Confrontation au commissariat
Je vais relater la confrontation au commissariat du 14/09/11
La confrontation au commissariat est la résultante de la plainte que j'avais déposée le 30/06/11 suite aux violences physiques de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) sur l'Aînée. C'est un acte fort au travers duquel je souhaitais que PN cesse sa violence, une façon ferme de dire STOP !
Cette audition au sein d'un commissariat de police devant un brigadier-chef va-t-telle avoir un effet dissuasif sur PN, bien je que je sois consciente qu'étant donné sa nature perverse narcissique, PN ne cessera pas du jour au lendemain ses actes de manipulation (à moins d'un effet-choc)
Je vais raconter les événements de manière chronologique tout en relevant les points les plus importants qui se sont dégagés de cette entrevue.
Cette journée du 14/09/11 est une journée-clé dans ma vie de victime de perversion narcissique. Quelle que soit l'attitude de PN par la suite, si le fait de passer devant la police aura une influence et des effets sur son comportement ou non, par cette plainte - pour violences sur descendant - j'ai saisi l'occasion de communiquer à PN ma volonté ferme et décidée qu'il doit mettre un terme à ses brimades.
La veille de l'audition
PN rentre du travail en exprimant sa grande fatigue. Il passe la soirée sans m'agresser, il me parle même normalement. Il parle beaucoup aux enfants, plus qu'à l'habitude. Il leur pose pleins de questions sur leur scolarité. Je me demande même s'il se souvient que nous passons le lendemain dans les locaux de la police.
Le matin de l'audition
C'est mercredi, les 3 enfants sont à l'école et je ne travaille pas. Je passe la matinée à régler mon problème de voiture (impossible de changer les pneus sans la clef pour les écrous anti-vol). Je passe encore une vingtaine de coups de fil. Cela m'embête car je n'ai pas le temps de réfléchir à la confrontation. Dans le même temps, j'ai eu le temps d'y penser quelques jours auparavant et de relire mes notes de ce blog, ce qui m'a permis de bien ancrer en moi le fait que je suis victime de brimades et que PN ne pourra pas inverser les rôles et puis cela me permet de ne pas trop stresser.
PN est aussi à la maison. Le matin, au petit-déjeuner, il s'est énervé une ou deux fois en faisant des allusions sur notre rencontre cet après-midi. Avant d'aller à l'école et aussi la veille, l'Aînée me dit qu'elle a peur. Je lui explique qu'elle n'a rien à craindre, que je suis là pour la protéger, qu'elle a été victime des coups de son père, qu'il est lui l'auteur des coups, qu'il n'a pas le droit de la frapper et qu'il doit en répondre devant la loi.
Dans la matinée, PN travaille à la maison, il est au téléphone avec ses collègues et ses clients. De mon côté j'appelle les pneumatistes, mon assurance, les concessionnaires de ma marque de voiture, etc. De temps en temps, PN demande quand même ce qu'il s'est passé avec ma voiture. Puis, en fin de matinée il part en clientèle. Je lui demande s'il compte venir au "RDV", il me répond qu'il ira après avoir vu son client.
J'ai juste le temps cuire des spaghetti pour les enfants et sortir un reste de charcuterie. Ils arriveront vers 13h et comme avec l'Aînée nous irons au commissariat en bus, nous devrons lever le camps à 13h30, c'est serré. J'ai juste le temps de mettre du saucisson entre deux tranches de pain et de donner les dernières recommandations aux Jumeaux qui vont rester seuls tout l'après-midi. Nous attrapons le bus de 13h36 pour une RDV à 14h30. Nous n'avons que 20 mn de trajet mais nous n'avons pas le choix, car le bus suivant est à 14h20.
A l'arrivée, nous en profitons, l'Aînée et moi, pour flâner dans les rues commerçantes et animées de la ville. Nous avons le temps de faire une boutique. L'Aînée fait des essayages mais il faut déjà y aller. Je lui promets que nous reviendrons prendre ce jean slim et faire d'autres boutiques en sortant de l'audition.
