que font les filles, elles sont dans le bureau devant faicebouk tandis que PN est dans la cuisine à téléphoner aux amis allemands. Une bouteille de vin blanc est débouchée. La musique est à fond. Je rejoins les filles.

    PN m'agresse. Il est bourré. Il me suit et ouvre très grand leur porte en me disant : "Tu voulais faire un effet théâtral, eh bien voilà, tu es servie !"

    Moi : Laissse-moi, je vais leur parler, c'est tout.

    Il me suit en m'agressant. Je lui dis de nous lâcher.

    L'Aînée crie à son père : "Mais sors ! Laisse-nous ! Fous-lui la paix !" La copine se tait.

    Il sort et revient aussitôt :

    "Dis-donc Lola, tu connais Taxi Girl ? Ca passe à la radio, là ! Comment , tu connais pas ? Avec Daniel Darc ! Mais c'est ton époque !"

    Il vient me donner des tapes fortes dans le dos : "Alors ? On ne connaît pas ses classiques ?"

    Moi : "Ne me tape pas dans le dos comme ça ! Il y a des témoins, là !"

    PN : "Va téléphoner à la police !"

    PN sait très bien que tant qu'il n'y a pas de coups, je ne peux rien faire contre lui !

    PN : "Tu ne trouves pas ça drôle, Lola ? Lu vas aller vivre en Bretgane ! Dans ma région ! La boucle est bouclée. Tu vas rencontrer un Breton et vivre avec lui."

    PN sort enfin. Je questionne l'Aïnée sur ce qu'ils ont fait pendant que je n'étais pas là. L'Aïnée ne veut pas me répondre, dit qu'elle n'a pas à être au mileu et à répéter ce que dit l'un sur l'autre. Elle agit comme ça depuis les conseils de la brigadier-chef lors de la confrontation au commissariat en septembre dernier.

    Elle finit par me dire que PN les a collées. Qu'il lui a demandé pourquoi mon diner était annulé. Qu'en fait Ca. et les autres copines ne voulaient pas me voir. Puis qu'il m'a traitée de niaqwé, en imitant l'accent chin'toc. Alors L. la copine me révèle :

    L. : Oh ! Et il vous a aussi traîtée de ... Oh non, ça me gêne. Je n'ose pas le dire !

    Après de longues tergiversations, elle dit : "Je ne me souviens plus. C'était connasse je crois."

    PN revient encore. Dit encore des inepties aggressives. Il a le regard flou. Les paroles molles mais menaçantes et méchantes. Il se tient en titubant de façon juste perceptible. Quelle décadence.

    Je monte dans la salle de bains. L'Aînée et sa copine montent. J'ai des échanges houleux avec ma fille qui se montre arrogante et insolente. Devant ses copines, elle aime montrer qu'elle me /nous tient tête. Je lui demande de ne pas crier pour me parler. Peu après elle vient quand même s'excuser.

     

    La perversion

    En bas, PN a mis la musique encore plus fort. Il est 23 heures. Il s'engueule avec Jumeau. Je ne sais aps ce quil lui reproche, mais en même temps, c'est comme un jeu entre eux. Jumeau crie contre son père mais en rigolant une fois sur deux. Je trouve ça assez malsain. Depuis longtemps, PN joue ainsi avec Jumeai qui est trop jeune pour s'en rendre compte. Il le gronde pour de rire. Il lui dit : "t'es un p'tit con. t'es nul. t'es qu'une lopette !" tout cela sur le ton de la plaisanterie. Mais on sait bien que les paroles - et leurs SENS - sont transmises quand même !!! Même insconcienmment.

     

    Les enfants le week-end

    Cela me fait très peur. D'autant plus qu'à table, PN a dit qu'il allait être à Rennes pour son boulot le 6 janvier 2012. Il m'a demandé notre adresse.

    PN : "C'est b-combien de mètres carrés déj, votre studio  ? 17 m2 ? 20 m2 ?"

