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"Grosse vache"

PN est dans un état d'excitation et d'hyperactivité verbale

En société, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) montre un visage charmant, très sociable et s'intéressant à son interlocuteur. On sait que les gens aiment que l'on parle d'eux, de leurs origines et de leurs violons d'Ingres. PN est parfait pour cela. Je ne peux pas le lui retirer, il est assez cultivé, il lit et s'informe beaucoup, d'ailleurs il passe son temps à consulter des noms de personalités, des villes, ou des termes sur Wikipédia. Il a une très bonne mémoire. Il fait très bonne impression. D'un côté il manie le charme avec une sorte de timidité et de l'autre il impressionne souvent ses interlocuteurs avec ses connaissances encyclopédiques. Ca, c'est la façade. (Ce comportement correspond à la caractéristique N°17 décrite par Isabelle NAZARE-AGA. N°17.Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité)

Dans l'intimité, et notamment actuellement, c'est une toute autre personne. Il manie la HAINE et les INJURES, surtout en dessous de la ceinture. Cela se passe en famille en présence des enfants. Il y a 5 minutes, comme tous les dimanche soir, les enfants me montraient leur carnet de liaison et nous étions en train de parler de leur prochain séjour en classe transplantée. Les professeurs avaient établi une liste téléphonique des parents à appeler pour prévenir de l'arrivée des enfants. L'année dernière, nous devions téléphoner à une maman d'élève qui était assez désagréable. Nous découvrons encore son nom dans la liste cette année. Tout d'un coup, PN hurle - oui, il HURLE ! - "Grosse vache ! Si le la vois, je lui fous mon poing dans la gueule ! Encore un petit roquet qui veut faire la loi, un caporal ! La salope ! Putain, les petites grosses, je les baffe, moi !" Il va sans dire, qu' étant petite et un peu ronde et que les qualificatifs de "roquet" et "capo" sont ceux désormais utilisés par PN pour me parler, j'aurais pu me sentir concernée.

Malheureusement pour PN, après être passée par différentes phases face à ses attaques insidieuses et désormais frontales, (phase de malaise, incompréhension, tristesse, perte d'estime de soi, dépression, prise de conscience et enfin ré-affirmation de l'estime de soi avec en parallèle négation de l'égo), je ne suis plus touchée par ses insultes. Donc, dommage pour PN, mais ça fait plouf !

 

A table

adolf-hitler.jpgj'ai eu droit à tout en terme de violence verbale. Pendant que je prépare le repas, puis à table PN présente une logorhée incroyable et une hyperexcitation. C'est en cela que je pensais à un moment qu'il pouvait être bi-polaire. En général, il parle dans tous les sens, fait rigoler les enfants, leur raconte de blagues de n'importe quoi, les excite, les énerve ; du coup les enfants rigolent, s'agitent. Moi, je vis ce moment de façon hypertendue, mais les enfants ne le savent pas, c'est comme le vent qui se lève et les feuilles qui s'agitent avant la tempête. Puis, soudain PN s'énerve, il ne supporte plus l'agitation à table (qu'il a lui-même créée) et il se met à disputer les enfants, leur crie dessus et les fait pleurer. Ces derniers n'ont rien compris et rien vu venir. Ce scénario se répète très souvent.

Ce soir, on a eu droit à : "Hé, A. (notre fille aînée), regarde ! J'ai une érection !"

Choquée, je lève regarde en sa direction. Son paquet de cigarette dans la poche de son short, lui donne une certaine forme. Ma fille rigole. Je les arrête aussi sec, disant qu'un père ne devait pas s'adresser à sa fille comme ça et que cela s'apparentait à de l'inceste verbal. Il balaie ma remarque du revers de la main, me reprochant mon manque d'humour. Ma fille me dit que cela ne la choquait pas car les élèves de 4ème avaient déjà abordé la reproduction en classe. Je lui dis alors de demander à son professeur principal ou au CPE de son collège, ce qu'ils en penseraient et si cela relevait de l'humour entre un père et sa fille. PN a arrêté et est passé à autre chose.

