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violence morale

  • Le samedi 30/07/11 #3

    violence conjugale,violence morale,violence psychologique,tenir tête à un pn,contre-manipulation

    En une seule journée, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'a balancé plus de paroles de haine et de débilité profonde qu'une personne normale pourrait n'en dire en une vie.

    Je poursuis donc mon témoignage pour ne pas oublier ce par quoi je suis passée.

    • Sur sa lancée philosophique sur les amis, PN me demande pourquoi je n'ai pas d'amis ? Pourquoi je ne les vois plus ? (J'ai des amis et ils me téléphonent. Je ne les vois plus à la maison car avec la présence collante de PN, impossible d'être à l'aise et apprécier réellement leur présence. Enfin, je ne leur téléphone plus beaucoup, étant en dépression. Mais je ne me justifie toujours pas, je laisse PN croire ce qu'il veut)
    • PN : "Pourquoi tu te fâches avec tout le monde ? Tu ne t'es jamais demandée pourquoi tu te fâchais avec tout le monde ? Tu ne te poses pas de questions ?"

    PN utilise la généralisation : "Toute le monde, on, les gens etc." Mais cela n'a aucun fondement. Tout le monde, c'est V., une amie proche, compliquée et logorrhéique, mais une amie quand même. Elle a été jalouse lorsque j'ai fréquenté d'autres personnes qu'elle et m'a dit des choses assez blessantes. J'ai préféré m'éloigner d'elle. Enfin, tout le monde, c'est IR. La fameuse IR du trio infernal. IR était mon amie. Puis petit à petit, PN se l'est accaparé. Quand il a été oisif entre deux emplois, lui et son copain adultérin ont fréquenté assidûment IR. Confiante en IR, je ne voyais pal le mal. Je me confiais même à IR des violences que PN me faisait subir. IR n'a pas souhaité prendre parti (ce que je peux comprendre) et m'a dit : "Vous n'avez qu'à divorcer." Comme IR travaille chez elle et PN parfois aussi à la maison, ils se voient de façon régulière. Moi, j'ai pris ça comme un coup de poignard dans le dos de la part de IR et j'ai décidé de m'éloigner d'elle. Elle continue de déjeuner avec PN -qui à la base est mon mari et IR est à la base ma soi-disante "amie" !- et de lui envoyer force SMS dans la journée. Je vois passer des SMS pas très agréables à mon propos, où PN lui écrit : "Elle est tarée, Elle me fait vomir, etc." PN se victimise et IR saute à pieds joints dans le panneau.

    • PN : Hier, c'était l'anniversaire de DR (le mari de IR). Tu lui as souhaité sa fête, j'espère. Quoi, tu ne lui as pas téléphoné ? C'est pas bien !" PN me l'a répété 3 fois dans la journée.
    • PN : "Mes amis allemands m'ont appelé hier. Quoi ? Tu t'en fous ?"

    Ce sont des amis de longue date de PN, un couple d'une cinquantaine d'année que nous connaissons depuis 20 ans et chez qui nous allions de temps en temps en vacances. PN les a connus alors qu'il était jeune stagiaire pour une société en Allemagne dans les années 90.

    Moi, j'attaque : "Dis donc, tes amis allemands, tu te souviens quand Brigit a découvert que ton père était toujours vivant au décours d'une conversation avec moi, alors que tu leur a raconté pendant 10 ans que ton père était mort ! Et que l'homme qui vivait avec ta mère était son 2ème mari ! Alors comme ça, ton père est mort ! Il va être content de le savoir ! C'est qui le taré ?"

    •  Moi : "Qui est-ce qui raconte dans ses mails à sa maîtresse qu'il souffre depuis 10 ans de la mort de sa mère et qu'il ne s'y habituerait jamais ?" Le cerveau de PN s'est complètement détraqué à la mort de sa mère et c'est là qu'il a commencé à décharger sa haine sur moi, comme si j'en étais responsable. Mais, à cet instant je fais comme PN, je creuse et j'appuie la où ça fait mal. PN a toujours fait ça avec moi, allant chercher ma souffrance dans mon histoire familiale. C'est abject, je ne prends pas de plaisir à faire cela, mais je dois le faire pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

    PN commence à être fébrile, mais il continue de m'attaquer. Il ressort les vieux dossiers.

