Retour de vacances de PN
Le RDV au cinéma
Le jeudi 25/08/11, la veille du retour de ses vacances, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'envoie un SMS. J'ai toujours un pincement de peur quand j'en découvre un de PN. Il me demande sèchement de lui laisser les clefs dans un pot de fleurs, si jamais je venais à être absente. Ce que j'ai oublié de faire en partant au cinéma avec ma soeur et ses enfants. Je m'en rends compte en recevant un SMS de l'Aînée disant qu'ils étaient bientôt arrivés. Je propose que PN se rende au cinéma (à 3 mn de la maison) et récupère les clefs. SMS de l'aînée qui me dit que son père est énervé et est en train de crier. Je SMS ma fille : "Qu"il arrête ! Ca ne sert à rien."
Le film commence. Je suis stressée. J'essaie de maîtriser ma peur. J'avais acheté hier "La méthode Coué" et je me répétais "Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." Mais je ne suis pas dans le film. Je sors et les attends devant le cinéma. Ils arrivent 5 mn après. Je tends les clefs à l'Aînée, les Jumeaux me font d'énormes sourires. Au moment où je leur parle, PN fait demi-tour pour partir. Puis il s'arrête et descend sa vitre, il m'appelle et me fait signe de venir avec son index, le visage fermé et contracté.
PN : "Viens-là deux secondes que je te parle !"
Je n'aurais pas dû venir.
PN : "Tu sais que ta fille écoutait sa musique avec son téléphone portable jusqu'à 2h du matin ?"
Moi : "Tu crois que c'est le lieu et le moment de parler de ça ? On verra ça plus tard !"
Je tourne les talons et retourne dans le cinéma.
J'étais stressée, mon coeur s'agitait. PN continue d'avoir de l'emprise sur moi ! Il aura réussi à me gâcher ma sortie ! D'une phrase. Je fais de la relaxation, je respire en me concentrant sur mon ressenti. J'ai dû mal. Je flippe de son retour. Le film, c'est Green Lantern, l'histoire d'un monstre extra-terrestre qui se nourrit de la peur de ses victimes. Le meilleur moyen de le combattre est de ne pas avoir peur !!! Tiens donc ! A un moment du combat, je visualise le monstre répugnant en me disant que c'est PN ! Mon coeur bat la chamade, il cogne contre ma poitrine. Je tente de maîtriser ma frayeur. Finalement, la peur disparaît. Depuis que je fais de la méditation, je sais qu'il suffit de regarder ses émotions et d'attendre, car elles finissent par disparaître pour laisser place à la sérénité.
Le naturel revient au galop
De retour à la maison, je reste un peu dehors avec ma soeur, les enfants jouant avec les chatons du voisin.
Je me prends à rêver, peut-être que PN, réprimandé par son père, va se transformer ? Oui, je sais, je ne suis pas dans le monde des Bisounours. Rapidement, PN se montre au naturel.
Il commence à m'attaquer en demandant pourquoi ma soeur n'est pas rentrée (le saluer). Je lui rétorque pourquoi il n'est pas sorti du bureau (la saluer).
PN : "Allez, enregistre ! Je suis en train de te provoquer, là !"
Puis, il me dit : "Tu n'aurais jamais dû faire ça "(la plainte). PN ne nomme pas la plainte. "Tu t'engages sur des sables mouvants. C'est très dangereux. Tu as intérêt à apporter de l'eau à ton moulin."
Moi, souriant : "Ne t'inquiète pas, j'apporterai de l'eau à mon moulin."
PN : "Pourquoi ce sourire ? Pourquoi ce demi-rictus ?"
Moi, cordiale : "Mais pour rien, PN !"
PN : "Et puis d'abord, t'étais même pas là !" (quand PN a frappé l'Aînée)
Moi : "L'Aînée racontera exactement ce qu'il s'est passé."
PN, sortant fumer dans le garage : "Ouais, c'est ça. Et tu raconteras aux flics que le pervers a aussi coincé un de ses enfants !"
