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marie-france hirigoyen

  • 4è Main courante

    Au commissariat

    Mercredi en fin de journée, je me suis rendue au commissariat pour faire une main courante concernant les violences morales subies le samedi précédent. Le jeune policier a voulu me dissuader de faire cette main courante et conseillé de porter plainte directement. je lui ai expliqué que d'une part une demande de divorce était encours ainsi qu'une plainte pour violences sur descendant, et que d'autre part, un harcèlement moral était très difficile à prouver et que je ne souhaitais pasm'engager dans cette voie. J'ai rajouté que si je me rendais au commissariat c'est que j'avais un motif de le faire et que j'aurais préféré rester à la maison à m'occuper de mes enfants. D'autant plus que ses collègues m'avaient conseillée de venir autant que nécessaire faire des mains courantes à chaque fait de violence.

    L'attente a été interminable. J'ai attendu 1 heure, les personnes avant moi, 1h45, puis on nous a demandé de revenir une autre fois, car les policiers avaient une garde à vue et étaient en sous-effectif.

    Je suis retournée le lendemain après le travail. Il y avait déjà plusieurs personnes qui patientaient avant moi, plusieurs plaintes pour vol de voiture, de scooter étaient en cours. J'ai attendu 45 minutes et je suis repartie. On m'ai dit de revenir vers 21h30 : impossible ! Du coup, j'irai lundi prochain car j'aurai quelques jours de congés à la maison avant le départ en vacances.

     

    Le retour de la violence

    PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) était resté calme et silencieux deux jours, puis il a éclaté à nouveau le mercredi 3/08/11 au soir, pour une histoire de saucisse pas servie dans son assiette. Je ne me suis pas laissée faire et j'ai essuyé en retour des cris et des insultes.

    PN a repris les actes de harcèlement moral et de dénigrement :

    • PN aux enfants : "Bon, les enfants, même punition que ce midi, on remange de la pizza ce soir " (A ma surprise PN travaillait à la maison et s'était occupé de réchauffer la pizza au four pour les enfants. Les courses que JE fais sont constamment critiquées, car pas de marque. Quand il y a des produits de marque dans le frigo, alors PN se tait.)
    • Lorsqu'il s'adresse à moi, PN me regarde de haut en bas en grimaçant de dégoût.
    • Alors qu'il avait ostensiblement autorisé l'Aînée à faire de l'ordinateur alors que je venais de le lui interdire, le soir vers 23H, PN surgit brutalement dans ma chambre en me disant :

    PN : "TA fille, tu la laisses faire Faicebouc depuis deux heures et maintenant elle regarde un film !"

    Moi : "Ha ha ! Quand elle fait de bêtises, elle devient MA fille !"

    PN me regarde allongée sur mon lit en slip et il se cache les yeux avec sa main en grimaçant.

    • De la même façon qu'il avait parlé en intercalant dans ses phrases mon code de carte bancaire, PN n'arrête pas de lancer subitement "Raccroche !" lorsqu'il passe à côté de moi. Il le fait au moins 4 ou 5 fois par jour depuis qu'il a téléphoné à ma mère samedi dernier afin de lui dire que je suis folle.

    Je ne me laisse pas démonter, cela ne me touche pas. Je contre-manipule en faisant exactement pareil. Je lui dis "Raccroche !" brusquement et sans rapport avec la situation. Mais quand son père a appelé deux fois aujourd'hui, je n'ai rien dit. Cela aurait été trop attendu.

    C'est comme avec les enfants, quand il disent un gros mot, je le répète plusieurs fois afin de banaliser ce mot et qu'il perde la force que l'enfant lui donne.

    • Parfois, PN rajoute "Raccroche ! Quelle imbécile, même pas le courage de me parler au téléphone !" Je dis à PN qu'il peut la rappeler, qu'elle sait ce qu'elle doit faire, l'enregistrer puis porter plainte contre lui. PN avait menacé de téléphoner à ma mère la nuit à 23h30, mais je sais qu'il n'aura pas le courage de le faire. PN fonctionne par menaces et c'est avec des menaces qu'il entend faire peur, déstabiliser et faire déprimer sa victime.
    • PN appelle Jumeau de façon hyper pressante : "Hey, jumeau, VIENS ! Viens Viiiiiiiiiite ! Tout de suiiiiiiiiiiiiiite !"

    Jumeau : "Mais quoi ? qu'est-ce qu'l y a ?"

    PN : "Non, Rien."

     

    Cas d'école

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    "Mon" PN agit EXACTEMENT comme le décrit la psychiatre Marie-France HIRIGOYEN dans "Le harcèlement moral" et dans "Femmes sous emprise". Il retourne la situation.