    • PN : "Et puis, d'abord, pourquoi tu as mal reçu mon cousin venu du Canada, il y a deux ans ? Pourquoi tu t'es enfuie comme une lâche ? Tu m'as fait honte. Je ne l'oublierai jamais ! T'es qu'une salope !"

    A cette époque, PN ne m'accompagnait plus dans ma famille, ni pour les repas dominicaux (pas systématiques) ni pour Noël, ni pour le nouvel an chinois ni les fêtes des père ou mère ("mes parents ne sont pas les siens !"). Ma famille avait prit l'habitude de me voir arriver seule avec mes 3 enfants et me questionnait parfois. Je leur mentais pour ne pas avoir à  leur raconter mon quotidien avec PN. Je répondais d'abord qu'il était fatigué de sa semaine (le pauvre travailleur ! les autres ne travaillent pas ?) puis qu'il regardait le foot ou le sport à la télé, enfin je disais qu'il n'y avait rien à attendre de lui, et qu'il fallait qu'on passe un bon moment entre nous et c'est tout.

    J'avoue que lorsqu'il a fallu accueillir la famille de son cousin - au demeurant tous fort sympathique - je n'avais pas le coeur à faire semblant. je leur avais préparé le petit-déjeuner et j'avais conduit Jumelle à son cours de natation, puis j'ai fait les courses assez longuement. Quand je suis arrivée à la maison, les Canadiens étaient partis, car ils avaient RDV chez la filleule l'après-midi.

    PN ne m'a jamais pardonné de les avoir reçus seul. J'imagine que PN voulait leur montrer l'image reluisante de la famille idéale, de ce qu'il avait construit, mais c'était raté.

    Je réponds à PN dans les faits : "Je suis allée faire les courses et ce n'est pas de ma faute s'ils étaient déjà partis quand je suis revenue. Je les ai reçus correctement à leur arrivée, j'ai fait la conversation."

    •  PN me couvre d'insultes. "T'es q'une pauvre conne. Tu vas crever la dalle. Mais les enfants, eux vivront bien. Je te le dis, moi !" "Tu ne sais pas te remettre en question, T'as pas d'amis, tu sera toute seule. Je vais te laisser crever avec tes..."

    Moi : "solitude."

    J'avais fini sa phrase.

    PN : "Non pas du tout. Tes CERTITUDES ! Ha ha ha ! En voilà un beau lapsus. tu vois, t'es seule, ma pauv'fille !"

    Mais, je ne me laisse pas décontenancer, j'attaque encore : "Lapsus ? Arrête d'utiliser des mots que tu ne connais pas ! Depuis quand tu connais ce mot ?" (c'est n'importe quoi, mais j'attaque quand même !) "Allez, dis-moi ! J'attends ! Qu'est-ce que ça veut dire ? hein ? Ca veut dire quoi ? Explique-moi !"

    Je fais de la contre-manipulation. J'agis en miroir de lui. Je suis debout face à lui. Je le presse de questions, je crie, je le pousse dans ses retranchements. A cet instant je sens que le cerveau de PN déraille. Blessé par les paroles précédentes, il ne sait plus réfléchir, il perd ses moyens. PN se met à bégayer ! Aussitôt, je mords. Je l'imite en train de bégayer. "Alors, on bégaye ? On ne sait plus s'exprimer ? On ne sait pas aligner trois phrases correctement ?"

    PN a les yeux hagards. "Pauvre conne ! T'est qu'une conne." Il sort du salon. Fin du troisième acte.

  • La déprime

    Déprime ? Dépression ?

    Je ne sais pas. Je ne suis pas docteur, ni psychologue.

