Lundi 15 juillet 2013
PN ne prend plus les enfants un week-end sur 2 comme le stipule l'ordonnance de non-conciliation émise par le juge. Depuis janvier 2013, il ne les prend que durant les vacances scolaires. Ainsi il ne paie plus les multiples billets de train Rennes-Paris. Ce qui signifie qu'il les a vus 3 fois (vacances de février, avril et ponts de mai).
PN est arrivé à Rennes le jeudi 10/07 au soir profitant d'un RDV commercial à Nantes. Il dort chez son frère Yuku, lequel vient de prendre un appartement en solo, il était jusqu'à présent en colocation avec 3 amis. Il voulait dîner avec les enfants. Mais l'Aînée a préféré dormir chez sa copine.
L'Aînée : "De toutes façons, je vais être avec papa durant 4 semaines !"
Jumelle, qui avait dormi la veille chez sa meilleure amie rennaise pour son anniversaire, n'était pas encore rentrée de la piscine. Du coup, seul jumeau était disponible. Mais un match de foot état prévu avec les élèves-directeurs d'hôpital, alors Jumeau a dit à son père qu'il le rejoindrait après la séance de foot. Après ma journée de travail, je suis allée regarder Jumeau jouer avec les grands. C'est leur mascotte, les directeurs aiment bien Jumeau car il est très technique et les épate tout petit qu'il est. J'ai vu le SMS du petit à son père pour le foot, j'étais contente que PN se rende compte qu'il y a une vie ici et que nous nous éclatons bien. Après le foot et la douche, Jumeau à rejoint le père et le tonton en ville, il dormira avec eux chez Yuku.
La préfecture
Le vendredi 12/07 à 15h, alors que je finissais tranquillement ma semaine avant le départ des enfants pour Paris avec PN, la mairie de Rennes m'appelle sur mon portable. L'agent de mairie m'indique qu'après des recherches infructueuses, le dossier de demande de cart d'identité est déclaré perdu par la préfecture.
EN effet, les enfants devant partir en vacances à l'étranger avec leur père, j'avais refait leurs papiers d'identité, j'ai bien récupéré les CNI des filles mais celui de Jumeau était resté bloqué. Au téléphone, après moults échanges sur le dysfonctionnement de la préfecture alors que les 3 dossiers avaient été déposés en même temps et sur les conséquences (Jumeau ne partira pas en vacances alors que ses soeurs seront en Tunisie, le coût du voyage perdu, etc), en personne habituée à gérer les problèmes et trouver des solutions, je demande la marche à suivre concrète pour que mon fils puisse partir.
La course folle
Il est 15 h et je dois refaire une demande de CNI et surtout de passeport - car la procédure est plus rapide - avant 17 h en mairie principale en présence de Jumeau pour ses empreintes. Je suis au travail, Jumeau est à Saint-Malo sur la plage avec ses soeurs et PN. J'envoie un SMS groupé à PN et les 3 enfants leur expliquant la situation et leur demandant de rentrer immédiatement. Par chance ils n'étaient pas sur le sable avec les téléphones éteints. Je communique par SMS et téléphone avce Jumeau, PN est disposé à rentrer, il dit que Jumeau sera déposé à 16h05 en centre-ville. Je téléphone à un agent pour annuler mon RDV professionnel, j'informe ma responsable de stage de mes porblèmes, je remplis une demande de passeport sur internet pour gagner du temps. Et je file à pieds chez moi pour récupérer les photos d'identité et justificatifs de domicile requis. Heureusement j'ai tous les papiers et surtout, je sais où ils se trouvent ! Je suis en contact SMS avec Jumeau tout le long du chemin. J'ai un pied qui gonfle à cause d'une piqûre de moustiques (de fais des allergies atroces chaque année).
Une fois les papiers en main, je file en ville, j'avais demandé à Jumeau de dire à son père d'achter un timbre fiscal pour gagner du temps. Mais ce dernier refuse tout net, car il doit payer. J'enrage car cela va me faire perdre du temps et risquer d'arriver trop tard à la mairie et au final que Jumeau ne prenne pas l'avion. Je suis désolée de dire tout cela par l'intermédiaire de Jumeau, car je vais le stresser. Je n'ai pas le courage de prendre le téléphone et parler directement à PN. Je rassurerai Jumeau après. Le premier bar-tabac que l'on m'indique est à l'opposé de la Mairie, en plus il n'a plus de timbre fiscal, le deuxième est le bon, 17 euros. Je cours comme une dératée rejoindre Jumeau qui est assis sur un banc devant la mairie. A l'intérieur, on me dit que ce n'est pas le bon service mais qu'il faut aller à l'état-civil un peu plus loin, vers le Parlement de Bretagne. Nous nous y rendons mais dépassons la rue de vons faire demi-tour. Stress.
Nous y parvenons à 16h53. Je suis attendue. L'agent de mairie nous accueille et effectue toutes les démarches, elle est d'une douveur remarquable, ce qui fait baisser la pression. Elle est très gentille avec Jumeau qui a encore du sable sur le visage, elle lui dit qu'elle est désolée de l'avoir tiré de la plage ensoleillée.
