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Samedi, jour des cris

Depuis des années, je dis cette phrase le samedi matin. En effet, cela fait un certain nombre d'années, que PN, après son petit-déjeûner, se met à crier. Il crie sur moi, car il affirme que la maison est sale, que je ne fais pas le ménage, que c'est le bordel. Il crie sur les enfants, car pour lui leurs chambres sont en désordre. Il faut ranger, nettoyer, balayer, aspirer, laver, frotter. Au moins 52 fois par an, PN n'était pas content. Moi, je ne trouvais pas la maison particulièrement sale, je faisais ce qu'il fallait de ménage. Mais j'avoue que pour moi les priorités dans la vie sont autres que de briquer ma maison. De toutes façons, il ne me donnait plus envie de nettoyer quoi que ce soit. Je faisais le minimum syndical.

A l'époque, il ne faisait pas de jogging, comme maintenant. Il fallait supporter ses humeurs. Puis l'après-midi, ça passait. En général, j'en profitais pour sortir dès le matin faire les grosses courses : il fallait remplir le caddie, y avait du monde, ça me prenait 3 bonnes heures. 3 heures de tranquillité. Ce qui me chagrinait, c'était que les enfants qui restaient à la maison en bavaient. Le dimanche, PN ne criait pas trop. Ca lui arrivait de râler pour un truc qui n'était pas rangé. Il m'arrivait souvent de ressortir l'après-midi avec les enfants au parc, pour ne plus l'entendre. Combien d'après-midi de parcs j'ai fait, alors que nous avons un jardin et que j'avais pleins de choses à faire à la maison !

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La continuité dans le changement

Ca fait plusieurs mois, presque un an que PN ne crie plus le samedi matin. J'en cherche la raison. J'ai repris le travail et ne suis pas plus disponible que lui pour faire le ménage. Et puis, on a fréquenté un couple d'amis de façon assez rapprochée, et dont l'ordre dans la maison n'était pas un souci et qui étaient forts sympathiques. Peut-être que ceci relativisant cela, et comme nous étions occupés socialement, PN ne criait plus. Il était devenu moins regardant sur le ménage et l'ordre.

Mais les reproches ne cessent pas pour autant. A chaque fois que je nettoye les vitres (une tâche que j'aime bien accomplir), PN critique la propreté des carreaux : "C'est ni fait ni à faire !", et reprend les vitres quelques jours après. Quand je lave le carrelage, PN critique ma méthode qui était "ni fait ni à faire" et prétend qu'il va re-lessiver le sol, ce qu'il ne faisait pas du tout ! Quand je ramène les courses du supermarché, il critique mes achats, les marques que je prends. En ce moment il fait une fixation sur le pain de mie d'Intermarché, il ne faut pas en acheter d'autres. Si je fais des courses dans une autre enseigne, il faudrait que je m'arrête quand même à Intermarché ?!? Il faut préciser que Môsieur PN connaît le directeur d'Intermarché, et même qu'il tutoie le boucher d'Intermarché. La belle affaire !

PN me harcèle moins avec le ménage. Depuis l'histoire avec sa maîtresse, il a hurlé quotidiennement (voir les notes de novembre 2010 à mars 2011), me menaçant, me maudissant et m'injuriant. Puis il s'est contenu en prétendant ne plus m'adresser la parole, cela a duré une poignée de semaines. Depuis disons un mois, depuis début mai, les cris ont recommencé le samedi soir et/ou le dimanche soir. Le responsable ou plutôt le déclencheur, c'est l'alcool ! L'alcool qui exacerbe les comportements et les émotions. Pendant que j'étais partie au Caraïbes, PN avait vidé toutes les bouteilles d'apéritifs et de digestifs de la maison.

Le fait qu'il se sente malheureux, vide, perdu et qu'il noie cela dans l'alcool, je peux le comprendre. Mais le constat est que j'en subis les dommages collatéraux. Et c'est peu de le dire !!! Comment faire pour qu'il ne boive plus ? Il ne boira pas moins, car il ne sait pas s'arrêter. Moi qui apprécie avec modération un bon vin rouge avec le fromage, un vin blanc avec les crustacés, une bière bien fraîche avec du saucisson, j'ai pris le parti de renoncer à tout cela et n'achète plus une seule bouteille d'alcool. Bien sûr PN prend le relais en faisant les courses lui-même ! Je vous laisse deviner où...

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