L'avocate et France 2
Jeudi 8/02/12
Je voulais faire une note plus légère, sur le mercredi des enfants avec Yuku, le frère de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), mais le temps presse et les événements se bousculent.
L'avocate
Cela fait plusieurs mois que je n'ai pas de nouvelles de mon avocate, malgré les messages laissés sur son répondeur. Je me suis même demandé s'il ne lui était pas arrivé quelquechose, alors j'ai contacté l'association contre les violences faites aux femmes via laquelle je l'avais rencontrée. Elle m'a rappelée aujourd'hui mais j'étais en cours. Elle a rappelé une seconde fois pendant mon cours d'allemand. Je suis sortie pour lui parler.
Elle a pris de mes nouvelles et m'a surtout pressée de lui envoyer les derniers documents pour mon dossier de divorce, réclamés par l'avocate de PN. Selon mon avocate et les dires de celle de PN, ce dernier serait disposé à faire un divorce à l'amiable. Je reste très prudente et le fais savoir à ma représentante.
Mais pour ma part, je souhaite faire table rase des violences subies et ne cherche pas à le poursuivre pour violences psychologiques, qui d'une part seraient difficiles à prouver - malgré les traces dont je dispose - et d'autre part la procédure serait trop longue et énergivore alors que je suis déjà totalement rpise par ma préparation aux concours. Cela signifie clairement que je porterai pas plainte contre PN pour harcèlement moral et que je ne demanderai pas réparation des préjudices subis.
Je suis même disposée à le laisser voir les enfants tous les 15 jours alors qu'en cas d'éloignement géographique, les juges préconisent généralement une fois par mois. Par ailleurs, l'Aînée et Jumeau sont contents de retrouver leur ville et leurs copains. Pas Jumelle, qui préfère rester avec moi et ne voir son père qu'une fois par mois.
Je parlais dans le couloir glacial de l'école. Après avoir raccroché, les larmes sont vite montées. Des larmes que j'avais jusqu'ici refoulées, en me forçant à aller bien. J'ai pleuré parce que j'étais revenue dans le concret, dans la réalité de PN. Parce qu'il me fallait le rencontrer bientôt et me confronter à lui. J'avais encore peur de lui. Je me suis ensuite calmée et suis retournée en classe. Mais une fois assise, la prof m'avait interrogée mais je n'ai pas pu ouvrir la bouche, je me suis effondrée. Je tremblais. Je me suis excusée, j'ai ramassé mes affaires et lui ai dis que j'allais rentrer chez moi.
A l'appartement, les enfants ont demandé pourquoi mes yeux étaient tout rouges. Je leur ai dit la vérité, que je venais de parler à mon avocate à propos du divorce et que j'étais stressée de revenir dans notre Ville et d'aller au tribunal dans une semaine pour divorcer de leur père.
Ensuite j'ai rassemblé tous les papiers dons je disposais pour mon dossier, et n'ayant pas réussi à faire fonctionner le scanner, je me suis rendue à la bibliothèque de l'école pour scanner et imprimer mes papiers. Je viens de les envoyer par e-mail à mon avocate. Il en manque encore, je vais les récupérer demain si tout va bien. Je n'irai pas à mon cours de droit hospitalier afin de tout finaliser (aller au collège, à la poste).
Les copines
A 19 heures, à la fin des cours, Elie et Lys, qui étaient en cours d'allemand avec moi, sont montées à l'appartement prendre de mes nouvelles . Nous avons beaucoup parlé. Elles sont bien plus jeunes que moi et assez épargnées par la vie. Elles foncent et ne se laissent pas marcher sur les pieds. Elles m'ont assurée de leur soutien. Voire de leur présence physique si cela ne se passait pas bien avec PN le lendemain vendredi.
En effet, PN qui a casé un RDV commercial à Rennes demain, viendra chercher les enfants et les gardera une semaine durant les vacances de février. Il ne m'en a rien dit, c'est l'Aînée qui me le rapporte, elle est en contact SMS et téléphonqiue avec son père et me donne des infos au compte-gouttes. Il ne va pas les emmener à Agadir comme prévu mais chez son père, en Bretagne à 100 km de Rennes, pour le week-end.
