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Définition du PN

  • Le Nouvel Obs du 15/03/12

    Vendredi 13 avril 2012 Une amie m'a donné une copie d'un dossier du Nouvel Obs du 15/03/12, sur les pervers narcissiques (ici). Grr Hautetfort bugge. Deux mois après, l'hebdomadaire a donc donné une suite au dossier paru en janvier (voir ma note ici). Celui-ci est beaucoup plus détaillé, il est particulièrement descriptif de la personnalité des PN et du contexte sociétal qui les a créés. Néanmoins l'article est assez faible sur la description et les ressentis des victimes. Il décrit une victime ayant fait une tentative de suicide, mais je trouve que le plus intéressant est l'installation de l'emprise.

  • Un roman

    d'Eliette Abécassis, qui s'appelle "Une affaire conjugale". (cliquer)

    Bonne découverté (!) et bon dimanche à tous.

    harcèlement moral; manipulation,manipulateur,une violence conjugale,eliette abécassis,roman,violence psychologique; pervers narcissique;

     

  • L'avocate et France 2

    Jeudi 8/02/12

    Je voulais faire une note plus légère, sur le mercredi des enfants avec Yuku, le frère de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), mais le temps presse et les événements se bousculent.


    L'avocate

    Cela fait plusieurs mois que je n'ai pas de nouvelles de mon avocate, malgré les messages laissés sur son répondeur. Je me suis même demandé s'il ne lui était pas arrivé quelquechose, alors j'ai contacté l'association contre les violences faites aux femmes via laquelle je l'avais rencontrée. Elle m'a rappelée aujourd'hui mais j'étais en cours. Elle a rappelé une seconde fois pendant mon cours d'allemand. Je suis sortie pour lui parler.

    Elle a pris de mes nouvelles et m'a surtout pressée de lui envoyer les derniers documents pour mon dossier de divorce, réclamés par l'avocate de PN. Selon mon avocate et les dires de celle de PN, ce dernier serait disposé à faire un divorce à l'amiable. Je reste très prudente et le fais savoir à ma représentante.

    Mais pour ma part, je souhaite faire table rase des violences subies et ne cherche pas à le poursuivre pour violences psychologiques, qui d'une part seraient difficiles à prouver - malgré les traces dont je dispose - et d'autre part la procédure serait trop longue et énergivore alors que je suis déjà totalement rpise par ma préparation aux concours. Cela signifie clairement que je porterai pas plainte contre PN pour harcèlement moral et que je ne demanderai pas réparation des préjudices subis.

    Je suis même disposée à le laisser voir les enfants tous les 15 jours alors qu'en cas d'éloignement géographique, les juges préconisent généralement une fois par mois. Par ailleurs, l'Aînée et Jumeau sont contents de retrouver leur ville et leurs copains. Pas Jumelle, qui préfère rester avec moi et ne voir son père qu'une fois par mois.

    Je parlais dans le couloir glacial de l'école. Après avoir raccroché, les larmes sont vite montées. Des larmes que j'avais jusqu'ici refoulées, en me forçant à aller bien. J'ai pleuré parce que j'étais revenue dans le concret, dans la réalité de PN. Parce qu'il me fallait le rencontrer bientôt et me confronter à lui. J'avais encore peur de lui. Je me suis ensuite calmée et suis retournée en classe. Mais une fois assise, la prof m'avait interrogée mais je n'ai pas pu ouvrir la bouche, je me suis effondrée. Je tremblais. Je me suis excusée, j'ai ramassé mes affaires et lui ai dis que j'allais rentrer chez moi.

    A l'appartement, les enfants ont demandé pourquoi mes yeux étaient tout rouges. Je leur ai dit la vérité, que je venais de parler à mon avocate à propos du divorce et que j'étais stressée de revenir dans notre Ville et d'aller au tribunal dans une semaine pour divorcer de leur père.

    Ensuite j'ai rassemblé tous les papiers dons je disposais pour mon dossier, et n'ayant pas réussi à faire fonctionner le scanner, je me suis rendue à la bibliothèque de l'école pour scanner et imprimer mes papiers. Je viens de les envoyer par e-mail à mon avocate. Il en manque encore, je vais les récupérer demain si tout va bien. Je n'irai pas à mon cours de droit hospitalier afin de tout finaliser (aller au collège, à la poste).

     

    Les copines

    A 19 heures, à la fin des cours, Elie et Lys, qui étaient en cours d'allemand avec moi, sont montées à l'appartement prendre de mes nouvelles . Nous avons beaucoup parlé. Elles sont bien plus jeunes que moi et assez épargnées par la vie. Elles foncent et ne se laissent pas marcher sur les pieds. Elles m'ont assurée de leur soutien. Voire de leur présence physique si cela ne se passait pas bien avec PN le lendemain vendredi.

    En effet, PN qui a casé un RDV commercial à Rennes demain, viendra chercher les enfants et les gardera une semaine durant les vacances de février. Il ne m'en a rien dit, c'est l'Aînée qui me le rapporte, elle est en contact SMS et téléphonqiue avec son père et me donne des infos au compte-gouttes. Il ne va pas les emmener à Agadir comme prévu mais chez son père, en Bretagne à 100 km de Rennes, pour le week-end.

    L'Aînée avait dit la fois d'avant à son père qu'elle ne voulait pas qu'ils aillent voir le père de PN, car immanquablement ils allaient s'engueuler, voire en venir aux mains comme par le passé.

    Je confie à Elie et Lys que je suis stressée de devoir conduire 5 heures pour revenir à Paris, surtout en cas de verglas. Si je prends le train, je serai immobilisée dans ma ville? Et même pour aller au tribunal, je devrai faire le trajet dans la voiture de PN ? Impossible. Même les enfants m'ont dit que c'étiat inimaginable. Mes copines me disent de prendre un taxi. Bah oui, je n'y avais pas pensé. Elie et Lys me proposent même de revendre leurs billets de train pour faire la route avec moi depuis Rennes. Elles sont vraiment adorables. Il faut dire que nous avons déjà passé un an ensemble pour le pré-concours.

    Nous devrions boire un verre en ville demain, une fois que PN aura récupéré les enfants.

     

    France 2

    Vers 20 heures, mon portable sonne. C'est mon frère qui m'informe qu'un reportage va passer au journal de 20 h sur France 2 sur les PERVERS NARCISSIQUES (cliquer, choisir le jour et aller à la 40ème minute).

    Je ne peux pas le croire ! Ce reportage tombe aujourd'hui alors que je viens d'être propulsée dans la réalité de la perversion narcissique de mon mari (qui ne le sera plus dans quelques temps) une heure auparavant !!! Ces coïncidences répétées me surprennent et je ne sais toujours pas comment les appréhender. Que signifient donc ces simultanéités ? Quel est le message ?

    Après avoir discuté avec mon frère, qui joue un rôle majeur dans ma vie à Rennes - en m'ôtant tout souci matériel grâce à son aide précieuse, je guette le dossier sur les PN.

    C'est une jeune femme qui témoigne. Elle a rencontré son PN à 25 ans. Il la portait aux nues devant les autres, louant son intelligence et d'autres qualités. Puis, dans le huis clos, les dénigrements commencent, d'abord sur sa façon de s'habiller. Ensuite, lorsqu'elle a voulu partir, PN faisait son numéro de regrets et de charme si bien que la femme acceptait de lui donner une deuxième chance. Deux enfants plus tard, elle essaie de le quitter. Alors les menaces arrivent :

    "T'es qu'une folle. Tu n'y arriveras jamais sans moi. Tu ne connais personne ; moi, je connais du monde. Tu vas le regretter. je vais te faire payer, même si ça me prendra des années. Tu vas vivre dans ton trou à rats. Etc. "

    J'ai demandé aux enfants de regarder le documentaire avec moi, sans leur parler de leur père. Ils étaient scotchés par la ressemblance avec les phrases que me jetait quotidiennement PN, leur père. J'avais eu le temps, une poignée de minutes avant la diffusion du reportage, de prévenir quelques personnes qui sont au courant de ma situation. Aussi bien mon frère qu'une collègue m'ont dit que c'étaient les mêmes mots employés, ma collègue m'a confié qu'elle croyait entendre mon témoignage !

     

    Tous ces faits m'ont vraiment troublée et bouleversée. Il est 1h35 du matin. Je viens de prendre une douche. Je ne dors pas encore. Trop de choses dans la tête. Trop d'émotions. Trop de questionnements. Je vais tenter de méditer un peu pour apaiser tout cela.



  • L'Obs du 19/01/12

    Avant de partir de ma ville, j'avais souscrit à une réexpédition de mon courrier, ainsi que celui de mes enfants. Or, La Poste se trompe régulièrement et m'a parfois fait suivre du courrier de PN, notamment l'hebdomadaire Nouvel Obs auquel PN est abonné et pour lequel, pour l'anecdote, il m'avait fait tout un foin pour la raison que je ne le lisais pas ! (ici)

    Donc, il y a 3 semaines, j'ai reçu le magazine à ma résidence, je l'ai ouvert et lu. La semaine suivante, je n'y ai pas touché comme les enfants rentraient le jour-même chez leur père. Je l'ai mis dans le sac de Jumeau en lui recommandant bien de le sortir en arrivant. J'ai contacté La Poste afin de leur signaler le dysfonctionnement, mais le temps qu'ils réagissent j'ai encore reçu le Nouvel Obs vendredi dernier. En couverture, le candidat Hollande et en bandeau le titre : "LES MANIPULATEURS DE L'AMOUR".

    Je feuillette ce jour le journal sans aller directement à l'article dont je suppose qu'il parle de séduction essentiellement. Dans le même temps, la télé est allumée sur des documentaires animaliers et je perçois deux fois le mot manipuler ou manipulation. Je l'entends et je ne suis pas plus surprise que ça, habituée depuis peu à recevoir des signes (comme là). Je ne les comprends pas et ne sais pas les intertépréter.