L'arrivée au commissariat
En passant dans la rue perpendiculaire au commissariat, l'Aînée me dit : "Oh ! Il y a Papa !" Je me retourne et aperçois sa voiture. Il est arrêté en premier à un feu rouge, il me fixe du regard. AU même moment où je le vois, il est en train de crier, vitre baissée : "Lola-Nom de Jeune Fille ! ", d'une voix à la fois forte et étouffée. C'est la voix qu'il prend quand il veut me faire peur. Je ne me laisse pas démonter, je réponds devant les passants : "Tiens, PN-Nom de famille !" bien distinctement. Je n'ai pas ajouté "On a RDV au commissariat ?".
Nous faisons la queue pour nous présenter au guichet de police. Nous attendons quelques minutes, puis l'Aînée me dit 'Il arrive !". En effet, je le vois entrer dans les reflets du guichet. Il me tapote l'épaule gauche.
Moi : "Ne tinquiète pas, je t'ai vu.
PN : Ah bon ?
Moi : ...
PN : Ah oui, dans le reflet !"
Il pensait me surprendre.
Puis, il dit à l'Aînée : "Ne me regarde pas comme ça !". Elle avait les yeux apeurés.
L'officier de police prend mes papiers et note notre arrivée. A son tour, PN présente sa convocation qui est déchirée en plusieurs morceaux. Le matin, il avait attrapé sa moitié de convocation en m'accusant de l'avoir déchirée. Moi : "Tu te fous de ma gueule ou quoi !" PN m'imite en disant que j'étais agressive. Je ne réponds pas. PN avait lui même déchiré la convocation après lecture, tout comme il avait déchiré les premières convocations au mois d'août, et tout comme il a déchiré les attestations scolaires des enfants, sans avoir même ouvert l'enveloppe, pensant, dit-il, qu'il s'agissait de publicités. Le policier prend son bout de papier et demande l'adresse. PN lui répond : "c'est la même adresse. ... pour l'instant." Il y a du monde derrière nous. Le policier informe le brigadier chef et nous fait patienter.
PN continue sa provocation : "T'as pas besoin de te donner une contenance avec ton chewing-gum, ça va pas le faire avec le flic , ca ne sert à rien !"
L'audition
A 14h40, PN est appelé par le brigadier. Il restera dans son bureau durant une heure. Je patiente avec l'Aînée. Elle attrape un dépliant sur les violences conjugales. Je lui demande si c'est pour le beau dessin ou pour le texte, sans aucune ironie car les dessin est effectivement beau et très juste. "Pour les deux", me répond-elle. Elle a encore peur, je la rassure de nouveau. On discute, elle me dit qu'elle a eu un20/20 en dictée, dépassant la meilleure de la classe qui a eu 6/20. Je la félcite et lui dis que je suis fière d'elle. On feuillète les magazines.
A 15h40, PN sort et l'Aînée est appelée. La policière dit à PN : "Vous pouvez attendre à l'accueil." Pour moi, l'accueil, c'est en bas, au rez-de-chaussée.PN s'assoit en face de moi. Puis il se relève.
- PN : "La policière est assez sévère avec moi. Il est écrit que les policiers ont un devoir de neutralité." PN montre les affiches au mur. => PN se victimise, ce n'est pas lui le fautif, ce sont les autres qui sont méchants. Je ne dis rien.
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Il est 6h55. Je dois me lever pour aller travailler. La suite ce soir.
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- PN : "C'est dommage d'en arriver là. Globalement, ça va nous coûter très cher à tous les deux. Ce sont les enfants qui vont en pâtir."
PN : "C'est une aubaine pour toi que ça arrive, hein ? Ca tombe à pic pour le divorce, hein ? Tu as tout calculé !"
Moi : "C'est moi qui ai provoqué les coups ? Tu penses que j'ai planifié le fait que tu as frappé ta fille ?"
PN : "Tu sais très bien ce que je veux dire ! Tu avais tout prévu ! Tu est une manipulatrice !"