    Moi : "5 m2."

    PN : "J'irai vous vois les enfants. Et puis les 13 janvier, 27 janvier et ainsi de suite, votre mère vous mettra au train et je vous récupérerai à Roissy pour le week-end."

    Cela me fait très peur. Je ne veux pas cela ! PN va les détruire. Le week-end, PN va se saoûler, et comment va-t-il traiter ses enfants ? Non, ce n'est pas possible ! Ils ne seront pas en sécurité.

     

     

     

     

     

  • J-26 (hurlements)

    Vendredi 2/12/11

    J-26.jpg

    Le matin a débuté par de insultes de PN a mon égard concernant je ne sais plus quel sujet, mais cela a fini pas des cris de PN : "Bla bla... Tu es à chier ! T'es à chier !" Huuum ! Commencer sa journée comme ça, ce n'est pas donné à tout le monde. Surtout tous les jours !

    Au travail, j'ai rattappé mon retard et je peux rentrer à l'heure. Mais franchement, j'e n'ai vraiment pas envie de partir pour retrouver l'autre fou à la maison, c'est-à-dire PN (mon mari appelé Pervers narcissique). Mais je rentre car j'ai aussi mes enfants d'amour.

    Je me gare devant la maison, derrière la voiture de PN. Pfff ! Il est à la maison ! Je sors des sacs de courses. Je vois un homme arriver du bout de l'allée, c'est PN. Je pose un sac par terre et quand il arrive à ma hauteur, je lui demande de le porter dans la maison. PN passe devant moi sans mot dire. Qu'à cela ne tienne, je porte tout toute seule.Je sonne pour les enfants sortent m'aider, mais c'est PN qui ressort et attrape le sac resté à terre en marmonnant des choses.

     

    Toujours et encore la problématique des AMIS

    Mes amies

    Quand je rentre il commence à me dire en criant

    T'es qu'une poufiasse ! Ca. t'en veut à mort ! T'arrête de faire ton manège avec Ca., à pleurnicher. A te plaindre auprès de tes copines ! De tes ex-copines, de tes futures ex-copine et de tes copines qui te restent. Et aussi ton laïus hier soir sur tes copines !

    Moi : De quoi parles-tu ? Pourquoi Ca. m'en voudrait ?

    PN : T'es nulle ! Ton attitude est pitoyable ! Lamentable !

    Moi : Que s'est passé encore ? Tu as vu Ca. aujourd'hui ? C'est plutôt TON attitude qui est pitoyable, tu ne crois pas ?

    PN : Quoi ? Moi ? Ha ha ha ! Ca ne se fait pas, ce que tu fais, à aller pleurer chez les autres ! Oui, tu m'as très bien compris ! C'est pas la peine de froncer les sourcils quand tu me parles ! Regarde-toi, ça te fait des rides ! T'es vieille ! Et aussi rentre ton ventre ! Il est énorme !

    Je gonfle mon ventre et le lui montre en me le tapotant. Il arrête.

     

    Ses amis

    S'ensuit quelques instants après une 2ème salve que je ne relate pas car c'est du même accabit. Bon, je rapporte quand même une partie.

    PN : "Nous dimanche, on sera pas là, hein, Jumeau ! L'autre, elle restera à la maison avec Jumelle.

    Moi : Et vous serez où dimanche ?

    PN : Mais je fais ce que je veux. J'ai une vie sociale, môa ! J'ai des amis, môa !

    Moi : Je n'ai jamais dit que tu n'avais pas d'amis !?! Tu le penses tellement fort que tu crois que je t'ai dit ça !

    Moi : Tu vas chez Pa. ? Je croyais que l'anniversaire, c'était samedi ?

    PN : Non, je vais chez MLG. Eh oui, j'ai encore des amis, môa.

