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Rapides rattrapages

Depuis quelques semaines chaque minute de mon temps compte. Je n'ai pas écrit beaucoup de notes. Je vais donc rattraper rapidement quelques faits.

Yuku

Yuku est le frère de PN (mon futur ex-mari appelé pervers narcissique), il m'avait fait signe pour boire un verre en ville. Finalement nous avons décidé d'aller au restaurant avec les enfants. Le samedi 12/05/12, nous nous sommes donnés RDV au Tai Shogun, un restaurant japonais qui a la particularité d'avoir 2 salles, une avec un tapis roulant d'assiettes préparées de sushis, makis et autres japonaiseries et l'autre avec un chef-cuisiner officiant devant une plancha. Nous avons mangé dans la première salle. C'était bon, mais sans plus, très cher et le serveur très antipathique. Cela énervait beaucoup Yuku mais nous en avons rigolé ensuite. Il nous a ramenés le soir dans sa nouvelle voiture, et est monté un peu bavarder. Il était content de voir ses neveu et nièces.

Le concours de peinture au Thabor

Je m'étais inscrite depuis fort longtemps, avec Jumelle qui dessine bien,  à un concours de peinture visant à magnifier les beautés du fameux parc du Thabor à Rennes. Le dimanche 13/05/12 je me rends l'après midi avec Jumelle au parc, chargées de notre matériel d'aquarelle et de dessin. Là-bas, je rencontre la dame prof d'allemand chez qui je passe des soirées à parler allemand et qui devait me remettre un livre. Elle devait aussi y rejoindre des amis musiciens.

Jumelle et moi nous installons sur l'herbe et entreprenons de dessiner le kiosque à musique où se produisaient plusieurs groupes  de musique et formations de danses. Le parc est plein à craquer, il fait un temps magnifique. Nous avons pris une galette-saucisse avec mon amie prof et maintenant nous dessinons en musique, Jumelle reproduit une statue. A 16h nous remettons nos oeuvres. A 17h le jury rendra son verdict, des lots de matériels d'art seront attribués.

Comme prévu, Yuku nous rejoint en voisin du Thabor, il nous fait visiter le parc qui est splendide, la volière, les grand arbres, la roseraie, les azalées japonaises qui sont des explosions de couleurs, le jardin potager, etc. A ce moment-là j'ai eu vraiment envie de rester vivre à Rennes. Yuku me raconte que ses parents allaient parfois à Rennes pour la location de leur appartement rennais Loi Robien et avaient l'habitude de s'y promener. Cela ne m'étonne pas, ils adoraient les plantes. Je revois ma belle-mère que j'aimais tant. Yuku a le coeur bon et sincère de sa mère. PN, lui, ressemble hélas à son père, dur, et qui n'y arrive pas dans la vie.

A 17h nous prenons un soda au soleil, rejoints par la prof. Nous passons un bel après-midi. Jumelle et moi sommes déçues car nous n'avons rien gagné. Tant pis, ce sera pour l'année prochaine, s'il y a.

Inge

Inge est venue me rendre visite le samedi 19/05/12, car elle passait le week-end de l'ascension dans le département voisin dans sa famille. Elle arrive à 10h et je lui fais visiter mon appartement. Nous prenons un café en bavardant de nos vies respectives. Inge prend soin de moi comme si j'étais sa petite soeur alors que je suis plus vieille qu'elle. Elle est vraiment adorable. Elle me donne des conseils d'aménagement de mon studio, plie mes vêtements en bataille dans la salle de bains, cela m'amuse beaucoup.

 Vers midi, nous décollons pour un restaurant en ville avec les Jumeaux, l'Aînée sortant avec ses copines. Il pleut. Les restos que je voulais lui faire découvrir sont soit fermés, soit complets. Nous atterrissons à la Sarrazine que m'avait conseillé un copain rennais (j'en reparlerai de celui-là), nous nous régzalons et terminons par une virée shopping bien pluvieuse au magasin la Chaise Longue puis aux Galeries Lafayette. Inge me dit que cela lui fait d'autant plus plaisir qu'elle n'avait pas fait de lèche-vitrines depuis une éternité. Nous nous quittons vers 16h car elle a d'autres amis à voir à Laval ou Angers. J'ai revu mon ange-gardien, je suis très contente.

