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Le dimanche d'anniversaire

buffet_jardin.jpgLe dimanche 26/06/11, après les émotions de la main courante contre PN, je pensais passer un agréable après-midi chez mon amie SD pour ses 40 ans. Mais c'était sans compter la présence inattendue de PN. J'étais arrivée avec les enfants vers 13h30, il y était une heure avant moi. Heureusement comme il ne s'intéresse plus à ce que je fais, il ne me demande pas de lui rendre des comptes.

Ainsi, le jardin était rempli de personnes de mes amis, et... de PN ! Il était habillé d'un jean coupé de traviole en short par lui-même le matin et d'un vieux polo tout taché. Je le croise au buffet, il me murmure un truc insignifiant, je réponds : "Ah ! T'es là ?" et m'éloigne aussitôt. Quand il passe à côté de moi, il me demande : "Ca va, "Lola" (avec mon nom de jeune fille) ?" . Il m'interpelle désormais souvent comme ça. Je le recroise après, il entame une conversation à des amis sur les enfants en m'incluant, je réponds deux banalités et m'en vais. Je m'installe à une table, PN à une autre. Les enfants grignotent et jouent en même temps avec leurs copains.

Oubliant PN, je passe du bon temps, riant et plaisantant avec mes amis. Il m'arrive de me retourner une ou deux fois et je l'entends pérorer sur un Polonais, un Finlandais ou un Espagnol qu'il connait ou encore les voyages qu'il a fait. Puis, dans l'après midi, ses voisins de table étant partis, il s'installe à ma table. Cela me refroidit complètement. Il dit que les collègues de SD sont très sympas et qu'ils ont beaucoup parlé, pour une fois c'est moi qui l'attaque, je demande "Ah ! Et ils ont bu tes paroles ?" Il est un peu piqué mais n'a pas contre-attaqué cette fois. Un peu après, il ne peut s'empêcher de raconter les voyages que nous avons fait, notamment "le voyage dans les Caraïbes qu'il nous a payé, n'est-ce pas, Lola ?" Je pousse un soupir et me lève pour aller aux toilettes. En m'éloignant, je l'entend raconter le maaaaagnifique voyage que nous avons fait à Noël en Egypte.

Pffff ! PN aime en mettre plein les yeux aux autres, l'air de rien. En réalité, ce voyage en Egypte qui devait être un voyage d'oubli et éventuellement de réconciliation, a été un désastre, rempli de disputes au sujet de sa maîtresse, à cette époque je n'avais aucune idée de l'issue de leur relation. A cette époque-là, nous voyions une thérapeute de couple (il faudra que je raconte ça, car cela vaut son pesant d'or !) Je savais qu'il pensait à elle tout le temps. Durant le séjour, il n'était jamais avec sa famille, toujours fourré avec des vacanciers allemands avec lesquels ils s'incrustait jour et nuit. Il était comme une anguille. Le 31 décembre, au réveillon, tout le monde s'embrassait sous le chapiteau. Il a été incapable, à l'époque de me faire même une bise, alors que nous nous embrassions tous autour de la tablée. Il était parti se coucher tout de suite après minuit.

Dans le jardin les invités commencent à partir. Le noyau dur des amis reste. Je discute notamment avec une amie, Ch. que je n'ai pas vue depuis longtemps. PN semble intrigué, il se rapproche de nous, nous coupe la parole pour discuter, puis s'éloigne un peu. Je le vois de retourner et nous fusiller du regard, en plissant les yeux et avec un visage crispé. C'est horrible. Mon amie Ch prend peur. Elle suggère que nous riions fort afin de l'embrouiller. Ch connaît mon histoire.

Je rentre avec les enfants en voiture, PN rentre à pied. Lorsque ne nous nous rencontrons PN et moi devant l'école pour chercher les Jumeaux (parce que nous ne communiquons pas), PN ne rentre JAMAIS en voiture avec nous. Il est incapable de monter dans ma voiture. là, nous le croisons à pied sur le chemin du retour. Il marche et semble tituber. L'image est déplorable.

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Le soir d'anniversaire

A table, PN est comme souvent très excité et logorrhéique. Alors, c'est le passage en revue de toutes les personnes présentes et dénigrement en règle de chacun. C'est le moment que je déteste.

  • "Y avait du beau monde aujourd'hui, il ne manquait plus que ta soeur et ton beau-frère !"

 

  • "Oh ! T'as vu les dondons qui se parlaient ! De vraies bourgeoises, Ca. et CP !" Ce sont deux bonnes amies à moi. PN se met à les imiter. "Ca volait pas haut leur conversation ! Ah les garces ! C. ferait mieux de quitter son débile de mari !" Le mari, c'est P., son grand copain qui a trompé sa femme.

 

  • "Ah, O. , qu'est ce qu'il est gros ! Comment il peut encore se déplacer pour jouer au golf !"

 

  • "Quelle cruche, cette CP. ! Juste bonne à parler chiffons. Elle jouait à la da-dame avec sa robe longue et son grand chapeau."

 

  • "Et JD, j'ai aprlé avec lui une 1/2 heure, il est vraiment sympa." Ca me fait rire, car il y a 2 ans, PN disait de JD qu'il était lisse et sans intérêt et qu'il était haut comme 3 pommes. "Lui et sa femme Ch font une thérapie de couple, ha ha ha, quelle bêtise ! Mais casse-toi donc !"

 

  • Etc.

 Je n'en pouvais plus de l'entendre. J'étais complètement saoulée de ses élucubrations. Je n'ai pas réussi à manger, me suis contentée de préparer le repas, mettre tout ce qu'il faut sur la table. J'ai quitté la table dès que j'ai pu.

 

 

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