    Depuis le départ des jumeaux en colonie, j'habite chez ma soeur qui est partie en vacances. Contrat gagnant-gagnant, je suis tranquille sans PN (mon mari appelé Pervers narcissique) et ma soeur a une concierge pour sa maison et une nounou pour son chat. Donc, samedi 16/07/11, je suis allée au commissariat faire une main courante précisant que je ne quittais pas le domicile conjugal. On m'a informée que la convocation de PN pouvait avoir lieu 1 à 2 mois après le dépôt de la plainte. Pas besoin de se mettre la rate au court-bouillon tous les jours.

    Le dimanche 17/07/11, je suis allée déjeûner en famille chez ma mère, puis avec les oncle, tante, cousins et frère, nous avons fêté les 94 ans de ma grand-mère dans sa maison de retraite.

    Le reste de la semaine, j'ai travaillé. Lundi 18/07/11, après le travail, je suis allée signer ma requête de divorce chez l'avocate. Ca y est, c'est fait.

    Le soir, je rentrais seule directement du boulot. Télé allumée de façon automatique, pour me tenir compagnie, surf sur Internet, petit apéro en solo, repas simplissime, quelques magazines, un film. La détente totale. La vie de célibataire. Mais paradoxalement, je trouvais que j'en faisais bien moins qu'avec la présence des 3 enfants et que la soirée passait quand même très vite. Couchée tard, levée tôt. Je ne sortais même pas.

    Cela fait une semaine que je ne subis plus les assauts de violence psychologique de PN, il n'a pas cherché à me contacter, à part un SMS me demandant le N° de téléphone de la colonie des jumeaux. Il m'a même répondu "Merci" !

    Malgré mon tête-à-tête avec moi-même que j'ai tant recherché, je ne me sentais pas bien. La solitude ne m'a jamais éfferayée. Au contraire, je prenais mon côté "ours". Autant parfois j'aime parler, autant je peux être taiseuse. Néanmoins, je ne parvenais pas à ressentir la sérénité. J'avais une sorte de vacuité dans ma tête et dans mon corps, une tristesse générale et un mal-être permanent. Une déprime ou une dépression ? Je ne sais pas. Pas encore médité. Ca m'énerve de ne pas réussir à le faire. Une semaine que ça dure.

    C'est peut-être comme un deuil avec ses différentes phases ? Tourner la page sur 18 ans de vie commune n'est pas anodin. J'ai même revécu en pensées la première fois que j'ai passé la nuit avec PN ! C'est bizarre. Cela ressemble à une personne en fin de vie et qui revoit son existence passer et défiler. J'ai lu quelque part récemment, qu'avant de pouvoir renaître, eh bien ... il fallait ... mourir !

    Puis, vendredi 22/07/11, c'était les résultats du concours de secrétaire médicale. Eh oui, encore un concours. Je suis devenue comme un athlète sur-entraîné à passer des concours. Je suis admissible, c'est-à-dire que je fais partie des 45 candidats retenus sur les 1347 inscrits, soit j'imagine environ 1000 candidats réellement présents. C'est pas mal. Je ne comptais pas trop sur ce concours, car j'avais stoppé les révisions puisqu'étant reçue au pré-concours de directeur d'établissements sanitaires et sociaux, il fallait que révise pour l'oral. Mais je suis contente d'avoir réussi celui-ci aussi. Les épreuves d'admission se tiendront en septembre. Réussir à ce concours me permettra de passer en catégorie B, donc augmenter mon salaire de misère actuel de 100 à 200 euros, sans devoir déménager en province (ce qui me terrifie).

    Cette victoire a eu un certain effet sur mon égo, car sans pour autant exploser de joie, je me suis sentie légère. Presque en joie. Mais pas plus que ça. Cependant c'était suffisant pour que je m'allège un peu.

    J'imagine, qu'au fond de mon inconscient, cette réussite a un certain impact sur moi. cela veut dire que je ne suis pas obligée de partir et que je peux maintenir mes enfants dans leurs habitudes actuelles. En même temps, je SENS que je dois partir pour ces 6 mois de formation au concours de directeur. J'en ai l'intime intuition.