Les révisions

Les révisions se passent de façon toujours aussi douloureuses et chaotiques. Rien ne rentre dans ma tête. Quelques camarades ont la même impression. Certains craquent, d'autres physiquement, ils sont malades cloués au lit. Les bonnes âmes se soutiennent les uns les autres. Belle solidarité de certains, la majorité, et concurrence chez d'autres, avec mesquineries et rétention d'informations. Dans ce contexte hyper stressant, les natures profondes des uns et des autres se révèlent. On voit apparaître alors toute la laideur humaine, ou sa beauté. Avec l'aide de Rosy, j'arrive à garder la foi et à croire en une probable réussite.

J'avancé dans le droit mais je ne retiens pas grand-chose, quelques lectures pour la culture générale (gros coefficient !), en santé pub j'ai entrepris la lecture de la totalité des grands plans de santé mais je suis fréinée par mon manque de mémoire. Je sens bien que mon cerveau bloque. Mais je fais mon maximum.

La vie amoureuse après PN

Je fréquente depuis quelques semaines un jeune rennais, célibataire endurci, on va l'appeler Pompon. Le deal du départ, c'est pas de sentiments, ce qui me convient plutôt bien car je n'ai pas envie de retourner tout de suite dans les affres de l'attachement et des sentiments. Je n'ai connu que PN ces dernières 18 années et cela m'a fait tout drôle d'être dans d'autres bras et de partager la couche avec un autre corps, les week-end où les enfants sont chez PN. Pompon a entrepris de me "remettre sur les rails" et d'être un tremplin pour mes futures aventures amoureuses. Il ne me pose pas de questions personnelles là où PN cherchait à connaître mes faiblesses et mes failles pour les réutiliser contre moi des années plus tard.

Je cherche encore à savoir pourquoi réellement Pompon s'est trouvé sur ma route et de quelle façon il va me faire avancer. Je verrais bien avec le recul.

Tentatives de réponses

Pour tenter d'apporter des réponses concernant l'après PN, j'avais déjà raconté qu'on ne passait pas comme ça en un claquement de doigt de la nuit à la lumière. Cela se fait très progressivement et je dirais même imperceptiblement. Un jour on se sent moins malheureux et plus heureux. Comme si le flacon était rempli d'autres choses, plus positives, comme si le sable blanc occupait la place du sable noir. J'ai lu sur le Net, je ne sais plus où, une histoire d'hirondelles blanches occupant peu à peu l'espace des hirondelles noires et représentant chaque action bienfaisante et positive.

Évidemment, on garde des traces des violences psychologiques assénées par PN. Mais les cicatrices sont là pour nous rappeler de rester sur nos gardes, tenter de reconnaître les PN et les éviter par la suite à tout prix.

 

Je dédie cette note à tous ceux et celles qui ont traversé la route d'un PN et qui comprennent. Ainsi qu'à ceux qui ont l'intelligence de comprendre.

Commentaires

  • Je voulais justement te demander aujourd'hui si tu allais bien. Tu m'as devancée.
    Les révisions doivent s'intensifier et il est normal que le cerveau refuse d'ingurgiter tant de choses "le fameux bourrage". Ce n'est pas très naturel.
    Souhaitons que ce que tu retiens c'est cela qui te sera demandé ou que ce sera exploitable.
    Comme toujours je ne peux que te souhaiter de tout coeur bon courage.
    Fidèlement.

  • Bonjour Elisa,
    Je ne raconte pas tout, mais disons qu'il y a des hauts et soudain des bas. Pas que pour moi mais pour tout le monde. La pression est assez terrible.
    Je me souhaite aussi de réviser les bons sujets. En tous cas je vais faire de mon mieux.
    Merci à toi

  • coucou lola contente de voir que tu as retrouvé l amour.
    un peu de douceur ça fait du bien une histoire sans prise de tete.
    pour tes révisions, c est bien fais de ton mieux cela est e principal.
    le concours sera quand . ???

    ici je révise aujourd’hui hui concours blancs et je me suis planté , les mots filait et ne sortait pas de mon cerveau alors que j avais révisé ce we.
    bref on verra faut s accrocher
    gros bizzzzzzous a toi et courage

  • Bonjour Aurel,
    Une histoire sans prise de tête, c'est bien, un peu comme un vin blanc pétillant !
    Sinon mes concours sont mercredi prochain et s'achèvent mercredi soir suivant. J'en ai ensuite d'autre fin juin.
    Je te souhaite en retour bon courage dans tes révisions.
    Bises

  • Wouahhhh!!! Ok... je viens de lire tout ça! J'aurais pu écrire presque tout pareil, Lola! Merciiiiiii pour ces mots si justes....

