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manipulation

  • De la domination

    Mardi 20/03/12

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    J'avais eu un cours sur l'évaluation - notamment des poli tiques publliques. On y parlait des rapports de pouvoirs entre l'Etat et les collectivités terrritoriales avant la décentralisation. Le premier dominait clairement les secondes. On a parlé de la domination et le point de vue m'a semblé très intéressant.

    Selon ce maître de conférence formé à sciences po, la domination existe car le dominé reconnaît comme NORMALE la relation, il a fait une norme de ce qui est inacceptable. Le prof affirme même que c'est le dominé qui crée la relation de domination.

    Exemple N°1 : Le prof domine le groupe d'élèves que nous sommes car il détient un savoir que nous n'avons pas. Il exige que nous fassions silence durant son cours et que nous levions le doigt pour prendre la parole. Pour autant, rien ne nous oblige à reconnaître son pouvoir sur nous. C'est parce que nous avons accepté cette relation comme NORMALE qu'il peut montrer sa supériorité. Nous avons signé un contrat avec l'école et accepté l'idée que l'école nous fournirait un prof capable de nous apporter les connaissances requises.

    Exemple N°2 : Face à nous un homme nous menace avec un bâton. Il nous domine par la force. La balance est déséquilibrée (il détient des ressources que nous ne possédons pas) mais elle peut se rétablir si nous mobilisons de notre côté des ressources.

    • Si notre ressource est de courir comme Usain Bolt, nous sommes sauvés.
    • Si notre ressource est d'être aussi fort que Teddy Riner, alors c'est bon.
    • Nous pouvons aussi posséder une bombe lacrymogène !
    Bref, si nous trouvons des ressources, nous parvenons à l'équilibre des pouvoirs, nous pouvons négocier, voire inverser la tendance.
    Je précise que pour ce qui concerne les collectivités, leur pouvoir réside dans les impôts locaux et leurs connaissances du terrain, leur expertise.

     

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    La domination / l'emprise de PN

    Comment je m'explique cette relation de domination ?

    J'avais expliqué à plusieurs reprises que cette relation s'était installée insidieusement au fil des années, à coups de dénigrements subtils entrecoupés de numéros de charme. Puis les dénigrements sont devenus de moins en moins subtils et se sont transformés en reproches directs et en rabaissements humiliants.

    Bien sûr, pour que l'emprise fonctionne, il fallait que cela soit progressif et sur un long terme. Sinon je risquais de prendre la fuite et rompre cette relation. Les moments d'accalmie ou de gentillesse ont consisté en des gestes hyper généreux : PN m'avait reversé une fois une partie de ses primes de fin d'année, puis il m'a aussi acheté une voiture - mais je devais lui rembourser 300 € par mois, ce que j'ai refusé ! Il m'avait "bâillonnée" avec ces "dons". Je ne lui avais rien demandé. Ces "cadeaux" étaient sans mesure, à côté de cela pas de petits cadeaux, pas de geste d'amour ou de tendresse. Aucune démonstration sentimentale. PN disait que nous avions dépassé l'âge de faire des "mamours ridicules".

    Je ne veux pas replonger entièrement dans mes états d'âme de l'époque et fouiller plus profondément mais je pense que je n'avais pas les ressources nécessaires pour rétablir un équilibre des pouvoirs avec PN.

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    Renversement de la domination

    Pour reprendre le commentaire d'Elisa sur ma note précédente (Rendu de jugement), il m'est arrivé une ou deux fois de m'affirmer devant PN et de renverser la tendance. Je peux aussi être très dure et très cinglante.

    Mais dans mon travail sur moi-même de recherche de la bienveillance, cette façon de faire ne me correspondait pas. Je ne voulais pas devenir comme lui. Et surtout, je ne voulais pas que les enfants assistent à ces scènes de violence. Car j'aurais pu le "bouffer" aussi.

    Une fois, au cours d'une de nos altercations hebdomadaires, je lui avais tenu tête. Je criais, je lui hurlais ses 4 vérités, je le rabaissais. J'appuyais là où ça faisait mal, je ne le laissais pas en placer une. PN mesure 1,86 m. Je l'ai vu se ratatiner physiquement, cela m'avait fortement surprise. Puis il s'est effondré. Il s'est mis à pleurer comme un enfant. Il m'a dit qu'il souffrait d'avoir perdu sa mère. Qu'elle n'aurait jamais dû mourir et le laisser seul.

    J'étais sidérée.

