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Violences psychologiques - Morceaux choisis #7

 

  • Moqueries : appuyer là où ça fait mal

C'est le matin. Tout le monde se prépare pour aller à l'école ou au travail. PN voit Jumelle arriver avec une écharpe autour du cou.

PN : "C'est pas la peine de mettre une écharpe. Si encore tu avais une extinction de voix. Mais tu ne parles même pas !"

Jumelle souffre de difficultés de communication avec les personnes en dehors de la famille : le mutisme sélectif. Ce mutisme la rend très malheureuse, elle pleure à chaque fois qu'il en parle.

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  • Attitude menaçante

A table nous nous disputons. Je ne me souviens plus le sujet. PN a fini de manger avant tout le monde et quitte la table. Il va dans le salon qui est séparé de la cuisine par une porte vitrée. Tout à coup, j'entends l'Aînée crier : "Mais qu'est-ce que tu as à la regarder comme ça ?"

Je lève la tête de mon assiette et je vois PN qui me fixe depuis le salon avec le regard HAINEUX et FOU.

PN : "Je la regarde car ça vaut le coup d'oeil."

Moi à l'Aînée : "Ne t'énerve pas. Il est en train de chercher ce qu'il pourrait dire pour me blesser ou me critiquer."

Le regard de PN faisait vraiment froid dans le dos. C'est le regard de Jack Nicholson dans Shining. On pouvait y voir clairement la haine d'une personne qui réfléchit à la meilleure façon de tuer l'autre. C'était effrayant. Je crois que c'est pour cela que l'Aînée avait crié.

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  • Attitude de rejet

Lorsque je suis dans une pièce, PN ferme la porte.

  • Quand je suis dans le bureau le matin pour me maquiller avant d'aller travailler (il y a une armoire avec une glace), PN m'enferme.
  • Quand je suis dans le garage pour ranger quelque chose ou prendre un objet, PN arrive, éteint la lumière et ferme la porte.
  • Quand le matin je fais ma toilette dans la salle de bains avec la porte entrouverte, PN éteint la lumière et m'enferme.
  • Si je me révolte, PN dit qu'il ne l'a pas fait exprès et que je suis paranoïaque. Pourtant, il le fait une fois sur deux.
  • Quand PN est dans le salon à regarder la télévision et que je suis dans la cuisine pour préparer le repas sans faire aucun bruit, PN ferme sytématiquement la porte qui sépare les deux pièces.

Il n'est pas besoin d'une attitude clairement hostile pour constituer de la violence psychologique. Ce comportement pourrait être comparé au supplice chinois, avec la goutte d'eau : un peu chaque jour.

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  • Le discours subliminal

Un site internet décrivait la façon qu'ont les PN de communiquer juste en émettant des bruits. Des bruits spécifiques qui correspondent à un moment ou une situation. Par exemple, un manipulateur avait l'habitude de siffloter une chanson, toujours la même, avant de s'attaquer à sa victime. Cet air de musique signifiait que la torture allait débuter.

A la maison, PN émets plusieurs bruits spécifiques que je comprends.

  • PN mange en mimant une personne en train de "slurper" sa soupe, c'est-à-dire en mangeant bruyamment. PN se moquait de mon père qui aspirait bruyamment sa soupe de nouilles.
  • PN parle avec l'accent chin'toc. Il imite souvent mes oncles, Alf et Jo, qui ont des habitudes verbales et des mots récurrents.
  • PN parle avec l'accent chin'toc en bégayant. Dernièrement, la veille de l'audition au commissariat en septembre, il l'avait fait pendant une demi-heure. Il imitait ma grand-mère de 94 ans qui oubliait ses mots et bégayait jusqu'à ce qu'elle retrouve son mot.
  • PN fait mine de chasser un animal en faisant "Pschhhh ! Pschhhh !" C'est ainsi que fait ma mère pour chasser les chats qui font leurs besoins dans son jardin.
  • PN inspire bruyamment avant de commencer une phrase. Il imite mon beau-frère. Cette façon de faire dure depuis plusieurs années.
  • C'est très fort, car le PN conditionne sa victime : 1 bruit égale une moquerie. PN n'a besoin de nommer personne. On ne pourra rien lui reprocher ! "Ben quoi ? je n'ai jamais parlé de ton beau-frère !" . Comment prouver ce type de harcèlement moral à un policier ou à un juge ? C'est peine perdue !
  • PN parle avec une voix d'ado "Ah ouaiiiiiieuuuuuh !" Il imite ma plus jeune cousine qu'il a connu adolescente. Elle a maintenant 30 ans, mais PN continue de parler d'elle ainsi.
  • ETC.

