L'avocate
Lundi 18/11/13
Il faut absolument que je trouve le courage de répondre au mail de mon avocate. Il faut que je m'en occupe. Je n'y arrive pas, je suis paralysée.
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Lundi 18/11/13
Il faut absolument que je trouve le courage de répondre au mail de mon avocate. Il faut que je m'en occupe. Je n'y arrive pas, je suis paralysée.
Pendant le débriefing avec mon avocate, je lui fais part de mes inquiétudes mais elle me dit d'attendre le jugement et que nous pourrons agir ensuite. Je lui fais confiance. L'émotion contenue jusqu'à maintenant est en train de surgir, mes yeux s'embrument mais je ne pleure pas. Une fois mon avocate repartie, je souffle un grand coup et reste un instant seule assise.
Puis je me dirige vers la sortie, je passe aux toilettes et me rassois à l'intérieur du tribunal. Pendant presque une demi-heure, j'envoie des SMS à la famille et aux amis pour dire que, ça y est, l'audience de conciliation est passée ! Nous n'aurons pas besoin de retourner au tribunal pour la suite, cela se fera par avocates interposées.
Je me décide enfin à quitter le tribunal de grande instance, je marche un peu et regagne ma voiture, je refais la route inverse sans problème. J'arrive à la maison vers 11h30-12h. J'explique aux enfants que le divorce a débuté. Puis nous déjeûnons en prenant notre temps. Je passe ensuite voir ma voisine Sama et lui apporter des fleurs car elle vient de subir une opération, mais je ne reste pas longtemps car son mari est rentré déjeuner avec elle à la maison. L'après-midi je fais une sieste, tout cela m'a bien remuée.
Vers 17h30, ma copine Inge m'appelle, elle nous invite à dîner chinois chez elle. Jumelle voulait aller au centre commercial et ça tombe bien, Inge y va aussi se faire faire des soins esthétiques. Je pars avec les jumeaux, nous nous baladons au centre culturel et Inge nous y rejoint après sa séance. Tout en bavardant, nous regardons les livres. Je ressors avec "Brida", de Paulo Coelho. Ensuite nous allons prendre un café gourmand tous les quatre, nous prenons notre temps, discutons et savourons ce moment. Vers 19h, il nous faut faire des courses pour le soir, je prends de quoi faire deux pique-niques pour Jumeaux qui ira à ses stages de foot durant 2 jours. Je rentre chercher des nems dans mon congélo ainsi que l'Aînée. Je suis soulagée que nous dînions dehors et pas avec PN !!!
Grâce à l'hospitalité d'Inge je passe une bonne soirée à manger chinois devant Top Chef, son émission favorite. Durant cette soirée, Inge me pousse à relativiser le rôle de IR dans ma relation aevc PN. Elle dit qu'elle a en quelque sorte servi de tampon, que si PN ne l'avait pas et ne s'était pas investi dans une relation (amicale) avec IR (et Pa), il se serait déchaîné encore plus fort contre moi. Et que grâce à elle, les enfants avaient à manger correctement durant les week-end chez leur père (puisque les repas se font soit chez moi (ou chez PN, c'est encore notre maison) ou bien chez IR). J'ai du mal à prendre cela sous cette facette. le sentiment de trahison est encore trop fort.
Nous partons de chez Inge vers 1h du matin. Voilà racontée cette autre journée à marquer d'une pierre blanche : le lundi 20/02/2012.
(La suite)
Au tribunal, deux autres couples passent avant nous pour divorcer. Dans le couloir dont la configuration en fait aussi une salle d'attente, une dizaine de robes noires vont et viennent, discutant un moment avec leurs clients ou se regroupant entre elles. Je suis assise à côté de mon avocate, nous discutons beaucoup du dossier, des paperasses, des perspectives attendues, mais aussi de ma vie à Rennes et des manipulateurs, notamment les sujets qui sont passés dans la presse écrite et télévisée récemment. Notre conversation est enjouée, ma représentante est une personne dynamique et "punchy", je lui parle en souriant et même en riant parfois. Elle me dit qu'elle me trouve radieuse par rapport à avant, que maintenant j'ai franchi les plus gros obstacles. Nous sommes un "team", une équipe, et j'ai totalement confiance en elle. PN et son avocate se tiennent debout un peu plus loin, il nous regarde parfois. PN est moins détendu que moi et je fais exprès d'afficher un visage souriant et confiant.