    Moi : Ah oui ! C'est son anniversaire demain." (MLG est un copain de la clique de Moulp, que l'on connaît depuis 20ans.)

     

    Les HURLEMENTS

    Puis, je monte au grenier car demain, avec Jumelle, nous ferons une brocante de jouets, tandis que Jumeau sera à l'anniversaire de son copain, l'enfant de Ca. (ma copine) et de Pa.(le copain de PN, lui aussi adultérin) - un de ceux dont j'ai fait le portrait. L'Aînée sera probablement avec ses copines.

    Du grenier, j'entends PN qui demande à Jumelle : "Elle est où la radine ? Elle est où la radine ?"

    Je garde le silence, il continue. Puis je dis : "Je suis là, qu'est-ce que tu me veux ?"

    PN : "T'es es où de tes virements sur le compte-joint ? Il y a l'eau à payer, pourquoi tu as cessé tes versement de 150€ ? Ha ha ha ! Elle a fait des versements juste pour voir mes mouvements d'argent ! Pourquoi t'as arrêté ? Et puis d'abord, pourquoi tu décidé de verser de l'argent sur le compte ?"

    Moi : "Parce que tu avais exigé que je verse de l'argent dessus et j'ai arrêté car j'ai des dépenses à prévoir à Rennes, un loyer et des charges à payer."

    Sur le conseil express de la brigadier-chef même et de mon avocate, j'ai suspendu les versements en septembre.

    PN HUUUUURLE, sa voix s'étrangle, il est au maximum de son timbre !

    "CONNAAAAAAAAAAASSE ! T'es qu'une radiiiiiiiiiiiiiine ! T'as tout calculé ! T'es qu'une manipulatriiiiiiiiiiice ! Tu ne veux que mon argeeeeeeeeeent ! Tu vas le payeeeeeeeeeeeer ! Tu vaaaas voir !" Une manipulatriiiiiiice, je vais te montrer le mot dans le dictionnaire, tu vas voir ! ..."

    hurler.jpg

    Et je suis en haut, dans le grenier, je l'enregistre mais encore une fois, mon puta..n de téléphone s'arrête alors que j'ai appuyé sur play !!! J'enrage !!! Je pense que comme je le mets dans la poche devant de mon jean, j'appuie dessus et cela l'arrête ! Le médaillon enregistreur de son et d'image commandé sur Internet sur un site américainn'arrive toujours pas ! Je pense que c'est trop tard maintenant pour en acheter un autre. Je serai déjà loin dans quelques semaines. A quoi bon ?

    Les enfants entendent leur père hurler à la mort. Ils ne réagissent même pas ! Ils ne semblent même aps avoir peur, c'est cette absence de réaction qui m'inquiète le plus. Je crois qu'ils se blindent, se protègent inconsciemment en faisant du déni de la violence à la maison. Cela va être à prendre en charge plus tard, sur le divan d'un psy ! Mes pauvres enfants !

    PN dit à Jumeau : "Viens, on s'en va ! On se casse d'ici !"

    J'essaie de garder mon calme, je vais vers PN qui met son blouson et lui demande où il va avec Jumeau. Il me répond : "J'ai encore le droit d'aller où je veux, non ?" J'insiste. Il me répond : "Chez Pa. et Ca. Pa. a ramené des produits de Belgique (Pa. est belge), et je lui en ai commandé."

    Je tape cette note en direct dans la cuisine, sous son nez. Mes doigts tremblent encore sur le clavier. PN est revenu 30 mn plus tard.

    PN range la nourriture belge dans le frigo, sort quelques trucs à tartiner en me disant de "ne pas y toucher car ce sont des produits pour méchants."

    PN à Jumelle : "Non, tu n'as pas le droit d'y toucher ! T'es une gentille ! C'est que pour les méchants."