L'Aînée avait dit la fois d'avant à son père qu'elle ne voulait pas qu'ils aillent voir le père de PN, car immanquablement ils allaient s'engueuler, voire en venir aux mains comme par le passé.
Je confie à Elie et Lys que je suis stressée de devoir conduire 5 heures pour revenir à Paris, surtout en cas de verglas. Si je prends le train, je serai immobilisée dans ma ville? Et même pour aller au tribunal, je devrai faire le trajet dans la voiture de PN ? Impossible. Même les enfants m'ont dit que c'étiat inimaginable. Mes copines me disent de prendre un taxi. Bah oui, je n'y avais pas pensé. Elie et Lys me proposent même de revendre leurs billets de train pour faire la route avec moi depuis Rennes. Elles sont vraiment adorables. Il faut dire que nous avons déjà passé un an ensemble pour le pré-concours.
Nous devrions boire un verre en ville demain, une fois que PN aura récupéré les enfants.
France 2
Vers 20 heures, mon portable sonne. C'est mon frère qui m'informe qu'un reportage va passer au journal de 20 h sur France 2 sur les PERVERS NARCISSIQUES (cliquer, choisir le jour et aller à la 40ème minute).
Je ne peux pas le croire ! Ce reportage tombe aujourd'hui alors que je viens d'être propulsée dans la réalité de la perversion narcissique de mon mari (qui ne le sera plus dans quelques temps) une heure auparavant !!! Ces coïncidences répétées me surprennent et je ne sais toujours pas comment les appréhender. Que signifient donc ces simultanéités ? Quel est le message ?
Après avoir discuté avec mon frère, qui joue un rôle majeur dans ma vie à Rennes - en m'ôtant tout souci matériel grâce à son aide précieuse, je guette le dossier sur les PN.
C'est une jeune femme qui témoigne. Elle a rencontré son PN à 25 ans. Il la portait aux nues devant les autres, louant son intelligence et d'autres qualités. Puis, dans le huis clos, les dénigrements commencent, d'abord sur sa façon de s'habiller. Ensuite, lorsqu'elle a voulu partir, PN faisait son numéro de regrets et de charme si bien que la femme acceptait de lui donner une deuxième chance. Deux enfants plus tard, elle essaie de le quitter. Alors les menaces arrivent :
"T'es qu'une folle. Tu n'y arriveras jamais sans moi. Tu ne connais personne ; moi, je connais du monde. Tu vas le regretter. je vais te faire payer, même si ça me prendra des années. Tu vas vivre dans ton trou à rats. Etc. "
J'ai demandé aux enfants de regarder le documentaire avec moi, sans leur parler de leur père. Ils étaient scotchés par la ressemblance avec les phrases que me jetait quotidiennement PN, leur père. J'avais eu le temps, une poignée de minutes avant la diffusion du reportage, de prévenir quelques personnes qui sont au courant de ma situation. Aussi bien mon frère qu'une collègue m'ont dit que c'étaient les mêmes mots employés, ma collègue m'a confié qu'elle croyait entendre mon témoignage !
Tous ces faits m'ont vraiment troublée et bouleversée. Il est 1h35 du matin. Je viens de prendre une douche. Je ne dors pas encore. Trop de choses dans la tête. Trop d'émotions. Trop de questionnements. Je vais tenter de méditer un peu pour apaiser tout cela.
Commentaires
Nous sommes la Déesse Originelle; Des Êtres Hautement Évoluées sur le plan Spirituel; Les Déesses suivantes; Odin Divinité Incarnée; Sekhmet Divinité Incarnée ; Lima Divinité Incarnée; Frigg Divinité Incarnée; Admée Divinité Incarnée; Épona Divinité Incarnée; Ishtar Divinité Incarnée; Lao-Tseu Divinité Incarnée; Tara Blanche Divinité Incarnée; Amaterasu Divinité Incarnée; Kali Divinité Incarnée; Marie Divinité Incarnée; Manat Divinité Incarnée; Des Êtres de la Nature Hautement Évoluées sur le Plan Spirituel; Poséidon Divinité Incarnée; Nous sommes en Âmemour avecTOI
Je comprends ta réaction quand la réalité de PN a ressurgi.. C'est l'une des étapes.. Petit à petit, tu verras que ta réaction deviendra plus "sereine", plus dans le détachement..
