RDV avec l'infirmière
Mercredi 9/11/11
Ce matin j'avais RDV avec le professeur principal de Jumelle afin de faire le point sur sa situation en vue de sa bonne intégration dans le futur collège. Nous discutons du projet d'accueil individualisé. Je rencontre ensuite l'infirmière de l'école pour parler du mutisme sélectif de Jumelle. L'entretien dure 2 heures durant lesquelles nous passons en revue toutes les solutions possibles de prise en charge. L'adjointe au CPE nous rejoint l'instant de parler de la nécessité de réaliser des attestations des professeurs. Je ne parle pas du tout de PN, j'évoque juste le divorce.
Puis, alors que, debout près de la porte déjà ouverte, je prends congé de l'infirmière, qui m'avait dit que ce serait bien que ce soit PN qui emmène Jumelle voir un psy(chiatre) serait une bonne chose, et me pose la question de leur relation, je raconte l'anecdote de l'écharpe (ici).
De fil en aiguille, je parle les violences subies à la maison et auxquelles les enfants assistent depuis des années. Je nomme les mots harcèlement moral, perversion narcissique. L'infirmière semble comprendre puisqu'elle-même me parle d'un cas rencontré où une personne passait son temps à pincer sa conjointe dans le lit, l'empêchant ainsi de dormir et la rendant épuisée, et ce, sans autre forme de violence physique ou verbale ! L'infirmière me recommande de ne pas rester seule, de voir un professionnel et surtout de noter les faits et déposer ma souffrance.
Les mensonges de PN
Au décours de la conversation, quand je lui dis que PN est venu rencontrer l'adjointe au CPE et des membres de l'équipe du collège, l'infirmière rectifie : C'est l'assistante sociale, suite à mon entrevue avec l'école, qui a téléphoné par erreur à PN pour fixer un RDV, pensant faire mon numéro de portable. Mais comme PN a aussi l'autorité parentale, elle a maintenu sa demande. Ce n'est donc pas PN qui a pris RDV avec le collège de son propre chef !
Deuxième mensonge. Pour le premier, ou plutôt le précédent, PN avait prétendu avoir contacté le commissariat, lequel lui aurait donné des informations sur mes venues. Puis il avait laissé échapper la vérité en disant qu'il avait dû s'y rendre à cause d'une amende. Là, il prétendait avoir entrepris des actions pour régler le problème de Jumelle et que je ne pouvais pas lui reprocher de ne pas s'occuper d'elle, alors qu'il avait été convoqué.
Je comprends alors ses mots de l'avant-veille : "Ce que tu dis est un tissu de mensonges."
A ce moment-là, c'était LUI qui mentait.
PN continue d'agir en miroir et de reporter sur moi ses propres faits et attitudes. Je pense qu'il suffit d'écouter les reproches de PN pour savoir ce que LUI fait réellement. Finalement, c'est PN lui-même qui nous livre les clés.
D'ailleurs l'infirmière s'interroge sur l'éventuelle conscience des PN de leurs comprtements et sur les preuves utilisables de violences psychologiques.