 

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J'avais déjà abordé ces moqueries en présence de PN lors des consultations avec un conseiller conjugal à l'hiver 2010. PN disait finalement qu'il s'agissait de son humour, qu'il "ressemblait à sa mère qui était très moqueuse". Que beaucoup lui faisaient remarquer cet humour spécial, ce cynisme. J'avais verbalisé clairement que je souffrais d'être l'objet de ses sarcasmes. La conseillère faisait comprendre à PN qu'il ne fallait pas continuer à agir de la sorte à cause de la souffrance que cela entraînait. PN n'en a JAMAIS tenu compte.

Il a réitéré exactement le même discours lors de l'audition avec la brigadier-chef. Devant elle, PN se moquait de moi en disant que pourtant j'appréciais bien son "humour" au début. A ce moment-là, j'ai dit à PN que cela m'amusait jusqu'au jour où je suis devenue constamment l'OBJET de son cynisme.

 Je précise que je reproche à PN, ainsi que mon aînée à son père, de toujours se moquer des membres de ma famille tous les soirs lorsque PN se met à table. Lors des repas, c'est comme dans sa propre famille, c'est la revue des troupes, chacun en prend pour son grade. PN répond alors :

"Mais tu n'as qu'à te foutre de ma famille ! Ca ne me fera rien !"

Seulement, je ne me fous pas de sa famille, car ce n'est pas dans ma personnalité et cela ne m'apporte rien de faire cela.

Ce la m'obligerait à aller chercher chez les autres leurs défauts et identifier leurs traits caractéristiques. Je regrette, mais cela ne m'amuse pas du tout de faire ça, je n'ai aucun besoin de faire ça. Je ne suis pas manipulatrice ni perverse narcissique.

 

  • Insultes déguisées

PN écoute la radio ou la télé. Soudain, il s'écrie :"Salope !" , "Connasse !" ou "Pouffiasse !" ou encore "Quelle enculée, celle-là !"

Actuellement c'est un florilège, car PN déteste tel ou tel personnage médiatique féminin. Il abhorre Pascale Clark et Audrey Pulvar sur France Inter, il ne supporte pas Ségolène Royal, puis Martine Aubry (actuellement on est en pleines périodes d'élections primaires socialistes). Il n'a pas de considération pour ses collègues de travail féminines (sauf sa petite maîtresse allemande, son assistante, évidemment).

Anecdote : Une fois, alors que je regardais - encore à cette période - ses SMS sur son portable, j'avais vu des échanges avec son collègue. Leur autre assistante MLG les avait avertis qu'elle était malade. L'un disait qu'elle allait du coup "faire chier son mec le soir à la maison", PN répondait qu'elle "devrait prendre un concombre et que cela irait mieux".

Des insultes misogynes, des réflexions à l'encontre des femmes, j'en entends tous les jours.

Auparavant, étant la seule femme dans la pièce, je prenais ces mots pour moi. PN me disait : "Mais je te parle pas ! Je parle de la fille à la radio ! T'es complètement parano, toi !"

Aujourd'hui je les entends toujours mais j'ai arrêté de les prendre à mon adresse. Pourtant je sais que c'est comme ça que PN m'attaque, sans en avoir l'air.

Je me dis que c'est celui qui profère ces insultes qui a un problème et que ce n'est pas moi, et que cela ne doit donc pas m'atteindre. Mais j'avoue que c'est usant à la longue.

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Commentaires

  • Ce que tu vis est vraiment insidieux et d'autant plus terrible ! C'est effectivement ton futur ex mari qui a un problème et pas toi. Mais je pense que les PN ne sont pas conscients de ce qui les anime. On pourrait parler de psychopathie. C'est la raison pour laquelle il n'y a aucun espoir qu'il se "soignent". Pour eux, ce sont les autres qui ne sont pas normaux. Et le pire, c'est qu'il trouvent toujours des victimes.

    Je ne comprends décidément pas comment tu as pu tenir aussi longtemps. Bon courage pour la suite.