    Plus tard, nous avons eu des disputes où j'avais eu le dessus. Pas plus de deux ou trois fois. J'avais fait le rapprochement avec ce que son frère L. m'avait raconté une fois sur leur mère était très dure avec eux, d'où l'éventuelle explication - selon lui - de son propre célibat et de son incapacité à construire une famille.

    Lorsque je criais plus fort que lui, PN devait me prendre pour sa mère. Il devait faire un transfert. Je ne suis pas psy mais j'avais compris qu'il m'identifiait à sa mère et qu'il trouvait un apaisement tout de suite après. Alors il arrêtait de me crier dessus. Je le voyais se calmer subitement, c'était flagrant !

    Cela signifiait qu'il avait reçu sa dose de violence ! Comme un drogué.

     

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    Le signe

    J'avais décrit précédemment la façon qu'avait PN de communiquer sur un mode non verbal, avec des bruits ou des onomatopées. Tel bruit faisait référence à telle personne, il avait tant de fois répété la maneouvre qu'à la maison, les enfants et moi-même, sans qu'il nomme la personne, savions de qui il s'agissait ! Et de qui il allait se moquer. C'est énorme, non ?

    Ainsi, PN avait une façon d'agiter le drapeau blanc. Il disait "U", c'est le oui populaire en viêtnamien. Cela voulait dire qu'il se rendait, qu'il baissait les armes. Alors je savais que j'étais tranquille pour un instant. Dans les disputes, quand je parvenais à me faire entendre et qu'il répondait "U", c'était gagné pour moi.


    Mon choix

    Connaissant la faiblesse de PN, j'aurais pu en profiter et l'enfoncer. Mais je l'ai déjà dit, cela ne correspondait pas à mon travail intérieur, à la personne que je voulais être. Je suis rarement revenue sur ce registre de domination. Alors PN en a profité pour faire pencher la balance de son côté et à confisquer le pouvoir de domination. Soit il souffrait, soit il faisait souffrir. Et il m'a broyée.

    Si j'avais agi comme lui, la violence aurait grimpé d'un cran chaque jour et je ne sais pas comment cela aurait fini. Cela aurait aussi signifié que je serais rentrée de plein pied dans son jeu pervers. Et que je serais devenue aussi perverse que lui. Ce n'est pas ce que je voulais.

    Aujourd'hui, je suis loin de lui. Je me sens mieux qu'au mois de janvier. Aujourd'hui, je vois PN comme un pauvre hère, un malade mental. Pour autant, je n'ai pas pitié de lui, il m'a fait trop de dégâts. D'une certaine façon, il a contribué à me faire évoluer. Il n'arrive plus à me toucher, j'ai travaillé sur chaque point douloureux. S'il veut attaquer, je saurai me défendre.

    Comme je réussis aujourd'hui à refuser cette relation de domination, elle n'existe plus. Je ne lui donne plus corps. PN le dominant n'existe plus puisque je refuse le rôle de dominé. Quant à lui, il se lassera bien un jour. Quand on n'a plus de compagnon, de jeu, ce n'est plus drôle ! PN se cherchera un autre jouet !


  • J-8 (l'accusation et la vengeance)

    Merdi 20/12/11  J-8

    4h30, je suis éveillée, alors je rédige ma note du jour.

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    Ce 8 , c'est un sofa. J'ai toujours aimé ces fauteuils tête-bêche et qui portent un nom que j'ai oublié (un confident peut-être ?). C'est aussi le signe de l'infini, cet infini, cet univers sans fin poir lequel je suis si insignifiante et auquel j'appartiens pourtant.

     

    Dimanche 19 et Lundi 20/12/11

     

    L'accusation : Les slips de PN

    Tellement de choses ont été dites par PN (mon mari appelé Pervers narcissique) le dimanche 19/12/11, que j'ai oublié de tout raconter.

    Quand je vous disais qu'avec PN, les choses se passent souvent en-dessous de la ceinture, et bien là, c'est bien le cas ! Pendant que je prépare le repas dominical, PN arrive et me demande où sont ses slips.

    Moi : "Je ne sais pas. Je ne te les ai pas empruntés."

    PN : Je suis sûr que c'est toi que les as cachés où jetés ! Je ne les retrouve plus !J'en avais plein et y en a plus ! Ils sont où, hein ? C'est représentatif de ta personne, ça ! Petit personnage ! Tu n'es qu'un petit personnage ! Mesquin et nocif ! Oui, c'est ça, tu es nocive !"

    PN hurle à faire trembler la maison. Même les enfants lui disent de se taire, notamment l'Aînée "On n'en à rien à faire de tes slips, t'as qu'à les chercher toi-même ! Arrête de crier !"