    Après les coups de fil de son père où PN lui parle sèchement, où il lui dis que je "fais des miennes" et où il change de sujets en racontant qu'il va emmener Jumeau à un match de foot ce soir, PN raccroche et me dit :

    PN : "T'es qu'une conne. C'est toi la manipulatrice ! Tu distilles ton venin à chacun !"

    Moi : "C'est marrant tu retournes complèrtement la situation. Tu ne sais même pas ce que signifie manipulateur."

    PN : "N'utilise pas des mots qui te dépassent."

    Moi : "C'est drôle. Tu utilises à chaque fois les mêmes mots et les mêmes expressions que moi : Manipulateur, venin, etc " (je lui dis qu'il a une langue de vipère).

    J'ai remarqué cela depuis très longtemps. PN réutilise mes mots et mes expressions. PN m'accuse de ce dont je l'accuse précisément ! Cela me porte à croire que les PN sont véritablement des êtres VIDES et qui se repaissent du JUS, du CONTENU de leur victime.

    Puis PN se plante à 10 cm de moi et me demande de lui définir ce qu'est un manipulateur !!! Je nage en pleine science-fiction ! Je lui réponds : "Tu rêves, mon gars ! T'as qu'à chercher dans le dictionnaire ! Et c'est pas la peine de recommencer ton cirque avec tes "J'attends" durant une heure !". Et je m'en vais.

    M-F HIRIGOYEN écrit dans le Harcèlement moral, p.164: la paranoïa du PN

    "... la perversion narcissique est un aménagement qui permet d'éviter l'angoisse en projetant tout ce qui est mauvais à l'extérieur. (...) En attaquant l'autre, les pervers cherchent avant tout à se protéger. Là où pourrait appraître de la culpabiblité naît une angoisse psychotique insupportable qui est projetée sur le bouc émissaire avec violence.`

    ... Leur monde est divisé en bon et en mauvais. Projeter tout ce qui est mauvais sur quelqu'un d'autre leur permet d'être mieux dans leur vie, et leur assure une relative stabilité. (...) Dans un regsitre quasi délirant, (les pervers) se méfient de (leurs victimes), leur prêtent une malveillance qui n'est que la projection de leur propre malveillance."

    En recherchant ce chapitre, j'ai relu le livre en diagonale. Certaines descriptions du comportement des PN font froid dans le dos tellement elles sont criantes de vérité !!! Je retrouve dans les cas concrets que donne la psychiatre les mêmes mots de PN à mon égard.

     

    Pour moi, cette pathologie psychiatrique est la pire ! Avoir rencontré dans sa vie un Pervers Narcissique s'apparente à vivre en état de guerre et de torture permanente ! En sortir indemne, VIVANTE doit être mon seul et unique but. C'est mon combat.

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    L'injustice

    Ce que je trouve atrocement injuste, c'est l'isolement dans lequel la victime se trouve. Car à l'extérieur du foyer, le PN se montre charmant / charmeur. Personne ne peut croire ce que l'on vit !!! D'autant qu'il se victimise et reporte la responsabilité sur l'autre.

    Aujourd'hui PN a téléphoné à son père, à son frère L., à son meilleur ami D. (celui dont il dit être "tenu par les couilles par sa femme"), à son pote de jogging Jipé (dont il dit qu'il "est le chien-chien à sa mémère"). Il entretient son réseau social, familial et amical. Passant à côté, j'entends parfois "elle fait des siennes", "elle fait sa crise de la quarantaine", "c'est en bonne voie, ça va s'accélérer"...

    Alors je me marre tout fort. Comme si PN n'en pouvait plus de moi et était obligé de prendre des mesures pour divorcer très très vite ! Je pense que c'est encore une de ses manoeuvres pour me déstabiliser, je suis perduadée qu'il est incapable de faire le moindre geste pour divorcer et qu'il attend que je fasse tout le travail. Je ne laisse rien entrevoir. Il recevra bientôt la requête de divorce et la convocation pour la plainte.

    Mais comme je l'ai dit, je me fiche de ce que peuvent penser les autres, mêmes mes (anciens ?) amis. Ils ne peuvent pas comprendre et ne comprendront jamais. Ils resteront leurrés sur la situation réelle. Je ne chercherai même pas à me justifier ou leur faire comprendre quoique ce soit. Lola = zéro égo ! J'apprends à lâcher prise, il est vain de penser pouvoir avoir tout en main.  Ce que les autres penseront de moi leur appartient et je n'en ai que faire.