Avant le repas, sans les enfants, il y a eu un échange entre lui et moi assez corsé où je me suis vue reprocher d'être bête, d'être conne, de ne pas avoir de conversation, etc. Je lui ai répondu à chaque fois du tac-au-tac, car je ne voulais pas me laisser faire. Je lui demandai de grandir un peu et d'arrêter son attitude puérile de passage à tabac comme à l'école maternelle. Je l'interrogeai :

Moi : "POURQUOI TANT DE HAINE ? Tu n'as pas mieux à faire dans ta vie ? Passe donc à autre chose !"

PN : "Tu devrais le savoir ! qu'est-ce que t'as fait ? Et comment tu étais toutes ces années ?"

(Culpabilisation et retournement de situation). La veille je lui avais déjà posé la même question, ce à quoi il me répond : "Durant la semaine, je suis occupé tandis que le week-end, j'ai tout le loisir de penser à toi et de te faire payer !"

Et re-belote, passage en revue des connaissances et du voisinage, avec la même constatation :"Tous des mecs tenus par leurs bonnes femmes par le bout de la queue !"  PN est misogyne. C'est flagrant.

 

Il veut me conduire à la dépression

Cela a été du pilonage systématique toute la journée en fait. Il ne m'a pas laissée de répit. Dès ce matin, dispute. je reste calme mais lui tiens tête. A un moment, je lui lance que son attitude est ... déprimante. Je ne trouvais pas de mot tellement j'étais affligée , c'est ça, jaurais du dire que son attitude était "affligeante". Il me reprend sur moin mot :"Ah ? Ca te déprime ce que de te dis ? Eh bien j'en suis fort satisfait. Je ne demande que ça."

Je vois que la violence est permanente. Je ne vais plus supporter longtemps. Pourquoi je suis dans ce merdier ? Mais ce que je redoute désormais, c'est ce comportement bizarre avec les enfants. D'abord, ils assistent à de la violence et de la brutalité entre leurs parents, je crains qu'ils ne soient déroutés par les sautes d'humeurs (pour ne pas dire bi-polarité) de leur père, qui passe des injures sur leur mère à des plaisanteries avec eux. Je crois qu'il est en train de les manipuler et les mettre dans sa poche. Et je n'y pourrai rien...

 

Sinon aujourdh'ui, j'ai aussi eu droit à :

-"Hé, Gros cul (en vietnamien, "dit bu", ça sonne mieux, c'est de l'humour), tu pourras prendre des places au Parc Asterix ?"

-Je lui demande s'il peut relever l'étendoir à linge qui est tombé, il me répond d'un NON net et sec. Il fait cela de plus en plus souvent.

Commentaires

  • Oh oui, la cruauté mentale, j'ai connu ça aussi, les derniers temps ça tendait à être de plus en plus fréquents tous les coups (les plus bas) étaient permis sans plus aucune retenue ! Le mien de PN m'avait sorti la semaine dernière après m'avoir détruite avec un événement très douloureux de ma vie (causée en plus par sa faute!) en le détournant, le minimisant et s'en déresponsabilisant (un vieux dossier qu'il a lui-même ressorti, comme ça, sans crier gare ! Alors que ça n'avait rien à faire dans la discussion!) :"tu souffres ? Etbien tant-mieux, car ce que je voulais c'était te faire du mal, le plus possible".
    NO COMMENT.
    Quant aux "démerdes-toi" en réponse à un petit service demandé, j'y ai eu droit aussi et la même semaine (en état d' crise ils deviennent des reptiles assoiffés de sang, jamais repus, qui n'ont de cesse d'user de tous les stratagèmes possibles et imaginables pour vous mettre à bout, vous faire craquer, vous rendre dingue.... Je pense en effet que ça doit les faire "bander"......) Ils sont addict à la cruauté mentale et aux projections, c'est le seul moyen de remplir un peu leur vide intérieur.....

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