Moi : "Tu es violent. Tu me dénigres, tu me menaces, tu m'insultes. (Je lui montre le document dur les violences conjugales) Ces agissements sont punis par la loi. Tu dois être responsable de tes actes."
PN : "Tu as tout calculé !"
A ce moment-là, la conseillère-relais du commissariat que j'avais rencontrée le mercredi précédent passe dans le couloir. Je ne sais pas si elle m'a reconnue. Je fais comme si je ne la connaissais pas.
Tout d'un coup, PN s'approche de moi et me montre un e-mail en allemand dans son Blackberry. Je lui dis que je ne comprends pas l'allemand. Il pouffe et dit que c'est un courrier de félicitations de son big boss allemand pour ses bons résultats commerciaux. Je lui réponds que je m'en fiche. => PN a besoin de se rassurer sur sa valeur.
PN est nerveux. Il fait les cents pas. Puis il descend fumer dehors. Quand il remonte, il me dit qi'il a croisé AP, un voisin et ami (le mari de VP, l'amie avec qui j'avais coupé les ponts il y a 2 ans. Nous nous parlons désormais de façon cordiale.) Je découvrirai le week-end suivant que PN a recherché le téléphone de AP sur Internet. Je pense qu'il n'en a rien fait. En regardant dans ses SMS et l'historique de l'ordinateur familial (Je sais, je sais, c'est pas bien ...) je réalise que PN agit parfois de façon compulsive. Il compose très souvent le numéro de téléphone de IR (ma "très loyale" ex-amie), puis raccroche. Du coup, son nom peut apparaître 6 fois à la suite dans son journal d'appel. Je me demande ce que PN peut avoir dans la tête à ce moment précis.
PN et moi nous faisons face. On ne se parle pas. Je lis. Il pianote son téléphone, bouge les magazines en disant que c'est de la littérature de merde, critique les locuax de la police, etc. Rien de très nouveau.
Vers 16h50, le brigadier-chef appelle PN dans son bureau où se trouve l'Aînée. Le père et la fille vont être confrontés.
Je patiente encore, je commence à être en hypoglycémie. Je ne peux ni boire, ni manger, il n'y a aucune machine distributrice de coupe-faims ou de boissons. Je commence à avoir mal à la tête.
Vers 18h, L'Aînée sort et je suis appelée.
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Mercredi 21/09/11 : je poursuis la description de la confrontation
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La confrontation entre PN et moi
- Les faits de violences physiques
J'entre dans le bureau du brigadier. PN est assis enface d'elle, du côté de la fenêtre, les bras croisés. Il a gardé son imperméable noir. Le brigadier m'expose rapidement l'audition de PN, l'aidition de l'Aînée et l'a confrontation entre PN et l'Aînée.
Bien sûr le brigadier ne me donne pas de détails, elle dit qu'elle a écouté la version de PN. Elle m'informe qu'elle a écouté le récit de l'Aînée sur les faits de violences pour lesquels je porte plainte mais aussi sur le quotidien dans la maison, car elle a connaissance de mains courantes qui ont été déposées. Elle me dit que PN n'a pas pris conscience de la violence de ses gestes, qu'il était hors de lui et qu'il regrette ses gestes. Elle dit que l'Aînée a raconté sa version et qu'elle a reconnu n'avoir pas précisé qu'elle-même était dans un état de non-contrôle, qu'elle hurlait et qu'elle avait foncé sur son père dans les escaliers.
Elle me dit avoir demandé à l'Aînée si elle se sentait en danger avec son père. L'Aînée n'a pas répondu oui, mais elle n'a pas répondu non, non plus.
2. Les faits de violences psychologiques
Le brigadier-chef me raconte qu'elle a abordé avec ma fille les faits qui se déroulent à la maison. L'Aînée lui a dit que PN me traitait de Barrique à deux pattes et de goret, et que moi, je l'appelais connard ou salaud. Et oui, je ne me suis pas laissée faire et je l'ai moi aussi insulté en retour ! L'Aînée lui aprécisé que c'était Papa qui provoquait Maman et que Maman était zen, que Maman s'occupait des enfants et leur montrait son amour.