  • Bonsoir quantique,

    Il y a des hauts et des bas, comme tu peux le lire par la suite. En fait, plutôt des bas et très bas. PN arrive à imprimer une très forte présence à la maison du fait qu'il parle tout le temps, il est très bavard. Donc très peu de répit pour moi. Je suis d'avis également que c'est un psychopathe. Bien sous toutes les coutures à l'extérieur, empreint de folie à huis clos.

  • Je lis.

    Dans certaines circonstances, je peux me montrer extrèmement violente. Je l'ai déjà dit, je ne tiendrais pas dix secondes avant de lui foutre la gueule en travaux !!

    Mais toi, tu assures !! C'est usant, il t'a usée, mais c'est fini. Tu as demandé le divorce, tu n'es plus sous son emprise.

    Avec ce que tu as enduré, ce à quoi tu as résisté, il est évident que tu es capable de te défendre. Et je te rappelle que sans aucun doute, tu es mille fois plus forte que lui. Bien sûr, devant ces provocations, ces attaques impossibles à prouver devant la justice, tu es seule. Tu ne peux compter que sur toi-même.

    Mais tu as des capacités énormes !! Tu vas t'étonner toi-même. Tu t'en fous de ses conneries !!

    Les enfants.... On ne fait pas des enfants tout seul. Je te conseille d'en parler à quelqu'un, de les emmener chez un psy ou je ne sais qui. Ne reste pas seule avec ça. Ne les laisse pas seuls avec ça.

    Courage !! Tiens lui tête !! Montre lui que les choses ont changé !!

    Je t'admire, tant tu es forte et intelligente.

    Ne t'inquiète plus. Assurément, tu as choisi le bon chemin, tu as fait ce qu'il fallait, et oui, yallah ! En avant!!

    Des gros bisous, plein de courage !

  • Tu sais, même au commissariat, la policière a dit à PN que s'il lui avait parlé comme il me parle, il aurait déjà son poing dans la figure.

    Je sais que c'est parce que j'ai laissé faire un fois, puis deux fois que je suis dans cette situation. C'est à moi de dire NON et de travailler là-dessus.

    Je prendrai soins de mes enfants psychologiquement dans un deuxième temps, il me faut d'abord être solide avant de pouvoir m'occuper d'eux.

    Allez, faut se donner des coups de pieds au derrière et continuer d'avancer !

  • Terrible. Tellement bien raconté que l'on peut imaginer les scènes.
    Ton mari est vraiment 'space'.
    Il a un pied dehors.
    Et oui : pas facile d'expliquer tout ça à qui de droit....
    Ahhpfffftttt !!!!
    Affectueuses pensées.
    Grâce à ce blog, tu n'es pas seule. Beaucoup moins que tu ne l'imagines.

  • Oui, c'est vrai, vos messages me soutiennent beaucoup.

  • Usant, c'est un petit mot pour un grand mal. Et pourtant souvent les proches restent, excusent, espèrent... L'emprise, si on n'y a jamais été confronté, ça semble irréel.

    Juste pour témoigner des points communs (tellement frappants!) du comportement PN que je connais avec ce que tu décris :

    * les portes refermées derrière soi par PN, en sortant de la pièce où ma mère et moi nous trouvons (tout ça en revenant rabacher/crier/menacer 3, 4, 5, x fois en 30 minutes, pour certaines crises).

    * le dénigrement de la famille de ma mère (d'origine étrangère aussi) a toujours été tellement présent que jusqu'à mon adolescence j'ai vraiment cru qu'ils étaient "nuls". (heureusement ça a bien changé depuis).

    Enfin sinon, ça va (pour répondre à ta question de l'autre jour) ! Je ne suis pas en contact quotidien avec PN, et ma meilleure alliée est ma mère : nous discutons, nous soutenons, et avons pris du recul sur la situation. C'est surtout elle qui doit "gérer".

    Courage encore à toi, je plussoie les autres commentaires : quel recul et quelle force !

    Bises

    S

  • S, tu sais, quand je lis ton témoignage, ça me rassure. C'est du concret, c'est du vécu. Effectivement, on ne peut pas avoir inventé tout cela. Ce n'est pas nous qui interprétons, qui exagérons, qui sommes paranoïaques comme le prétendent les PN. C'est bien l'expression de la perversion narcissique des PN.

