Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un oral blanc

Jeudi 18/10/12

Concernant mon concours, je suis résignée, as usual I'll do my best.

AUjourd'hui je me suis bien habillée, un pantalon noir, une chemise à fines rayures bleues avec un col et des manches blanches sous une veste noire et les cheveux relevés. Je me suis mise en conditions pour les oraux de concours car mon directeur me reçoit pendant 2 heures pour une simulation d'oral.

Quand il me l'avait proposé à la réussite des écrits, j'étais très impressionnée et avais commencé à éluder. Mais j'ai appris qu'il avait été prof à l'école de Rennes alors j'y suis allée. De plus, ma chef lui avait dit que je n'avais plus la niaque, alors il a un peu changé son fusil d'épaule car il m'avait promis de me "désosser" pour m'aguerrir pour le jour J. 

Dans le bureau du directeur, une de mes collègues secrétaires me sert un café. Ce la me fait tout bizarre car d'habitude c'est moi qui suis dans ce rôle.

L'entretien a duré 3 heures. Il m'a questionnée sur la culture générale, l'économie, les grands thèmes de société (l'éthique, le nucléaire, le système monétaire international, les violences urbaines, etc), le secteur médico-social, plusieurs mises en situation professionnelle, etc. Il m'a aussi donné à chaque fois des astuces pour m'en sortir face au jury et les ficelles à connaître pour deviner ce que le jury cherche à savoir  de moi à travers les questions tordues. 

Entre deux questions, il m'a dit que j'étais une bonne professionnelle, que je débrouillais bien en management et en gestion de conflit, qu'il aurait aimé m'avoir comme N-1. Face à mes remerciements pour l'entraînement, il m'a répondu qu'il était normal qu'il m'aide, "entre futurs collègues".

En ressortant de cet entretien, je me suis sentie juste légèrement rassurée, car je sais qu'il n'a pas été particulièrement méchant avec moi, mais cet entraînement m'a fait beaucoup de bien. Toutefois, j'ai moins de 15 jours pour apprendre les fondamentaux, surtout en histoire-géo.

Du coup, le soir, je suis rentrée à la maison, et ai demandé à Jumelle de me donner son cahier et son livre d'histoire-géo. Par ailleurs, mon directeur m'avait posé une question d'économie et il se trouve que j'avais justement fait réviser l'Aînée sur ce thème précisément il y a deux jours, malgré cela je n'ai pas pu ressortir les réponses. Il y a encore une fois ce "hasard" à la Slulmdog Millionnaire. Pourtant, je m'interdis de penser quoi que ce soit, en rapport avec une méga chance que j'aurais le jour J.

 

 

 

 

Commentaires

  • Tu ne nous as pas dit la date de ton oral.
    Moi je garde indéfectiblement confiance..
    Je pense que ton jury compte sur des connaissances mais également sur la manière de mettre en perspective les différents domaines.
    Jugent-ils aussi sur le dossier professionnel?
    se savoir faible est parfois un avantage, cela enlève de la pression.."Qd je suis faible, c'est alors que je suis fort"

  • Seul un des 2 concours comporte un dossier professionnel. Mon premier oral est le 5/11 à la première heure, c'est l'un des plus importants. Cela me terrifie.

    C'est difficile de se positionner pour ce genre d'épreuves. On peut se sentir faible parce que c'est un fait, mais aussi, comme tu le dis, parce qu'il y a moins de pression. Mais je sais qu'il faut aussi se sentir confiant (méthode Coué) pour réussir... Alors je ne sais plus trop ... Du coup, je ne pense plus, j'essaie de ressentir les sensations.

  • Je t'envoie d'amicales pensées en ces moments difficiles des ultimes révisions.
    A bientôt.
    Elisa

  • Merci Elisa pour tes pensées.
    C'est très difficile en ce moment. Je me sens au fond du trou. Je panique totalement, car je ne retiens toujours rien.

Les commentaires sont fermés.