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PN et mon amie d'enfance

Samedi 12/11/11

Je viens d'en apprendre une bonne, mais alors très bonne qui m'a mise sur le cul ! Passez-moi l'expression.

Cela fait des mois que je n'ai pas été en contact avec Pat, mon amie d'enfance, qui est réunionnaise. Cela fait 30 ans que nous nous connaissons. Dans ma situation, j'ai tendance à me renfermer sur moi-même et pas trop contacter des amis que j'aime pourtant. Pat, qui était présente à mon mariage et connaît PN depuis le début de ma relation avec lui, est au courant de ma situation actuelle, de la maîtresse, des violences psychologiques mais pas de la suite : les violences sur l'Aînée, le commissariat, la demande de divorce, le départ pour Rennes, etc.

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Ce samedi soir, PN le passe chez IR. Je suis tranquille pour enfin prendre des nouvelles de mon amie d'enfance. Mon téléphone sans fil est cassé et je ne veux pas bavarder avec des proches en présence de PN. (Pour information, IR est - était - mon amie depuis 2 ans seulement.)

Pat m'apprend dès le début de la conversation que PN lui a téléphoné il y a 3 semaines !

Je suis sur le cul ! Non, il n'a pas fait ça ! Après avoir téléphoné à ma mère en mai dernier (je recherche la page pour mettre un lien mais je ne la retrouve plus !), voilà qu'il fait le tour de mes amies. Je comprends maintenant toutes ses allusions des dernières semaines sur les amies que je ne contacte plus, sur mes amis qui m'auraient tous abandonnée, sur mon prétendu isolement, etc.

Je me rappelle maintenant un soir où, descendant dans le salon, je vois PN au téléphone qui raccroche d'un doigt sur l'appareil en me regardant. Je sais qu'il était resté très longuement au téléphone ce soir-là. J'avais questionné Jumeau qui était présent dans le salon en train de regarder le foot. Il m'avait même dit que PN parlait allemand pendant un moment. D'après moi, il appelait tous ses contacts - et les miens !!!- pour leur annoncer le divorce, à sa façon. Il a dû appeler son parrain, ses amis allemands et donc mon amie d'enfance.

Moi à Pat : "Mais pourquoi tu ne m'a pas appelée aussitôt pour m'informer ?"

Pat me dit qu'elle s'est sentie en porte-à-faux vis-à-vis de moi. Elle se sentait gênée que PN l'ait appelée. Elle m'a contactée une semaine plus tard, sans succès. Mais mon téléphone n'a jamais sonné, enfin peu m'importe car je connais très bien Pat, une personne plus que sincère.

 

La conversation

Pat me relate que PN lui a parlé de l'amitié, de la différence entre l'amitié entre les hommes et celles entre les femmes. Moi, je connais cela par coeur, il m'en parle tout le temps depuis des années, affirmant que celle des hommes était plus puissante, plus sincère, plus tenace. Il a dû la questionner sur le fait que nous n'avions plus de contacts. A cela, Pat qui est fine et intelligente, nuance en disant que les femmes, arrivées à un stade de leur vie, une fois devenues mères de famille, coincées entre le travail, la maison et les enfants, disposaient de moins de temps que les hommes pour entretenir leurs amitiés.

A d'autres paroles de PN, dont elle ne se souvient plus, Pat a opposé qu'elle reste MON amie quoi qu'il arrive et quoi que PN lui dise. PN a acquiescé sans se fâcher.

Pat me raconte que PN lui a annoncé que nous divorcions, que je me présentais comme une petite Sainte mais que ce n'était pas vrai. Qu'il souffrait énormément. Il lui a aussi parlé du commissariat, je ne sais pas s'il a mentionné la maîtresse, j'ai oublié de poser la question (mais elle était déjà au courant). Pat n'ayant pas bien entendu mais juste perçu le mot "commissariat", a pris peur.

Elle a tout fait pour tempérer PN en allant dans son sens. Elle lui a dit que dans une séparation, les deux personnes sont fautives et que personne n'est tout noir ou tout blanc. Que si PN se sentait dépassé par des comportements trop violents, il fallait qu'il quitte la maison. Que cela ne valait pas la peine d'en arriver à un drame. PN lui a répondu qu'il avait payé principalement la maison et qu'il n'était pas question qu'il me laisse en profiter. Pat lui a dit qu'il fallait parfois être magnanime, ce à quoi PN a ricané. Pat m'a confié avoir pensé à ces hommes qui pètent les plombs et zigouillent toute leur famille. Elle a eu très peur pour moi et les enfants.

Puis PN lui a aussi parlé de sa souffrance par rapport au décès de sa mère en 2000. Il est allé sur le terrain de Pat, qui a perdu sa mère un mois avant le décès de mon propre père, en septembre 2007. Pat, célibataire, entretenait une relation fusionnelle avec sa mère et lui vouait un amour infini, elle a encore beaucoup de mal à vivre après le décès de sa mère.

Je vais aussi téléphoner à mon autre amie d'enfance Fati, l'Algérienne comme l'appelle PN, pour savoir si PN l'a contactée. Mais j'en doute puisqu'il ne connaît pas son nom de femme mariée. PN avait appelée Pat sur son fixe.

C'est dans cette note du 29/10/11, que PN m'avait demandé pourquoi je ne contactais plus mes amies d'enfance, "la Réunionnaise" et "l'Algérienne".

 

 

Commentaires

  • Je veux bien croire que les PN souffrent. Quand leur ego en prend un coup. Quand ça ne marche pas comme ils veulent. Quand leur image est en danger.

    Ton PN a raison sur un point, tu le dis toi-même : "j'ai tendance à me renfermer sur moi-même". Mais au lieu de te mettre en garde, par compassion, il s'en sert pour te rabaisser. D'ailleurs, les PN sont-ils capables d'empathie ?

    Tu as raison de reprendre contact avec tes amies. Même si elles sont indéfectibles, c'est bon d'entretenir les amitiés.

  • Coucou Lola,

    Mouais... Pas grand-chose de nouveau, quoi. Ça ne m'étonne pas vraiment de la part de ce malade mental. Il est dans son son délire.

    Mais pour toi, c'est bientôt la délivrance et j'ai le sentiment que tu vas beaucoup mieux ces derniers temps.

    Plein de courage, et des gros bisous,

  • Rien de nouveau sous le soleil. Mais c'est bientôt la quille ! ;-)

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