Moi : Mais de quoi parles-tu ? Je n'ai jamais dit ça !"
PN : "Alors, ... tu ne sais même pas ce que tu racontes à ... (hésitation de PN) ... aux gens de l'extérieur !"
Je ne sais plus si j'ai répondu quelquechose. Si oui, ça aurait été du genre "IR est un bon petit soldat !"
PN s'est alors tu durant plusieurs heures. Il vient de se rendre compte qu'il venait de se griller lui-même ! Il vient de dévoiler que IR lui avait tout raconté de notre entretien matinal au début du mois. Je me rends alors compte que IR et lui sont plus que jamais liés et tout le temps fourrés ensemble. En rentrant de vacances, il a soigneusement effacé sous mes yeux toute trace de textos avec IR.
La trahison de IR me pertube et m'agace fortement. Ca me réveille même pendant la nuit. Puis le lendemain, après méditation, ça passe. Ils font ce qu'ils veulent. C'est une amie de perdue, que dis-je, un Judas ! Car IR, en agissant ainsi, met de l'huile sur le feu dans mes relations déjà très compliquées avec PN !!!!!
Dans l'après-midi, PN se met à se moquer ouvertement de moi, concernant IR.
PN : "Ah ah ah ! Après ta copine V., maintenant c'est IR ! Lola se fâche avec tout le monde ! La la la la la !"
PN se met à danser une sorte de farandole en sautillant et en agitant ses bras ! Puis il continue de chanter à tue-tête :"Qui va être la prochaine ? Suspense ! Elle est sortie au cinéma avec sa soeur ! On va voir ce que ça va donner !"
- L'impossibilité à reconnaître les réussites de la victime : l'orgueil des PN
PN me dit suite à des mots échangés, dont je ne me souviens pas, que je suis bête :
- PN : "Je me rends compte à présent comme tu es bête, mais d'une bêtise ! Ton concours, tu l'a réussi par bachotage. T'es qu'une bachoteuse de première !"
Je ne dis rien pendant qu'il me lance cela à la figure. Je souris en soulevant les sourcils. PN, qui est très intelligent, découvre après 18 ans de vie commune que sa femme est bête, surtout au moment où elle a réussi un certain nombre de concours !!!
La policière m'avait dit que l'un des points faibles des PN était leur orgueil.
Actuellement, avec sa violence ouverte, PN n'a jamais réagi à l'obtention de mes concours. Durant ma préparation et après l'obtention, PN n'a cessé de me traîter de bachoteuse.
Avant cela, lorsque je rencontrais des réussites telles que la réalisation d'un beau tableau en peinture à l'huile, qui était d'une particulière finesse et qui comportait des difficultés, PN ignorait totalement cela. Il ne voyait pas et passait sous silence mon travail posé sur le chevalet. Je n'ai jamais entendu par exemple : "Tu es sur quel sujet ? Ca avance ?" Quand des amis étaient à la maison et se montraient épatés par mes tableaux, PN restait toujours silencieux. Je n'ai jamais reçu un seul compliment de sa part.
Quand j'organisais des expositions personnelles ou collectives, le soir, PN me demandait juste : "Combien ?" Il voulait savoir combien les ventes m'avaient rapporté. C'était le le seul mot prononcé durant toute notre vie commune sur les peintures. En mon fort intérieur, je soupirai en entendant le bruit d'une caisse-enregistreuse.
Ce soir, samedi 27/08/11, je fais à manger, mais je n'ai aucunement envie de me mettre à table avec PN. Je lance à la cantonnade : "Ce soir, c'est plateau télé !" Tous les enfants sont ravis. PN s'attable, mais comme personne ne le suit, il emporte son assiette dans le salon. Je repasse par la cuisine et je le vois manger debout carrément dans le plat de lasagnes, grattant le plat et avec des morceaux de nourriture qui lui retombent de la bouche. PN se baffre. Dégueulasse !
Commentaires
Kikou Lola,
Un p'tit coucou en passant.
Toujours aussi taré ton mari... Pense à toi !
Des gros bisous,