    Donc, je vais à la page de l'article sur l'amour, et je vois en illustration un ... énorme vampire. Le vampire vient de casser son jouet, une petite femme dans une boîte à musique, avec un marteau. En gros titre : LES VAMPIRES DE L'AMOUR, en sous-titre "N'importe qui peut tomber sous la coupe d'un pervers". En introduction : " Ils dénigrent l'autre pour se valoriser. Ils vampirisent son énergie jusqu'à le briser. "Ils", ce sont les pervers narcissiques. Identifié depuis une vingtaine d'années seulement, le phénomène se répand au point d'être qualifié par certains psy de "mal du siècle". Anne Crignon a enquêté sur ces prédateurs moraux dont le meilleur allié est l'ignorance."

    En voici le lien.

    Pour moi, cela représente une bombe. Les mots-clés sont lâchés : "Manipulateurs, pervers narcissiques, dénigrer, vampiriser, briser, prédateurs moraux." Selon moi, il manque le terme emprise.

    Bomb.jpg

    Tout d'abord, je me demande ce qui serait arrivé si PN avait reçu cet exemplaire du Nouvel Obs et pas moi. Je l'imagine lisant l'article. Comment PN réagirait-il ? Se reconnaîtrait-t-il ? Aura-t-il conscience qu'il souffre de cette psychose ? Pensera-t-il que c'est moi qui en souffre et calquera-t-il ses arguments sur tous les points décrits dans le dossier ? Car c'est bien des Pervers Narcissiques dont on parle ! C'est une vrai bombe jetée à la connaissance du grand public. C'est un véritable pavé dans la mare.

    Personnellement, je n'ai jamais fait savoir à PN ce que j'ai compris de lui, à savoir qu'il est Pervers Narcissique. Un jour, j'avais laissé échapper le mot "manipulateur", et bien il me l'a ressorti aussitôt après disant que c'était moi la manipulatrice. Quand je lui reproche de me dénigrer, il dit que c'est moi qui le dénigre. Quand, n'en pouvant plus, je lui demandais d'arrêter sa paranoïa, il me disait après coup, qu'il venait de trouver le nom de la maladie dont j'étais atteinte, sans la nommer : "Je sais de quoi tu souffres, ça commence par un P. Prépare-toi car devant le juge et avec mon avocate, on va décrire ta maladie, tu y corresponds point par point !" Évidemment, il bluffe, car seul un médecin psychiatre est en mesure de poser un tel diagnostic.

    L'article parle de ce comportement en miroir : "A travers chaque reproche infondé, calomnieux, adressé à sa victime, l'agresseur fait son autoportrait. Cela fera office d'aveu de ce qu'il est lui-même. Un aveu bien involontaire car son système repose sur le déni, qui est l'occultation de la réalité."

    Concernant les aveux de ce qu'il est lui-même, quelques jours avant mon départ de la maison, voici de quoi il me traitait (entres autres innombrables insultes) :

    • imposture ++++
    • usurpatrice
    • radine
    • Pol pot / dictateur
    • paranoïaque
    • je dénigre
    • je ne me remets pas en question
    • j'ai toujours raison
    • je dis une chose et son contraire

     

    A suivre

     

     

     

     

     

  • PN en son miroir

    Lundi 14/11/11

    miroir 2.jpg

    Le matin tout le monde se prépare pour aller à l'école ou au travail. Je dispute Jumelle qui n'arrête pas de renifler et ne se mouche pas. Au bout de la 3ème fois, PN crie :

    "Mais qu'elle ferme sa gueule, celle-là !

    Moi : J'éduque mes enfants.

    PN : J'ai encore le droit de parler ?"

    Puis la discussion dégénère. Ca tourne très vite et passe par plusieurs sujets qui n'ont aucun lien entre eux.

    PN : "Et puis pourquoi tu n'as plus de contact avec tes copines de lycée ?

    Moi (je viens d'avoir une longue conversation avec ma copine d'enfance la veille) : "Qu'est-ce que ça peut te faire ?"

    L'Aînée s'en mêle : Mais ça n'a aucun rapport, Papa !

    PN  à moi : "Il faut toujours que tu aies raison, toi ! "

    Puis PN m'imite en fermant un oeil et déformant sa bouche (pour lui, j'ai la gueule de travers et un oeil plus petit que l'autre), Je fais comme si de rien n'était.

    PN : "Tu es toute petite, mais tu te crois plus grande que les autres. Je sais de quelle pathologie tu souffres. Tu devrais te faire soigner !"

    Moi, interloquée : "Ah oui ? De quelle pathologie ?"

    PN : ... En tous cas, ta personnalité correspond point par point. Et je vais le démontrer sans problème.

    Moi : Pas de problème bonne chance ! Apporte tes preuves.

    PN : Ouais ! Reste avec tes certitudes ! Tu vas voir ! Prépare-toi ! Le sol va trembler."

    D'habitude ce genre de menaces me déstabilise et me fait craindre ce que PN peut entamer contre moi. Et je me dis que je n'en sortirai jamais et que PN va continuer d'aller jusqu'au bout et va vaincre.

    Mais cette fois-ci, je n'ai même pas peur. Comme la fois précédente, je reste tranquille et imperturbable. Même s'il fait faire des attestations, je ne vois bien que IR et son entourage pour en faire. Et encore ... ceratins mentiront, d'autres, je ne vois pas objectivement ce qu'ils pourraient attester. En tous les cas, j'agis en conscience et je n'ai rein à me reprocher.

    Je lui réponds : "Oui, c'est ça. Démontre-le. ... Tu perds ton temps. Tu es foutu.

    PN : Comment ça, je suis foutu ? En quoi je suis foutu ?

    Moi : Tu es foutu, c'est tout."

    En effet, je tente un message subliminal. S'il s'est renseigné sur la perversion narcissique, alors il doit tout connaître du comportement de ce dernier. Et il est foutu dans le sens où il n'a plus d'emprise sur moi. Dans ma tête, je suis déjà ailleurs. Il continue à s'accrocher comme il le peut à mes mots, à mes intonations de voix, à mon physique, à ce qu'il peut. En vain. Je suis déjà loin.

    Encore une fois, je suis sur le cul ! Mais vraiment !!! Depuis quelques temps, PN tel un bon écolier, agit exactement comme les professionnels de la psychologie l'ont décrit : IL AGIT EN MIROIR. J'(ai remarqué que PN reprenait exactement les mêmes expressions que moi, celles conseillées par les spécialistes pour éviter l'emprise des PN : "Comme tu veux. Si tu le dis. C'est ton avis. c'est toi qui penses cela, etc"

    Et maintenant il met devant moi un miroir et m'accuse précisément de ce dont je l'accuse. D'être malade mentalement. Je n'ai jamais nommé "pervers narcissique" afin que justement il ne puisse l'utiliser contre moi. J'ai parfois laissé échapper "manipulation", pas "manipulateur." Je crois qu'il a fait des recherches et trouvé les caractéristiques des PN listées par Isabelle NAZARE- AGA.

    tennis_raquette_balle.jpg

    Il renvoie la balle de façon systématique. Il m'accuse de le dénigrer, de mentir, d'être mégalomane, d'être parano, de porter un masque, de perdre mon masque actuellement, etc.

    Personnellement, je trouve que son comportement en est presque EFFRAYANT.

    Je me rends compte alors combien de professionnels, des psys, des policiers, des avocats, des juges sont bernés par ce genre de personnage. Et je ne parle même pas de l'entourage.

    C'est pourquoi, dans toutes les littératures que j'ai pu parcourir sur les pervers narcissiques, la seule issue recommandée est de FUIR.

     

     

  • Les enfants en otage

    Vendredi 7/10/11

    Je rentre à la maison après avoir appris au travail que j'étais reçue à mon concours en première place et après être allée à ma séance psy, où j'aborde à petits pas ma relation à PN (mon mari appelé Pervers Narcissique).

    J'ouvre la porte, et PN est dans l'entrée. L'index pointé, il me dit aussitôt :

    "Deux choses et après je te laisse tranquille. Premièrement, je ne suis pas d'accord pour que les enfants viennent avec toi à Rennes. Deuxièmement, j'ai pris RDV avec l'adjointe au proviseur pour Jumelle et avec un psy !"

    Et il ajoute : "Ça suffit les conneries maintenant. Et ce n'est que le début !" (Menace)

    Whaou ! Bonjour l'accueil. Et voilà, ça recommence, je pénètre en enfer dans ma propre maison. Je ne dis rien. Surtout ne pas réagir à chaud, c'est ce qu'il attend.

    corn flakes.jpg

    J'arrive avec des paquets de corn flakes dans les bras.

    PN : "Encore des corn flakes ! Comme s'il n'y en avait pas assez comme ça." (Dénigrement)

    Les enfants délaissent le lait depuis quelques temps, mais en consomment avec les corn falkes, c'est le seul moyen de leur faire prendre du lait et en plus ils aiment les céréales. Pourquoi les priverais-je ?

    PN : "Demain matin, ils mangeront des croissants. J'en ai acheté tout à l'heure à Intermarché. Ils sont bons jusqu'à demain."

    La belle affaire, je le laisse causer.

     

    Quelques instants plus tard, PN me dit qu'il a pris RDV avec la conseillère principale d'éducation adjointe (CPE) pour Jumelle qui aurait retardé aujourd'hui toute la classe car elle n'a pas voulu / pu réciter sa poésie.

    PN : "Tous les parents étaient en colère, elle a retardé toute la classe !" (Généralisation, projection ou mensonge)

    Je me demande si, en 6ème, les parents viennent encore chercher leurs enfants à l'école.

    PN : "Et c'est quoi, cette histoire de mettre zéro à Jumelle parce qu'elle ne participe pas à l'oral ? C'est n'importe quoi !"

    Moi : "J'ai déjà eu un RDV avec la CPE adjointe et son professeur principal."

    Effectivement, j'avais déjà été convoquée. Dans le cas  de Jumelle, les professeurs sont tenus d'attribuer des notes d'oral. Comme elle ne parle pas, soit ils la guident vers une prise en charge médicale et psychiatrique ou psychologique, avec un enseignement à part et sans notation d'oral. Soit ils la considèrent comme une élève lambda et notent son oral, qui est inexistant, donc en lui mettant zéro.