Beaucoup diront qu'il faut porter plainte, etc.. Je me suis longuement posé la question.. Mais tout comme toi, j'y ai renoncé, malgré les quelques preuves en ma possession et je pense que c'est la meilleure décision que j'ai prise.. Car cela lui aurait donné du grain à moudre pour encore plus m'enfoncer et comme il était fort manipulateur, je risquais encore de passer pour la folle et qui ne raconte que des cracks.. Bref, y renoncer a permis de ne plus lui permettre de jouer son rôle..
Un jour, sa réalité a ressurgi.. Je ne me suis pas démontée.. Je lui ai fait comprendre que si il continuait que cette fois-ci j'en prendrais note et que je ferai ce qu'il faut pour que cela cesse. Et j'ai arrêté de lui répondre.. Et il a cessé de m'impotuner.. Il n'avait plus de quoi me "dominer", me "soumettre"..
Je sais que ta situation est différente de la mienne car tu as des enfants..
Sinon, je suis contente de voir que tu as des amies sur place qui te soutiennent..
Et c'est bien que tes enfants aient vu le doc.. Ils sont en âge de comprendre..
Bon courage pour la suite dans tes démarches pour le divorce et continue à savourer de bons moments avec tes amies :o)
Gros bisous
Ne plus être le partenaire de son jeu infernal. Mettre son égo de côté. Accepter que l'on a été floué durant des années. Ne pas se venger. Cela prendrait encore des années. On a encore de belles années à vivre que de creuser dans cette fange, hein ?
Bisous
Je n'ai pas l'expérience des procédures de divorce, surtout avec des pn. Je comprends que tu aies envie d'en finir vite.
Mais ne faudrait-il pas quand même te protéger mieux en émettant des réserves, du style "je ne porte pas plainte pour que le divorce ait lieu à l'amiable, pour le bien-être de mes enfants mais j'ai vécu des années extrêmement difficiles aux côtés de .." Ce serait un document qui permettrait de ne pas nier ce que tu as vécu.
Si tu renonces à toutes poursuites et qu'il se comporte mal, pourras-tu revenir en arrière?
J'espère ne pas te donner une mauvaise idée.
Prend bien conseil auprès de ceux qui sont passé par là.
Je t'embrasse
J'avais prévu de faire des tas de choses par anticipation, des mesures de précaution via mon avocate, d'autres mains courantes, des lettres recommandées avec A/R, mais je n'en ai pas fait la moitié.
Pas le temps, pas envie, pas la force, pas le courage.
Mais je garde confiance. Je sais que je saurai quoi faire le moment venu, je sais que je saurai trouver les ressources. Ca peut sembler présomptueux, mais c'est mon ressenti.
Bises
Je comprends que tu aies envie de "faire table rase", mais, comme Elisa, je ne sais pas si c'est la bonne solution. Surtout vis-à-vis tes enfants. Réfléchis bien !
Coucou Lola,
Mais tout ça, c'est du positif !! Le divorce, enfin !!
Je suis plutôt d'accord avec toi sur le fait de faire table rase de tout ce que tu as subi. Laisse tomber, et concentre-toi sur ta nouvelle vie.
Et puisque tu as des amies compréhensives qui te proposent leur soutien, accepte-le. Il vaudrait mieux que tu évites au maximum de voir PN seule. Si tu es accompagnée, il se tiendra plus tranquille.
Enfin, voilà, le divorce, enfin !! C'est la fête !! :))
Bravo pour tout le chemin que tu as parcouru, pour ton courage et ta force. Tu es vraiment une femme et une mère merveilleuse ! :)
Des gros bisous, et pense à tous ceux qui te soutiennent, famille, amis, internautes... Nous sommes tous avec toi, et pn ( en minuscules ), ne fait pas le poids face à nous !! :)
Merci Stef pour ce message !
