Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

violences conjugales

  • J+53 DIVORCER (2)

    (La suite)

    Au tribunal, deux autres couples passent avant nous pour divorcer. Dans le couloir dont la configuration en fait aussi une salle d'attente, une dizaine de robes noires vont et viennent, discutant un moment avec leurs clients ou se regroupant entre elles. Je suis assise à côté de mon avocate, nous discutons beaucoup du dossier, des paperasses, des perspectives attendues, mais aussi de ma vie à Rennes et des manipulateurs, notamment les sujets qui sont passés dans la presse écrite et télévisée récemment. Notre conversation est enjouée, ma représentante est une personne dynamique et "punchy", je lui parle en souriant et même en riant parfois. Elle me dit qu'elle me trouve radieuse par rapport à avant, que maintenant j'ai franchi les plus gros obstacles. Nous sommes un "team", une équipe, et j'ai totalement confiance en elle. PN et son avocate se tiennent debout un peu plus loin, il nous regarde parfois. PN est moins détendu que moi et je fais exprès d'afficher un visage souriant et confiant.

    Puis, c'est à notre tour de passer, mon avocate me répète la question que le juge va me poser et ce que je dois lui répondre. On me fait entrer en premier dans le bureau du juge, c'est une femme, avec deux assistantes, je suppose que ce sont des greffières. Elle décline mon état civil et me demande juste si je confirme toujours vouloir demander le divorce. Je réponds par l'affirmative et l'on me fait sortir. C'est tout.

    Ensuite nous revenons tous les 4 dans le bureau. L'avocate de PN se met en bout de la rangée de chaises, PN sur la suivante et moi, je m'installe à l'extrémité car je ne supporte pas d'être assise à côté de lui. Nous sommes séparés par mon avocate (tout un symbole !)

    La juge

    La juge présente la situation, décline à nouveau les états civils et nous demande si nous sommes d'accord pour divorcer. A ce moment PN est nerveux et il commence à se manifester en pointant du doigt, exactement comme il l'avait fait au commissariat. Je ne me souviens plus à quel moment du discours de la juge. Cette dernière lui demande de se taire. Et son avocate pose sa main sur son bras en lui mimant "chut !" avec de l'autre main, l'index devant la bouche.

    Mon avocate

    Mon avocate présente mes demandes en matière de garde des enfants, de partage des biens communs et de la pension alimentaire :

    • Les enfants habiteront avec moi, avec une visite tous les 15 jours chez leur père
    • Une pension alimentaire de 10% du salaire de PN par enfant
    • La jouissance gratuite de la maison en attendant de trouver un autre logement

    Son avocate

    C'est au tour de son avocate d'expliquer les contre-demandes de PN.

    • Comme PN a un statut de cadre équivalent au niveau directeur (???), il est maître de son emploi du temps, alors il demande une visite libre.
    • PN doit prendre un appartement assez grand pour accueillir ses 3 enfants dans la Ville actuelle qu, i est assez huppée, il n'a pas les moyens financiers de payer la somme demandée, d'autant plus que son salaire va être diminué de 1000€, par conséquent, il demande à payer la moitié de la pension alimentaire requise apr moi.
    • Pour les mêmes raisons, il refuse que la jouissance temporaire de la maison soit gratuite.

    Son avocate a aussi déclaré le fait que PN payait seul les charges de la maison, en incluant au dossier toutes les factures. La réalité est que je paie les charges alimentaires, de cantine et d'ameublement, je n'ai pas montrés mes tickets de courses au supermarché toutes ces années ! D'un autre côté, étant mariés sous le régime de la communauté, je ne suis pas sûre que cela ait une valeur ou une incidence. Mon avocate me dit que se représentante le précise sur sa demande pour ne pas le contrarier.

    A ce stade, nous ne parlons pas encore de la prestation compensatoire.

    L'exposé de son avocate me révolte, elle a diminué le salaire de PN et a gonflé le mien en y incluant mensuellement ma prime de fin d'année (de fonctionnaire). Je tente de m'exprimer à ce moment-là mais la juge me demande de garder le silence.

