SMS de PN 25/02/12
L'horaire de train
Le samedi 25/02/12, j'apprends par hasard par les enfants, que les billets de train pris par PN (mon mari apppelé pervers narcissique) pour le week-end où il aura les enfants, sont avec un retour Paris-Rennes à 21h. Je suis scandalisée ! Cela signifie qu'ils partiront à 18h, qu'ils n'auront pas mangé, qu'on arriverait à l'appartement que vers 21h30, qu'il faudra dîner, faire les devoirs et se lever le lundi matin à 6h30 !
J'imagine qu'il a pris cet horaire car le tarif était plus bas. PN appelle l'Aînée sur son portable. Je bouillonne à l'intérieur de moi. Puis je le rappelle. Je lui fais savoir qu'il est hors de question que les enfants arrivent le dimanche soir à Rennes à 21h, qu'ils seront crevés. PN commence tout de suite à s'énerver.
PN : "Mais moi j'ai déjà payé les billets de trains, c'est trop tard. Ahhhh ! Tu peux pas comprendre ça ! Tu ne sais pas ce que c'est que de payer des billets de train ! Radine comme tu es ..."
Moi : "Arrête ton délire. Je te parle de la fatigue des enfants ..."
PN : "..."
PN m'a raccroché au nez. Il n'a pas du tout mentionné les enfants.
Je laisse passer. Je suis énervée, mais sans plus. La première audience vient de se passer et il déconne déjà. Cela ne se passera pas comme ça ! S'il ne change pas les horaires, je ne lui envoie pas les enfants, c'est ma première réaction.
Les SMS à la mitraillette
Dans la foulée, PN tente de me rappeler deux fois, mais je ne décroche pas. Alors il m'envoie 6 SMS à la suite !
15h42
PN : Tu es vraiment une petite frappe."
Moi : "Le commissariat m'a dit la même chose de toi."
15h44
PN : "Tu es pathétique"
15h48
PN : "Tu devrais avoir honte d'écrire ce genre de choses, si tu avais un soupçon de dignité et d'intelligence. J'ai mis bcp de temps à me rendre compte que tu en étais dénuée."
PN : "
15h58
PN : "Que me reproches-tu au fond ? Il y a un an, tu étais en train de pleurnicher à 'Ville' auprès de mme 'C' (la médiatrice conjugale / Octobre 2010) pour renouer les fils de ton couple qui se délitait. Explique-moi l'évolution depuis, c'est intéressant."
16h04
PN : "J'attends ta réponse"
16h11
PN : Tu n'assumes aucune de tes responsabilités... Tu es d'une couardise sans nom. Acune surprise. Ton père se retournerait dans sa tombe, ou sautillerait au pied de l'arbre avec ses ossements, je te le certifie."
16h28
PN : " Le fric rend folle n'est-ce pas ? Ou alors prouve le contraire. Et tes conseillers, j'en parle même pas ahahahahah !"
Ce que j'en pense :
Je prends note de ses écrits, mais cela ne me fait plus rien. Cela glisse sur moi comme sur les plumes d'un canard ! Auparavant, cela me mettait en colère. Mon rythme cardiaque s'éccélérait. Plus maintenant.
- Pn essaie de me faire souffrir, en parlant de mon père : Lorsque mon père est décédé, PN en a été très tourmenté, comme s'il s'était agi de son propre père, il m' a dit des choses ignobles à ce moment-là. Au contraire, à l'époque où je savais mon père condamné, j'étais suivie pas une psychothérapeute, celle-là même qui m'avait révélé la facette perverse narcissique de PN. Ainsi, depuis cette période je suis parfaitement au clair quant à ma relation à mon père et à son deuil.
- PN tente de me faire mal avec l'argent : Au moment-même où notre couple accédait à une certaine aisance financière (augmentation importante de son salaire et foin de nos traites), ou l'on aurait pu en profiter, faire des voyages, rénover la maison, etc. je le quitte. Je savais que j'allais rencontrer des difficultés matérielles, mais, même si j'ai mis un peu de temps, j'ai fait une croix sur une belle maison, avec des beaux meubles, des beaux vêtements, des bon équipements, un confort matériel... oui j'ai fait une croix là-dessus.
- Les termes "petite frappe", "pahétique", "dénuée d'intelligence et de dignité" sont très durs et très insultants. Encore une fois, je m'aperçois que PN ne se remet pas en cause et m'adresse en miroir les termes qui pourraient lui être attribués. De son côté il prétend que je ne me remets pas en cause ! Il se victimise et retourne la situation. Mais j'ai acquis assez de confiance en moi pour bien savoir que je ne suis pas comme il le dit.
- "Tes conseillers" : PN qui a essayé de m'isoler en dénigrant pendant des années les membres de ma famille. Il voitque je suis bien entourée. En même temps, il doit souffrir du fait qu'il n'a de son côté personne pour le soutenir. Sa mère est décédée. Son père est furieux de notre divorce ("vous êtes des cons, des voyous"), plus pour son image de père qui a mal fait son travail d'éducation que pour le ménage et les enfants. Son frère L. semble le soutenir, mais il a sa propre vie de globe-trotter et il a actuellement une copine stable qu'il a présentée au père, et Yuku, j'en ai déjà parlé, reste neutre tout en disant qu'il ne soutiendrait jamais son frère s'il devait y avoir un procès.