    Complètement débile ! PN se fait des tartines avec du pain de mie. Puis, comme il n'y en a plus, il prend les baguettes que j'ai ramenées, se fait ses toasts et pose la demi-baguette restante sur mon clavier d'ordinateur. Je la dépose à côté de moi. Il la remet sur mon clavier. Je lui demande d'arrêter. Il me répond une bafouille (je ne m'en souviens plus) et va dans la salon.

     

    Ce que j'en pense

    Je l'avais déjà dit, les élucubrations de PN et les raisons qui le motivent, lui appartiennent totalement. C'est fini, le temps où je cherchais à saisir le SENS de ses reproches. Car j'ai bien compris que PN et moi ne raisonnons absolument pas sur les mêmes bases psychiques.


    En effet, chercher à le comprendre, c'est-à-dire à penser comme lui, ne me sert à rien sinon à me prendre de l'énergie et du temps et à m'éloigner de mes propres préoccupations et de mes propres envies. Je n'ai pas à rentrer dans SON monde. Cependant, cela ne m'empêche pas juste d'analyser son fonctionnement pour afin de pouvoir me défendre. En identifiant ses schémas, je peux ensuite accorder mon attitude et mes réparties.

    Quelle est la raison de sa colère aujourd'hui ? J'imagine que, comme nous sommes vendredi, PN a déjeûné avec Pa. et IR.  Même si je me trompe, cela n'a aucune importance. Deuxièmement, Pa. a dû dire à PN que j'avais livré les portraits, ce qui signifie de j'ai rencontré mon amie Ca. Et cela, PN ne peut le supporter, car je crois que PN veut m'isoler de mes amis, c'est pourquoi il parle en termes" d'affidés" et de "rénégats". Comme s'il y a avait forcément 2 camps, les bons et les méchants. J'avais lu que le monde des PN était binaire. Si Ca n'est pas pour lui alors elle sera contre lui. PN doit avoir très peur que je révèle à Ca. le vrai visage de PN. Il craint avant tout d'être démasqué. Il tente autant que possible de maintenir le vernis de gentil garçon, bon père de famille, voire de bon mari (c'est sa femme la méchante qui déconne avec son divorce et qui brise l'unité familiale). Chaque personne qu'il peut rallier à sa cause est une personne de gagnée contre moi.

    Quand PN me reproche de ne plus voir mes amis, de ne plus aller au restaurant comme avant (c'est plus difficile, j'ai pas forcément envie de rigoler avec mes copines, je n'ai plus cette légèreté, pour reprendre un mot à la mode), je pense qu'iol prêche le faux pour savoir le vrai et qu'en même temps, c'est comme une phrase magique pour se convaincre que c'est la vérité.

    C'est pour cela aussi qu'il me rapporte des prétendues phrases de mes ami(e)s (ex : de Ca., elle te pisse à la raie, elle te déteste ; de SD, elle ne te dit pas bonjour ; de DR le mari de IR, il a dit que t'étais une tordue, que ta collègue, c'est une folle), certaines déclarations sont tellement surréalistes qu'elles en perdent immédiatement toute crédibilité. A petites doses, les procédés de PN auraient pu marcher, mais il est en train de perdre pied, alors il part dans une certaine folie.

    PN sait que je vois clair en lui, que plus je rencontre de personnes, plus je risque de parler et plus son masque risque de s'effriter. Le vernis est en train de craquer. PN n'a plus aucun rôle à jouer vis-à-vis de moi, c'est pourquoi il se lâche et il se montre tel qu'il est en réalité.

    harcèlement moral; violence psychologique; pervers narcissique;

     

     

  • J-28 (logorhée)

    Mercredi 30/11/11

     

    J-28.jpg

    Avec mon système de compte à rebours, je vais devoir m'efforcer de poster régulièrement. Lol.

    Je regrette de n'avoir pas pu éditer de notes au coeur de la tempête, à l'automne 2010 et surtout au coeur de la violence au printemps 2011. Mais à cette époque je préparais mes pré-concours, je me couchais très tard avec les livres sur le nez, en plus de la vie quotidienne professionnelle et familiale.

