Le Grand O - suite
Mardi 7/02/12
J'étais un peu stressée le matin du Grand Oral blanc. J'avais croisé de bon matin tous mes camarades qui étaient habillés comme des ... directeurs(trices) ! Ça me fait sourire car la plupart du temps nous sommes en jean.
J'arrive dans le bâtiment, je prends de grandes respirations, je passe vite fait aux toilettes. J'avais revu le matin les différentes constructions de plans possibles. A 11 heures je tire deux sujets, et me retire dans une salle pour préparer l'un des deux : un texte sur la civilisation en crise ou le thème du vin. Je choisis le vin. Je l'avais mentionné la veille dans ma note, car une camarade était tombée dessus mais nous n'avions pas discuté de son plan.
En 25 mn, je sors un plan simpliste "Positif/négatif" : I- Le vin est ancré dans l'histoire, la culture et l'économie en France (A) et comporte une forte connotation de convivialité (B), II-Toutefois une consommation excessive peut entraîner une addiction (A) et conduit les pouvoirs à mener une politique de prévention ou d'interdicitons afin de protéger l'individu et la collectivité (B). Bla bla bla. Ensuite le jury m'a posé des tas de questions plus ou moins en rapport avec le vin et m'a aussi bousculée en me pressant de répondre directement aux questions. Je n'ia pas eu de questions juridiques ou techniques.
Au débriefing, les 4 membres du jury ont trouvé ma présentation plate et sans originalité. Durant la conversation, ils ont remarqué que je gardais mon calme et ne me laissais pas démonter. Mais que mon débit était trop lent. Ensuite ils ont dit que mon attitude était "spongieuse", que j'adoptais la tactique du "sumo", ou de la "tortue", que je ne répondais pas à leurs attaques volontaires qui avaient pour but de me faire sortir de moi, pour "mieux me connaître" en situation de stress. Ils ont dit que je ne renvoyais pas l'énergie qu'ils me lançaient mais que je l'absorbais.
Ces remarques me faisaient sourire intérieurement. Difficile de changer et d'être spontanée quand on a passé des années à se protéger, à se taire, à prendre des attaques verbales sans riposter, à "absorber" les violences sans les restituer à son auteur.
Ce n'est pas pour me justifier, car je n'ai jamais été très bonne à l'oral (sauf en entretiens d'embauche qui ont toujours débouché sur un travail). Mais le jury m'a vraiment bien cernée.
Du coup, cela m'a donné envie de travailler davantage les questions techniques (santé publique, droit hospi, protection sociale, etc). Et aussi de m'améliorer à l'oral. L'après-midi, je suis allée à la bibliothèque et j'ai rédigé des fiches sur certains thèmes. J'ai commencé par des choses faciles pour me mettre en selle, j'ai choisi les maladies infectieuses. ENFIN ! J'ai réalisé des fiches de révision ! Il était temps !
Les autres sujets qui sont tombés : le service civique, le courage, le don d'organes, l'extension du domaine urbain, l'animal domestique, le bouclier sanitaire, l'ascenseur social, etc
Commentaires
Je trouve cela très constructif,!car ils te donnent tes défauts pour que tu puisses les gommer..
Et oui ils t'ont bien cernée.. difficile oui d'adopter une autre manière de réagir mais pas infaisable ;o)
Puis comme tu m'as répondu en comm' : valait mieux se planter au blanc que le jour J ;o)
Gros bisous
Bonjour Lola,
Un peu en décalé, je commente cette note super intéressante de mon point de vue, peut-être parce que je n'avais jamais analysé le lien entre absorber l'énergie et la relation à un PN. Je crois que je vois assez bien ce que ça peut donner ;-)
Bons cours etc !
S
C'est assez étrange, n'est-pas ?
Cela ne semble pas sain d'absorber l'énergie négative de PN, mais d'un autre côté, si je n'ai pas d'égo, alors cette énergie me traverse et ne m'affecte pas ?