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Lundi 26/12/11

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police 2.jpgLe départ approche. Aujourdh'ui, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) a un jour de congé offert par sa boîte, ainsi que le 02.01.12. Je termine quelques cartons. PN et moi, on s'ignore. Vers 11h30, je me rends au commissariat pour faire une main courante concernant mon départ pour 6 mois à Rennes et évitant ainsi que PN ne m'accuse d'abandon du domicile conjugal ou familial. Mais le policier, qui est le responsable des plaintes, refuse de prendre ma main courante (MC). Étant donné que je compte revenir au terme des 6 mois et que j'ai un justificatif de formation, ma demande n'est pas recevable. J'insiste un peu, expliquant que le contexte est particulier, au milieu d'un divorce compliqué, et que la brigadier-chef du commissariat principal nous avait déjà confrontés il y a quelques mois. Il m'explique qu'il ne peut rien faire de plus pour accéder à ma demande et me rassurer, si ce n'est donner une consigne aux commissariats des environs pour ne pas prendre de MC de la part de PN s'il se présentait pour m'accuser d'abandonner le domicile familial. En sortant du commissariat, je laisse un message à mon avocate, dont je n'ai plus trop de nouvelles. Elle doit être en congés.

Quand je rentre, PN revient de son jogging. Quand il me voit, il me regarde et soupire. Puis il s'enferme ostensiblement dans le bureau. Je trouve vraiment désolant qu'à deux jours du départ de ses enfants, il ne parvient pas à se raisonner et rester tranquille. Il me voit vraiment comme une ennemie alors que je ne lui parle pas, je ne lui fais rien. Il passe son temps à me lancer des piques, il semble bouillonner à l'intérieur. En même temps, je peux comprendre ça. Dans deux jours, il ne m'aura plus sous la main. Il va lui falloir trouver quelqu'un d'autre à casser ou bien tenter de trouver un autre moyen de me casser !

Je fais vite à manger aux enfant car je dois conduire jumeau chez ma copine Ca., elle l'emmène se promener avec ses enfants, dont l'un est un bon copain de Jumeau. Finalement, c 'est PN qui l'y conduit, il est au courant par Pa. le mari de Ca. Je porte encore quelques cartons chez ma soeur, dont tous mon matériel de peinture qui coûte la peau des fesses.

A mon retour, je range un peu et mon amie Ca. vient prendre un café avec ses enfants. Avant qu'elle n'arrive, PN me dit : "Tea time ?"

Moi : "Oui et alors ?"

PN : "La maison va être pleine de copines ? Ah Non, Y a que Ca. ? Y en a qu'une qui te soutient alors ? La seule, l'indéfectible !"

Mon : "J'espère que tu ne vas pas nous coller encore."

PN : "Quoi ? depuis quand je vous colle ? Je m'en fous, moi !"

Mais je sens que PN me cherche. J'attaque.

Moi : "On va discuter de l'expression "pisser à la raie."

PN est vexé car il ne dit plus rien.

Ca. arrive. Il vient la saluer avec l'imperméable sur le dos : "Salut, tu vas bien ? Elle est belle votre nouvelle télé ?" Il traîne un peu, me tance devant elle et finit par sortir. Évidemment, nous savons Ca. et moi où il est allé. Je ne sais pas ce que pense vraiment Ca. du degré de folie de PN, si elle me croit, si elle s'en rend compte. Elle me dit rester cordiale avec lui, mais ne pas trop apprécier que son mari le fréquente. Par ailleurs, elle fait des sorties au restaurant ou à l'opéra avec IR, mais elle me dit, "jamais toutes seules en tête à tête", toujours avec une copine. J'oscille entre la confiance et la méfiance. Mais comme j'ai eu une mauvaise expérience, je choisirai la 2ème option ! Même si c'est une femme que je respecte beaucoup à la base.

Le soir, il parle du départ avec les enfants, de leur future vie à Rennes, le sale quartier dans lequel on va vivre, les 1000 bars que l'Aînée va pouvoir fréquenter, etc. Entre deux phrases, quelques piques balancées dans ma figure. Jusqu'à la dernière minute, il ne me lâchera pas. Pauvre hère !

 

 

 

Commentaires

  • Que veux-tu dire par "je compte revenir au terme des 6 mois" ? Revenir chez ton mari ?

  • Revenir chez moi !
    D'ici là, nous serons passés devant le tribunal, j'ai demandé la jouissance de la maison, ayant les enfants avec moi. Si le juge me l'accorde, PN a deux mois pour partir. On verra bien.

  • Ah d'accord ! Tu m'as fait peur ! Bonne chance !

  • Merci quantique !

    La grand saut (quantique), c'est pour demain !

    Bises

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