Mon fils
Pour nous remettre de tout cela, Jumeau et moi nous baladons en ville, nous faisons du lèche-vitrine avant de prendre un verre en terrasse. Et là, bizarrement, alors que c'est moi qui devrais rassurer Jumeau sur la situation et l'entourer de tout mon amour et de mon réconfort, c'est lui qui se montre d'une gentillesse et d'une attention inouie envers moi.
Tout en marchant, je lui explique que tout va bien se passer, qu'il va récupérer un passeport et pouvoir partir avec son père ne vacances. Il me demande si je ne vais pas m'ennuyer toute seule à Rennes, je lui réponds que j'ai toujours su m'occuper et que j'avais toujours plein d'idées. Je lui dis que l'attitude de son père n'est pas acceptable et qu'il nous a fait courir non seulement un risque mais aussi dans tous les sens du terme. Que c'est précisément pour ce genre de comportement que j
Jumeau reçoit des SMS de PN concernant son train de retour à Paris, car il était prévu que PN rentre le lendemain samedi 13/07, mais du coup Jumeau va être obligé de rester avec moi - mais seul puis que je travaille - toute la semiane car sa présence est indispensable pour récupérer le passeport (empreintes digitales). PN lui dit que je dois payer le billet de retour car c'est "de ma faute", je n'avais "qu'à m'y prendre plus tôt pour les papiers". Je refuse, PN n'a même pas voulu payer le timbre fiscal. Jumeau répond à sonn père par SMS : "Elle ne veut pas." Je commence à bouillir et élabore déjà mentalement des arguments. Mais comme je tarde à répodnre, finalement, c'est PN qui capitule. Il accepte de payer le train de retour de Jumeau. Victoire. Je me rends compte alors qu'il faudra avc PN toujours engager un bras de fer. Souvent, la faitgue ou la déprime me faisait baisser les bras assez vite.
Nous continuons notre périple avec Jumeau. Dans un magasin, j'essie des chaussres en soldes, mon fils me conseille des chaussures en commentant la hauteur des talons, il donne son avis. Dans un autre magasin, j'hésite à prendre un joli pull d'été torsadé couleur corail, il me dit qu'il me va bien, que je devrais le prendre. D'habitude, Jumeau ne reste pas longtemps à faire les magasins avec moi, il s'ennuie vite et demande à rentrer. Dans une autre enseigne, où j'achète un Panama noir, Jumeau va me chercher une veste rose en lin et me la fait essayer. Le soir-même il racontera à ses soeurs que j'avais eassyé une vest "qui m'allait super bien" mais que je ne l'avais finalement pas prise.
Je suis perplexe et très surprise de cette attention de Jumeau envers moi. Est-ce que parce que j'avais rassuré Jumeau juste avant ? Je lui avais expliqué après la mairie, qu'avec PN j'étais obligée de négocier et de tenir bon et que, quoiqu'il arrive je payerais le billet de train. Je lui ai rappelé que je serais toujours là pour lui et ses soeurs, qu'il pouvait toujours compter sur moi, qu'ils étaient ce que j'avais de plus précieux. Je regarde mon peitit homme et je suis très émue. C'est un garçon tellement formidable, il a tellement bon coeur. Je ne voudrais jamais qi'il devienne comme son père plus tard, c'est-à-dire un pervers narcissique. Enfin, nous nous arrêtons prendre une émorme gauffre au Nutello qu'il dévore.
Le départ des enfants avec PN
Vers 19h30 nous rentrons, et avec les filles, nous finissons les bagages qu'ils vont emporter à la fois chez PN mais aussi en Tunisie. Le lendemain, à 13h30, PN viendra chercher les filles pour les emmener chez lui. Nous leur confions la valise de Jumeau. Les Jumeaux s'embrassent et se taquinent tout le temps. Ils disent que c'est la première fois qu'ils vont être séparés si longtems, c'est-à-dire une semaine. Je fais des sandwiches que les filles n'arrivent pas à manger, car elles n'ont pas faim, alors elles les emportent. Jumelle se montre très avenante envers moi, trop même alors qu'elle m'ignore le reste du temps :"Je t'aime Mamoune, tu vas trop me manquer. Je t'aime du fond du coeur." Jumelle, quant à elle, me fait juste un bisou. Mais je sais qu'elle m'aime beaucoup, nous avons une relation très forte, je l'aadore, elle va beaucoup me manquer. Jumeau raccompagne ses soeurs jusqu'au parking.
Pour moi ce moment est toujours très dur. Voir partir ems enfants avec PN, avec leur père, m'est insupportable. Ils sont loin de moi et aussi PN n'est pas à la hauteur pour les élever. Mais je sais aussi qu'il fera ce qu'il pourra. J'ai beaucoup mis les enfants en garder pour les responsabiliser au maximum. PN sera obligé de s'occuper d'eux alors que lorsque nous étions ensemble, il se reposait entièrement sur moi.