Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Décision du tribunal - Manque d'air

Lundi 12 mai 2014

 

Cela doit faire bien 3 ou 4 semaines que j'ai reçu un courrier de mon avocate, une enveloppe épaisse, ce qui signifie les conclusions du TGI après l'audience de je ne sais plus quel jour.

Je suis passée devant l'enveloppe tous les jours, la regardant du coin de l'oeil et n'osant pas l'ouvrir. Chaque jour je reportai la lecture des décisions, prétextant une fois que j'étais en vacances ou en week-end prolongé et qu'il ne fallait pas me plomber le moral, une autre fois que j'avais une réunion importante le lendemain et qu'il ne fallait pas me stresser ou me perturber...

J'avais déclaré avec honnêteté et transparence tout mon patrimoine et je me doutais bien que PN de son côté n'en ferait jamais autant. Et que j'allais encore une fois de plus me faire avoir par ce dernier.

Aujourd'hui, j'ai passé un entretien de recrutement, c'était le 2è auprès du même établissement public situé à 15 minutes de chez moi. J'aurai la réponse définitive mardi prochain. J'avais pris mon après-midi. Après l'entretien, je suis rentrée tôt chez moi. J'ai fait du tri dans mes papiers administratifs.

J'ai touché plusieurs fois le courrier de l'avocate en le reposant aussitôt. J'avais peur d'y lire des mauvaises nouvelles. Puis le soir, jugeant que tout gros stress était derrière moi, j'ai pris le courage de déchirer l'enveloppe. Puis je l'ai reposée sans la lire. Une heure plus tard, j'ai sorti la liasse de feuilles et j'en ai lu la première phrase. Elle disait le montant de la prestation compensatoire qui m'était accordée. J'en ai eu le souffle coupé. Elle était bien inférieure à ce que nous avions demandé avec mon avocate.

Le choc a été dur. Mon coeur a commencé à battre la chamade. Puis j'ai eu du mal à respirer. Jusqu'à maintenant, 23h30. La prestation ne prend en compte que les années de mariage effectif et pas les années de vie commune. J'ai vécu avec PN 8 ans avant de me marier en 2001. Sa mère est morte en 2000, c'est là qu'il avait commencé à être perturbé et à devenir de plus en plus dénigrant et méchant. Cela fait tant d'euros par année de souffrance. C'est quand même dur à digérer. J'ignore si je vais en rester là.

Après cela, j'ai réussi à lire, toujours du coin de l'oeil, en diagonale, les autres décisions. Je ne me les rappelle plus. J'ai retenu que le tribunal actait que je pouvais reprendre  mon nom de jeune fille. C'est une bonne chose. Mais qui arrive au moment où professionnellement, je suis connue sous mon nom de famille. Dans mon travail, nous fonctionnons beaucoup par réseau, toutes les personnes que j'ai rencontrées à l'Ecole ne pourront plus me retrouver. Tant pis.

J'ai retenu aussi que je devais partager avec PN les frais d'avocats, la mienne étant d'un tiers moins cher, il faut que je contribue à payer la sienne !!! Ca me trou le c...l, selon son expression favorite.

 

 

 

Commentaires

  • Je pense bien à toi.
    Quel est le résultat de l'entretien?
    Bien amicalement.

  • Bonjour Lola,il faudrait pour bien faire ne pas en rester là mais je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, car selon moi il va " encore " s'en sortir ce serait trop facile pour lui. Comme tu dis les années de vie commune comptent ces années de souffrance (s) de harcèlement de persécution etc ..... . Il faut voir,savoir si tu supporteras encore tout ça, tu me sembles assez forte mais avec tout le boulot que tu as, la fatigue, les douleurs,tout gérer. Des bises Daisy qui pense à toi

  • Si tu pouvais avoir ce poste à 15' de chez toi, ce serait déjà une belle amélioration de ta vie quotidienne.

    Comment vont tes enfants ?

  • Salut
    Desolée pour cette décision.
    Je sais l'importance du réseau dans notre profession. Envoie un message à ceux dont tu veux garder des liens en donnant ton nouveau nom...
    Bises et courage

  • Bonsoir Lola,
    Je ne sais pas quoi te dire, mais malheureusement la prestation compensatoire ne peut nous dédommager des années de souffrance... Pour l'instant, les jugements ont été en ma faveur, mais FDP a trouvé à placer sa mère pour trois mille euros par mois... Il se refuse à vendre son appartement ( à elle en plein Paris) pour payer les frais, ce qui fait qu'il les ajoute désormais à ses frais fixes. Question pension, je n'aurai plus rien. Cela ne m'étonne pas plus que cela même si je trouve cela moche pour les enfants. J'ai abandonné l'idée que mes années de souffrance et de harcèlement moral soient reconnues par quiconque. On ne peut pas comprendre tant qu'on ne l'a pas vécu...
    Ou alors, il faut intenter un divorce pour faute et c'est très difficile à prouver... Une amie a finalement obtenu 7000 euros, car son mari la maltraitait psychologiquement et la trompait. Elle avait dépensé 3 fois cette somme en frais d'avocats...
    Bises et courage.

Les commentaires sont fermés.