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délirant

  • PN est délirant

    Hier PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) a perdu sa grand-mère, âgée de 97 ans. C'était la mère de sa mère, une femme pleine d'entrain, forte, vive. Mon mari avait révélé son visage de PN à la mort de sa mère en 2000. Cela a été flagrant. Il n'a pas complètement changé, en y réfléchissant bien, mais il a surtout accentué ses défauts, sa méchanceté, sa brutalité. Il s'est "révélé".

    J'étais sortie depuis 10h30 du matin. J'avais à faire à droite à gauche, inscrire ma petite à un stage, aller sur les stands de la foire printanière de ma commune, y rencontrer une copine, aller chercher ma grande à la gare, de retour de son séjour linguistique en Allemagne, emmener mon fils au foot pour rencontrer les joueurs de l'équipe de France (et oui, Ze Bleus) qui venaient s'entraîner dans ma commune. Toujours dehors, en somme, à éviter d'être à la maison avec PN.

    Pendant ce temps, PN restait à la maison. Il m'a rejointe au stade de foot, car PN est un grand fan de foot. Il ne m'a évidemment pas rejointe pour profiter de ma compagnie mais pour pouvoir rencontrer des potes avec qui parler. PN m'appelle de nombreuses fois sur mon portable, il a des conversations normales, me demandant des nouvelles de notre aînée, si les Bleus étaient arrivés, etc.

    Lorsqu'il me rejoint, PN sent l'alccol. PN s'alcoolise le week-end. Dès qu'il ouvre une bouteille, il se doit de la finir, seul ou pas. Il boit de la bière et du vin. Ce samedi, les 2 packs de 6x25cl ont déjà disparu. Je ne dis rien car nous sommes avec les enfants des voisins. Mais son haleine pue l'alcool !

    Comme le staff de l'équipe de foot refuse de nous laisser entrer dans le stade, bien que notre fils soit ramasseur de balle, PN est dépité et décide de rentrer à la maison. Je vadrouille avec notre ainée, puis vais chercher notre petite chez une copine, IR, j'en profite pour rester pour l'apéro.

    folie,délirant,pervers narcissique

    Ivre et délirant

    Lorsque j'arrive à 19h30 à la maison, PN est agressif et titubant. Je vois une bouteille de vin rouge vide. La soirée s'annonce animée.

    Effectivement, elle va l'être totalement. PN est en crise. Il me cherche. Il cherche ses enfants.

    Tout d'abord, il demande à l'aînée comment s'est passé son voyage d'une semaine, elle commence à raconter, puis subitement PN lui dit : "C'est bon , ça suffit ! Tais-toi maintenant !". Je lui demande d'arrêter son comportement. Il s'arrête et parle aussitôt d'autre chose, comme si de rien n'était. Cinq minutes après, il repose des question à notre fille, qui lui répond et raconte ses journées en Allemagne. PN émets des onomatopées, comme un psychiatre qui acquièce devant son patient : "Hum. Hum.", mais avec le ton de s'en fiche complètement. Je lui dis que son comportement est intolérable. PN fait encore comme si de rien n'était. (langage paradoxal)

    Quand j'étais chez ma copine IR, PN m'a téléphoné pour parler de notre fils, qu'il avait vu les Bleus en direct à la télé, mis qu'il n'avait pas vu notre fils, etc puis tout d'un coup : "De toutes façons, on finira bien par le voir dans le jounal Têtu." Je lui dis qu'il est débile et je lui raccroche au nez. PN n'arrête pas d'insinuer que notre fils est ou sera homosexuel. Il fait cette allusion depuis quelques mois (2010) devant notre petit qui ne comprend pas, ou bien devine quelquechose de flou. PN a toujours eu une relative gêne - à mon avis mélée d'attirance - pour l'homosexualité. Bien sûr, il s'en défend. (insinuations, phrase sans rapport avec le contexte, ce qui laisse planer un malaise)

    Voilà comment PN commence à s'en prendre à 2 de nos enfants, en passant pas le dénigrement, l'insufflation d'un malaise ou un langage paradoxal.