Je sais que vous êtes là, derrière votre ordinateur, et que vous me soutenez. C'est important pour moi.
Tu as raison quant au chemin parcouru. Je me souviens encore de ce que je vivais (quand tu as débarqué sur mon blog. Tu étais la première). je m'en souviens mais je ne me relis pas. Impossible ! Trop dur. Mais j'ai énormément avancé ! C'est incroyable ! Qui aurait pensé que je divorcerai il y a encore un an et que je fuirai loin de PN !
Gros bisous
Bravo Lola !!!
Beaucoup de similitude avec mon mari , j'adore le diminutif __"PN" __que tu utilises , je te l'emprunte .....Bonne chance pour la suite , et encore toutes mes félicitations pour les trésors de ressources qui sont en toi ..Laurence....
Merci Laurence de ton passage ici.
J'espère que ton mari n'est pas un PN, sans quoi tu risques de souffrir... Je ne te souhaite pas d'en passer par là car cela laisse des traces.
Bonne continuation !
Bonjour Lola,
Je comprend ce que tu ressens quand tu dis que tu souhaites faire table rase des violences.
Les PN ne supportent pas de voir s'éloigner leur victime et tout prétexte est bon pour pour pouvoir s'acharner à nouveau.
"Mon" PN ne cesse de me provoquer et de me menacer, via un réseau social depuis plusieurs mois, mais toujours par allusions afin que je ne puisse pas porter plainte contre lui.
J'ai pris le parti de continuer à l'ignorer car je n'ai pas peur de lui, il est bien trop lâche pour faire quoi que ce soit.
Je sais également que tout ceci n'a pour but que de me faire réagir et faire en sorte qu'il puisse revenir dans ma vie.
Il ne supporte pas mon silence et j'avoue que le voir se ridiculiser ainsi et se débattre sans résultat me rend plus forte jour après jour.
Tu as raison: divorces au plus vite et avances.
Pour info, je fais une thérapie EMDR depuis plusieurs mois qui m'a beaucoup aidé à évacuer mes traumatismes, je te la conseille si tu en as la possibilité.
Je te souhaite bonne chance pour la suite.
Milla.
Bonjour Milla,
Et excuse-moi pour la réponse tardive.
J'adhère à ce que tu écris, car pour moi, je suis sortie des griffes de PN. Son but final est d'avoir de l'emprise sur sa victime et de la broyer. Dans le cycles de la violence, il est montré que le PN, une fois démasqué, va aller au bout de sa violence et tuer complètement (psychologiquement) sa victime. Ses actes s'arrêtent avec l'entrée en dépression ou une tentative de suicide de sa victime ou alors la trouvaille d'une autre victime.
Mon but est de ne lui laisser AUCUNE PRISE sur moi. A ce jour, ses tentatives de dénigrement n'ont plus d'effet (physique, intelligence, famille, amis, etc.). Il essaie maintenant de jouer sur l'argent dans le cadre du divorce. Mais cela ne fonctionne pas, et cela, il ne le sait pas encore.
Il va chercher d'autres parties de moi sur lesquelles il pourra appuyer. En ce sens il contribue à mon amélioration, puisque je travaille sur tout ce qui me fait mal !
Moi aussi, je vais l'ignorer. Il ne me contacte plus, je me demande s'il est en train de se trouver quelqu'un d'autre.
J'ai regardé en quoi consistait l'EMDR. Si je ne m'en sors pas, je me tournerai peut-être vers cela.
Je te remercie de ton témoignage et je souhaite de tout coeur que tu t'en sortes et que tu retrouves la paix.
Lola
Bonjour,
Divorce à l'amiable ? c'est qu'il y trouve un interet. Et donc cet interet est lequel ? il faut y penser et voir si dans l'avenir, ce ne sera pas un moyen de refaire de la violence par distance. Parce qu'il ne faut pas être naif. Un homme qui a abusé de vous sous toutes les formes n'a aucune raison de capituler comme çà pour rien. Il réagit comme un sociopathe (voir la définition sur wikipédia par ex).