    Je ne peux même pas placer une phrase, il crie et ne m'entend pas.

    Moi : "Je m'en fous de tes slips ! Si tu regardais sous ton lit ou encore dans le linge sale ou le linge propre ! Tu te déshabilles et tu fous tout sous ton lit."

    Je sais que PN ne m'entend pas. Il continue de hurler.

    PN : "c'est mesquin ! C'est vil de te conduire comme ça ! Cacher mes slips ! T'inquiète pas, j'ai tout un dossier sur toi. Il va être montré le Jour-J. J'y ai tout mis."

    Moi : "Moi aussi j'ai un dossier épais comme ça sur toi. Tout y est inscrit. Tes insultes, tes menaces, tes dénigrements."

    PN : "Ah oui ? Quel dénigrement ? Je te défie de prouver que 'petit personnage', c'est du dénigrement ! Alors que moi, j'ai tout sur toi ! Je vais prouver point par point ta maladie mentale ! C'est plutôt toi qui me dénigres depuis des années en me disant que je suis un malade mental !"

    Moi : "Et je souffre de quelle maladie mentale ?"

    PN ne daigne pas me répondre.

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    Le soir, alors que je fais du repassage dans la cuisine, je suis obligée de repousser sur la grande table à repasser la montagne de linge de PN (que je ne repasse plus et qui reste là). La moitié de la table lui sert de garde-robe. EN soulevant toutes ses chemises, j'y découvre plusieurs slips. No comment.

     

    Lundi 19/12/11


     La vengeance : Ma boîte à outils de loisirs créatifs


    loisirs créatifs.jpgLe lundi matin, alors que PN vient de quitter la maison pour aller travailler, je découvre dans le bureau, posé sur la table où il met habituellement son ordinateur portable, un rouleau de rafia mauve. La place de ce rafia est dans ma boîte à outil de loisirs créatifs posée en haut de l'armoire. Sur sa table, il y a aussi ma boîte à couture. Je n'y avais pas touché récemment et si les enfants en avaient besoin, ils m'auraient demandé la permission, d'autant qu'il faut grimper sur une chaise pour y accéder. Mon coffret introuvable contient des boîtes de perles, du fil à collier, des accessoires à bijoux, des fermoirs, des pinces spéciales, des kits-colliers, des boutons spécuaix, etc.

    C'est une projection mais je vois la scène. Après l'épisode des slips, PN était hyper énervé. Je l'avais vu attraper des choses dans le salon et les jeter dans la poubelle. C'était des morceaux de tissus que je conservais pour faire une rose, une ballerine de l'Aînée. La ballerine n'était pas à sa place, elle était dans le salon au lieu de l'armoire à chaussures, donc PN la jette. Je ne dis rien, car je sais qu'elle était assez usée et pour le tissu, tant pis. Puis, je me souviens que PN était allé à la poubelle y jeter quelquechose avec force bruits. Ce matin, à l'aube, les éboueurs sont passés et il est trop tard pour vérifier quoi que ce soit.

    Je cherche partout ma boîte, je vais voir les enfants, qui sont réveillés, pour leur demander. Ils ne l'ont pas utilisée. Je suis furax. Ma colère commence à monter. J'en ai vraiment marre que PN jette mes affaires à la poubelle ! Il le fait régulièrement. Parfois comme aujourdh'ui quand il à quelquechose  contre moi ou bien, quand il est pris d'une "rangite" aiguë et qu'il jette des affaires à moi qui pour lui sont inutiles :

    • une peluche immense que ma petite soeur avait offerte à l'Aînée,
    • des papiers de banque, 
    • des pare-soleil de voiture,
    • des vases, des tasses et autres bibelots,

    Il jette aussi ses propres affaires ou celles des enfants :

    • une cage de but de foot en plastique que j'avais offerte à Jumeau, s'est retrouvée démontée et dans la poubelle,
    • un miroir réalisé en maternelle par Jumelle,
    • un grand portrait en photo de Jumelle,
    • des vêtements qui ne vont plus à PN, des beaux pulls mités sont mis directement dans la poubelle marron alors qu'ils pourraient être déposés dans les containers dédiés.

    affaires personnelles,jeter à la poubelle,violence psychologique,manipulation,pervers narcissique,harcèlement moral.Je sais que je PN a jeté beaucoup d'autres choses à mon insu. Ce que je viens de décrire, c'est ce que j'ai vu. Du coup, je suis obligée de vérifier régulièrement la poubelle avant de la sortir. Ca m'énerve beaucoup car PN ne respecte pas mes affaires. Il sait qu'il ne peut pas me toucher physiquement alors il passe par des objets personnels. Cela fait des années que je lui dis d'arrêter son manège, mais il ne m'écoute pas et il continue !