  • Contact avec l'assistante sociale / PN et le sexe

    Hier je suis allée voir l'assistante sociale de mon boulot, elle reçoit sans rendez-vous jeudi prochain.

    Aujourd'hui, mardi 07/06/11, j'ai pris une journée pour réviser, car demain très tôt, je passe mon 2è oral d'admission pour le concours. Je suis à la maison.

    Ce matin, l'avocate m'a rappelée, j'ai exposé brièvement mon cas, on a RDV le samedi 25/06/11 à 11h30. J'ai voulu reculer avant de fixer ce RDV. Comme quoi j'hésite encore beaucoup. Je serais bien capable de l'annuler au dernier moment....

    J'ai appelé aussi le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS), qui m'a aiguillée vers le bureau des assistantes sociales. Je viens de raccrocher d'avec l'assistante sociale. Pendant que je parlais, mon bras gauche et ma jambe gauche tremblaient avec force !!! Les mouvements avaient une oscillation d'au moins 5 cm ! (la machine se met en branle, mais ce sont mes membres qui tremblent). Emotion.

    Pourquoi j'agis ?

    1. Avant-hier, je répondais à un SMS anodin de mon ami A., celui qui me soutient. Bien que n'ayant que parlé du temps et des loisirs en ce week-end de l'Ascension, A. a perçu que je n'avais pas le moral. Comment sait-il ? C'est ensuite que j'avais chialé dans la voiture. Je me rends compte que je ne vais pas bien, je crois que ma santé morale et physique sont en jeu.
    2. Hier, au travail, j'ai dit bonjour à mon chef qui revenait d'une semaine de vacances. Il me connaît bien et il est au courant de ma situation. Comme à tous mes collègues, je lance un bonjour en souriant et ne parle que de travail. Mon chef me demande si je vais bien car il ressent une sorte de tension. Comment peut-il savoir ? Je souris, je suis dynamique et je parle boulot, je n'ai rien dit d'autre ?!? Il me dit que ce sont mes yeux qui sont tristes.
    3. PN me harcèle sans arrêt. Mais la nouveauté vient du fait que ce week-end, il n'a pas cessé de parler de sexe. Devant les enfants. Aux enfants. Ca, c'est inacceptable.

     

    PN et le sexe

    • A la jumelle, 10 ans, il avait déjà demandé il y a quelques mois, à table, sans aucun rapport avec la conversation, si elle savait ce qu'était une érection.
    • Au jumeau 10 ans, il fait des allusions depuis plusieurs mois qu'il est homosexuel. "Tu as mal au trou du cul ce soir ?" "Ca se passe bien les douches après le foot ? Vous vous regardez la quéquette ? Vous vous la comparez ? Est-ce qu'un tel en a une grosse ?" "Tu t'es fait pelotter par les joueurs des Bleus ?" "Il va être dans le journal Têtu quand il sera grand".
    • A l'aînée, 13 ans, il avait récemment fait remarquer qu'il avait une érection (c'était son paquet de cigarette dans la poche de short).
    • Puis, dimanche PN avait donc passé l'après-midi à jardiner chez IR et son mari (alors qu'il y a tant de jardinage à faire à la maison !!!). Il rentre avec du noir sous les ongles. Il nous montre ses mains, à moi et aux enfants et déclare :"J'ai les doigts noirs car j'ai défloré IG. J'ai trifouillé sa chatte et c'est du sang noir. C'est bizarre parce qu'elle est ménopausée." Les enfants rigolent. Je ne sais même pas s'ils comprennent. C'est plus que malsain. Je lui demande d'arrêter tout de suite ces propos salaces. Il répète de plus belle et en rajoute.

    Puis, 5 minutes après, PN parle à l'aînée de son petit copain et de ses copains en général.