Elle m'informe que les faits sont "
Commentaires
Bonjour Lola,
Je suis à la fois touchée et admirative du combat que vous menez. J'ai lu chaque page de votre blog avec attention, parfois avec tristesse ou colère. Me rappelant les scènes que me faisait un ex, bien qu'il était piètre PN à côté de mon géniteur ou de celui que je côtoie actuellement.
D'avoir été enfant de PN m'a conduit tout droit dans les bras d'un autre PN, mais je me suis vite rendue compte que son comportement était anormal et je me suis confiée à des amis ainsi qu'un voisin, ce qui a confirmé mes intuitions.
Après ce jour, j'ai passé presque 2 ans avec lui, à le contre manipuler, faire un blog d'anecdotes et enregistrer tout ce que je pouvais, sms, papier, conversations (même avec des tiers, car il m'en a fait de belles ce tordu ! lol). Et je garde tout cela dans un coin au cas où il pointerait son nez...
Quand j'en ai eu assez (ça coïncidait avec l'envie de sa "maman" de devenir grand mère), j'ai préparé mon départ en douce et suis partie le jour de noël, repas de famille oblige, il n'a pas eu d'autre choix que de me laisser partir. Et oui, une bonne image, ça s'entretient ! Bref.
J'ai refait ma vie depuis et suis très heureuse, j'ai eu mon premier enfant avec mon fiancé (qui m'a été d'une aide précieuse lorsque j'ai quitté PN), elle a eu 1 an il y a quelques jours à peine.
Et même si PN m'a infligé "quelques" souffrances durant notre relation, je suis fière car il m'a fait grandir, évoluer alors que lui, restera toute sa vie dans une bassesse incommensurable. =) Se croyant unique et supérieur alors qu'il est banal et inférieur. Il ne saura jamais ce qu'est l'Amour car il ne vit que dans et pour la souffrance. Lâche et pathétique.
Je ne l'excuserais même pas pour son comportement (car au fond, on dit que ce sont aussi des victimes) mais pour moi ce qui fait la différence entre eux et nous, c'est la remise en question (d'où l'évolution) qui ne leur sera jamais acquise.
Je vais citer ces paroles de Sartre qui sont le moteur de ma vie (et qu'un PN ne comprendra jamais en se posant toujours en victime) :
"L'important n'est pas ce que l'on fait de nous, mais ce que l'on fait de ce qu'on a fait de nous".
A méditer ;)
Je vous souhaite le bonheur que vous méritez, à vous ainsi qu'à vos enfants, le combat n'est pas fini mais sera salutaire une fois votre divorce acquis. Surtout, soyez forte (vous l'êtes déjà énormément), vous avez tout pour vous en sortir.
Bien à vous. =)
Merci adi pour ce témoignage.
Je suis contente pour vous que vous ayez réussi à sortir des griffes de votre PN.
A chaque témoignage, je me dis qu'il y a trop de PN en circulation ! Y a-t-il un moyen d'éviter que les gens deviennent des PN ? Y a-t- il moyen de les soigner, sachant que les PN ne se considèrent pas comme malades mentalement ?
En tout cas, il faut continuer d'en parler et le Net est un moyen formidable de diffusion d'informations. Internet m'a permis de découvrir d'autres cas de victimes de harcèlement moral.
Comme vous le dites, adi, finalement, les PN nous ont permis d'évoluer. Allez, on va se dire que c'est le côté positif de l'enfer que nous avons traversé / traversons.
J'aime bien la phrase de Sartre. J'aime aussi cette phrase lu chez Laurent Gounelle "On réalise rarement que les moments difficiles ont une fonction cachée : nous amener à grandir. Les anges se déguisent en sorcières ..."
Pour ma part, j'ai l'impression d'être passée sous un rouleau compresseur, aujourd'hui je suis capable de supporter n'importe quelle difficulté ..., mais à quel prix !!!