    Je suis vraiment furax !!! J'essaie de me calmer. Mais je ne peux pas, je lui téléphone, son portable ne répond pas, je ne laisse pas de message.

     

    boîte à couture.jpgLe soir, je suis entrain de faire 4 tartes aux pommes et un gâteau avec Jumelle pour mon pot de départ le lendemain. Il y a L. la copine de l'Aînée à la maison. PN rentre, je laisse passer quelques instants avant de lui demander ce qu'il a fait de ma boîte. PN vient vers moi, il est tout de suite hors de lui et me hurle au visage en postillonnant :

    "Mais t'es complètement parano ! T'es complètement folle ! J'ai pas touché à ta boîte, moi ! Je ne vais pas me rabaisser à ça ! J'en ai rien à foutre de tes petites aiguilles ! (je n'ai pas parlé d'aiguilles, celles qui se trouvent dans cette boîte) Faut t'enfermer, toi !"

    Moi : "Fais gaffe ! J'en ai marre que tu touches à mes affaires ! Tu ne respectes rien. Je te préviens, je vais prendre un photos de chaque pièce, de chaque armoire, et je vais les déposer chez ton avocate et la mienne. Et s'il manque une seule chose, je porte plainte et je demande réparation !"

    PN : "Ouais, c'est ça ! Vas-y ! Va porter plainte pour tes petites aiguilles, prend des photos de tes petites aiguilles ! Dès que tu seras partie, je ferai une razzia dans le grenier. Je ferai place nette ! Tu peux toujours aller voir tes avocats, les maîtres Lombard et compagnie ! Tu n'es qu'un petit personnage ! Tu n'es qu'une petite frappe ! Une petite frappe ! Un voyou"

    PN est tout rouge. Il huuuuurle. On s'engueule. Je ne laisse rien passer. Aujourd'hui je n'ai pas envie de courber l'échine et me taire.

     

    Dans la soirée PN dit à Jumeau : "Va manger sinon ta mère va porter plainte contre toi !"

    Puis il s'installe à table et discute comme si de rien n'était avec la copine de l'Aînée qui reste manger. Il compte les assiette et fait remarquer qu'il en manque une. Ce sont les enfants qui ont mis la table.

    Moi, encore énervée : "Tu mangeras quand tu m'auras rendu ma boîte."

    Pn me répond quelquechose, je ne sais plus.

    Moi : "tu es un voleur et un menteur !"

    On se dispute encore. Ensuite, PN s'attable et mange tranquillement. Je reste muette.

     

    Ce lundi, c'était la journée difficile. j'avais en plus appris  de mon responsable RH, juste avant de quitter le bureau, que mon détachement à Rennes ne pourrait avoir lieu en raison de mon nouveau statut de stagiaire dans le grade de secrétaire médicale. Cela signifie que je dois repousser durant 6 mois le bénéfice de mon concours, donc rester avec une paie d'agent de catégorie C. je suis furax. D'autant que la personne qui m'annonce cela avait passé en 2010 avec moi les épreuves menant à la formation au pré-concours (ma formation de l'année 2010-2011) et y avait échoué, mais il a été quand même nommé au grade de catégorie A, directement sans passer les concours !!! No comment.

    Des fois, j'ai l'impression que la vie s'acharne sur moi. Je ressens de l'injustice. j'en ai marre. VDM.

     

     

     

     

     

     

     

  • 4è Main courante

    Au commissariat

    Mercredi en fin de journée, je me suis rendue au commissariat pour faire une main courante concernant les violences morales subies le samedi précédent. Le jeune policier a voulu me dissuader de faire cette main courante et conseillé de porter plainte directement. je lui ai expliqué que d'une part une demande de divorce était encours ainsi qu'une plainte pour violences sur descendant, et que d'autre part, un harcèlement moral était très difficile à prouver et que je ne souhaitais pasm'engager dans cette voie. J'ai rajouté que si je me rendais au commissariat c'est que j'avais un motif de le faire et que j'aurais préféré rester à la maison à m'occuper de mes enfants. D'autant plus que ses collègues m'avaient conseillée de venir autant que nécessaire faire des mains courantes à chaque fait de violence.