    Il lui demande : "Ca te fait quoi quand tu vois un garçon ? Hein, ça te fait quoi ? Ca t'excite ? Hein ? Quand tu vois ton petit copain ?"

    Ma fille rigole : "Bah non. Ca ne me fait rien !"

    PN : "Bah, si ! Dis-le, allez, dis-le ! Ca te fait quoi, hein ?"

    Ma fille : "Mais, rien. Je souris, je suis contente, c'est tout."

    PN : "Mais non, ça te fait pas que ça ! Allez, raconte, quoi !"

    Ma fille : - "C'est bon, papa ! Arrête, je vois bien où tu veux en venir. Je ne suis pas bête"

    Quand je lui demande d'arrêter, il dit aux enfants que je suis une coincée, une frigide, qu'avec lui au moins on peut rigoler.

     

    L'assistante sociale me demande quelles solutions je souhaite mettre en oeuvre, si je souhaite qu'elles interviennent maintenant et demandent à rencontrer PN. Je ne sais pas. Pas maintenant. Il y aura à coup sûr des REPRESAILLES. Je ne suis pas certaine de tenir le coup. Je lui demande d'attendre mon feu vert, car je suis en train de prendre contact avec un avocat. Elle me conseille de prendre un RDV avec l'association Du Côté des Femmes, afin d'avoir une aide psychologique et des conseils juridiques (gratuits, car l'avocate demande 100€ hors taxes pour une heure d'entretien.)

     

    Avec tout cela, ma journée qui devait être consacrée à mes révisions est bien entamée. Pff, j'en ai marre. En plus, une camarade de cours m'a dit que les 6 membres du jury étaient des "killers", et qu'elle avait passé une demi-heure de torture.

    Anecdote

    J'ai passé il y a 3 semaine un oral blanc de préparation. Au débriefing, le jury, composé de 2 directeurs d'hôpitaux m'a dit que j'encaissais bien et que je ne me laissais pas déstabiliser ! (sic!) Ils ne savaient pas que je bénéficiais d'un entraînement intensif depuis 10 ans !!!!!!!!!!

  • Samedi, jour des cris

    Depuis des années, je dis cette phrase le samedi matin. En effet, cela fait un certain nombre d'années, que PN, après son petit-déjeûner, se met à crier. Il crie sur moi, car il affirme que la maison est sale, que je ne fais pas le ménage, que c'est le bordel. Il crie sur les enfants, car pour lui leurs chambres sont en désordre. Il faut ranger, nettoyer, balayer, aspirer, laver, frotter. Au moins 52 fois par an, PN n'était pas content. Moi, je ne trouvais pas la maison particulièrement sale, je faisais ce qu'il fallait de ménage. Mais j'avoue que pour moi les priorités dans la vie sont autres que de briquer ma maison. De toutes façons, il ne me donnait plus envie de nettoyer quoi que ce soit. Je faisais le minimum syndical.

    A l'époque, il ne faisait pas de jogging, comme maintenant. Il fallait supporter ses humeurs. Puis l'après-midi, ça passait. En général, j'en profitais pour sortir dès le matin faire les grosses courses : il fallait remplir le caddie, y avait du monde, ça me prenait 3 bonnes heures. 3 heures de tranquillité. Ce qui me chagrinait, c'était que les enfants qui restaient à la maison en bavaient. Le dimanche, PN ne criait pas trop. Ca lui arrivait de râler pour un truc qui n'était pas rangé. Il m'arrivait souvent de ressortir l'après-midi avec les enfants au parc, pour ne plus l'entendre. Combien d'après-midi de parcs j'ai fait, alors que nous avons un jardin et que j'avais pleins de choses à faire à la maison !

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    La continuité dans le changement

    Ca fait plusieurs mois, presque un an que PN ne crie plus le samedi matin. J'en cherche la raison. J'ai repris le travail et ne suis pas plus disponible que lui pour faire le ménage. Et puis, on a fréquenté un couple d'amis de façon assez rapprochée, et dont l'ordre dans la maison n'était pas un souci et qui étaient forts sympathiques. Peut-être que ceci relativisant cela, et comme nous étions occupés socialement, PN ne criait plus. Il était devenu moins regardant sur le ménage et l'ordre.

