Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rennes-Paris

Le samedi 18/02/12

road trip.jpg

Mon réveil n'a pas sonné, c'est un SMS de Caro, pour me souhaiter une bonne route, qui m'a réveillée. Je me prépare pour la longue route de Rennes vers Paris en voiture avec Elie. Je vais faire le plein, acheter un bidon d'huile de moteur, vérifie la pression des pneus. Tout cela de façon complètement hésitante, mais aidée des conducteurs aimables à la station service. Elie ne s'est pas réveillée non plus, elle avait fait la fête la veille. Je lui dis de prendre son temps. Elle arrive à 10 heures à l'arrêt de bus du campus avec un énorme sac à dos et son chat. Nous embarquons le tout.

Je m'installe au volant et prends de longues inspirations. Le GPS (Ô saint GPS !) est programmé. Mais je ne démarre toujours pas. Elie me demande si je souhaite lui passer le volant. Je lui réponds que je dois y arriver. Enfin, je démarre, mets mon clignotant et prends la route.

Tout va bien. Je roule bien. Nous prenons la rocade, puis l'autoroute. Je roule pendant 2 heures sans m'arrêter. Nous parlons beaucoup en voiture, nous rions beaucoup aussi. C'est un moment agréable. Après la pause-pipi, Elie prend le relais. Puis nous arrivons très vite à Paris, par la N118. Nous apercevons la Tour Eiffel Nous remarquons quelques voitures immatriculées 35 ou 29, et nous nous écrions : "Des compatriotes !". Puis nous pouffons de rires, nous nous sommes vraiments senties rennaises !

breizh.jpg

Je dépose Elie au pied de son immeuble dans Paris intra-muros vers 13h30, puis je reprends la route pour ma Ville, je n'écoute pas le GPS, je prends la route que je connais. Des déviations à cause de travaux me retardent. J'arrive vers 14h15 chez ma soeur directement.

Je meurs de faim et je suis claquée (j'ai horriblement mal aux cervicales), ma soeur me prépare un plateau-repas. Nous passons une après-midi agréable avec son mari et ses enfants, je l'accompagne faire quelques courses. Ma fille Aînée m'avait prévenue qu'il n'y avait personne à la maison, chaque enfant avait été envoyé chez un copain, sauf Jumeau qui avait une gastro. Je me décide à rentrer vers 19 heures. Ca me fait drôle de reprendre la route vers chez moi, le passage sous la voie ferrée, la montée bordée d'arbres, la route qui passe devant le jardin d'enfants... Ma rue. (Nous sommes à J+ 50 et quelques.)

Je me gare derrière la voiture de PN. Mes clés de maison sont au fond de mon sac à main, alors je sonne. Les enfants savent que j'arrive, j'avais discuté sur MSN avec Jumelle. Elle avait hâte de me voir, après une semaine de sépération. C'est PN (mon mari appelé pervers narcissique) qui m'ouvre la porte. Dans la nuit noire, je le vois en ombre chinoise. Il me dit :

PN : "Ah bah, tu va pouvoir aller chercher ta fille !"

porte ombre.jpg

Puis il me tourne le dos et se dirige vers le salon. Il marche sur la pointe des pieds nus, de cette démarche spécifique et si bizarre. Jumelle vient me faire un gros câlin. Jumeau est assis à côté de son père, il ne bouge pas. Il ne viendra que plusieurs dizaines de minutes après, il est malade et vomit tout le temps. Je le trouve maigre, avec une toute petite tête fatiguée.

Je vais dans ma chambre au fond du garage déposer mes affaires, j'avais demandé à Jumelle dans l'après midi d'y mettre de chauffage. Le sol est déguelasse, tout collant et taché. L'Aînée y avait fait une fête la fois précédente. Je m'empare du balai, nettoie et passe aussitôt la serpillère ! Ensuite je demande à l'Aînée - qui est rentrée - de venir jeter les gobelets en plastique remplis de mégots de cigarettes que j'ai trouvés sous le lit. Je suis en colère et lui demande de prendre ses dispositions (elle-même et auprès de ses amis) pour respecter ma chambre, sans quoi elle n'y aura plus accès.

Vers 20h30, je prépare le repas avec le riz que j'avais acheté dans l'après-midi. Ce sera riz et carottes à l'eau (gastro oblige) et steak hâché. Pendant notre dîner, PN parrive et s'exclame :

"Quoi ! Vous mangez niaqwé tous les jours ?"

Ces deux phrases d'une teneur très fine, comme d'habitude, seront les seules paroles de PN pour la journée. (Car il y en aura d'autres, tout aussi raffinées).

Je me couche assez vite car je suis crevée. Jumeau dort avec moi. Il me demande si je n'ai pas peur d'attraper ses microbes. Je lui réponds que non, car je suis solide. Je dors comme un bébé.

 

Commentaires

  • :o)

    Ben ouaip, pas besoin de mots, le smiley suffit !

  • Effectivement, tu es solide ! Nous on le sait :o)

  • De plus en plus solide !

    Bises :o)

Les commentaires sont fermés.