Puis, c'est à notre tour de passer, mon avocate me répète la question que le juge va me poser et ce que je dois lui répondre. On me fait entrer en premier dans le bureau du juge, c'est une femme, avec deux assistantes, je suppose que ce sont des greffières. Elle décline mon état civil et me demande juste si je confirme toujours vouloir demander le divorce. Je réponds par l'affirmative et l'on me fait sortir. C'est tout.
Ensuite nous revenons tous les 4 dans le bureau. L'avocate de PN se met en bout de la rangée de chaises, PN sur la suivante et moi, je m'installe à l'extrémité car je ne supporte pas d'être assise à côté de lui. Nous sommes séparés par mon avocate (tout un symbole !)
La juge
La juge présente la situation, décline à nouveau les états civils et nous demande si nous sommes d'accord pour divorcer. A ce moment PN est nerveux et il commence à se manifester en pointant du doigt, exactement comme il l'avait fait au commissariat. Je ne me souviens plus à quel moment du discours de la juge. Cette dernière lui demande de se taire. Et son avocate pose sa main sur son bras en lui mimant "chut !" avec de l'autre main, l'index devant la bouche.
Mon avocate
Mon avocate présente mes demandes en matière de garde des enfants, de partage des biens communs et de la pension alimentaire :
Son avocate
C'est au tour de son avocate d'expliquer les contre-demandes de PN.
Son avocate a aussi déclaré le fait que PN payait seul les charges de la maison, en incluant au dossier toutes les factures. La réalité est que je paie les charges alimentaires, de cantine et d'ameublement, je n'ai pas montrés mes tickets de courses au supermarché toutes ces années ! D'un autre côté, étant mariés sous le régime de la communauté, je ne suis pas sûre que cela ait une valeur ou une incidence. Mon avocate me dit que se représentante le précise sur sa demande pour ne pas le contrarier.
A ce stade, nous ne parlons pas encore de la prestation compensatoire.
L'exposé de son avocate me révolte, elle a diminué le salaire de PN et a gonflé le mien en y incluant mensuellement ma prime de fin d'année (de fonctionnaire). Je tente de m'exprimer à ce moment-là mais la juge me demande de garder le silence.
Les enfants
Habituellement, en cas de résidence éloignée, comme c'est le cas, les visites ont lieu une fois par mois chez le père avec un temps plus long pendant les vacances. Je sais bien que les enfants sont contents de revoir leurs copains tous les 15 jours, mais ils sont crevés par les 6 heures de voyages chaque semaine et n'ont pas le temps de faire leurs devoirs. De plus, je suis mécontente du fait que PN les refile le week-end chez leurs copains :
Parfois, il les remet au train sans les avoir fait manger. Finalement, il n'est même pas avec eux. Durant la semaine de vacances passée chez PN, PN était allé travailler le jeudi 16/02 et les jumeaux étaient envoyés chez IR pour le midi et l'Aînée chez sa copine L. (ma copine Inge me dit qu'au moins, ils mangent !)
La pension alimentaire - l'argent
La démonstration de l'avocate de PN ne tient pas la route ! PN est cadre commercial, il a au dessus de lui un chef (qui est devenu son pote), une directrice (qui l'irrite beaucoup, elle est sur-diplômée) et un grand directeur de la filiale française. PN est donc loin d'être directeur ! Ses revenus ont largement augmenté durant ses dernières années, sans compter les avantages comme la voiture de fonction et son entretien, l'essence gratuite même pour un usage personnel le week-end. Paradoxalement, s'il est passé "niveau directeur", comment explique-t-il que son revenu soit amputé de 1000€ au même moment ?
Je le soupçonne d'avoir demandé à son chef-pote de baisser son fixe et par un truchement comptable, d'augmenter ses primes sur objectifs. Les années précédentes, elles atteignaient 7000€, et PN se vantait qu'elles avaient explosé et qu'elles seraient, à fin décembre 2011 (payées en janvier 2012), de l'ordre de 15.000€. Évidemment, PN n'a pas fourni à mon avocate sa fiche de paie de décembre. Mais elle me rassure, car elle va prendre en compte la déclaration d'imôts sur le revenu. Il faut que je vérifie si les primes ou la part variable de rémunération sont imposables.