    Mais les reproches ne cessent pas pour autant. A chaque fois que je nettoye les vitres (une tâche que j'aime bien accomplir), PN critique la propreté des carreaux : "C'est ni fait ni à faire !", et reprend les vitres quelques jours après. Quand je lave le carrelage, PN critique ma méthode qui était "ni fait ni à faire" et prétend qu'il va re-lessiver le sol, ce qu'il ne faisait pas du tout ! Quand je ramène les courses du supermarché, il critique mes achats, les marques que je prends. En ce moment il fait une fixation sur le pain de mie d'Intermarché, il ne faut pas en acheter d'autres. Si je fais des courses dans une autre enseigne, il faudrait que je m'arrête quand même à Intermarché ?!? Il faut préciser que Môsieur PN connaît le directeur d'Intermarché, et même qu'il tutoie le boucher d'Intermarché. La belle affaire !

    PN me harcèle moins avec le ménage. Depuis l'histoire avec sa maîtresse, il a hurlé quotidiennement (voir les notes de novembre 2010 à mars 2011), me menaçant, me maudissant et m'injuriant. Puis il s'est contenu en prétendant ne plus m'adresser la parole, cela a duré une poignée de semaines. Depuis disons un mois, depuis début mai, les cris ont recommencé le samedi soir et/ou le dimanche soir. Le responsable ou plutôt le déclencheur, c'est l'alcool ! L'alcool qui exacerbe les comportements et les émotions. Pendant que j'étais partie au Caraïbes, PN avait vidé toutes les bouteilles d'apéritifs et de digestifs de la maison.

    Le fait qu'il se sente malheureux, vide, perdu et qu'il noie cela dans l'alcool, je peux le comprendre. Mais le constat est que j'en subis les dommages collatéraux. Et c'est peu de le dire !!! Comment faire pour qu'il ne boive plus ? Il ne boira pas moins, car il ne sait pas s'arrêter. Moi qui apprécie avec modération un bon vin rouge avec le fromage, un vin blanc avec les crustacés, une bière bien fraîche avec du saucisson, j'ai pris le parti de renoncer à tout cela et n'achète plus une seule bouteille d'alcool. Bien sûr PN prend le relais en faisant les courses lui-même ! Je vous laisse deviner où...

  • Violence morale ou physique ?

    C'est quoi ça, de la violence morale ou physique ?

    Hier soir, au summum de son délire, PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) agit d'une violence qui me fait peur. Ma défense, c'est de ne pas réagir. Pour des raisons expliquées dans la note précédente, je ne peux pas faire appel à la police et comme PN fait 1,86 m et pèse env. 90 kg, je ne fais pas le poids. Donc je me fais toute petite.

    • PN mange une orange dont le jus goutte sur ses doigts. Je passe à côté de lui. PN me fait gicler les gouttes sur la figure.

     

    • Tout de suite après, PN mange un yaourt. Il me colle l'opercule sur le front. J'arrive à l'éviter de justesse, en le traitant de taré. Il me répond : "Ben, quoi ? Ça me dérange pas moi de me mettre le couvercle du yaourt sur le front !" et il se le colle dessus.

     

    Alors ? C'est quoi comme violence ?

    Ça s'apparente à une insulte ? Une injure ? Est-ce que c'est pire ou moindre qu'une gifle ? Un coup de poing ? Imaginez-vous dans cette situation, que ressentez-vous ?

    Le seul moyen de ne pas être affecté, pour moi, c'est d'arriver à annihiler mon propre égo. Je me dis qu'il est malade mentalement et qu'il n'est pas responsable de ses actes ?

    Mais, le pervers narcissique est-il responsable de ses actes ? Agit-il consciemment ? Ou est-il dans une délire et agit de façon inconsciente ?