    J'avais expliqué l'environnement de violence psychologique dans lequel nous vivions et le projet de partir en Bretagne à la fin de l'année. Nous nous sommes accordés sur le fait qu'il était inutile d'engager une thérapie avec un pédo-psychiatre maintenant alors qu'elle allait être interrompue en plein milieu de travail. De toutes façons, Jumelle est bonne élève, ses notes vont entre 16 et 20/20. Une thérapie pourrait être engagée l'année prochaine.

    Je ne sais pas comment PN a su pour la notation.

    note-0-sur-20.jpg

    Mais j'embraye sur l'interdiction de PN d'emmener les enfants à Rennes, car c'est cela qui m'irrite.

    Moi : "Et tu comptes les élever comment, les enfants ?

    PN : Je les élèverai aussi bien que toi. (LOL, LOL et re-LOL)

    Moi : Ah ? Tu les élèveras avec IR ?

    PN : T'es vraiment détraquée, toi. (changement de conversation)

    Moi : C'est toi, le détraqué."

    Et je m'aperçois le niveau de notre conversation. C'est du théâtre de boulevard. C'est du jeu malsain et puéril.

    Et en demandant le divorce, c'est exactement à ce genre de relation que je veux mettre fin.

     

    Je suis dans ma chambre. PN arrive en m'ordonnant d'aller chercher Jumeau au foot. De toutes façons, j'avais l'intention d'y aller car je voulais passer prendre des pizzas. Je dis quand même à PN : "Pourquoi tu n'y vas pas ? Si tu veux éduquer les enfants pendant 6 mois, il faudrait peut-être commencer maintenant  !" S'ensuit des noms d'oiseaux.

    Je demande à PN de nous passer des tickets restaurants pour prendre la pizza.

    PN répond : "Dans tes rêves !"

    Moi : "Tu sors tes tickets-restos pour inviter IR, son mari et Pa à la pizzeria et au bistro d'à côté et tu refuses d'en sortir pour tes enfants ?"

    PN : "T'inquiète pas, j'emmènerai les enfants au Campanile, mais sans toi." (Les tickets-restos donnent droit à 50% de réduction sur une grillade à Campanile !) (promesse)

    Je rigole en mon fort intérieur. PN déclarait à qui voulait l'entendre qu'il emmènerait l'été dernier les enfants au canada, chez son cousin, ou encore l'Aînée faire du shopping dans un grand centre commercial.

    Puis PN m'nforme qu'il va cuire les steaks qu'il vient d'acheter, j'insiste en disant que j'ai envie de manger des pizzas.

     

    pizza-casa.jpgJe pars avec Jumelle chercher Jumeau, je récupère par la même occasion l'Aînée et sa copine venues au foot voir leurs copains. Puis nous filons chez le pizzaiolo, nous patientons car les pizzas ne sont pas prêtes. A 20h45, le sonnerie spécifique à PN retentit. PN resté seul à la maison nous demande "ce qu'on fout".

    Arrivés à la maison, je vois que PN a mis la table, c''est bien la première fois. Il a même ouvert une boîte de haricots verts en conserves et posé une poêle à griller sur la plaque.

    PN : "Merde ! Je t'ai dit que j'allais faire des steaks ! T'es vraiment une bourrique !" (victimisation)

    Moi : "Tu n'as qu'à ranger les steaks pour demain."

    PN me met les haricots verts sous le nez et me demande s'ils vont tenir le choc d'être mis au frigo pour le lendemain. (ironie)

    Moi : ...

    PN : Bah répond ! (ordres pressants, très spécifiques des PN)

    Moi : Demande-leur.

    PN : Je te pose juste une question.

    Moi : Oui."

    Conversation de débiles dans laquelle PN m'entraîne.

     

    PN a ouvert une bouteille de vin, j'en ai envie. Je me sers un verre. PN le voit et me retire le verre, il met dit : "T'as pas le droit de le boire. C'est moi qui l'ai acheté."

    Je le regarde faire et mime le geste d'applaudir.

    PN me rend le verre en me disant "chacun son tour".

    PN fait cela car je lui reproche de se baffrer dès que je pose des aliments sur la table. Si un met lui plaît, il se sert en grosses quantités, sans se demander s'il y en aura assez pour les autres.

     

    PN mange la pizza, il s'écrie : "Beurk ! C'est quoi cette sauce sucrée ? Vous avez vraiment des goûts de chiottes !" (dénigrement)

    Jumelle : "C'est de la sauce barbecue."

    Aînée : "Si t'aimes pas, alors tu manges pas. C'est pas la peine de dire ça !"

    Moi, j'avale ma part à toute vitesse et m'étrangle presque. Je veux quitter la table au plus vite. Je ne supporte plus de prendre les repas en compagnie de PN.

     

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    Apparté

    Au moment où j'écris cette note dans ma chambre, avec la porte ouverte sur l'extérieur, j'entends une voiture passer. Il en passe plusieurs le samedi dans mon allée privée. Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci je tourne la tête. Et qui vois-je passer ?

    Une vieille voiture bleue roule au pas devant ma maison, au volant une tête rousse regarde dans ma direction. C'est IR.

    Ma réaction : Ce n'est pas possible ! Qu'est-ce qu'elle vient faire là, celle-là ?

    IR vient rôder devant ma maison et n'ose pas entrer. Les vendredi ou samedi dernier, PN les a passés chez IR (et son mari ?) jusqu'à la nuit. Mais pas hier soir.

    Je ne ressens aucun sentiment, aucun res-sentiment.

    Cela m'agace juste un peu. J'ai envie d'aller voir PN et de lui dire un truc du genre, "Y a ta copine qui te cherche". Mais je ne le fais pas. Je ne dis rien, je ne fais rien. Ca me fait repenser à ma séance psy d'hier : "complice". Je vois des choses se dérouler et je ferme ma gueule.

    J'en ai marre.

    Mais j'ai pas envie d'entrer dans leur relation malsaine.

    voiture bleue.jpg


     


  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #6

     

    PN s'accroche sur le ton de ma voix

    Mercredi 28/09/11, PN rentre du boulot assez tard, vers 20h. Il me rejoint à table. Les enfants ont déjà mangé. Tout de suite, il me demande :

    • PN : "Quoi de neuf ?

    Moi : ...

    PN : "Hein, quoi de neuf, Lola ?"

    Moi : "Rien."

    PN : "TU PEUX ME REPONDRE NORMALEMENT ?"

    Moi : "Je te réponds normalement.

    L'Aînée débarque dans la cuisine et crie à son père : "Mais, c'est bon ! Laisse-la tranquille !

    Moi calmement : "Laisse, Aînée, c'est son petit jeu. Il a besoin de me provoquer. Il fait ça tous les soirs."

    PN : "MAIS PAS DU TOUT ! Tu crois que je m'abaisse à jouer à ça ? Je suis bien au-dessus de tout ça, moi ! " (Déni, mensonge)

    PN à l'Aînée : "Mais tu l'as pas vue ? T'as pas vu sa gueule, là ?"

    Aînée : "C'est pas vrai. C'est toi qui commences, tu lui poses une question et après tu lui demandes de parler normalement !"

    Moi toujours calmement : PN, tu es vraiment enfantin et puéril. Du bist kindlich."

    PN siffle : "Whaouuuuuu !" Et il s'arrête.

    PN s'est arrêté car "KINDLICH", c'est un mot qui lui parle. Nos amis allemands de 10 ans nos aînés ont toujours prétendu que PN était gamin et qu'il se comportait comme mon 4ème enfant. Puis sa jeune maîtresse allemand et lui, dans leurs échanges par e-mail, avaient discuté autour de ce mot disant que PN était "jeune d'esprit voire puéril" pour son âge (43 ans), tandis qu'elle était si mature pour son âge (25 ans) !!!

  • La violence psychologique ordinaire

    Lundi 19/09/11

    Après ma journée de travail, je vais à la réunion de parents d'élèves des 6ème à 18h. Je me gare, mais m'aperçois que je suis juste derrière la voiture de IR et de son mari ! Je n'ai aucune envie de les voir à la sortie (lui est assez réglo, ne se mêle pas des affaires des autres, mais elle ...). Je délaisse ma place juste en face de la grille du collège et vais me chercher une place plus loin.

    Dans la classe, plusieurs de mes copines sont présentes, puisque ce sont les mamans des copains et copines des Jumeaux. Je rentre à la maison à 20h. PN m'accueille avec un reproche.

    PN : "T'aurais pu me dire que t'allais à la réunion des parents d'élèves.

    Moi : Je te l'ai dit hier.

    PN : Tu ne m'as rien dit. Je ne suis pas au courant.

    Moi : Si, je te l'ai dit. Et puis si tu daignais signer les cahiers de liaison des enfants, tu l'aurais su.

    PN : ..."

    Je lui ai cloué le bec.

     

    Mardi 20/09/11

    La violence psychologique ordinaire

    Pourquoi ordinaire ?

    Parce que depuis le retour du commissariat, PN sait qu'il ne peut plus faire n'importe quoi. Mais comme il ne peut pas changer du jour au lendemain, les violences psychologiques persistent. Parfois, elles restent hyper violentes, car tout ce que PN retient durant plusieurs jours ressort brutalement et violemment. D'autres fois, PN pond froidement une remarque acerbe ou menaçante.

    Le matin

    A 8 heures, la sonnette retentit. C'est une copine de l'Aînée qui vient la chercher pour aller à l'école.

    PN hurle : "Ça me casse les couilles ! Ça me casse les burnes ! J'en ai marre de ses copines ! Elles peuvent pas aller à l'école toutes seules ?"

     

     Le soir

    Je rentre du boulot. En ouvrant la porte, je sens une odeur d'alcool, plus précisement de rouge, et de tabac. Je ne me trompe pas.

    Je rentre dans la cuisine, il est 19h, PN boit du vin rouge. Il reste l'équivalent d'un verre dans la bouteille. Rapidement, PN la finit. Il laisse son verre vide, au-dessus des placards de cuisine, en hauteur.