La jouissance de la maison
Par ailleurs, PN refuse que j'aie la jouissance gratuite de la maison (le temps de la vendre) alors que j'ai un loyer à payer depuis le 28/12/2011 et jusqu'au 30/06/2012, tandis que PN habite dans notre maison de façon gratuite puisque nos traites sont terminées !!! C'est scandaleux.
Le jugement
Le jugement sera rendu le 5 mars.
PN dit émet son avis en disant à la juge que la justice est très rapide. Sur ce, le visage de la juge s'éclaire et dans un grand sourire elle répond qu'effectivement cela arrive parfois ! PN reprend son rôle de manipulateur ! Pendant que nous sortons, je vois que son avocate reste pour glisser quelques paroles à la juge. Allez, je ne vais pas faire des conjectures pessimistes et penser qu'elles parlent d'un autre dossier. :-(
Mon avocate et moi allons nous asseoir dans un coin pour débriefer. Au milieu de notre conversation, PN arrive pour la saluer en lui serrant la main. Elle me dit en souriant qu'il garde son côté séducteur. PN m'ignore, il me jette seulement un regard silencieux et froid.
PN reçoit ma demande de divorce
Le vendredi 03/09/11, PN est rentré à la maison avant moi et a récupéré le courrier. Il a reçu la demande de divorce du tribunal de grande instance, mais je ne le sais pas encore.
J'arrive devant la maison avec mes courses. PN m'attend à la fenêtre du bureau. Il m'apostrophe à propos des courses. Il me provoque en me fermant à 2 reprises la porte au nez alors que je suis chargée avec les sacs.
PN parle dans tous les sens, mélangeant les dénigrements et provocations avec du badinage.
Il est excité. Il parle dans tous les sens. Il se comporte de façon bipolaire, passant instantanément du calme à la menace. Il ouvre le Cubi de vin rouge qu'il vient d'acheter à Intermarché.
Il parle de la voix grave de la copine de l'Aînée, il aime les voix graves.
Je comprends subitement que PN avait reçu la demande de divorce. Je suis prise de panique, car c'est le moment que je craignais le plus, tout comme le moment de la convocation pour la plainte.
Mais j'arrive rapidement à me maîtriser, car tout va très vite. PN parle sans cesse. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Je ne tremble même pas. Il continue ses provocations pendant que je fais la cuisine.
19h30
"Il y a des femmes dans les camionnettes avec la petite lumière rouge, mais y pas d'hommes, comment tu vas faire ?"
"Moi, je vais tirer chaque semaine ! Lalalère !"
Je tente une réplique :"Comme ça, tu va attraper le Sida."
PN : "C'est toi, mon Sida !"
Jumelle m'aidait à cuisiner. Elle pilait des épices pour une marinade pour le porc au caramel. Je lui dis de piler par terre pour ne pas trop appuyer sur la table. Elle s'accroupit, comme le font les Vietnamiens. PN passe à côté d'elle et lui dit : "On dirait ta grand-mère ! Ah non ! Ta grand-mère, elle est à quatre pattes et elle pousse des cris !" PN est immonde, il prend un malin plaisir à continuer de tenir des propos d'ordre sexuel aux enfants !
Nous avons mangé rapidement. Puis, j'ai filé dans ma chambre. Jumelle me rejoint. Nous lisons dans le lit, Internet ne marche pas. C'est dommage car PN s'est mit à faire tout un cirque durant 4 longues heures. J'aurais voulu écrire une note en temps réel. Du coup, j'ai tout noté manuellement. J'ai pris l'habitude de nourrir mon blog sur les agissements de PN, j'en sentais à ce moment -là le besoin impérieux de noter ses menaces, ses mots insensés et sa manipulation psychologique.
PN s'introduit dans ma chambre
1/ PN débarque dans ma chambre :"Ca pue ici ! Ca sent l'humidité." Il ouvre ma porte (car il n'y a pas de fenêtre). Je ne dis rien.
2/ PN revient, je lui demande de refermer la porte à cause des moustiques.
