Main courante
Mardi 23/02/11, crise violente de PN sans que je n'ai rien dit ou fait.
Insupportable.
Violence extrême. Verbale. Menaces. C'est totalement incompréhensible. Cet homme est fou.
Le soir, PN est dans le lit avec notre garçon, ils s'amusent à se battre. C'est leur petit jeu. Lorsque je me couche, PN est en train de lire. J'allume ma lampe de chevet et ouvre le journal Le Monde. Ca fait à peine 3 minutes que je lis quand PN éteint de son côté et me demande de faire de même car il veut dormir. Je lui dis d'attendre un peu, au moins que je termine mon article. Tout d'un coup, PN hurle violemment, il me reporche de faire exprès de laisser la lumière juste pour l'embêter. Je lui dis que non et que je veux juste terminer mon article. Il commence à me couvrir d'insultes. Je ne comprend pas le passage fulgurant du calme à la violence. Je mets mon téléphone portable sur le mode enregistrement.
"Tu peux pas aller lire en bas, non ? Je me couche pour m'endormir plus tôt et l'autre, elle se ramène avec son gros cul-là et ses grosses cuisses pour bouquiner jusqu'à pas d'heure ostensiblement à côté de moi ! Putain ! Ca me bouffe ! Ca me bouffe ! Faut tout le temps qu'elle ait raison la petite bourrique-là. Putain ! Ah vindieu. C'est pas possible. Ca m'énerve, ça m'énerve ! Ouais ouais, c'est très bien, garde ton sang-froid. Garde-le plus longtemps possible, t'en auras besoin. Tu va en chier, je te le dis moi. Putain ! Des coups de boules ! Je lui foutrai des coups de boules ! Je me mettrai à genou et je lui foutrai des coups de boules !"
Ensuite, je n'ai pas pu l'enregistrer, mais il a menacé de me "mettre l'aspirateur dans la gueule". L'aspirateur se trouvait au pied de notre lit. Soudain il sort du lit et en fait va fermer le volet en passant devant l'aspirateur.
Je prends peur. Je sors de ma chambre et vais dormir avec une de mes filles.
Parenthèse et saut dans le temps :
Nous sommes le samedi 17/11/2012. Plus d'un an et 1/2 après, je mets enfin l'enregistrement. Avant, je ne savais pas le faire, puis j'ai eu plein de prétextes pour ne pas le faire. Mais aujourdh'ui, j'ai réussi et pris le temps de convertir le fichier qui était dans mon téléphone. J'ai aussi cmpris la totalité de son "discours", car je n'entendais pas tout jursqu'à présent.
Voici :
Au commissariat
Le lendemain, après une heure d'hésitation, je me rends au commissariat déposer une main courante pour harcèlement moral. j'avais peur que les flics me prennent pour une folle. J'ai été écoutée et comprise. J'avais aussi fait écouter au policier l'enregistrement fait avec mon téléphone portable de ses propos injurieux. Il m'a demandé si mon mari était en état d'ébriété, je réponds pas la négative, il est effrayé par la violence de ce discours.
Je vais quitter PN.
J'ai peur aussi de ses représailles.