Vous avez été très courageuse de tout préparer secrètement et de quitter PN.
Je vous souhaite tout le bonheur possible avec votre fiancé et votre petite fille.
Bonjour Lola,
Et merci pour vos souhaits à mon égard. Cela n'est pas tous les jours facile, même si notre rupture date de plus de 3 ans.
Je ne connaissais pas cette pathologie à l'époque, mon géniteur en abusait sur ma mère mais pour moi, c'était le "papa parfait", étant épargnée. C'est en vivant avec mon PN que j'ai "revécu" les situations familiales (heureusement pour moi, sans enfant).
Me sachant malheureuse et comprenant (enfin) qu'il ne changerait pas, j'étais décidée à partir, à la première occasion présentée, j'ai filé.
Depuis petite, j'ai cumulé les évènements perturbants et ai toujours utilisé la fuite en avant en minimisant tout. Un viol ? Bah, pas grave, ça arrive à beaucoup... Ou bien, je trouvais des excuses.
Sur le moment, ça m'aidait, c'est sur, on "oublie" et on passe à autre chose. Seulement, inconsciemment, ce n'est pas la même histoire. Problèmes de santé, stress, dépression, phobies, et j'en passe.
Du coup, j'ai du adopté une autre stratégie.
1/ M'accepter en tant que victime.
2/ Affronter mes "démons", par l'écriture le plus souvent (partageant avec d'autres victimes ou autre)
3/ Commencer la reconstruction.
Mais j'ai une fille maintenant, c'est mon but, mon espérance, mon moteur, mon bien être. Elle me donne des ailes ^_^.
Alors oui, comme vous dites, on évolue, mais à quel prix !
Je pense que c'est le lot de toute personne ayant un cœur.
Car, pour répondre en même temps à vos questions, (et ce n'est que mon point de vue personnel), pour éviter qu'ils deviennent PN, il faut changer leurs parents (lol !) car apparemment, c'est une mauvaise construction psychologique qui les rend ainsi, donc les "rééduquer" à la source.
Les soigner... De ce que j'en ai lu, ce n'est pas possible sauf cas exceptionnel ou le PN lui même voudrait (réellement) changer (hum hum...).
J'ajouterais avoir l'impression qu'une recrudescence de PN est en bonne voie dans le sens où, dans notre société, il est "bien vu" d'évoluer (par ex professionnellement), en écrasant les autres, ce genre de comportement est banalisé.
De plus, chaque PN est susceptible d'avoir 1 chance sur 2 d'avoir un enfant PN : l'effet "boule de neige"...
Les solutions dans ce cas : je n'en vois pas beaucoup...
La prévention (si elle a un tant soit peu d'impact),
La loi (afin de protéger au mieux la violence subie)
Mais tout cela est bien compliqué. Partager nos "mésaventures" est je pense, pour le moment, le meilleur moyen d'informer et d'aider, en supplément des organismes ou professionnels adaptés.
Je vous souhaite d'être libre à votre tour, et cela, le plus rapidement possible, que vous puissiez pleinement profiter des belles choses (et personnes) qui vous entoure.
Au plaisir, bien à vous =)
Bonjour adi,
Je me permets de te tutoyer.
C'est fou comme les épisodes douloureux de notre passé ou de notre enfance, on a la une telle faculté à les oublier !
Cependant, ils sont toujours là et continuent de nous "pourrir la vie". Il faut briser cette chape de béton.
Pour ce qui est des enfants de PN, je souhaite éviter à tout prix que les miens le deviennent. Je les aime trop et ils sont actuellement d'une grande douceur et d'une grande gentillesse. Je souhaite leur parler un jour - assez proche - du comportement et de la personnalité de leur père. Avoir une discussion là-dessus. Pas casser son image de père car un enfant idéalisera toujours son parent. Même celui qui l'aura violenté physiquement ou psychologiquement.
Il nous faut trouver le moyen de nous sortir de là !
Bien à toi