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Attaques du Samedi

Samedi 15/10/11

Le "rêve"

Dans la nuit de vendredi au samedi je fais un rêve difficile, on va alors dire un cauchemar, qui va devenir récurrent.

Je suis dans ma maison. PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) jette des affaires à moi et aux enfants dans la poubelle. Il fait visiter la maison pièce par pièce à des gens, 1 Noir puis 2 jeunes Juifs. Les visiteurs, accompagnés de PN qui vante chaque objet, regardent dans les sacs et les placards ce que nous possédons et font leurs choix.

En fait, dans la réalité, j'avais fait une brocante dimanche dernier sous la pluie avec les jouets inutilisés des enfants et des vêtements devenus trop petits.

Je ne veux pas que PN vende nos affaires. Je crie. Je lui demande d'arrêter tout de suite. Qu'il n'a pas le droit de faire ça. Puis on se retrouve subitement dans la ville en dehors de la maison. PN va rentrer au bercail. Je fais la course pour arriver à la maison avant PN, je prends l'autre trottoir, je tente des raccourcis. Je cours le plus vite que je peux. Mais PN est très grand, il a de longues jambes et il fait du jogging. J'arrive presque à la maison lorsque je sursaute car il est déjà arrivé et se trouve juste à côté de moi. Il porte sa polaire rouge (que je lui avais offerte il y a longtemps !).

Je veux fouiller dans son portefeuille pour prendre son argent et racheter d'autres affaires. Mais il attrape mon sac à main tente de l'ouvrir. Je le saisis et le tape de toutes mes forces plusieurs fois avec un rouleau cartonné de pâte à tarte, puis avec un bâton. FIN.

 

Le mensonge sur le procès-verbal

Le samedi matin, je vais - enfin ! - à la poste envoyer en recommandé mon inscription administrative à l'école de Rennes. La date limite était le 30/08/11, je ne parvenais pas à le faire avant. Je file ensuite faire des courses car je dois préparer un plat pour le repas du dimanche chez ma mère puis pour le lundi midi car je fête avec mes collègues de travail ma réussite au concours.

De retour, je déballe les achats. PN me dit qu'il a lu hier le procès verbal. Il se montre agressif. 

PN : "J'ai relu hier le procès-verbal de la confrontation au commissariat. Tu as été ridicule ! T'étais complètement pétrifiée devant le brigadier-chef ! Tout se retourne contre toi, tu as dû retirer ta plainte. Voilà où tu en es."

Je demande où est le procès-verbal. Il dit qu'il a lu hier, je lui demande où il l'a lu. Il annonce qu'il est allé chez les flics. Je m'étonne qu'une personne faisant l'objet d'une plainte puisse aussi facilement se rendre à la police demander la consultation d'un procès-verbal, je croyais que l'on était plutôt convoqué.

Une enveloppe trouvée plus tard m'indique que PN a effectivement contacté un avocat en centre-ville. Donc il me ment car il ne veut pas me dire qu'il était chez son avocat.

 

Ensuite PN me menace.

  • PN : "Je te préviens, fais très attention aux mots que tu emploies. Alors comme ça, je suis un malade mental ? Hein ? 
  • Moi : "Oui, tu es un malade mental."
  • Réfléchis un moment ! Si je suis un malade mental, donc je suis donc une victime."

Je m'arrête de parler, car je sais que la prochaine phrase sera : "je suis une victime, je ne suis donc pas responsable ?", je le vois venir.

  • PN : "Tu n'es qu'un Caliméro ! Dès que je t'ai connue, je t'ai tout de suite dit que tu étais un Caliméro. Tout le temps à pleurnicher.

Je ne me souviens pas avoir passé mon temps à pleurnicher, mais je me rappelle que PN me disait des choses dures et me faisait souvent pleurer.

  • PN : Je te donne un conseil. Tu as intérêt à bien réfléchir lorsque tu prononces les mots 'bourreau' et malade mental' ".
  • Moi : "Je n'ai jamais utilisé le terme bourreau."