3/ Quelques minutes après, il revient en ouvrant brusquement la porte : "Ca va, ta mère ? Elle a porté plainte contre moi ?" Il sort.
4/ "Ton père, il était quoi déjà ? Colonel, c'est ça ? Parce que j'ai discuté avec TT, la comptable vietnamienne de ma boîte. Son oncle était colonel dans l'armée pendant la guerre du Vietnam. Tu ne connais pas le grade de ton père ? pourtant vous étiez proches ! Il m'avait dit qu'il s'entendait bien avec toi et que t'étais sa fille préférée."
5/ Puis il revient encore : "Pourquoi t'as mal réagi pour le compte en banque hier ?"
Mercredi soir, PN a interrompu le versement de son salaire sur le compte-joint et en a ouvert un autre personnel. Il m'informe qu'il va laisser un peu d'argent sur le compte-joint et que je dois me débrouiller avec. Nous sommes mercredi, une semaine après, je n'ai toujours pas vérifié quelle somme il a laissé ou s'il a au moins réellement versé une somme !!!
Moi : "Je n'ai pas réagi."
PN : Tu as dit que tu te sentais spoliée."
Moi : "Je n'ai jamais dit ça. Je n'ai jamais employé ce mot."
20h45
6/ PN : "Je suis parfaitement serein avec ça. Tu crois m'avoir pris par surprise avec ta demande de divorce ? Tu te trompes !"
Moi : "Effectivement, tu sembles très serein. C'est pour ça que tu viens me voir toutes les 5 minutes."
PN : "Je viens te voir, pas pour ta personne mais pour des faits." Il sort.
7/ Retour de PN : "Et puis d'abord, tu vas me rembourser l'argent du voyage pour les Caraïbes et puis aussi les impôts de l'année dernière !"
Moi : "PN, nous sommes mariés sous le régime de la communauté. Tu es intelligent ! Tu es fort en maths ! Tu dois comprendre que nos comptes seront additionnés puis divisés par deux. Alors arrête de me réclamer des sous, on divorce, là."
PN : "Tu ne perds rien pour attendre ! T'es une salope !"
8/ PN arrive brusquement avec le dossier de rénovation récente de notre toiture. Il l'a payée avec l'argent que son père lui a donné. Il avait derrière la tête de valoriser la maison pour mieux la vendre. Il me l'avait dit ainsi.
PN crie : "Puisque les fonctionnaires ne paient rien, tu vas prendre ce dossier et le me photocopier à ton boulot !
Moi : "Je ne photocopierai rien du tout.
PN : C'est un ordre !
Moi : Je n'en ai pas le droit, je suis dans un bureau ouvert. Je travaille sous les yeux de mon chef. Si tu veux des photocopies, tu vas les faire toi-même."
Puis PN me balance le dossier dans la chambre.
La violence monte de plusieurs crans. Je commence à flipper sérieusement. Pendant tout ce temps, j'étais en contact SMS avec mes frère et soeur. Cela m'aide énormément d'être en lien avec eux, car c'est comme un cordon qui me fait me sentir soutenue. C'est à chaque fois extrêmement important pour moi pour tenir le coup.
J'imagine la solitude et l'isolement des victimes qui étaient dans mon cas, avant les téléphones portables.
Pendant tout ce temps, Jumelle est avec moi et assiste à tout cela. Je lui demande, comme pour jouer, de compter combien de fois "Papa" est venu dans la chambre. A la manière des bâtons barrés. On a compté 15 irruptions !!!
9/ PN rentre encore dans ma chambre. Il me regarde de façon appuyée. "Tu es assise, là ? tes jambes ne touchent pas le sol ! Tu es comme Jésus ? Tu marches sur l'eau ?" Puis il ressort.
22h30
10/ PN débarque avec un saladier en plastique. Il hurle : "C'est quoi, ça ? Qui a mis des raisins pleins de moucherons sur la terrasse ? C'est toi, Jumelle ?"
Je dis tout de suite que c'est moi. PN m'engueule encore une fois, puis il sort. Je lui dis de façon mielleuse "A tout à l'heure !"
11/ PN revient quelques courtes minutes plus tard. PN : "Je suis Claude Guéant. Je mets en place des écoutes téléphoniques."
