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Bonne soirée

Vendredi 12/10/12

Le travail

Je travaille, je travaille, je travaille. Mes chefs m'avaient donné l'autorisation de réviser chaque jour au bureau, mais à côté de cela, je suis tellement submergée de travail que je ne peux pas interrompre mes tâches. Même lorsque comme hier les chefs étaient absents tous les 2. Car j'ai une conscience professionnelle dont je n'ai jamais réussi à me débarrasser. Mes missions actuelles sont importantes et urgentes, l'une d'elles implique 80 médecins et l'autre 400 agents.

Normalement je termine à 17h30, mais depuis quelques jours, je suis tellement fatiguée que, même mes collègues partis, je reste et continue un peu à travailler dans le calme pour décompresser tout doucement. Je ne peux pas me lever subitement, prendre ma veste et partir comme ça. Je rentre au bout d'une demi-heure une fois que j'ai retrouvé le calme en moi. De fait, j'en fais plus alors qu'on me permet d'en faire moins.

La quille

En montant dans ma voiture, j'avais envie de prendre un apéro avec ma copine Inge. Je lui laisse un SMS. Deux minutes plus tard, mon cousin Bob, qui s'était occupé de mes enfants durant une semaine alors que j'étais à Rennes, me textotte pour me demander ce que je fais à manger ce soir. Bah, je n'en sais rien encore. Il me dit qu'il préparé de la carbonnade en quantité. Je lui dis :

"Alors, passe ce soir avec ton plat, j'ai une copine qui vient prendre l'apéro !"

Et je tourne aussitôt mon volant pour changer de route et faire quelques courses.

La soirée

Vers 20h, Bob arrive en moto avec la carbonnade et une bouteille de rosé-pamplemousse dans son sac à dos. Les enfants sont contents de revoir leur tonton. Il s'était efforcé de les éduquer durant mon absence, il m'en avait parlé, non pas q'ils ne le soient pas, mais il leur a donné un cadre. Mon cousin leur demande s'ils ont continué à faire un peu plus de corvées pour aider leur mère. Il se met a ranger mon frigo et mon salon. Pendant ce temps, je prépare l'apéritif, un gros apéritif varié avec pleins d'amuse-bouche.

Quelques instant après, Inge arrive. Elle a eu une très longue journée et m'avait dit que j'étais son rayon de soleil de la journée. Présentations, les deux sont célibataires et au fil de la discussion découvrent qu'ils ont à peu près le même caratctère. Nous passons une bonne soirée, nous parlons de nos métiers, de voyages, de nos vies sentimentales passées ou présentes, etc. Je ne parle pas beaucoup d'une part parce que j'étais fatiguée, d'autre part parce que les deux sont très bavards. La soirée s'achève à 1h du matin. Je n'ai plus sommeil. Je ne m'étais pas autorisée de recevoir et de m'amuser depuis la rentrée !

 

 

Commentaires

  • Évidemment, c'est bel et bien de t'autoriser de réviser au bureau, si on ne t'en donne pas les moyens !

    Sympa le tonton ! Et au fait, tu ne dis pas si tes enfants ont suivi ses suggestions de t'aider davantage ...

    Peut-être auras-tu joué involontairement au Cupidon ?

  • Le pire, c'est que les chefs sont sincères, mais c'est l'activité qui est intense. Par contre, aujourd'hui, après avoir abattu tout le travail urgent la semaine dernière, j'ai stoppé mes tâches l'après midi pour bosser... pas longtemps, la chef est venu me parler ... de mon concours. Je ne pouvais pas la rembarrer ! :-)

    Le tonton est très sympa et a remis une couche aux enfants. Puis il m'en a reparlé le lendemain en me conseillant de tenir bon face à la réalisation des corvées par les enfants pour m'aider pour les responsabiliser sinon je ne m'en sortirais pas.

    Peut-être ai-je joué les Cupidon, cela en avait tout l'air alors que ce n'était pas du tout prémédité !

    Bises

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