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Violences psychologiques - Morceaux choisis #6

 

PN s'accroche sur le ton de ma voix

Mercredi 28/09/11, PN rentre du boulot assez tard, vers 20h. Il me rejoint à table. Les enfants ont déjà mangé. Tout de suite, il me demande :

  • PN : "Quoi de neuf ?

Moi : ...

PN : "Hein, quoi de neuf, Lola ?"

Moi : "Rien."

PN : "TU PEUX ME REPONDRE NORMALEMENT ?"

Moi : "Je te réponds normalement.

L'Aînée débarque dans la cuisine et crie à son père : "Mais, c'est bon ! Laisse-la tranquille !

Moi calmement : "Laisse, Aînée, c'est son petit jeu. Il a besoin de me provoquer. Il fait ça tous les soirs."

PN : "MAIS PAS DU TOUT ! Tu crois que je m'abaisse à jouer à ça ? Je suis bien au-dessus de tout ça, moi ! " (Déni, mensonge)

PN à l'Aînée : "Mais tu l'as pas vue ? T'as pas vu sa gueule, là ?"

Aînée : "C'est pas vrai. C'est toi qui commences, tu lui poses une question et après tu lui demandes de parler normalement !"

Moi toujours calmement : PN, tu es vraiment enfantin et puéril. Du bist kindlich."

PN siffle : "Whaouuuuuu !" Et il s'arrête.

PN s'est arrêté car "KINDLICH", c'est un mot qui lui parle. Nos amis allemands de 10 ans nos aînés ont toujours prétendu que PN était gamin et qu'il se comportait comme mon 4ème enfant. Puis sa jeune maîtresse allemand et lui, dans leurs échanges par e-mail, avaient discuté autour de ce mot disant que PN était "jeune d'esprit voire puéril" pour son âge (43 ans), tandis qu'elle était si mature pour son âge (25 ans) !!!

Commentaires

  • Hello Lola ou Cécile...
    Ich bin da. je te suis et te lis.
    L'ignominie de PN est toujours aussi affligeante.
    Il faut croiser les doigt pour que le divorce se prononce à ses torts pleins et entiers.
    Après, ce sera un nouveau départ pour toi et ta progéniture.
    Tout ce que je peux te dire à 760 kilomètres (je connais la distance par ♥), c'est que je suis avec toi, je compatis, et je pense à toi très fort du fin fonds des Pyrénées.
    Bises et je t'enlace.

  • ... merci.

  • Bonsoir Stéphane,

    Je doute que le divorce soit prononcé aux torts de PN, car sache que l'adultère ne constitue pas/plus une faute causant la dissolution d'un mariage, tout au plus une injure au mariage. Quant aux preuves d'adultère, les échanges de mails dont je dispose sont insuffisants. Bref, j'entends plusieurs sons de cloche. Il faudrait que porte plainte pour violences psychologiques, mais c'est difficile à prouver. D'autant que PN excelle dans l'art du mensonge et de la persuasion, ainsi que dans le rôle de la victime...

  • Bonjour,

    Difficile à prouver les violences psychologiques. En ce qui me concerne, j'ai dû patienter encore plusieurs mois après avoir décider de porter plainte. Je l'ai enregistré. J'ai conservé le sms, j'ai trié, retranscris les enregistrements, j'ai rédigé un mémoire de plusieurs pages. J'ai porté plainte récemment et j'ai cru comprendre que la plainte était traitée en "flagrance". Il me semble que,comme le harcèlement ne s'est pas arrêté avec le départ (provisoire) de mon mari du domicile, les agents de police qui ont enregistré ma plainte ont pu la traitéer un peu comme un flagrant délit et utiliser des procédures plus contraignantes à son égard. Je viens d'apprendre qu'il a été placé en garde à vue pour 24 heures dans le cadre de la procédure. Demain aura lieu la confrontation. Je commençais à aller mieux avec son éloignement physique, les enfants et moi retrouvions un semblant de vie normale. Brutalement, je replonge dans ce contexte de violence. Je prends sur moi autant que je peux. je me dis que c'est la dernière étape avant le tribunal , sous réserve que le procureur décide de donner suite. J'ai fait le maximum. Je me bats plus pour moi que contre lui. Il me faut cette reconnaissance officielle pour pouvoir me reconstruire. Comment guérir d'un mal qui n'a pas d'existence reconnue ? Je dois aussi ajouter que les trois agents féminins qui ont instruit mon dossier ont fait preuve d'un grand professionnalisme et d'une psychologie bien au-delà de ce que l'on trouve généralement dans un commissariat. Même si ma démarche se termine en eau de boudin, je serai allée au bout de ma volonté et je pourrais enfin rebondir, avec l'aide d'un psy bien sûr et de moi-même surtout. Bon courage et bonne chance aussi à toutes celles (et ceux...) qui traverse la même épreuve.

  • Bonsoir Lemoine,

    Ton témoignage revêt une très grande importance pour moi !

    Je suis en train de réfléchir, si je porte plainte ou pas contre PN pour harcèlement moral ou violences psychologiques. J'attendais jusqu'ici de connaître son comportement après l'épisode du commissariat, mais en fait, rien n'a changé.

    Je lis ta note, mais je ne suis pas (encore) "dedans" car je sors d'une séance chez un psychanalyste et je viens de replonger complètement dans mon passé.

    Je reviens vers toi très vite !

    En attendant je te souhaite bon courage pour la confrontation demain et surtout ne te laisse pas divertir par les éventuels jérémiades de PN. (J'ai retiré ma plainte concernant notre fille et je le regrette).

    Bien à toi

  • Bonsoir Lemoine,

    Si tu me lis, j'aimerais savoir comment s'est passée la confrontation avec PN la semaine dernière.

    A bientôt

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