    Ces dernières années, en rangeant la maison, j'ai trouvé à plusieurs reprises des cadavres de bière ou des verres de vin vides çà et là dans la maison

    • au dessus-des placards hauts dans la cuisine
    • au dessus de l'armoire dans le bureau
    • derrière les réserves alimentaires dans le garage
    • derrière les livres dans la bibliothèque du bureau, en hauteur
    • et même une canette bière 1664 de 50cl planquée à l'intérieur de la tour d'un PC inutilusée et qui était défaite sur le côté !!!

    A cela, PN me répond régulièrement qu'il n'a aucun problème avec l'alcool. PN "Si j'étais un alcoolique, je ne pourrais pas m'empêcher de boire. Alors que je suis sobre en semaine et je ne bois que le week-end !"

    quand_l_autre_boit_faire_face_a_l_alcoolisme_d_un_etre_cher_landing_entete.jpg

     

    Remarques anodines mais insidieuses et glaciales

    Depuis l'episode du commissariat, PN a changé de tactique. Il lance des remarques anodines mais insidieuses et froides. Difficile alors de faire dire que c'est de la violence !!!

    • Je rentre du travail, où j'ai passé une journée effroyable de stress et de charge de travail. Je laisse échapper un bâillement bruyant.

    PN : "Whaou ! Tant que ça !" d'une voix polaire et à la fois appuyée.

    Cela me provoque aussitôt une crispation. C'est ça que les gens doivent comprendre, au début, on se dit "Non, c'est moi. J'interprète, je prends tout pour moi ! Non. Faut pas être parano." Mais en fait, la violence psychologique est différente des disputes normales dans un couple, où les tensions finissent par exploser et favoriser le retour du dialogue. Ici, il ne s'agit pas de colère. C'est de la haine rentrée. C'est une démolition calculée patiemment. Quand un PN a choisi une victime, il prend tout le temps qu'il faut pour arriver à ses fins : la détruire.

    Et la difficulté pour la victime, c'est qu'elle s'attend à chaque instant à ces attaques. Je sais que cela va forcément tomber. Mais je ne sais pas quand.

     

    •  Je regarde le courrier du jour. Des offres de mutuelle sont arrivées.

    PN: "C'est ta nouvelle mutuelle. Tu fais bien !"

    Re-crispation. PN ne dit rien de répréhensible. Mais c'est le ton dans lequel il le dit et les menaces ou les allusions qui gravitent autour de ses remarques. Chaque mouvement que je fais ou chaque mot que je prononce est sujet à une critique ou un commentaire. PN tourne sans cesse autour de moi.

    Je voudrais que l'on comprenne que l'on peut rendre fou quelqu'un, le tuer, sans arme, sans le toucher. Mais juste avec des mots. A répétition.

     

    • Je cuisine, face à la radio posée sur le plan de travail.

    PN : "Je prends la radio. Je prendrai d'autres choses aussi, mais je prendrai ça."

    Re-re-crispation. La phrase est complètement anodine et normale. En plus, cela signifie que PN a accepté l'idée du divorce. Mais, faisant suite aux autres remarques, celle-ci prend la même teinte. C'est le contexte qui fait d'une phrase une arme d'agression.

     

    • Je regarde la télé. PN passe la tête depuis la cuisine et me dit :

    PN : "Si tu veux voter aux primaires, ça se passe à la maternelle.

    Moi : Hum. (En fait, je suis énervée et je ne souhaite pas communiquer avec PN)

    PN : "Tu ne réponds que ça ? OK, je note..."

    Voilà comment PN pique telle une mouche un jour d'orage, jusqu'à ce que sa victime soit bien exaspérée. PN l'a bien préparée, ensuite il lance continuellement d'autres critiques, augmentant la tension, et dès lors que la victime explose, il constate que cette dernière se comporte mal ou parle mal. Ainsi PN pourra déclarer que c'est moi qui refuse de communiquer avec lui et que je suis irrascible avec lui.

    Il est trop fort. Faudrait-il que je me taise cotinuellement ?

    Quand PN me pose une question, je réponds, mais il doit sentir que je bouillonne à l'intérieur. Il me dit : "Tu peux me répondre normalement, s'il te plaît ?" ou bien "Tu peux me répondre d'une voix normale ?"

     

    SOS ! J'ai lu maints textes sur la façon de se comporter face à un PN. Ne pas lui donner prise, de quelque façon que ce soit. Mais comment tenir sur une longue période ? C'est inhumain d'être ainsi contrôlée ainsi à chaque seconde ! Le moindre de mes faits et gestes est sujet à critique. PN m'observe constamment et cherche ce qui pourrait m'atteindre. C'EST L'EMPRISE.

    J'ai discuté avec une amie aujoud'hui qui m'a conseillée de visualiser une sorte d'écran, de bulle protectrice autour de moi et des enfants.

    bulle.jpg

     

  • Vous n'allez pas me croire !

    L'oral d'allemand

    Vendredi 16/09/11, je passais à 17 heures mon épreuve orale d'allemand en option, afin d'avoir quelques points de plus pour le concours de secrétaire médicale. En effet, ne sachant pas si j'allais réussir les autres concours, j'ai aussi passé celui-là. Je suis admissible à l'écrit (parmi les 45 retenus sur les quelques 1300 candidats concourant ; PN pourra toujours me traiter de "bêtasse").

    Pendant que j'étais au commissariat le mercredi, le bureau du concours m'avait conctactée pour me donner la date. 48h pour réviser, c'est assez court. Je lis sur le Net quelques articles de presse, je regarde sur le satellite quelques programmes allemands (Nous sommes abonnés à toutes les chaînes de télé allemandes, PN est germanophone et germanophile - oui, il aime bien les allemandes !). Je relis du vocabulaire thématique.

    Après le travail, je pars confiante pour l'oral. L'épreuve dure 15 minutes et consiste en la traduction d'un texte à caractère scientifique et une conversation avec le correcteur.

    Assis en face de moi, le correcteur me tend un article de journal et me demande de lire à voix haute quelques paragraphes puis de traduire.

    Le titre de l'article est "Die Kaktus-Menschen", les personnes-cactus. "C'est ainsi que les pyschologues appellent les personnes qui se défendent en lançant des piques à autrui.

    L'artice explique que ces individus ont subi un traumatisme durant leur enfance et se comportent ainsi afin de réprimer leurs propres pressions internes. Il explique ensuite les attitudes à éviter ou à avoir face à ces personnes : ne pas se taire car on se rend malade, ne pas se sentir responsable devant les accustions (c'est LEUR problème),ne pas vouloir les combattre.

    Le texte raconte ensuite comment appliquer une contre-stratégie, comme rester toujours correct, ne pas faire de reproches, s'occuper de soi et renforcer son réseau, ne pas essayer de les comprendre, etc.

    Il donne enfin des exemples d'agissements : critiquer en public, utiliser le reproche dans le compliment ("C'était du très bon travail ... pour une femme"), brimer sous le prétexte de la plaisanterie, rire ou bailler quand l'autre parle, se rapprocher très près physiquement pour démontrer sa force, etc.

     

    Ca vous dit quelquechose comme comportement ?

    C'est la description-même du PN, le pervers narcissique ! Certes l'article parlait davantage du contexte professionnel, mais c'est exactement la même chose.

    Comment expliquer que je sois tombée sur ce sujet ? J'avais une chance sur un million de tomber dessus!

    Du coup, j'avais de quoi étayer la discussion, le correcteur et moi avons parlé à bâtons rompus, car il connaissait de telles personnes dans son entourage. Il a même fini en me chantant le Cactus de Dutronc ! J'ai cru entrevoir ma note, 19/20. (J'ai aussi un bon niveau d'allemand, il m'a demandé pourquoi je ne faisais pas professeur d'allemand !)

     

    Un sentiment de satisfaction et de force

    Je suis sortie de là avec un énorme sourire aux lèvres. Je marchais du Théâtre du Châtelet vers l'Hôtel de ville. Il faisait beau et chaud. Le vent balayait mes cheveux. Je marchais la tête droite et le sourire jusqu'aux oreilles. Je me sentais grande et belle. Mon corps s'amplissait. Mon coeur était léger, il chantait. Je me retournai pour ancrer en moi cette merveilleuse impression, ce sentiment d'assurance. Je respirais à plein nez (la pollution !). Derrière moi, il y avait les quais et on pouvait voir la tour Eiffel.

    Lorsque je n'aurai pas le moral, je souhaiterai retrouver ce sentiment. Je visualiserai cet environnement.

     

  • 2 jours après

    Jeudi 15/09/11, la journée se passe sans heurt. Le matin, à 8h00 PN me dépose chez le garagiste pour récupérer ma voiture. Sur la route il parle tout seul, répondant à la radio. Le soir, en rentrant du travail, PN me demande

    • PN : " Comment vas-tu ?"

    Moi : "Très bien."

    PN : "Souverainement, j'imagine."

    Je ne réponds pas.

     

    Vendredi 16/09/11

    2 jours après la confrontation au commissariat de police

    Le matin, au petit-déjeuner, dans ma conversation avec les enfants, je dis que Jumelle a dormi avec moi (les enfants aiment bien dormir avec moi et il viennent à tour de rôle). PN me reprend sur un ton de reproche : "Jumelle a dormi avec toi !", alors qu'il sait très bien qu'un des petits dort souvent avec moi.

    Je lui réponds : "Oui, ça te pose un problème ?"

    PN : "Pourquoi ce ton agressif ? Je n'ai pas le droit de poser une question ?"

    Moi : "Je ne suis pas agressive."

    PN va griller son pain et se retourne vers moi :

    PN : "Tu es piteuse ! Tu es vraiment piteuse ! C'est piteux ce que tu as fait... T'étais obligée d'en arriver là ? T'as les boules maintenant parce la vérité a éclaté au grand jour ! ... Oui, parce que figure-toi que j'étais entendu pendant assez longtemps pour expliquer que tu es une manipulatrice. Que tu manipules les enfants. L'Aînée et moi avons été entendus longuement séparément. Comment expliques-tu qu'elle n'ait pas parlé du balai ? Qu'elle a reconnu qu'elle avait exagéré pour les cheveux ? Je ne l'ai pas traînée par les cheveux dans l'escalier ! "

    Moi : "L'Aînée aurait donc menti à moi, à la policière en déposant la plainte et au brigadier-chef ?"