PN : "Tu prends des risques, Lola ! Tu prends de gros risques."
Moi : "De quels risques parles-tu ?"
PN : "Cherche le mot dans le Larousse." (Je remarque que PN utilise la même ironie que moi, en miroir. Je lui avais déjà demandé de chercher un mot dans le dictionnaire.) PN quitte la pièce.
12/ Puis j'entends PN jeter des choses dans la grande poubelle à côté du garage. Je lui demande ce qu'il jette. Il répond : "Je prends les devants."
13/ PN débarque avec un sac plastique en me demandant ce qu'il contient. Je ne réponds pas. Il hurle : "Y a quoi la dedans ?"
Moi : "Une paire de bottes".
PN me balance le sac de chaussures à travers la chambre.
Je sors de ma chambre pour me brosser les dents. PN m'attaque encore :
Moi : "C'est IR, ma bonne amie, qui me l'a conseillée !"
PN murmure une grossièreté dans sa barbe.
Je vais à la poubelle dehors, pour d'une part jeter quelquechose et d'autre part vérifier ce que PN a jeté. Il y a mis des magazines, et des paquets de cartes de loisirs créatifs toutes neuves avec leurs stylos. Je récupère mes affaires.
Pendant que je suis dehors, je vois PN qui traverse le garage pour surgir encore dans ma chambre, il demande à Jumelle où je suis. Je lui réponds d'une voix forte "Je suis là, PN, Que veux-tu ?" Il fait bon, les fenêtres sont ouvertes, les voisins peuvent entendre. PN repart sans rien dire.
22h45
Je suis revenue dans ma chambre. PN débarque avec un pamplemousse à la main ! Cela devient vraiment grotesque !
14/ PN : "L'une de vous deux veut manger un pamplemousse ?"
Je ne dis rien, je regarde PN avec un air désolé.
PN : "Il faut le manger ! Il est mûr." Puis PN quitte la chambre.
Moi, enjouée : "A tout à l'heure, PN !"
22h50
PN entreprend une sorte de parade allant de la cuisine à la poubelle en passant par le garage. Il ne vient plus dans ma chambre. Je l'entends claquer le couvercle de la poubelle 4 ou 5 fois. Il fait son manège, il se venge sur mes affaires. J'ai l'habitude de retrouver des choses qui m'appartiennent dans la poubelle.
Qu'a-t-il jeté ? A chaque passage, PN tape violemment sur ma porte intérieure ou bien sur la porte extérieure. C'est une attitude typique des PN, ils ne vous touchent pas physiquement directement, mais ils s'attaquent à vos affaires ou vous menacent en tapant sur les meubles ou en cassant des objets.
Cette violence fait autant de mal que des coups, sinon plus.
Puis, après ses allers et retours, j'entends PN qui pousse un cri étouffé. Il est complètement malade !!! Ca m'écoeure de voir son vrai visage dans la maison et ensuite faire le tout gentil et bien élevé à l'extérieur devant les tiers.
Un peu plus tard, je vais à l'étage. PN me crie d'éteindre la lampe extérieure car c'est lui qui paye l'électricité, se moquant de la maigre somme que je lui verse tous les mois. Je n'éteins pas. PN se décide à éteindre lui-même. Enfin, il va dans sa chambre.
Quand je n'entends plus de bruits, je sors discrètement avec une lampe de poche vérifier ce que PN a jeté durant tous ses allers-retours : un vase, des tasses et de la vaisselle. N'importe quoi !!! Quand je pense qu'il se prétendait SEREIN par rapport à ma demande de divorce !... Je récupère les objets.
Dans la maison, je remarque aussi qu'il a déchiré la convocation au commissariat de police.
23h30
PN semble s'être endormi.
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Samedi 04/09/11
Je ne retrouve toujours pas mon chemiser neuf que j'avais ôté de ma valise avant de partir en Otherland et laissé sur une chaise dans la cuisine. Je parie que PN l'a jeté à la poubelle et le lui dis. PN me répond : "Tu plaisantes, je ne ferais jamais ça ! Je ne m'en prends pas aux affaires des autres !"
Je fais quoi ? Je dois rire ou pleurer ? Je me tais.