    Les enfants

    Habituellement, en cas de résidence éloignée, comme c'est le cas, les visites ont lieu une fois par mois chez le père avec un temps plus long pendant les vacances. Je sais bien que les enfants sont contents de revoir leurs copains tous les 15 jours, mais ils sont crevés par les 6 heures de voyages chaque semaine et n'ont pas le temps de faire leurs devoirs. De plus, je suis mécontente du fait que PN les refile le week-end chez leurs copains :

    1. Jumelle dort chez IR (elle est copine avec sa fille)
    2. L'Aînée dort chez sa copine L.
    3. Jumeau passe la journée Pa et Ca (il est copain avec leur fils Toto)

    Parfois, il les remet au train sans les avoir fait manger. Finalement, il n'est même pas avec eux. Durant la semaine de vacances passée chez PN, PN était allé travailler le jeudi 16/02 et les jumeaux étaient envoyés chez IR pour le midi et l'Aînée chez sa copine L. (ma copine Inge me dit qu'au moins, ils mangent !)

    La pension alimentaire - l'argent

    La démonstration de l'avocate de PN ne tient pas la route ! PN est cadre commercial, il a au dessus de lui un chef (qui est devenu son pote), une directrice (qui l'irrite beaucoup, elle est sur-diplômée) et un grand directeur de la filiale française. PN est donc loin d'être directeur ! Ses revenus ont largement augmenté durant ses dernières années, sans compter les avantages comme la voiture de fonction et son entretien, l'essence gratuite même pour un usage personnel le week-end. Paradoxalement, s'il est passé "niveau directeur", comment explique-t-il que son revenu soit amputé de 1000€ au même moment ?

    Je le soupçonne  d'avoir demandé à son chef-pote de baisser son fixe et par un truchement comptable, d'augmenter ses primes sur objectifs. Les années précédentes, elles atteignaient 7000€, et PN se vantait qu'elles avaient explosé et qu'elles seraient, à fin décembre 2011 (payées en janvier 2012), de l'ordre de 15.000€. Évidemment, PN n'a pas fourni à mon avocate sa fiche de paie de décembre. Mais elle me rassure, car elle va prendre en compte la déclaration d'imôts sur le revenu. Il faut que je vérifie si les primes ou la part variable de rémunération sont imposables.

    La jouissance de la maison

    Par ailleurs, PN refuse que j'aie la jouissance gratuite de la maison (le temps de la vendre) alors que j'ai un loyer à payer depuis le 28/12/2011 et jusqu'au 30/06/2012, tandis que PN habite dans notre maison de façon gratuite puisque nos traites sont terminées !!! C'est scandaleux.

    Le jugement

    Le jugement sera rendu le 5 mars.

    PN dit émet son avis en disant à la juge que la justice est très rapide. Sur ce, le visage de la juge s'éclaire et dans un grand sourire elle répond qu'effectivement cela arrive parfois ! PN reprend son rôle de manipulateur ! Pendant que nous sortons, je vois que son avocate reste pour glisser quelques paroles à la juge. Allez, je ne vais pas faire des conjectures pessimistes et penser qu'elles parlent d'un autre dossier. :-(

    Mon avocate et moi allons nous asseoir dans un coin pour débriefer. Au milieu de notre conversation, PN arrive pour la saluer en lui serrant la main. Elle me dit en souriant qu'il garde son côté séducteur. PN m'ignore, il me jette seulement un regard silencieux et froid.

     

  • Le samedi 30/07/11 #2

    La journée du samedi a été interminable. PN avait décidé de s'attaquer non seulement à moi mais aussi aux enfants. Le matin, les enfants et moi nous sommes réveillés relativement tard. PN a vite attaqué dès la matinée, j'ai décrit ses questions et réactions tordues dans la note précédente.

    • Juste après le petit-déjeûner, l'Aînée demande fébrilement la permission de faire de l'ordinateur sur mon portable, je lui réponds négativement car je sais qu'elle va passer des heures sur Faicebouc. Cinq minutes après, PN l'appelle pour qu'elle vienne faire de l'ordinateur dans le bureau sur l'appareil familial, il lui demande de se dépêcher car il lui cède sa place exprès. PN contredit mon ordre afin d'attirer la sympathie de sa fille. C'est la première fois qu'il l'autorise - voire la pousse - à passer son temps sur Faicebouc. Je le lui fais remarquer. Il minimise en disant que son autorisation ne vaut qu'après qu'elle ait vidé sa valise. Puis à mon adresse il dit qu'il a assez consulté Internet, entre deux sites porno. No comment !