    Bises

  • Lola,

    On comprend bien combien ce combat est en train de t'user, que tu es lasse d'une souffrance et d'un désespoir chargés d'incompréhension.
    Je n'ai malheureusement pas de réponse à ces questions, et je n'ai pas d'autre pouvoir que de t'assurer de ma sympathie et de mon soutien.
    En revanche, je puis témoigner du grand respect que m'inspirent la résistance et la distanciation que tu as su employer jusqu'ici. Bien des personnes n'auraient pas eu cette capacité. De surcroit, réussir brillament des concours administratifs dans ces conditions tient du tour de force, et tes commentateurs te l'ont bien dit.
    Les enfants, le travail, les concours et PN... tout ça doit te pomper une énergie incroyable et ce coup de fatigue n'est sans doute pas surprenant.
    Dans ces conditions de vie, ne faudrait-il pas te mettre à l'abri, physiquement, avec les enfants ?
    Je n'y connais rien mais je me demande si, en faisant appel aux services sociaux et sur la foi de tes déclarations à la police, il n'y aurait pas moyen de le faire. Ou simplement vous réfugier dans de la famille ou chez des amis. Car là aussi, il y peut-être moyen de faire constater que tu n'es plus en mesure de faire face et que tu risques de sombrer. Je n'affirme rien et il reste indispensable de vérifier, mais je me demande d'ailleurs si, compte tenu des conditions et moyennant une nouvelle déclaration à la police, il n'est pas possible de partir sans que ça soit qualifié "d'abandon du domicile conjugal".
    Bien sûr, c'est encore des démarches et c'est usant, mais si au bout tu pouvais trouver un peu de calme et de sérénité...
    Ceci étant, la pauvre petite chose perdue que tu vois en toi ce soir est en train de donner à ses enfants la plus belle des leçons de respect de soi : malgré l'adversité, tu restes digne et tu fais face. Car s'il est une chose que je retiens de ce que tu nous racontes, c'est bien que les enfants savent parfaitement quel rôle joue chacun de leurs parents.

    Je te souhaite beaucoup de courage, et t'envoie plein de bonnes z'ondes sympathiques...

    'tit brin d'soleil

    Candide

  • Bonjour Candide,

    J'ai pensé un moment à partir, mais ce serait déstabilisant pour les enfants, d'autant qu'ils ne perçoivent pas forcément la violence et qu'ils gardent une image positive ( ? en tous cas pas dégradée) de leur père. Je crains qu'ils ne comprennent pas la "radicalité" de ma décision.

  • Bonjour Lola, je lis et relis régulièrement ton blog. J'admire le temps que tu passes à retranscrire ton vécu. C'est exactement ce que j'ai vécu sauf que je ne suis pas asiatique.
    Es tu sure que les enfants ne perçoivent pas la violence? en as tu parlé avec ton thérapeute? En ne partant pas, tu livres un combat que les enfants justement ne comprennent pas. C'est là que l'on voit l'emprise que cet homme a sur toi. Tu veux protéger tes enfants, mais tu n'as pas encore toutes les cartes en main pour dire stop.
    J'ai une amie asiatique, elle a vécu avec un connard. Elle prenait le temps comme toi de ne pas répondre aux attaques, de tout analyser. C'est un courage immense. Cependant, je reste persuadé qu'il faut avoir aussi le courage de dire : CELA SUFFIT, quitte à ce que la violence physique éclate.

    Ma fille a compris la radicalité de la décision, d'autant plus comprise que notre vie actuelle est si paisible, si tranquille, si heureuse. Parce qu'en restant, tu ne leur permets pas de dire ce qui est normal ou pas. Et plus tu attends, plus tu brouilles les pistes parce que tu as peur de lui.

    Mon amie asiatique m'a remercie le jour où elle a dit stop à son mari qui voulait tous les soirs dormir avec leur fille. Il s'est mis en colère, a voulu la tabasser alors qu'elles étaient enfermées dans les toilettes. Elle a pu appeler les flics et obtenir son départ... Elle l'a affronté et porté plainte.
    Je suis partie avec rien, j'ai tout reconstruit et j'en suis fière. IL FAUT PARTIR.

    J'attends impatiemment la suite de tes prises de conscience.

  • Bonjour Samy,

    Merci de passer par ici.
    Je sais que ce je vais dire peut dérouter. Les personnes qui me lisent trouvent ma situation insupportable, mais les enfants et moi avons passé tellement de temps dans cette ambiance. J'avais craint que les enfants ne reproduisent cela une fois adultes, mais d'après le psy, je leur montre que la rupture est possible. Aujourd'hui, je me révolte et je pars. Mais pas dans n'importe quelles conditions. Un mois de plus ou de moins n'est rien comparé à ce que j'ai subi jusqu'ici. La délivrance est proche.