    PN : "T'inquiète pas ! Le brigadier-chef en rencontre deux par jour, des cas de violences dans les familles, de viols, elle sait très bien qui ment et qui dit la vérité. Tu es découverte maintenant ! On découvre ton vrai visage au grand jour ! Tu ne fais que distiller ton venin parmi ton entourage. De toute façon, il ne te reste que ta famille qui est à bloc derrière toi !"

    PN fait le geste de pousser avec les deux mains et le corps penché en avant, comme un rugbyman.

    PN : "Si c'était la vérité, pourquoi tu as retiré ta plainte alors ?" (Ai-je fait une erreur de la retirer ?)

    Moi : "Je peux tout à fait y retourner. J'ai 7 jours de réflexion, je peux encore me dédire." (j'avance cela au culot).

    PN : "Trop tard, ma fille ! Tu t'es complètement écrasée lors de l'audition. T'as rien dit. Tu as vu que tu étais découverte, alors tu as retiré ta plainte !"

    Moi : "Je vois que tu continues et que tu n'as pas changé. Cela ne t'a pas servi de leçon. Malgré les paroles du brigadier-chef de ne pas se disputer devant les enfants, tu continues à crier devant eux." (Jumeau et l'Aînée était présents, mangeant leurs céréales.)

    PN : "Je m'en fous de ça. T'aurais jamais dû aller si loin. Ma force est décuplée ! Moi aussi je vais m'y mettre"

    PN : "Chez les Viêtnamiens, la fin justifie les moyens. Ouh la vache ! Tu te découvres. Tu es ridicule."

    Moi : " C'est pas chez les Viêtnamiens. C'est chez les femmes victimes de violences de la part de leur maris. Pourquoi la policière t'as dit que t'étais passible d'un an d'emprisonnement alors ?"

    PN : "C'était au début de l'audition, elle ne me connaisait pas. C'est pas parce que tu portes plainte que je vais en tôle, il y a un magistrat qui repasse derrière. Et elle l'a répété à la fin car il fallait qu'elle relise le déroulé de la procédure.Et pourquoi tu l'as retirée."

    Moi : "Je crois que je vais y retourner."

    PN : "Ha ha ha !"

    Moi : "Si elle ne me croyait pas, elle m'aurait dit : Madame, vous dites des choses mensongères. Elle ne me l'a pas dit."

    PN : "T'as raison."

     

    Je pars un peu plus tard travailler, comme j'étais restée tard la veille. Je révise un peu l'allemand, téléphone à ma soeur et suis appelée par l'association Solidarité Femmes (le N° de téléphone 39.19) qui va m'envoyer une attestation d'appel. Puis je dépose Jumelle à l'école car avec sa main blessée, elle n'avait pas de cours de sport et commençait plus tard.

  • Dimanche 11/09/11

    PN ou l'art de la moquerie par l'imitation

    La matinée durant 30 mn, PN (mon mari appelé Pervres Narcissique) imite la voix de ma grand-mère, qui bégaie, avec l'accent chintoc'. Il s'exprime ainsi pendant tout ce temps à Jumeau.

    Puis il imite quelques minutes DR, le mari de IR, qui parle avec un accent de titi parisien.

     

    Je me prépare car nous allons déjeûner chez ma soeur avec tous mes frère et soeur et mon neveu nouveau-né ainsi que ma mère. PN dit qu'il ne veut plus voir ma famille.

    PN : "Je ne veux plus voir aucune membre même français de ta famille, même lors d'événements."

    Moi : "Je ne suis pas sûre qu'ils veuillent voir ta tête non plus. De quelle occasion aprles-tu ?

    PN : "Tu sais très bien de quelle occasion je parle."

    Moi : "Non , je ne vois pas de quelle occasion tu parles."

    PN : "Eh bien tu devrais le savoir."

    Je ne sais toujours pas ce qu'il a voulu dire ?!?

     

     PN ou l'art de la déstabilisation et (par ?) le mensonge

    veste cuir.jpgLe soir, je vais me coucher dans ma chambre et passe par le garage, je ferme derrière moi la porte de la cuisine. Je la rouvre car je vois de la lumière alors que je venais d'éteindre. C'est PN qui est redescendu. PN : "Bah quoi ! Je n'ai plus le droit descendre maintenant ?" (Victimisation) Il fume une cigarette dans le garage.

    Dnas la nuit, je me relève pour aller aux toilettes. Je trouve par terre ma belle veste en cuir. Elle gisait au milieu du garage, bien pliée, par terre. Elle ne pouvait pas avoir glissé du meuble sur lequel je l'avais posée, les autres vêtements auraient dû glissr aussi. Puis elle serait en boule ou froissée.

    Le lendemain, je dis calmement à PN : "C'est bizarre, j'ai retrouvé ma veste par terre au milieu du garage..."

    PN :"Tu ne vas quand même pas dire que c'est moi qui l'ai mise par terre ! Je ne touche pas aux affaires des autres !"

    MENSONGE !

    Je connais cette manigance. Je l'ai vu dans un film. D'ailleurs, je crois que c'était dans le film préféré de PN, "La vie des autres". Cela se passe en Allemagne de l'Est, dans les années 80. Les opposants politiques étaient pourchassés et arrêtés.

    On y expliquait que pour déstabiliser un opposant au régime, en le rendant fou ou bien en brisant son couple, il suffisait de changer de place ou de cacher des objets dans son appartement à son insu. On y pénétrait et on cachait par exemple des torchons. Le femme ne retrouve plus ses torchons et se pose d'abord des questions, puis elle s'énerve, ensuite elle accuse le mari. Enfin les relations se dégradent. Les contestataires commettent des erreurs et sont arrêtés.

    C'est vraiment tordu !

    Lors d'une crise de violence psychologique très aiguë, PN avait déplacé ma machine à coudre à la perpendiculaire. (La veille il avait tenté de la faire tomber en soulevant la table.)

     

     

  • samedi, jour des cris

     Samedi 10/09/11

    Le matin, je pars avec Jumelle faire quelques courses jusque tard, j'arrive à la maison à 14h. On mange de la charcuterie et des salades toutes prêtes.

    Après le repas, pendant que je débarrasse, PN (mon mari appelé Pervers Nariccisique) m'attaque.

    Il commence par les amis. Décidément, ce sujet lui tient à coeur. Ca le travaille, ou bien alors il croit me faire souffrir sur ce thème.

    • PN : "Pourquoi tu vois plus tes copines ? Qu'est-ce qu'elles deviennent ? Y en a une qui qui est toujours célibataire dans son trou à rats et l'autre qui a 3 enfants. Une réunionaise et une arabe, la belle affaire !" Je ne réponds rien.
    • PN : "T'as plus d'amis. T'es seule ! T'as plus que ta famille!" Je l'ignore toujours.

    Sur le thème des amis, l'Aînée lui a récemment fermé le bec car PN, tous les soirs à table, nous raconte combien il connaît de gens. Qu'il discute avec les caissières d'Intermarché. Qu'il discute avec les parents qui emmènent et qui viennent chercher leurs enfants au foot, quand il y va avec Jumeau. Que tel papa est super sympa et aussi telle maman est super sympa, même si elle est moche. Qu'il discute bien avec le grand-père de tel enfant (sa fille est une connaissance à moi), etc.

    Comme PN nous gonfle, l'Aînée lui dit : "Arrête de te la ramener avec tes amis. Tu dis que tu as pleins d'amis alors que ce ne sont que des gens que tu rencontres au foot. En fait, tu ne les connais même pas !"

    amis Winnie.jpg

     

    PN change de sujet de conversation. Peu après :

     

    •  PN : "Alors comme ça, tu veux kidnapper les enfants ?"

    Moi : "Ne dis pas ça. Tu sais très bien qu'on ne se parle pas. Alors évidemment on ne peut pas parler des modalité du la séparation."

    PN : "Ah ouais ? Tu parles, toi ?"

    Moi : " Non. Et toi ?"

     

    •  PN : "Pourquoi t'as acheté un ballon de foot nul à Jumeau ? Il est nul. C'est normal, on n'achète pas un ballon de foot au marché !"

    Jumeau : "Mais non Papa, je ne parlais pas du ballon que Maman a acheté."

     

    • PN : "Demain matin, je contacte l'agence immobilière."

    Moi : "Ah oui ? Et quand je rentre de Rennes,  je fais comment avec les enfants ? Nous habiterons où ?"

    Moi : "Quand je rentrerai, je serai occupée avec les concours, je ne pourrais pas en même temps assumer la vente de la maison et un déménagement."

    PN : "Ah, parce que tu dois encore passer des concours ? je coyais que tu avais déjà réussi tes concours, soit dit en passant, ce n'est que grâce à l'art du bachotage dans lequel tu excelles !"

    Moi : "Si ça te fait plaisir, je suis une bachoteuse, pas de problème"

    vendu.jpg

     

    Puis, l'après-midi, je me rends avec Jumelle au forum des associations. J'y croise des amis que j'apprécie beaucoup. Je salue DR, le mari de IR. Plus loin, je vois aussi IR qui passe sans me voir...

    Puis, je me retrouve devant le stand d'une association de psychanalystes. C'est drôle, les années précédentes, je n'avais JAMAIS remarqué ce stand, pourtant je prends toujours mon temps et les visite tous. Le psychanalyste sourit et me dit qu'ils sont présents depuis plusieurs années. Nous parlons des problèmes de Jumelle qui ne communique avec personne hormis la famille. Le psychanalyste me dit que les problèmes des enfants sont souvent l'expression des difficultés de leurs parents.  Au décours de la conversation mes yeux se remplissent de larmes. Le psychanalyste a un sourire bienveillant et m'invite à contacter l'association. Je le quitte en le lui promettant.

    Quand je reviens à la maison, PN est encore plus excité.

    J'avais autorisé l'Aînée à sortir avec ses amis jusqu'à 18h.

    •  PN : "Viiiite fais le 17. J'avais dit à ta fille de rentrer à 18 h. Elle n'est tjs pas là. Viiite fais le 17, appelle tes amis les flics."