    Avant que je parte chez l'orthodontiste, le père de PN a téléphoné. Il a parlé à Jumeau puis a demandé à me parler. Nous avons échangé des banalités. Il m'a demandé de venir le voir en Province avec PN et les enfants. Je lui ai dit que c'était impossible, que je ne pouvais pas passer des vacances avec PN. Cela fait 18 mois que PN et moi sommes fâchés avec son père. Sous l'emprise de l'alcool, son père m'avait aggressée verbalement. PN qui ne supporte pas son père, l'a alors violenté physiquement. Le pauvre homme avait 64 ans. Je n'ai pas du tout validé le comportement de PN mais j'ai tout de même coupé les ponts et PN aussi.

    A 12h30, j'ai conduit l'Aînée chez l'orthodontiste. Je suis revenue à 13h15, puis nous avons déjeûné autour d'une pierrade de boeuf, le truc convivial mais où PN mangeait avec nous. C'est le premier repas avec tous les enfants réunis.

    harcèlement moral; pervers narcissique,manipulateur,violences conjugales,alcoolisme,alcoolique,perversionQuand je reviens, PN a entamé la première bouteille de vin rouge en apéritif, j'en prends un unique verre. Au cours du repas, il ouvre une deuxième bouteillle de rosé qu'il boit tout seul. Puis à la fin du (même !) repas, il tire du vin rouge du cubi de 3 litres. Durant le repas il est dans un état logorrhéique et presse les enfants de questions sur leurs colonies respectives. L'Aînée est enthousiaste à répondre et à raconter son séjour, qu'elle a adoré. Jumelle parle un peu. PN est particulièrement pressant avec Jumeau. Il le vanne sans arrêt. Jumeau dit plusieurs fois à son père d'arrêter de l'embêter. A table, il dit que la viande est dure comme du béton. L'Aînée, lui rétorque qu'il n'a qu'à pas manger. Je dis à l'Aînée qu'il dira toujours que c'est mauvais, mais qu'il mangera quand même et même qu'il se resservira.

    • Il dit aux Jumeaux qu'il a regardé tous les jours sur Internet la webcam de leur lieu de colonie, qu'il va essayer de trouver une location là-bas pour les emmener en vacances. Il les appelle 15 fois (ce n'est pas un chiffre hyperbolique ici !!!) pour qu'ils viennent regarder la webcam à l'ordinateur. Les Jumeaux râlent car ils sont agacés. Pendant le repas, il leur pose toujours les mêmes questions auxquelles ils ont déjà répondu. Il leur dit plusieurs fois qu'il a tondu et désherbé la pelouse en leur absence. Et puis encore ceci et cela ! Les enfants lui répondent  :"Tu nous l'as déjà dit pleins de fois. C'est bon maintenant." Il me dit qu'il a mis 4000€ dans la toiture et que je me doute bien que ce n'est pas pour notre confort mais pour mieux vendre la maison."(Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)

    Au cours du repas le père de PN rappelle, il veut parler à son fils. J'entends qu'il souhaite voir ses petits-enfants. PN lui ordonne d'arrêter de lui téléphoner pour lui demander ses congés tous les deux jours parce que sinon il va "acheter un appareil-enregistreur et mettre ses congés sur un message". Il lui dit : "T'as qu'à voir ça avec Lola, puisque vous êtes copains comme cochons !" Son père lui raccroche au nez.

    • Après le repas, je vais faire une sieste, Jumelle me rejoint. PN tourne autour de ma chambre, il passe plusieurs fois par le garage. Il est en état d'excitation. Je l'entends qui arrose les fleurs. Puis PN appelle sans arrêt Jumelle pour lui montrer encore quelquechose. Je  me demande quoi et j'ai même le sentiment qu'il va lui dire des absurdités ou des méchancetés sur moi. Jumelle se décide à y aller et revient en larmes. A mon questionnement, elle répond : "Il me suit tout le temps !!!".

    harcèlement moral; pervers narcissique,manipulateur,violences conjugales,alcoolisme,alcoolique,perversion

    Cette pratique est d'une telle perversion ! On sait que les Pervers Narcissique ne frappent pas physiquement mais psychologiquement, mais LE MAL EST BEL ET BIEN LA. C'est comme le jeu du perroquet ou de l'imitateur où l'on imite sans arrêt une personne. Au bout de quelques minutes, cela peut terriblement agacer et faire perdre le calme ! Cela peut rendre fou quelqu'un que l'on a déjà bien énervé auparavant et qui est dans un état de tension. PN le sait bien, il m'a déjà dit : "Le harcèlement, c'est répéter tout le temps la même chose." Ensuite, quand la victime s'en prend au PN, parce qu'elle est hors d'elle, allez expliquer que c'est parce que PN vous a suivi dans toutes les pièces.(Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)

    Je m'endors, Jumelle regarde un film sur l'ordinateur à côté de moi. A mon réveil vers 16h, je vais faire un peu de couture dans la salon. Il m'attaque sans relâche. Combien de verres supplémentaire PN a-t-il pris ? Il empeste l'alcool, il se trouve à 2 mètres de moi mais je sens sa forte haleine. Je le lui dis.