Mon avocate aussi je l'ai eu par le biais d'association qui se battent pour les femmes. Et son leitmotiv : faut penser stratégie. Elle me dit aussi souvent : on a le droit de changer d'avis.
J'imagine qu'il utilise l'instant (comme mon ex). Mon ex est le roi pour réagir dans l'instant et couper l'herbe sous le pied. Dans mon cas, j'ai tellement appris à survivre que je sais que l'impulsivité n'est pas bonne conseillère, je me donne toujours BCP de temps pour réfléchir.
Dans le cadre d'un connard classique violent, oui, le divorce rapide à l'amiable est une bonne alternative pour cesser les violences et reprendre sa vie.
Avec un PN, c'est BCP moins évident. Attendez les mesures provisoires et n'acceptez pas le divorce à l'amiable. Et vous verrez bien comment il réagit face aux mesures provisoires. Et seulement après un an, vous faites le point. Il vous faut un an pour un peu décompresser (mais ce n'est pas suffisant). Là vous lancer une requête ou vous attendez encore. Sachant qu'au bout de deux ans vous et lui peuvent lancer le divorce poru altération du lien conjugal (qui au final est assez bénéfique pour liquider rapidos le divorce).
A vous de voir. Mais comme on me l'a dit et répété, (je n'ai pas tenu un blog mais autre chose) , vous n'avez pas tenu ce journal sans raison. Alors patientez ! (sachez que vous pourrez changer d'avocat ou prendre un autre conseil, il ne faut pas hésiter). Mais sachez que la Bretagne est une région peu ouverte aux violences conjugales et soyez prévenues des décisions abérrantes. Alors réfléchissez où vous mettez les pieds...
Une ancienne Bretonne d'adoption.
Sham
Bonjour Sham,
Couper l'herbe sous le pied est en effet la façon naturelle d'agir d'un PN. Prendre par surprise. Changer d'avis au dernier moment. Précipiter.
Lundi, il s'agissait de la première audience de conciliation. Chacun a exposé ses demandes et le juge tranchera dans 2 semaines. PN n'est pas d'accord avec mes requêtes, je ne le suis pas plus avec les siennes. J'attends le jugement.
En tout état de cause, je me réserve l'éventualité de porter plainte pour violences psychologiques, en dehors de la procédure de divorce. J'aviserai en fonction du sens du vent ! Il va s'agir d'une guerre froide.
Bien à vous
Bonjour,
Je pense qu'il faut y reflechir non pas en stratégie mais en préventif (je parle de la plainte). Vous avez suffisament d'élements pour aller porter plainte et il serait temps d'agir en tant que victime qui réclame des droits. Ce n'est pas oeil pour oeil dent pour dent, mais bien se prémunir pour l'avenir. Ce n'est pas après qu'il faut se dire, j'aurais peut être du. IL faut protéger les enfants et dans l'avenir, même s'ils sont adolescents, ils auront des questions et c'est peut être con ce que je vais vous dire, mais il faut des actes forts. Et la plainte en est un, même si elle est classée sans suite.
Ce que je vois, c'est qu'il a une super emprise sur les enfants et qu'au final, vous ne savez jamais vraiment comment vous battre, on ressent toujours et encore de la peur. L'emprise est bien là. Même si vous êtes partis, il est encore sur un pied d'estale. Vous le considérez comme un gros con, on ressent le mépris, mais il a encore trop de pouvoir et d'importance. Sauf qu'il n'est rien, il n'est pas dieu, il n'est que l'homme que vous avez choisi à un moment de votre vie.
Vous cherchez l'indifférence. Vous l'évitez, vous ne lui répondez pas directement, mais vous en parlez ici et il vous touche constamment.
Pensez y à cette plainte, vraiment. Non pas comme un outil de guerre, mais comme un bouclier. Et c'est en parler autrement, c'est aussi se libérer du poid de la peur.