     

    Le niveau des conversations de PN

    culotte peinture.jpg

    Je ne sais plus par quoi PN avait commencé, en tous cas, la conversation glisse sur ma mère.

    • PN : "Ta mère a évolué, elle n'achète désormais plus de shampooing aux oeufs ou de confitures premiers prix dégueulasses.

    PN : "Ah ! Je me souviens. Ta mère était obligée de coudre ses slips. Les slips de ta mère ! Ha ha ha !"

    Moi : "Je vois que le niveau de conversation est élevé. Tu as peut être autre chose à dire que de parler des slips de ma mère.

    PN : "Oh la la ! Les slips qui séchaient sur le fil dans le jardin !"

    Moi : "Et ta mère, elle portait des strings ?"

    PN : "Lola, tu apportes de l'eau à mon moulin."

    Conclusion : je me suis fait avoir.

    PN m'a amenée exactement là où il voulait. Il me titille, m'énerve, et attend que je commette la faute, que je l'attaque. Et là, il se met en position de victime. "Tu vois, c'est toi qui m'attaques !"

     

    • PN est d'une cruatuté inimaginable avec ses enfants

    La veille, le vendredi 09/09/11, j'ai passé la nuit, de 21h à 23h, aux urgences pédiatriques avec Jumelle qui s'était ouvert la main avec un bol fendu et trop chaud. Elle s'est fait une profonde coupure qui a nécessité 3 points de suture.

    Le samedi, PN tend à Jumelle le même bol que celui avec lequel elle s'était coupé la main la veille : "Tiens, Jumelle, prend ce bol ! Allez tiens, prend-le !"

    Puis quelques minutes plus tard, il la gronde alors qu'elle buvait du coca dans le canapé : "Toi, t'es la chouchoute de ta mère, t'as rien à faire ici. Allez, dégage !"

     

    bol2.jpg


    • Le soir PN vient me voir encore dans ma chambre. Je lui demande s'il compte revenir 15 fois comme la nuit denrière, je commence à compter devant lui à voix haute ses irruptions. Il arrête au bout de la 4ème fois. Il tape sur la porte en partant.

     

  • Divorce : 4 heures de violences psychologiques

    divorce alliances.jpg

     

    PN reçoit ma demande de divorce

    Le vendredi 03/09/11, PN est rentré à la maison avant moi et a récupéré le courrier. Il a reçu la demande de divorce du tribunal de grande instance, mais je ne le sais pas encore.

    J'arrive devant la maison avec mes courses. PN m'attend à la fenêtre du bureau. Il m'apostrophe à propos des courses. Il me provoque en me fermant à 2 reprises la porte au nez alors que je suis chargée avec les sacs.

     

    PN parle dans tous les sens, mélangeant les dénigrements et provocations avec du badinage.

    Il est excité. Il parle dans tous les sens. Il se comporte de façon bipolaire, passant instantanément du calme à la menace. Il ouvre le Cubi de vin rouge qu'il vient d'acheter à Intermarché.

    Il parle de la voix grave de la copine de l'Aînée, il aime les voix graves.

    • PN : "Et puis tu ne trouves pas que Copine est plus mûre que l'Aînée ? Hein, tu ne trouves pas ?"
    • "J'étais en Belgique aujourd'hui. Il y avait du monde sur la route ! Les Hollandais vont tous en France en vacances. Ils ont bien raison, il fait beau maintenant..."
    • J'ai reçu un courrier de maître Laurence Wieschniewski. Ha ha ha ! Qui c'est qui te l'a conseillée ? C'est ta soeur ? Ton beau-frère ?
    • PN mime et parle avec manières : "Humm ! C'est mon avocat ! Oh, mon avocat !"

    Je comprends subitement que PN avait reçu la demande  de divorce. Je suis prise de panique, car c'est le moment que je craignais le plus, tout comme le moment de la convocation pour la plainte.

    Mais j'arrive rapidement à me maîtriser, car tout va très vite. PN parle sans cesse. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Je ne tremble même pas. Il continue ses provocations pendant que je fais la cuisine.

    • PN : "Oh ! Que tu es bien habillée Lola aujourd'hui ! Comme tu es élégante, ton chemisier blanc avec le noeud te va bien ! Et puis, tu es bien maquillée aujourd'hui, vous avez vu, les enfants comme votre mère est maquillée ? On dirait presque sa nièce."
    • PN sort des blagues. PN : "Ca ne te fait pas rire ? Avant cela te faisait rire, avec ta bouche de travers !"
    • "Votre mère est mutique. Vous ne trouvez pas ?"

    19h30

    • "J'aurai une belle télé avec écran plat. Et vous, vous allez vous trimballer la vieille grosse télé."
    • "Vous mangerez des patates de chez Lidl. Faut vous habituer dès maintenant !"
    • "Comment tu vas faire avec le sexe, Lola ?" (comme si le divorce allait changer quelquechose !)

    "Il y a des femmes dans les camionnettes avec la petite lumière rouge, mais y pas d'hommes, comment tu vas faire ?"

    "Moi, je vais tirer chaque semaine ! Lalalère !"

    Je tente une réplique :"Comme ça, tu va attraper le Sida."

    PN : "C'est toi, mon Sida !"

     

    Jumelle m'aidait à cuisiner. Elle pilait des épices pour une marinade pour le porc au caramel. Je lui dis de piler par terre pour ne pas trop appuyer sur la table. Elle s'accroupit, comme le font les Vietnamiens. PN passe à côté d'elle et lui dit : "On dirait ta grand-mère ! Ah non ! Ta grand-mère, elle est à quatre pattes et elle pousse des cris !" PN est immonde, il prend un malin plaisir à continuer de tenir des propos d'ordre sexuel aux enfants !

    Nous avons mangé rapidement. Puis, j'ai filé dans ma chambre. Jumelle me rejoint. Nous lisons dans le lit, Internet ne marche pas. C'est dommage car PN s'est mit à faire tout un cirque durant 4 longues heures. J'aurais voulu écrire une note en temps réel. Du coup, j'ai tout noté manuellement.  J'ai pris l'habitude de nourrir mon blog sur les agissements de PN, j'en sentais à ce moment -là le besoin impérieux de noter ses menaces, ses mots insensés et sa manipulation psychologique.

     

    PN s'introduit dans ma chambre


    1/ PN débarque dans ma chambre :"Ca pue ici ! Ca sent l'humidité." Il ouvre ma porte (car il n'y a pas de fenêtre). Je ne dis rien.

    2/ PN revient, je lui demande de refermer la porte à cause des moustiques.

    3/ Quelques minutes après, il revient en ouvrant brusquement la porte : "Ca va, ta mère ? Elle a porté plainte contre moi ?" Il sort.

    4/ "Ton père, il était quoi déjà ? Colonel, c'est ça ? Parce que j'ai discuté avec TT, la comptable vietnamienne de ma boîte. Son oncle était colonel dans l'armée pendant la guerre du Vietnam. Tu ne connais pas le grade de ton père ? pourtant  vous étiez proches ! Il m'avait dit qu'il s'entendait bien avec toi et que t'étais sa fille préférée."

    5/ Puis il revient encore : "Pourquoi t'as mal réagi pour le compte en banque hier ?"

    Mercredi soir, PN a interrompu le versement de son salaire sur le compte-joint et en a ouvert un autre personnel. Il m'informe qu'il va laisser un peu d'argent sur le compte-joint et que je dois me débrouiller avec. Nous sommes mercredi, une semaine après, je n'ai toujours pas vérifié quelle somme il a laissé ou s'il a au moins réellement versé une somme !!!

    Moi : "Je n'ai pas réagi."

    PN : Tu as dit que tu te sentais spoliée."

    Moi : "Je n'ai jamais dit ça. Je n'ai jamais employé ce mot."

    20h45

     6/ PN : "Je suis parfaitement serein avec ça. Tu crois m'avoir pris par surprise avec ta demande de divorce ? Tu te trompes !"

    Moi : "Effectivement, tu sembles très serein. C'est pour ça que tu viens me voir toutes les 5 minutes."

    PN : "Je viens te voir, pas pour ta personne mais pour des faits." Il sort.

    7/ Retour de PN : "Et puis d'abord, tu vas me rembourser l'argent du voyage pour les Caraïbes et puis aussi les impôts de l'année dernière !"

    Moi : "PN, nous sommes mariés sous le régime de la communauté. Tu es intelligent ! Tu es fort en maths ! Tu dois comprendre que nos comptes seront additionnés puis divisés par deux. Alors arrête de me réclamer des sous, on divorce, là."

    PN : "Tu ne perds rien pour attendre ! T'es une salope !"

    8/ PN arrive brusquement avec le dossier de rénovation récente de notre toiture. Il l'a payée avec l'argent que son père lui a donné. Il avait derrière la tête de valoriser la maison pour mieux la vendre. Il me l'avait dit ainsi.

    PN crie : "Puisque les fonctionnaires ne paient rien, tu vas prendre ce dossier et le me photocopier à ton boulot !

    Moi : "Je ne photocopierai rien du tout.

    PN : C'est un ordre !

    Moi : Je n'en ai pas le droit, je suis dans un bureau ouvert. Je travaille sous les yeux de mon chef. Si tu veux des photocopies, tu vas les faire toi-même."

    Puis PN me balance le dossier dans la chambre.

    La violence monte de plusieurs crans. Je commence à flipper sérieusement. Pendant tout ce temps, j'étais en contact SMS avec mes frère et soeur. Cela m'aide énormément d'être en lien avec eux, car c'est comme un cordon qui me fait me sentir soutenue. C'est à chaque fois extrêmement important pour moi pour tenir le coup.

    J'imagine la solitude et l'isolement des victimes qui étaient dans mon cas, avant les téléphones portables.

    Pendant tout ce temps, Jumelle est avec moi et assiste à tout cela. Je lui demande, comme pour jouer, de compter combien de fois "Papa" est venu dans la chambre. A la manière des bâtons barrés. On a compté 15 irruptions !!!

     

     9/ PN rentre encore dans ma chambre. Il me regarde de façon appuyée. "Tu es assise, là ? tes jambes ne touchent pas le sol ! Tu es comme Jésus ? Tu marches sur l'eau ?" Puis il ressort.