    • PN annonce qu'il va faire des courses à GO Sport. Il dit qu'il va acheter une paire de basket à Jumeau plus ceci cela. Au sein de sa phrase il intercale le code de ma carte bancaire. Il fait ça toute l'après-midi, au moins 5 ou 6 fois. Cela fait : "Je vais aller à GO Sport 1234 acheter des baskets. Ah la la ! Qu'est-ce qu'il en use des chaussures 1234. Par contre, tes lunettes de piscine, tu te les prendras toute seule avec ta carte, 1234. Parce que ça suffit maintenant les conneries, 1234." Je lui réponds que ce n'est pas la peine de faire son petit jeu, car je peux m'y mettre aussi. (Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)

    PN me dit que ce n'est pas la peine de demander une 2ème carte bancaire sur le compte-joint car il y a eu plusieurs centaines d'euros de sortis en chèques ce mois-ci. Il m'ordonne de façon de plus en plus pressante et autoritaire de lui justifier les dépenses. PN utilise son ton professoral favori.

    • PN : "Dis-moi ce que tu as acheté ! J'attends ! J'attends ! J'attends tes explications ! Je ne partirai pas d'ici avant que tu ne m'aies dit ce que tu en as fait. J'attends ! Dépêche-toi ! J'attends ! Donne-moi tes explications ! Tu vas m'écrire une liste de tes dépenses ! J'attends ! J'attends ! etc." Je lui réponds fermement puis en criant que ce sont des utilisations familiales et que je n'ai pas à justifier quoi que ce soit.

    harcèlement moral; pervers narcissique,manipulateur,violences conjugales,alcoolisme,alcoolique,perversion

    PN s'énerve. Ses cris ébranlent la maison. Je ne cesse pas ma couture. Mes mains commencent à trembler. Je m'accroche à mon tissu et à ma machine à coudre pour ne pas le montrer. J'ai du mal à respirer. Je tente comme je peux de me maîtriser. Mais dans mon coeur et dans ma tête, je suis forte et déterminée à ne pas me laisser faire.

    • PN continue de hurler. Il attrape la longue table rectangulaire par le bout opposé auquel je suis assise et la soulève, afin de faire glisser ma machine à coudre. Il hurle : "C'est TA table, ça, hein ? C'est TOI qui l'as achetée ? Regarde ce que je vais en faire !" Je ne me laisse pas démonter, je rattrape ma machine et lui crie d'arrêter son cirque. je lui demande ce qu'il veut prouver ? Sa force ? Sa brutalité ? Qu'il veut faire le gorille de Tarzan ? Je lui dis d'aller soulever les tables à son boulot, afin que ses collègues voient son comportement. (Je l'attaque sur ce point car il ne supporte pas que je lui parle de ses collègues : ne pas toucher ! Ce sont ses miroirs, comme l'a bien décrit ViveMaVie.)

    Je lui dis qu'il est taré et qu'il doit se faire soigner. Que quand on s'est connus, sa mère avait tenté de me faire comprendre qu'il était violent. En effet, sa mère paraissait contente qu'il se soit trouvé une petite amie. Elle s'entendait parfaitement avec moi, PN d'ailleurs s'étonnait de cette relation belle-mère/belle-fille et s'en félicitait. Mais je pense que cela l'a ensuite travaillé et qu'il en a fait une certaine confusion, entre elle et moi. Je l'ai déjà décrit dans une note précédente, il ressent un vif sentiment d'amour/haine envers sa mère et depuis la mort ce celle-ci il m'a détestée progressivement. Puis un an après sa mort, en rangeant des papiers, je trouve dans le classeur qu'elle avait réalisé pour PN afin d'y classer ses papiers divers, une photocopie d'un article parlant de la violence et les conseils pour la vaincre !!! Je suis tombée à la renverse ! Elle savait ! Forcément !

    Puis, j'ai appuyé fortement là où PN pouvait avoir mal. C'est une chose que je n'ai pas fait depuis bien 5 ans.

    -------------------------------------------------

    A SUIVRE :

    23h15