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J-23 (l'Aînée)

Lundi 5/12/11

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Le maillot de foot, c'est en hommage à Jumeau, qui adore Pastore.

Pour continuer sur la consommation alcoolique de PN, si celui-ci arrive à ne boire que de l'eau en semaine, il se lâche le week-end. Le dimanche midi il déjeûnait chez MDK avec une bande de potes, avec leurs femmes et enfants. Je sais que PN y absorbe généralement 2 verres d'apéritf (bières ou alcool plus fort) et environ 4 à 5 verres de vin à table, et puisqu'il y avait un anniversaire, il faut rajouter une flête de champagne. PN avait emmené Jumeau à ce repas, je pense à Jumeau s'il survenait un accident de voiture.

Le dimanche soir à la maison, PN a fini la demi bouteille de rouge et une bouteille blanc en entier. Il s'est couché tôt et se levait juste quand les enfants et moi quittions la maison le lundi à 8h10.

 

Les lundis

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Les lundis sont des journées que j'apprécie particulièrement.

J'ai la chance depuis 4 ans de me lever en semaine en étant contente d'aller travailler. Mon travail est très mal rémunéré (en fonction de la catégorie et de l'échelon) mais, il est intéressant et enrichissant. Je sais que je l'effectue bien et au-delà, et mes interlocuteurs ainsi que mes supérieurs m'expriment souvent leur satisfaction. Le lundi est donc une très bonne journée pour moi.

De plus, il signifie la fin du week-end où je suis en présence de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique). Durant la belle saison, je sortais souvent le samedi et le dimanche (parcs, piscine, amis, famille etc.). Mais actuellement, je ne sors pas trop, et puis parfois je souhaite aussi profiter de ma maison, j'y fais des choses !

Le vendredi soir, parfois je reste plus tard au bureau alors que j'ai terminé ma journée. Je me force à rentrer. Les samedis et dimanches se passent tant bien que mal. Souvent mal car PN s'alcoolise et se met en crise. Je sais que bien des actifs trouvent les dimanches soirs glauques et déprimants, mais pour moi, c'est le contraire ! Après le dîner, je file vite dans ma chambre en disant que je veux voir le film du dimanche soir et je m'enferme. Je suis tranquille.

 

La contrariété avec l'Aînée

A 12h30, je suis au travail. Mon portable sonne, c'est le collège des enfants. Le CPE me demande de venir cher chercher l'Aînée car elle ne se sent pas bien, elle a mal à la tête et au ventre. Comme ce matin, PN était encore à la maison, je me suis dit que peut-être il faisait du télé-travail depuis la maison. Le téléphone en main, je mets plus de 5 minutes avant de pouvoir faire son numéro en soupirant. Vraiment pas envie de lui parler. Driiiing !

Moi : "Tes à la maison ou au travail ?"

PN : Je suis au travail, môa. Je ne suis pas ...bla bla bla "

Je n'ai pas entendu la suite, mais je lui coupe la parole immédiatement.

Moi : "Je te demande ça car le collège a appelé pour venir chercher l'Aînée qui n'est pas bien."

PN : "Je ne peux..."

Je lui raccroche au nez.

Une fois, il y a deux ans environ, l'école primaire m'avait appelée car Jumeau était tombé dans la cour et s'était fracassé le nez sur le goudron. PN travaillait à la maison. Il n'y avait pas encore l'histoire avec sa secrétaire allemande, mais PN était déjà imbuvable. Je lui demande d'aller chercher Jumeau, l'école est à 2 minutes de la maison en voiture. PN refuse d'y aller, raconte un baratin selon lequel il devait absolument rester devant son ordinateur avec les mails ouverts car il risquait de rater un appel ou un message d'un client ! Je m'énerve en lui disant que son fils valait bien un client perdu ! 2 minutes aller, 2 minutes retour et 10 minutes de parlotte avec la maîtresse, ça fait 14 minutes ! Pas de quoi être viré de son boulot. Je lui dis ironiquement que je vais appeler son boss (qui est plus ou moins pote avec lui) pour l'avertir qu'il délaisserait un quart d'heure son travail pour une urgence. PN commence à crier et refuse catégoriquement de bouger. Il dit que "ça se trouve, Jumeau n'a rien du tout. Que les maîtresses exagèrent toujours pour le moindre bobo." Je raccroche et je pars de mon bureau qui est à 30 mn de l'école, je passe par précaution à la maison prendre le carnet de santé en râlant sur PN qui me répond, j'arrive sur place et constatant le visage en sang de Jumeau et son bout de dent cassé, je l'emmène aux urgences directement où on lui fait faire une radio.

Une fois encore, je vais chercher l'Aînée, mais cette fois-ci je suis furax car je devine ce qu'il s'est passé. A l'école, on me dit qu'elle se sentait mal et qu'elle s'endormait en cours de maths ! Je me fais toute discrète. Je récupère l'Aînée sans mot dire. Dans la voiture, je la regarde à peine, je lui confisque son téléphone portable qu'elle me donne sans rechigner. Elle ne me demande même pas pourquoi.

Effectivement, l'Aînée avait fait une pyjama-party chez une copine et n'avait dormi que 2 heures, le lendemain elle était repartie chez une autre copine tout l'après-midi. Je n'étais pas d'accord, mais impossible de lui faire entendre raison. Je ne vais pas la contraindre physiquement et l'attacher ! Je la vois partir en bouillonnant. Là, je la récupère avec les yeux explosés, des petits yeux gonflés, le teint blanc. A la maison, je la fais manger. Je mange à part, trop énervée. Enervée de devoir quitter mon boulot et chercher ma fille qui dormait en classe car elle était sortie tout le week-end alors que je m'y opposais. Je n'ai pas le mode d'emploi de parent d'ado. Trop dur.

Quand je repars travailler, elle était dans sa chambre à faire ses devoirs alors que je lui avais dit de dormir.

 

Commentaires

  • :oD

    Si ça peut te rassurer, je crois qu'aucun parent n'a le mode d'emploi et que chacun improvise en direct (les miens ont 30 et 25 ansx2).
    Il est certain que votre situation ne peut vous faciliter les choses (à vous deux, puisque le père est défaillant), mais il est peut-être possible de dialoguer dans les moments de calme. Sans doute te faut-il aussi faire preuve de beaucoup de diplomatie, et il est vrai que tu préfèrerais ne pas avoir à investir d'énergie là-dedans, mais ce dialogue est autrement porteur d'espoir pour elle et pour votre relation, que celle destinée à PN.
    Je crois que les choses devraient s'arranger dés que vous serez à Rennes.

    Courage et harmonie...

  • Tiens, la fébrilité me reprend, j'ai encore cliqué trop vite !
    Tu peux bazarder mes errement, ça fait désordre...

    Candide

Les commentaires sont fermés.