    Bien à toi.

  • Je suis totalement, entièrement, absolument d'accord avec Samy....

    IL FAUT L'AFFRONTER ET PARTIR !! Même avec rien.

    Là, ça ne sert plus à rien de "protéger" tes enfants. Les protéger de quoi ? Avec ce que tu décris, ils en prennent tous les jours dans la gueule ://

    Cela dit, je sais, personne n'est à ta place, c'est facile pour nous d'écrire ça...

    Des gros bisous,

  • Une fois qu'on a compris que le plus important, c'est la vie (au sens physique et psychique) de ses enfants, de la sienne, on la sauve comme si la maison brulait. On a juste besoin de son sac à main, des enfants, de qq vêtements dans un sac , qq photos (ils les bouzillent tous) et on se casse. Le jour où je l'ai compris, je n'ai pas attendu un seul instant. Ma mère est venue, j'ai pris le minimum et je ne suis plus jamais revenue chez moi. C'était le premier jour du reste de ma vie, j'étais enfin LIBRE de ma prison.

  • Je comprends votre colère.

    Nous allons quitter PN dans quelques temps. Je sais que PN explose car il est en train de réaliser qu'il nous perd. Qu'il me perd en tant que son jouet, la chose sur laquelle il a choisi de déverser sa haine. Qu'il perd les enfants, qui lui fournissent une image valorisante de père de famille.

    Le départ est difficile pour les enfants et doit être psychologiquement préparé. Je ne souhaite pas leur rajouter une vie de fuite et de bohème avant le grand départ vers l'ouest !

    Mais je ne m'interdis aucune option. Je vais juger selon la situation qui se présente et j'ai confiance en mon jugement. Et je n'ai pas dit mon dernier mot.

    Bises

  • Il n'y a aucune colère, parce que tout simplement, on ne te connait pas et nous ne sommes pas des proches. Ceci étant dit, il ne faut exclure, effectivement aucune option, mais aussi savoir écouter ceux qui ont connu également des situations tout autant extrèmes et dramatiques. Ce que je peux te dire et ce que j'ai compris, il faut peut être réapprendre à se faire confiance et croire en ses potentiels, mais nous devons également nous méfier de nos comportements. Nous faisons des choses incohérentes malgrè le fait que nous pesons tout. C'est en s'éloignant que l'on se rend compte que si nous avons été à l'extérieur, nous aurions été milles fois plus efficace.
    Une vie de qq mois de fuite et bien mieux comparer à subir parce que la fuite sera un choix! une liberté!

    Il n'y a aucune raison de ne pas partir à part celle d'être encore sous emprise et d'avoir peur... Et parfois, il suffit d'un mois en plus pour que l'irréparable se fasse... (des hommes qui pètent les plombs face à la determination de leur future ex épouse et qui se venge, on en voit régulièrement dans la presse faits divers).

  • Bonsoir Samy,

    Je t'écoute et j'entends tes mises en gardes. Je suis touchée également pas tes mots quand tu parles de "l'après-PN", cette paix, cette sérénité, cette nouvelle vie, toute neuve. J'y crois !

    J'entends aussi l'éventualité d'un pétage de plombs de PN, à la manière de Dupont de Ligonnès qui a éliminé toute sa famille. Quelques amies craignent pour moi, l'une d'entre elles a décidé de me téléphoner une fois par semaine pour savoir si tout va bien.

    Je vais quitter PN. Mais je n'ai pas envie de parler de fuite. Plutôt de départ.

    Enfin, on verra ce que l'avenir me réserve !

  • Ce commentaire de Samy m'a fait également beaucoup réfléchir ( et frémir aussi).C'est bien qu'elle rappelle la dangerosité potentielle de ce type de personnage et aussi que l'emprise et la peur font souvent agir la victime contre son intérêt même. En résumé, tant qu'on se trouve aux côtés d'un p.n. ( ou autre malade), c'est toujours lui qui est le PLUS fort, qu'importe la stratégie adoptée.
    Alors prudence et courage!
    Elisa

  • Oui, j'ai intégré le fait que je gagnerai pas contre PN. Ma victoire, ce sera ma liberté. Je ne saurais estimer son degré de dangerosité physique. En revanche, celle psychologique n'est plus à démontrer !

    Bien à toi

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