    Oui, un Pompon, comme ça fait du bien, après PN! Ça réactive les cellules qui étaient endormies, ça redonne espoir dans le genre humain, ça rebooste l'estime de soi, ça refait rire, sourire, et jouir de la vie, n'ayons pas peur des mots.
    Je suis contente pour toi, Lola!! Vis chaque instant dans le moment présent, profite de ce que la vie t'offre de bon, tu le mérites!!
    RE-bises.

  • ;-)
    N'oublie pas de brancher ton alarme anti-PN !

  • C'est une note qui montre le retour, petit à petit, à une vie "normale", à la douceur de vivre. C'est agréable à lire.

  • Comme si le Bonheur venait me rendre des brèves visites, lors desquelles je l'accueille à bras ouverts.

    Bises ensoleillées

  • Bonjour
    Je suis admirative de ton parcours. J'ai déjà tenté de t'adresser un commentaire, je ne sais pas si il est passé ou pas... je connais ton parcours, j'ai presque le même (je ne suis qu'AAH), je connais ton école pour y avoir passé du temps... je connais la difficulté de ton concours (un ami a moi l'a passé -et réussi- l'an dernier et est actuellement à Rennes). Sur un plan plus personnel, je suis admirative de ce que tu as réussi à à mener de front !!! Je n'en suis qu'au tout début de l'après pn (2 mois) et je n'en vois pas la fin bien que ma situation soit plus simple que la tienne (pas mariée, pas d'enfants)... Mais tu me remontes le moral. Si tu savais à quel point !!! Actuellement je ne vois pas le bout du tunnel et tu me montres par tes écris qu'il y a une issue... Merci

  • Bonjour Patou,

    Je découvre ton message pour le première fois. C'est le genre de message qui m'encourage à continuer ce blog. OUI, il existe bel et bien une vie après PN. Et elle est encore plus belle, dans le sens où PN, en nous manipulant et en nous violentant, nous a complètement déconstruites. Mais dans le même temps, il nous a donné l'occasion de nous RECONSTRUIRE.

    Bien sûr, il faut être aidée (par un bon professionnel) et vouloir tenir à tout prix. Alors l'avenir peut être clair et radieux. Au coeur de la tempête l'année dernière, je n'aurais jamais imaginé pouvoir écrire ces mots.

    Comme tu le dis, le tunnel que nous traversons est terrifiant. Il est noir, long, tortueux. Nous avons peur, c'est normal ! Mais il faut absolument avoir le courage de le traverser et de se confronter à toutes ses peurs (les nôtres propres et celles face à PN, qui finalement sont les mêmes).

    Au bout, si tu arrives à n'avoir plus peur de PN, c'est la délivrance dans ta vie. Tout le reste se met en place progressivement.

    PS : Tu sais donc ce que je traverse "professionnellement", j'aimerais garder la plus grande discrétion et le plus grand anonymat (même si je croise peut-être ton ami tous les jours)

    Bises et bon courage à toi. Tout va aller pour le mieux.

  • Merci pour ce message Lola.
    Je me fais aider et j'ai un premier rendez-vous pour l'EMDR mercredi... Je suis impatiente d'y aller et en même temps j'appréhende beaucoup... Mais actuellement tous mes espoirs sont focalisés sur ce "traitement". On verra bien.
    Pour le côté professionnel, ne sois pas inquiète, ta vie privée restera privée.
    Tous mes encouragements t'accompagnent pour la suite. Et qui sait... peut être un jour seras-tu mon "N+1" !!!
    bonne soirée.
    Patou

  • Bonjour Patou

    Je ne suis pas sûre d'être un jour ton N+1, mais N m'irait bien aussi ! ;-)
    Bon courage pour ton RDV demain. Raconte-moi.

    A bientôt

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