Gros stress
Jeudi 15 Août 2013
16h
Pendant une semaine je me suis demandée si j'allais rentrer dans ma ville. Il y a longtemps j'avais prévu de rentrer durant les vacances passer un mois chez moi. Par ailleurs je l'avais écrit à PN par lettre recommandée, afin de lui assurer que j'occuperais la maison dont le juge m'avait donné la jouissance. Si les relations avec PN étaient meilleures, j'aurais pu la lui laisser, mais je n'ai aucune confiance en lui et il aurait été capable de me la vider en mon absence.
Finalement, au mois d'août, les enfants sont avec leur père, mes frères et soeurs en vacances et Inge aussi. Rien ne m'obligeait à rentrer. Si c'était juste pour tondre le gazon pour satisfaire PN, il pouvait bien aller se faire voir. Du coup, je suis restée à Rennes pour profiter de la ville et de ses environs.
J'ai fait de la "dodothérapie", je me suis reposée de toute ce premier semestre très fatigant, je suis beaucoup sortie seule ou bien avec des groupe de personnes, et mon amie ELie étant restée aussi ici, nous en avons profité pour faire des journées à la plage ou bien de longues randonnées dans la campagne bretonne.
Il y a avait aussi deux raisons de rentrer : un tableau à récupérer qu'un camarade souhaite m'acheter et prendre un RDV avec mon avocate. Je dois lui remettre tout un dossier pour la finalisation de mon divorce. Ceci étant dit, le tableau aurait pu attendre et le RDV se faire par téléphone ou bien reporté. Autant de solutions pour ne pas rentrer, c'est-à-dire ne pas avoir à conduire jusqu'à paris !
Autophobie : encore et toujours
Aujourd'hui on m'a proposé d'aller à Saint-Malo où la température sera de 28°C. J'ai refusé par peur de faire la route.
Je m'étais confiée à une nouvelle camarade, Tine, que j'avais peur de conduire. Elle m'a trouvé une solution en faisant du co-voiturage avec son fils qui conduit. Il doit être à Paris demain en début d'après-midi. Il était mon plan B. Puis ma soeur m'a rappelé que j'avais un congélateur à nettoyer. C'était peut-être une bonne occasion de me confronter à ma phobie et de rouler. Plus je roule, moins j'ai peur. Mais je n'ai pas pris la voiture de puis longtemps pour de longues distances.
Depuis, je stresse. Cela m'énerve de ne pas pouvoir affronter cela, moi qui ai affronté déjà tant de choses difficiles !
J'essaie d'analyser ma peur, comme l'aurait fait mon psy. Je ressens une grosse oppression dans la poitrine. J'ai du mal à respirer. De quoi ai-je peur ? J'ai peur de la densité de la route à l'entrée de la région parisienne, Je n'ai pas tant peur de la vitesse que je maîtrise bien, j'ai peur de me perdre malgré mon GPS, j'ai peur de me tromper de route même si je peux retomber sur les pieds. Pour moi, le réseau routier est comme une jungle !
Et pour couronner le tout, je me suis fait un gros stress en ne retrouvant plus mes clefs de Paris. Pour me rendre compte que je ne les avais pas et que les différentes personnes qui les avaient se trouvaient à différents endroits de la France en vacances. Solution trouvée en passant par la voisine de ma soeur. Je n'échapperai donc pas à ce retour !!!!!!!
23h
Shit ! Je chiale tellement j'ai peur de faire la route demain. Pourtant je ne serai pas seule. L'année dernière, quand j'ai dû rentrer avec Elie, j'étais beaucoup mieux !