    Il ne va pas tarder à s'en prendre à moi, car je lui reproche d'être ivre. Je sais bien qu'il est chamboulé d'avoir perdu sa grand-mère, sauf que là, c'est sa proche famille, les enfants et moi, qui trinquons !!! Il me dit que je ne comprends rien (à quoi ?), que je suis bête, que je suis folle, bref, toujours la même chose. Que je vais le payer, que toute sa famille est au courant (de quoi ? qu'il a eu une maîtresse ?), qu'il m'a fait une réputation en 2 semaines, etc. (affirmations vagues) Il crie, il hurle. Il menace.

    Il fait mine de téléphoner à ma mère (encore !) en m'insultant. Je découvre qu'il faisait semblant. Entre-temps je SMS mes frère et soeur d'avertir ma mère. Il m'avertit qu'il va lui parler tout doucement sans s'énerver, mais qu'elle en mourra. Je le provoque en disant qu'il n'a qu'à le faire et qu'"on" l'attendait ; je pensais au fait que ma mère était tenue d'enregistrer ce qu'il lui dirait et que je le ferais écouter à la police. PN me demande à qui / quoi je pense en disant ON. Je ne lui réponds pas. Il se plante devant moi et me pose la question pendant plus de 10 mn, la même question, sans s'arrêter. M'ordonne de m'expliquer. Me demande de ne pas me lever de ma chaise avant de lui avoir répondu. J'ai tout enregistré.

     

    folie,délirant,pervers narcissiqueIl titube. Il raconte n'importe quoi. Il passe à côté de moi et me bouscule. Je commence à avoir VRAIMENT PEUR. Il a cette emprise, sur moi ! Mon coeur bat la chamade, j'essaie de me contenir. Toute cette situation mériterait que j'appelle la police, car je me sens en danger. Mais je n'en fais rien, car il a des circonstances atténuantes. Par ailleurs, il enterre sa grand-mère lundi et on me reprochera d'avoir appelé la police et faire un scandale alors qu'il était dans une situation de fragilité. Mais bon sang ! On est là, les enfants et moi, à le subir, à subir sa violence !!! Je lui explique qu'il n'est pas bien, qu'il devrait aller se coucher. Je reçois des cris encore plus violents. Ce n'est pas la peine de parler.

     

    Le repli

    folie,délirant,pervers narcissiqueJe me replie dans ma chambre. Mais j'ai le sentiment d'un danger. A ce moment-là, il pouvait être capable de tout. De saisir un couteau et nous égorger tous. Je sentais la haine et la folie en lui. J'ai dit le plus discrètement que j'aie pu aux enfants d'aller se coucher avec moi, dans ma chambre dans le clic-clac. Mais le petit était assis à côté de lui depuis un certain temps à faire des jeux sur la DS et ne voulait rien entendre. Il a assisté à ces disputes comme si c'était normal. C'est cela précisément qui me gêne. Au bout de la 15è fois, il va se mettre enfin en pyjama. Nous dormons tous ensemble, ma grande a campé dans un sac de couchage à mes pieds. J'avais pris mes clefs de voiture et mon sac à main au cas où et fermé la porte à clefs. Avant cela, PN est venu nous voir jusque dans ma chambre pour encore délirer, il frappe violemment à la porte. 0u alors il surgit brusquement pour nous dire parfois rien du tout.

     

    C'était une situation de folie pure. J'avais hésité à envoyer un SMS à son petit frère D. et à son meilleur ami DM-Moulpy, comme j'avais fait la dernière fois. Mais après tout, pour quoi faire ? Ils ne peuvent pas m'aider et même, cela doit les agacer. Le linge sale se lave en famille !!! Ce qui m'énerve le plus, c'est que du coup, les proches ne voient jamais le vrai visage de PN. PN s'en sortira toujours bien.

    J'essaie d'expliquer la situation aux enfants, que leur père est malade mentalement, j'ai nommé le mot pervers narcissique. Mais ils m'écoutent d'une oreille. Déni ? Trop jeunes pour comprendre ?

    Le lendemain, PN agit comme si rien ne s'était passé ...