    J'espère pouvoir continuer à poster une fois à l'école à Rennes, car le rythme d'étude va être très soutenu.

     

    J'ai trouvé sur le Net une image forte de la campagne contre les violences faites aux femmes.

    fnsf, violence conjugale, 3919,

     C'est une image qui a été imaginée par des hommes. L'article se trouve ici.

     Encore quelques visuels :

    fnsf, violence conjugale, 3919,

    fnsf, violence conjugale, 3919,

    fnsf, violence conjugale, 3919,

    Cet après-midi, je suis allée livrer à Ca. le portrait de ses enfants. Je suis restée bavarder durant deux heures. Je lui relate l'épisode de la raie, elle est surprise et consternée. Mais on en rigole. Elle sait aussi que son mari passe beaucoup de temps avec IR, elle a pris de la distance avec cette dernière tout en maintenant des relations cordiales.

    Le soir, je prépare à dîner. PN arrive alors que nous sommes déjà attablés. Il défait un sac de courses d'Intermarché, avec invariablement les mêmes produits. Il pose brutalement et bruyamment une bouteille de rouge sur la table, faisant sursauter les enfants et moi. Je n'y touche pas.

    A table, il est hyperlogorrhéique. Moi, je me renferme complètement, muette. Cette cacophonie m'épuise. PN discute avec lAînée sur le films "Intouchables", qu'elle a vu cet après-midi avec ses copines. Il la bombarde de questions : "T'es allée à quelle heure ? Y avait du monde dans la salle ? T'étais avec qui ? T'es descendue en bus ? T'es remontée comment ? T'as mis combien de temps en bus ? T'aurais dû faire la moitié de la route à pieds ! Tu sais que Omar Sy a 4 enfants avec une femme blanche ? Qu'il vit à la campagne ? On n'aurait pas cru, hein ? etc."

    Pour répondre à une question d'Elisa, c'est une des caractéristiques de PN, il s'intéresse à des faits CONCRETS. Cela a toujours été ainsi, il s'adresse de cette exacte façon aux gens qu'ils rencontre pour la première fois et aussi avec les autres. J'interprète cela comme une manière de s'intéresser à l'autre, mais qui est brutale et intrusive. Les interlocuteurs de PN (dont j'ai fait partie) sont véritablement bombardés de questions et à peine a-t-on fini de répondre à l'une qu'il passe déjà à autre chose. Je trouve cela assez déstabilisant. Ce n'est pas du tout une conversation où PN se met au rythme de l'autre, au contraire, c'est lui qui mène la danse. On se sent un peu étourdi par ses questions et en même temps, on peut se sentir valorisé par un tel intérêt.

    Avec l'Aînée, il n'a posé aucune question sur l'histoire du film, sur ce qu'elle en a pensé, sur la condition de handicapé, etc. L'Aînée a répondu aux questions pressantes de son père avec joie car il s'intéressait à elle. Mais leur conversation hyper rythmée, telle un match de ping-pong, m'était épuisante ! J'en avais mal à la tête. J'ai mangé à toute vitesse et me suis levée de table.

    Depuis le salon, j'entendais PN qui parlait ensuite à Jumeau. De la même manière, il était hyper oppressant, lui posant - cependant très joyeusement  - des tonnes de questions sur les derniers matches de foot, lui donnant des ordres. Il m'a lancé deux ou trois vannes indirectes par le biais des enfants, je n'en ai bien sûr pas tenu compte.

    Cette logorhée et cette hyperexcitation me stressaient. Je suis partie très vite dans ma chambre. Je m'attendais à ce qu'il surgisse d'un instant à l'autre. Mais heureusement, il m'a laissée tranquille.

    Je crains tout de même que le départ approchant ne m'amène de nouveaux problèmes. PN va-t-il péter un câble ?