    22h30

      10/ PN débarque avec un saladier en plastique. Il hurle : "C'est quoi, ça ? Qui a mis des raisins pleins de moucherons sur la terrasse ? C'est toi, Jumelle ?"

    Je dis tout de suite que c'est moi. PN m'engueule encore une fois, puis il sort. Je lui dis de façon mielleuse "A tout à l'heure !"

    11/ PN revient quelques courtes minutes plus tard. PN : "Je suis Claude Guéant. Je mets en place des écoutes téléphoniques."

    PN : "Tu prends des risques, Lola ! Tu prends de gros risques."

    Moi : "De quels risques parles-tu ?"

    PN : "Cherche le mot dans le Larousse." (Je remarque que PN utilise la même ironie que moi, en miroir. Je lui avais déjà demandé de chercher un mot dans le dictionnaire.) PN quitte la pièce.

    12/ Puis j'entends PN jeter des choses dans la grande poubelle à côté du garage. Je lui demande ce qu'il jette. Il répond : "Je prends les devants."

    13/ PN débarque avec un sac plastique en me demandant ce qu'il contient. Je ne réponds pas. Il hurle : "Y a quoi la dedans ?"

    Moi : "Une paire de bottes".

    PN me balance le sac de chaussures à travers la chambre.

     Je sors de ma chambre pour me brosser les dents. PN m'attaque encore :

    • 'Tas pas d'amis ! T'as plus qu'à faire un repli ethnique ! C'est tout ce qu'il te reste. Tu n'as plus que ta famille ! Et encore Patou, ta copine, c'est tout."
    • PN : "Alors qui t'a conseillé Maître Laurence je ne sais quoi ?"

    Moi : "C'est IR, ma bonne amie, qui me l'a conseillée !"

    PN murmure une grossièreté dans sa barbe.

    Je vais à la poubelle dehors, pour d'une part jeter quelquechose et d'autre part vérifier ce que PN a jeté. Il y a mis des magazines, et des paquets de cartes de loisirs créatifs toutes neuves avec leurs stylos. Je récupère mes affaires.

    Pendant que je suis dehors, je vois PN qui traverse le garage pour surgir encore dans ma chambre, il demande à Jumelle où je suis. Je lui réponds d'une voix forte "Je suis là, PN, Que veux-tu ?" Il fait bon, les fenêtres sont ouvertes, les voisins peuvent entendre. PN repart sans rien dire.

     

    22h45

    Je suis revenue dans ma chambre. PN débarque avec un pamplemousse à la main ! Cela devient vraiment grotesque !

    14/  PN : "L'une de vous deux veut manger un pamplemousse ?"

    Je ne dis rien, je regarde PN avec un air désolé.

    PN : "Il faut le manger ! Il est mûr." Puis PN quitte la chambre.

    Moi, enjouée : "A tout à l'heure, PN !"

    pamplemousse fou.jpg

    22h50

    PN entreprend une sorte de parade allant de la cuisine à la poubelle en passant par le garage. Il ne vient plus dans ma chambre. Je l'entends claquer le couvercle de la poubelle 4 ou 5 fois. Il fait son manège, il se venge sur mes affaires. J'ai l'habitude de retrouver des choses qui m'appartiennent dans la poubelle.

    Qu'a-t-il jeté ? A chaque passage, PN tape violemment sur ma porte intérieure ou bien sur la porte extérieure. C'est une attitude typique des PN, ils ne vous touchent pas physiquement directement, mais ils s'attaquent à vos affaires ou vous menacent en tapant sur les meubles ou en cassant des objets.

    Cette violence fait autant de mal que des coups, sinon plus.


    Puis, après ses allers et retours, j'entends PN qui pousse un cri étouffé. Il est complètement malade !!! Ca m'écoeure de voir son vrai visage dans la maison et ensuite faire le tout gentil et bien élevé à l'extérieur devant les tiers.

     

    Un peu plus tard, je vais à l'étage. PN me crie d'éteindre la lampe extérieure car c'est lui qui paye l'électricité, se moquant de la maigre somme que je lui verse tous les mois. Je n'éteins pas. PN se décide à éteindre lui-même. Enfin, il va dans sa chambre.

    poubelle.jpg

    Quand je n'entends plus de bruits, je sors discrètement avec une lampe de poche vérifier ce que PN a jeté durant tous ses allers-retours : un vase, des tasses et de la vaisselle. N'importe quoi !!! Quand je pense qu'il se prétendait SEREIN par rapport à ma demande de divorce !... Je récupère les objets.

    Dans la maison, je remarque aussi qu'il a déchiré la convocation au commissariat de police.

    23h30

    PN semble s'être endormi.

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    Samedi 04/09/11

    Je ne retrouve toujours pas mon chemiser neuf que j'avais ôté de ma valise avant de partir en Otherland et laissé sur une chaise dans la cuisine. Je parie que PN l'a jeté à la poubelle et le lui dis. PN me répond : "Tu plaisantes, je ne ferais jamais ça ! Je ne m'en prends pas aux affaires des autres !"

    Je fais quoi ? Je dois rire ou pleurer ? Je me tais.

     

     

     

     

  • Retour de vacances de PN

    Le RDV au cinéma

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    Le jeudi 25/08/11, la veille du retour de ses vacances, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'envoie un SMS. J'ai toujours un pincement de peur quand j'en découvre un de PN. Il me demande sèchement de lui laisser les clefs dans un pot de fleurs, si jamais je venais à être absente. Ce que j'ai oublié de faire en partant au cinéma avec ma soeur et ses enfants. Je m'en rends compte en recevant un SMS de l'Aînée disant qu'ils étaient bientôt arrivés. Je propose que PN se rende au cinéma (à 3 mn de la maison) et récupère les clefs. SMS de l'aînée qui me dit que son père est énervé et est en train de crier. Je SMS ma fille : "Qu"il arrête ! Ca ne sert à rien."

    Le film commence. Je suis stressée. J'essaie de maîtriser ma peur. J'avais acheté hier "La méthode Coué" et je me répétais "Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." Mais je ne suis pas dans le film. Je sors et les attends devant le cinéma. Ils arrivent 5 mn après. Je tends les clefs à l'Aînée, les Jumeaux me font d'énormes sourires. Au moment où je leur parle, PN fait demi-tour pour partir. Puis il s'arrête et descend sa vitre, il m'appelle et me fait signe de venir avec son index, le visage fermé et contracté.

    PN : "Viens-là deux secondes que je te parle !"

    Je n'aurais pas dû venir.

    PN : "Tu sais que ta fille écoutait sa musique avec son téléphone portable jusqu'à 2h du matin ?"

    Moi : "Tu crois que c'est le lieu et le moment de parler de ça ? On verra ça plus tard !"

    Je tourne les talons et retourne dans le cinéma.

    J'étais stressée, mon coeur s'agitait. PN continue d'avoir de l'emprise sur moi ! Il aura réussi à me gâcher ma sortie ! D'une phrase. Je fais de la relaxation, je respire en me concentrant sur mon ressenti. J'ai dû mal. Je flippe de son retour. Le film, c'est Green Lantern, l'histoire d'un monstre extra-terrestre qui se nourrit de la peur de ses victimes. Le meilleur moyen de le combattre est de ne pas avoir peur !!! Tiens donc ! A un moment du combat, je visualise le monstre répugnant en me disant que c'est PN ! Mon coeur bat la chamade, il cogne contre ma poitrine. Je tente de maîtriser ma frayeur. Finalement, la peur disparaît. Depuis que je fais de la méditation, je sais qu'il suffit de regarder ses émotions et d'attendre, car elles finissent par disparaître pour laisser place à la sérénité.

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    Le naturel revient au galop

    De retour à la maison, je reste un peu dehors avec ma soeur, les enfants jouant avec les chatons du voisin.

    Je me prends à rêver, peut-être que PN, réprimandé par son père, va se transformer ? Oui, je sais, je ne suis pas dans le monde des Bisounours. Rapidement, PN se montre au naturel.

    Il commence à m'attaquer en demandant pourquoi ma soeur n'est pas rentrée (le saluer). Je lui rétorque pourquoi il n'est pas sorti du bureau (la saluer).

    PN : "Allez, enregistre ! Je suis en train de te provoquer, là !"

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    Puis, il me dit : "Tu n'aurais jamais dû faire ça "(la plainte). PN ne nomme pas la plainte. "Tu t'engages sur des sables mouvants. C'est très dangereux. Tu as intérêt à apporter de l'eau à ton moulin."

    Moi, souriant : "Ne t'inquiète pas, j'apporterai de l'eau à mon moulin."

    PN : "Pourquoi ce sourire ? Pourquoi ce demi-rictus ?"

    Moi, cordiale : "Mais pour rien, PN !"

    PN : "Et puis d'abord, t'étais même pas là !" (quand PN a frappé l'Aînée)

    Moi : "L'Aînée racontera exactement ce qu'il s'est passé."

    PN, sortant fumer dans le garage : "Ouais, c'est ça. Et tu raconteras aux flics que le pervers a aussi coincé un de ses enfants !"

    Moi : Mais de quoi parles-tu ? Je n'ai jamais dit ça !"

    PN : "Alors, ... tu ne sais même pas ce que tu racontes à ... (hésitation de PN) ... aux gens de l'extérieur !"

     Je ne sais plus si j'ai répondu quelquechose. Si oui, ça aurait été du genre "IR est un bon petit soldat !"

    PN s'est alors tu durant plusieurs heures. Il vient de se rendre compte qu'il venait de se griller lui-même ! Il vient de dévoiler que IR lui avait tout raconté de notre entretien matinal au début du mois. Je me rends alors compte que IR et lui sont plus que jamais liés et tout le temps fourrés ensemble. En rentrant de vacances, il a soigneusement effacé sous mes yeux toute trace de textos avec IR.

    La trahison de IR me pertube et m'agace fortement. Ca me réveille même pendant la nuit. Puis le lendemain, après méditation, ça passe. Ils font ce qu'ils veulent. C'est une amie de perdue, que dis-je, un Judas ! Car IR, en agissant ainsi, met de l'huile sur le feu dans mes relations déjà très compliquées avec PN !!!!!