Précédemment, nous nous étions disputés et j'avais utilisé le mots malade mental et victime : "Je suis victime de tes violences psychologiques. Mme Nom-du brigadier-chef nous a bien dit que les menaces et les dénigrements constituaient du harcèlement moral"

PN : "Oauis, c'est ça ! Alors va vite voir Madame Pelle-à-tarte"

PN ne se souvient plus du nom et en invente un moqueur.

 

Dénigrements sur le physique

  • PN : "Monte à l'étage dans la salle de bains pour éteindre le chauffage. Ca te fera de l'exercice, t'en as besoin."
  • PN : "On a une boulangerie à 800 m, va chercher du pain à pieds, ça te fera leplus grand bien !"

Le lendemain, PN me reproche une deuxième fois d'avoir utilisé les mots 'bourreau' et malade mental'. Je lui rafaîchis la mémoire sur sa méthode de dénigrement sur mon physique en lui rappelant les deux phrases ci-dessus.

PN me répond qu'il disait ça pour ma santé ! Depuis quand se préoccupe-t-il de ma santé ? Je lui signale encore que le dénigrement est reconnu comme une violence psychologique. Il me suggèreencore d'aller "vite porter plainte chez mes amis les flics".

Commentaires

  • C'est une période bien difficile pour toi. Tu es presque prête à partir et il est furieux, du coup il perd les pédales.Comme te le conseillent tous ceux qui t'écrivent il est très important pour toi d'avoir des plages de répit pour reprendre des forces parce que d'après ce que je vois le combat est sans pitié!

    C'est bien que tu puisses transcrire les scènes qu'il te fait dans leur intégralité parce que la violence se voit mieux que lorsqu'on lit une phrase du p.n sortie de son contexte.Les attaques semblent correspondre à une sorte de rituel.Mais fais attention à ne pas te faire surprendre. Tu ne peux pas faire ce travail hors de chez toi?
    Ce qui me consterne c'est que ton pn ne voit pas le trésor qu'il a eu entre les mains: une femme gentille, compréhensive, profonde et des enfants de même. Pourquoi ne peut-il pas accepter ce cadeau de la vie? Quel mystère!
    Je pense à ma fille et ça me fait très peur.
    Bien à toi.
    Elisa

  • Bonsoir Elisa,

    J'ai été trop tendre envers PN (j'avais retiré ma plainte) et je le regrette. Effectivement PN me livre un combat sans pitié.

    Ne t'inquiète pas pour le blog, parfois je rédige sous le nez de PN sans qu'il s'en rende compte. Ce qui m'insupporte, c'est la façon qu'il a de faire irruption brutalement dans ma chambre.

    Pour ce qui concerne le "trésor", c'est gentil. Toutes mes lectures sur les PN me portent à croire que PN m'a choisie pour ça. Il choisit une victime gaie, optimiste, aimant la vie et les autres, gentille (trop gentille), mais doté d'un sens de la culpabilité qu'il exploite à fond. Je sais que la prochaine victime de PN aura le même profil que moi. D'ailleurs, sans vraiment la connaître, mais d'après les dires de PN avant qu'il ne se passe quoi que ce soit entre eux deux, sa petite maîtresse allemande semblait être une jeune femme assez forte mais avec des blessures et qui s'intéressait à beaucoup de choses. S'il avait poursuivi une relation avec elle, il en aurait fait un zombie au bout de quelques temps. Finalement, elle a eu du bol. Et moi, ça m'a permis de faire le chemin vers la rupture.

    Si l'ami de ta fille est un PN, alors ta fille doit être une "belle personne" avec des qualités de coeur, pour qu'il l'ait choisie.

    Je n'ai pas oublié tes dernières questions, je té réponds bientôt, car je vais avoir quelques jours de vacances.

    Bien à toi.

  • Kikou, je suis toujours là, avec la même boule à l'estomac... Ne pouvant pas t'apporter grand chose d'autre que ma présence et ma compassion...
    Je pense à toi.
    Chocolat Pyrénéen, mais pas glacé.

  • Tes petits mots de soutien me font toujours plaisir.

    Ils sont d'autant plus importants que parfois, la situation est tellement ubuesque que je me demande parfois si c'est lui ou moi qui suis folle ! Si c'est lui ou moi qui suis dans le vrai ?

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