- "Tu n'assumes aucune de tes responsabilités, tu es d'une couardise sans nom." : Toujours le même déni de la situation et de sa responsabilité qu'il me met en miroir. PN ne comprend pas pourquoi je divorce. Il m'avait posé oralement la question : "C'est pourquoi alors, faudrait le savoir ? Pour les violences physique ? Les violences psychologiques ? Ou parce que je t'ai trompée ?" Cette question, sous forme d'aveu, n'a pas mérité que je lui réponde.
J'attends le lundi suivant pour lui téléphoner à la pause entre deux cours. Je lui répète qu'il est inadmissible qu'il les fasse rentrer à 21h. Mon ton est ferme et non négociable. Je l'informe qu'il les prend 2 fois par mois alors que vu la distance, les juges n'accordent qu'une visite par mois habituellement. Conversation hyper brève et sèche. Je ne me souviens plus ce qui s'est dit ensuite ou s'il a encore raccroché à mon nez.
Quelques jours plus tard, je reçois un SMS sec de PN avec les horaires de l'aller et du retour : 17h46 et non 21h. Yes !
L'état de PN
Je ne connais pas l'état psychologique actuel de PN, mais j'en ai des indices. Il reste dans le déni et le mensonge. Et surtout dans la haine et la rancoeur envers moi. Soit il va continuer à me prendre pour sa tête de Turc, batailler sur le plan financier, mais comme je ne me laisserai pas faire, il comprendra qu'il n'a plus d'emprise sur moi alors il se tournera vers une autre proie (je l'espère).
La rencontre de PN avec Inge
L'Aînée ma rapporté il y a quelques jours les mots de PN : PN était au bistro du coin avec Pa., ils ont vu Inge qui achetait ses cigarettes et elle est venue s'asseoir à leur table. Je suppose que PN a voulu que je le sache et qu'éventuellement cela ne me réjouisse pas. Mais avec les accords Toltèques, j'ai appris à ne faire aucune projection.
Aujourd'hui, dimanche 11/O3/12, Inge m'a téléphoné. Nous sommes en contact SMS et téléphonqiue hebdomadaire. Inge vient de m'envoyer l'information sur le romand d'Eliette ABECASSIS, "Une affaire conjugale", sur un divorce d'avec un PN. Nous échangeons quelques SMS puis elle me téléphone. Elle me raconte qu'en allant chercher ses cigarettes, elle a vu PN et un ami dans le bistro, elle s'est demandé si elle devait le saluer ou pas, d'autant qu'il y a avait dans le bar d'autres papas qu'elle connaissait de son école (on l'aura deviné, elle est prof.) Inge ignorait si PN savait que je l'avais vue durant mon séjour dans la ville. Finalement elle va le voir. Elle me rapporte qu'il avait bu et qu'il était mal. Il lui dit que "tout ça, c'est de la faute de Lola." Que je lui ai tout pris. Inge lui dit que je veux juste m'en sortir, que dans une relation à deux, je ne peux pas être responsable à 100%. Inge lui demande s'il va garder la maison, PN lui répond qu'il ne peut pas se le permettre car il n'a plus rien (!). Inge lui demande si'l voit les enfants, PN lui répond "tous les 15 jours", Inge lui dit que c'est positif, qu'il garde le contacte avec eux.
Inge a agi comme il lui a semblé juste. Je n'ai rien à lui dire. Je me contente d'accueillir l'amitié des personnes sans les sur-investir. IR m'a trahie. Ca., qui était avec moi dans les moments difficiles, continue d'aller au restaurant avec IR avec ou sans leurs maris respectifs (Pa., DR mais aussi mon ex-mari PN), elle m'a même dit être allée à l'opéra avec IR. Depuis que je suis partie de ma ville et même quand je suis revenue pour divorcer, je n'ai eu aucun SMS de Ca., aucun appel. Tant pis... Les amis peuvent oublier très vite.
Commentaires
"17h46 et non 21h. Yes !": YesYesYes, hé, hé . . . :o))))
"Mon ton est ferme et non négociable." Hé, hé...
J'ai l'impression que depuis que tu t'es soustraite à son emprise, tu prends de la stature et que les rapports de force "objectifs" sont en train de s'inverser (pour ce que j'appellerais les "subjectifs", j'ai une interprétation trop longue et tordue pour que je prenne le temps de l'expliquer. Ou alors seulement sous la torture...).
Continue à ouvrir tes ailes !
:o)
Bonsoir Candide,
De la chenille au papillon, cela prend du temps.
Et je laisse le temps au temps.
:-)
En lisant ta note, j'élaborais un commentaire dans ma tête, dans l'optique que ton PN ne changerait pas d'avis quant à l'horaire de train. Mais là, je suis scotchée. J'aurais jamais cru que tu aurais gain de cause. Wouaw ! Comme quoi, ils sont bien plus faibles qu'ils en ont l'air, une fois qu'ils ne font plus peur.
Bonsoir Quantique,
Comme quoi, hein !...
Je n'en suis pas encore sûre, mais je crois qu'il ne me fait plus peur.
Yeapy !!!!!!! Bravo ma Lola, chuis fière de touaa :-D
Continue comme cela !! Gros bisous
Merci !
Gros bisous
Keep the smile !