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    Dans l'après-midi, PN se met à se moquer ouvertement de moi, concernant IR.

    PN : "Ah ah ah ! Après ta copine V., maintenant c'est IR ! Lola se fâche avec tout le monde ! La la la la la !"

    PN se met à danser une sorte de farandole en sautillant et en agitant ses bras ! Puis il continue de chanter à tue-tête :"Qui va être la prochaine ? Suspense ! Elle est sortie au cinéma avec sa soeur ! On va voir ce que ça va donner !"

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    • L'impossibilité à reconnaître les réussites de la victime : l'orgueil des PN

     

    PN me dit suite à des mots échangés, dont je ne me souviens pas, que je suis bête :

    • PN : "Je me rends compte à présent comme tu es bête, mais d'une bêtise ! Ton concours, tu l'a réussi par bachotage. T'es qu'une bachoteuse de première !"

    livres.jpgJe ne dis rien pendant qu'il me lance cela à la figure. Je souris en soulevant les sourcils. PN, qui est très intelligent, découvre après 18 ans de vie commune que sa femme est bête, surtout au moment où elle a réussi un certain nombre de concours !!!

    La policière m'avait dit que l'un des points faibles des PN était leur orgueil.

    Actuellement, avec sa violence ouverte, PN n'a jamais réagi à l'obtention de mes concours. Durant ma préparation et après l'obtention, PN n'a cessé de me traîter de bachoteuse.

    Avant cela, lorsque je rencontrais des réussites telles que la réalisation d'un beau tableau en peinture à l'huile, qui était d'une particulière finesse et qui comportait des difficultés, PN ignorait totalement cela. Il ne voyait pas et passait sous silence mon travail posé sur le chevalet. Je n'ai jamais entendu par exemple : "Tu es sur quel sujet ? Ca avance ?" Quand des amis étaient à la maison et se montraient épatés par mes tableaux, PN restait toujours silencieux. Je n'ai jamais reçu un seul compliment de sa part.

    Quand j'organisais des expositions personnelles ou collectives, le soir, PN me demandait juste : "Combien ?" Il voulait savoir combien les ventes m'avaient rapporté. C'était le le seul mot prononcé durant toute notre vie commune sur les peintures. En mon fort intérieur, je soupirai en entendant le bruit d'une caisse-enregistreuse.

     

    Ce soir, samedi 27/08/11, je fais à manger, mais je n'ai aucunement envie de me mettre à table avec PN. Je lance à la cantonnade : "Ce soir, c'est plateau télé !" Tous les enfants sont ravis. PN s'attable, mais comme personne ne le suit, il emporte son assiette dans le salon. Je repasse par la cuisine et je le vois manger debout carrément dans le plat de lasagnes, grattant le plat et avec des morceaux de nourriture qui lui retombent de la bouche. PN se baffre. Dégueulasse !

  • Le harcèlement moral, exemples #4

    Je rapporte ici des témoignages de harcèlement psychologique de la part de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) que je n'avais pas pu coucher sur le Net, faute de temps.

     

    • Les pissenlits : harcèlement par la peur

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    Durant la première semaine de juillet, PN a un comportement violent, exarcerbé quand il a bu. Ce samedi-là, PN a pris de l'alcool, comme tous les week-end. Après le repas, je vais dans ma chambre pour faire une sieste, en attendant je lis ou je surfe sur le Net. J'entends PN qui s'affaire dans le garage à côté de ma chambre. La porte qui donne sur le garage est entre-ouverte. Il passe et repasse, je l'entends attraper des outils de jardin. Je sens qu'il me tourne autour sans oser venir me voir. Puis tout d'un coup, la lumière s'assombrit dans la pièce qui me sert de chambre. PN a coincé sur le verre de la porte qui donne sur l'extérieur des plantes et a obstrué la lumière !!!

    Quand il passe dans le garage, je lui demande ce qu'il vient de faire.

    PN : "Rien ! J'ai décoré ta porte !"

    PN avait obstrué la partie de vitre de ma porte avec les pissenlits qu'il venait d'arracher.

     

    • Les SMS : le harcèlement par la pression

     

    SMS 2.jpg

    Le dimanche 07/08/11, après un classique samedi de violences psychologiques, renforcées par l'alcool que PN engloutit habituellement en fin de semaine, j'emmène les enfants à la piscine. Ainsi, nous nous amusons et SURTOUT, nous évitons la présence de PN.

    Je me demande quel stratagème nous pourrons trouver pour éviter PN à l'automne, quand il fera plus froid. Car le dimanche, nous partons vers 10 h, nous pique-niquons sur la terrasse de la piscine et ne rentrons vers 16 h. Ce dimanche-là, j'avais RDV avec une collègue de travail à la piscine et ensuite, j'étais invitée à un barbecue chez ma soeur à 13h.

    En sortant de la piscine, j'ouvre mon portable et je trouve 4 SMS à la suite de PN que je retranscris fidèlement ci-dessous :

    1. "Slt Laure Manaudou (appelle la police !)
    2. "Donc, si j'ai bien compris, si j'appelle ta mère, elle appelle la police ? Ok, quand tu as bousillé mon laptop, il y a 2 ans, quand tu as dessiné des bites sur la Mégane, ss doute inspirée par G.G , selon la jurisprudence "Lola-Nom-de-Jeune-fille", j'aurais donc du appeler la police ? Tu es vraiment quoique tu en penses, encore dans la cour d'école...
    3. Je te demande simplement d'assumer ta part de responsabilité (si infime soit-il, encore une fois, tu es adult...) ds l'échec total qu'on vit. Un échec à 2, on l'assume à 2.
    4. "J'attends ta réponse écrite, parce qu'oralement ca n'est depuis longtemps plus la peine. Entre nous, il y a des paroles de ta tante Thérèse qui me reviennent à l'esprit... Je ne vais pas en rajouter, vous n'en valez vraiment pas la peine."
    Ce jour-là, les enfants et moi ne sommes pas rentrés à la maison, mais nous sommes restés dormir chez ma soeur. Je craignais de le retrouver dans un était d'ivresse et de subir sa violence morale ou physique.

    Explications sur le point 2. En mars 2008, j'ai shooté dans l'ordinateur portable de PN. Mon père était décédé en octobre 2007. Depuis ce jour, PN avait augmenté d'un cran sa violence. Il passait son temps à crier et à me faire des reproches. Je ne me souviens plus du sujet de la dispute, mais j'étais à bout. En passant à côté de la sacoche d'ordinateur de PN, j'ai donné un coup de pied dedans.

    Le dessin de b*** sur la voiture noire - je précise - de PN, fait au feutre rouge, c'était dans mon esprit une "private joke". En effet, au printemps 2011, mon amie Ca. avait découvert la liaison que son mari Pa. entretenait avec la belle-soeur de IR, soit Soso, la femme de G.G (vous me suivez ???). Un soir de cafard et de colère, GG avait taggé la camionnette blanche de Pa avec des dessins en dessous de la ceinture et en écrivant "Planquez vos femmes". Il avait bu. Pa. avait appelé la police.

    Explications sur le point 3. PN me demande d'avouer ma part de responsabilité dans l'échec de mon couple. Je ne me sens pas responsable de cet échec. Ce n'est pas que je campe sur ma position et de sais très bien qu'un échec trouve sa cause des deux côtés du couple. Seulement, j'ai été jusque récemment encore amoureuse de PN et j'ai toujours voulu construire une famille. Lorsque ma mère a eu vent du désastre de notre couple, et ayant une réflexion typiquement de l'ancienne génération et surtout asiatique de la chose, elle m'avait conseillé de bien m'habiller, de me maquiller, d'être soumise, afin de continuer de plaire à mon mari !!! D'être une courtisane, quoi. Malheureusement, ma mère ignorait la personalité de PN et que ces coquetteries ne fonctionnaient pas du tout !!!

    Franchement, je suis une femme pas spécialement canon, mais pas moche non plus. Je n'ai pas fait l'ENA, mais je suis loin d'être idiote. Je suis de compagnie plutôt agréable, optimiste et dynamique. Je fais la cuisine, et c'est moi qui bricole à la maison. J'éduque très bien les enfants. Avant son aventure extra-conjugale, je n'ai jamais émis la moindre opposition lorsque PN sortait ou rentrait tard. Au contraire, je l'encourageais à voir ses amis, pensant qu'il était déprimé. Au lit, on ne révisait pas le kama-sutra, mais j'avoue qu'on s'éclatait relativement bien jusqu'à il y a trois ans.

    Le reproche que PN me fait, c'est que je lui reproche de ne pas savoir faire grand-chose dans la maison et c'est juste.

    En revanche, je crains que PN ne reconnaîtra jamais que c'est son comportement pervers qui est à l'origine de l'échec de notre couple. C'est impossible pour un PN. Il doit trouver un fautif, qui est sa victime.

    Sur le point 4. PN s'imagine que je vais lui faire un courrier avec AR, avec reconnaissance de mes torts ? Il rêve ?!? Concernant ma tante Thérèse, elle est française (une blanche, quoi) dans une famille asiatique. Elle se sent peut-être à part lors des réunions familiales, mais nous l'aimons tous et je signale que notre génération ne parle que français. Elle aura peut-être parlé à PN de sa belle-mère (ma grand-mère qui est un dragon !!!), mais cela ne m'intéresse pas. Encore une fois, PN distille des propos des tiers, sans donner de détail.

     

    • Les moqueries :

    moquerie.jpg

    • Nous étions allés deux fois à la piscine. Fin juin, c'est le mariage du Prince Albert avec Charlène, ex-championne de natation. PN m'apostrophe : "Hé ! La femme d'Albert de Monaco, tu as de belles épaules ! Attention, les enfants, elle va ouvrir la porte avec sa large envergure de bras !"
    • Jumeau se chamaille avec ses soeurs qui veulent regarder un autre programme télé que le foot. Il cède. PN : "Encore un qui sera tenu par les couilles par les filles plus tard !". PN est complètement misogyne.

    • Les allusions vagues :

     PN : "Je me souviens encore de ce que ton père me disait sur ta famille..."