Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Témoigner

Témoigner pour ne pas oublier

Pour ne pas oublier que j'ai réellement vécu ça. Que c'est possible. Que je suis passée par là. Si je m'en sors un jour et que je peux me retourner en arrière pour me rappeler cela avec de la distance et du recul.

Lexomil

Tout d'abord, je viens d'avaler 1/4 de Lexo, "mon copain anxiolytique". C'est la béquille chimique que je ne refuse plus. J'ai été SI MALque le seul moyen de ne pas sombrer en plein boulot, ne pas m'évanouir tellement j'étouffais et tellement mon coeur était opprimé, c'était de me "droguer" la semaine dernière. Il faut dire que c'est efficace.

desespoir.gif

Là, j'en ai pris parce que je viens de m'en prendre plein la figure. Des injures, des dénigrements, des propos plein de HAINE. Je crois cauchemarder des fois. C'est pas possible de vivre ça ! Des fois, je me dis, mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour mériter ça ? Qu'est-ce que j'ait fait à PN dans une autre vie, pour qu'il m'en veuille et qu'il se venge à ce point ? C'est quoi ma vie ? Née au VN, avoir fait 15.000 km, grandir et rencontrer ce type qui m'écrase, qui me hait et qui me bousille ? Je ne souhaite pas à mon pire ennemi ma vie actuelle ! Et les ENFANTS, mon Dieu, les pauvres, ils n'ont jamais demandé cela ! C'est terrible pour eux. Je leur donne le maximum d'amour et de réconfort, mais je suis incapable de leur épargner cette violence dans le quotidien.

Violence froide

PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) rentre du boulot. Il me jette un regard froid. Je lui demande ce qu'il y a encore. Il me répond : "Toi, t'es vraiment trop conne ma pauvre fille." Combien de fois je l'ai entendue, celle-là !

Je sais qu'il a eu son père au téléphone. Ce dernier m'avait appelée vers midi. On a parlé. Je lui raconte la violence de notre quotidien. Le pauvre homme pense qu'on peut peut-être encore sauver quelquechose si PN revenait à la raison. Il veut l'appeler sur son portable, je ne peux pas l'en empêcher. Il a dû le sermonner, puisque PN est vraiment énervé en rentrant. Il me traite de tous les noms.

En ce moment, la litanie, c'est : "tu es bête, tu es vraiment trop bête." "C'est de ta faute tout ce qui arrive." "Pourquoi d'après toi, je suis allé voir ailleurs ? Pourquoi ? Balaie devant ta porte !" Je lui ai répondu que si cela lui plaisait de penser que je suis bête, alors, qu'il le pense. Que tous les hommes qui trompent leurs femmes disent que c'est de la faute de celles-ci. Lâcheté. Il me dit qu'il veut divorcer, c'est ce que je souhaite aussi ! Il me regarde droit dans les yeux et me dit : "JE TE HAIS." avec un air féroce. Cela m'a glacé le sang. C'est à cause de cette phrase que j'ai pris le Lexo, car comme auparavant, je fais semblant que cela ne m'affecte pas, mais cela me détruit. S'il le savait, il serait triomphant.  Je pense qu'il n'a pas supporté que je l'aie fliqué (téléphone portable, emploi du temps, mails) pendant et après l'histoire avec cette fille avec laquelle il prétend que c'est fini. Comment peut-il ne pas comprendre ma jalousie ? Il se met dans la situation de victime alors que c'est lui qui m'a trompée ! C'est un comble ! Il veut me faire payer. Mais je ne sais pas comment. "Tu vas faire quoi, me tuer ? me frapper ?" Je me demande jusqu'où il peut / va aller. Il répond : "Je ne sais pas encore, mais ca va être la guerre !"

scream4.jpg

 

Je crois qu'il va falloir que je tire un trait sur la maison, l'argent, le montant de la pension alimentaire. Je crois que je suis prête à tout lui céder.

Je ne crois pas qu'il va essayer de me tuer physiquement. Le mode opératoire des PN est le psychique. Il dit quil ne me "supporte plus", que ma "seule présence l'insupporte", mais il veut rester dans la maison jusqu'au bout parce que c'est la sienne et qu'il veut divorcer dans l'art des choses et pouvoir défendre ses droits.

Enfin, je lui rappelle que je n'accepterai plus qu'il m'injurie le soir en rentrant à la maison. Mais tel que je le connais, il n'arrêtera pas. Je lui demande de mettre sa haine de côté et de penser aux enfants, dans cette atmosphère de violence, de les épargner. Je lui rappelle que si'l veut me faire payer - financièrement - , ses enfant en pâtiront aussi.

Je crains que comme tous les PN, il ne continue, après la séparation, à me nuire... Que faire ?

Les commentaires sont fermés.