    L'attente a été interminable. J'ai attendu 1 heure, les personnes avant moi, 1h45, puis on nous a demandé de revenir une autre fois, car les policiers avaient une garde à vue et étaient en sous-effectif.

    Je suis retournée le lendemain après le travail. Il y avait déjà plusieurs personnes qui patientaient avant moi, plusieurs plaintes pour vol de voiture, de scooter étaient en cours. J'ai attendu 45 minutes et je suis repartie. On m'ai dit de revenir vers 21h30 : impossible ! Du coup, j'irai lundi prochain car j'aurai quelques jours de congés à la maison avant le départ en vacances.

     

    Le retour de la violence

    PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) était resté calme et silencieux deux jours, puis il a éclaté à nouveau le mercredi 3/08/11 au soir, pour une histoire de saucisse pas servie dans son assiette. Je ne me suis pas laissée faire et j'ai essuyé en retour des cris et des insultes.

    PN a repris les actes de harcèlement moral et de dénigrement :

    • PN aux enfants : "Bon, les enfants, même punition que ce midi, on remange de la pizza ce soir " (A ma surprise PN travaillait à la maison et s'était occupé de réchauffer la pizza au four pour les enfants. Les courses que JE fais sont constamment critiquées, car pas de marque. Quand il y a des produits de marque dans le frigo, alors PN se tait.)
    • Lorsqu'il s'adresse à moi, PN me regarde de haut en bas en grimaçant de dégoût.
    • Alors qu'il avait ostensiblement autorisé l'Aînée à faire de l'ordinateur alors que je venais de le lui interdire, le soir vers 23H, PN surgit brutalement dans ma chambre en me disant :

    PN : "TA fille, tu la laisses faire Faicebouc depuis deux heures et maintenant elle regarde un film !"

    Moi : "Ha ha ! Quand elle fait de bêtises, elle devient MA fille !"

    PN me regarde allongée sur mon lit en slip et il se cache les yeux avec sa main en grimaçant.

    • De la même façon qu'il avait parlé en intercalant dans ses phrases mon code de carte bancaire, PN n'arrête pas de lancer subitement "Raccroche !" lorsqu'il passe à côté de moi. Il le fait au moins 4 ou 5 fois par jour depuis qu'il a téléphoné à ma mère samedi dernier afin de lui dire que je suis folle.

    Je ne me laisse pas démonter, cela ne me touche pas. Je contre-manipule en faisant exactement pareil. Je lui dis "Raccroche !" brusquement et sans rapport avec la situation. Mais quand son père a appelé deux fois aujourd'hui, je n'ai rien dit. Cela aurait été trop attendu.

    C'est comme avec les enfants, quand il disent un gros mot, je le répète plusieurs fois afin de banaliser ce mot et qu'il perde la force que l'enfant lui donne.

    • Parfois, PN rajoute "Raccroche ! Quelle imbécile, même pas le courage de me parler au téléphone !" Je dis à PN qu'il peut la rappeler, qu'elle sait ce qu'elle doit faire, l'enregistrer puis porter plainte contre lui. PN avait menacé de téléphoner à ma mère la nuit à 23h30, mais je sais qu'il n'aura pas le courage de le faire. PN fonctionne par menaces et c'est avec des menaces qu'il entend faire peur, déstabiliser et faire déprimer sa victime.
    • PN appelle Jumeau de façon hyper pressante : "Hey, jumeau, VIENS ! Viens Viiiiiiiiiite ! Tout de suiiiiiiiiiiiiiite !"

    Jumeau : "Mais quoi ? qu'est-ce qu'l y a ?"

    PN : "Non, Rien."

     

    Cas d'école

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    "Mon" PN agit EXACTEMENT comme le décrit la psychiatre Marie-France HIRIGOYEN dans "Le harcèlement moral" et dans "Femmes sous emprise". Il retourne la situation.

    Après les coups de fil de son père où PN lui parle sèchement, où il lui dis que je "fais des miennes" et où il change de sujets en racontant qu'il va emmener Jumeau à un match de foot ce soir, PN raccroche et me dit :

    PN : "T'es qu'une conne. C'est toi la manipulatrice ! Tu distilles ton venin à chacun !"

    Moi : "C'est marrant tu retournes complèrtement la situation. Tu ne sais même pas ce que signifie manipulateur."

    PN : "N'utilise pas des mots qui te dépassent."

    Moi : "C'est drôle. Tu utilises à chaque fois les mêmes mots et les mêmes expressions que moi : Manipulateur, venin, etc " (je lui dis qu'il a une langue de vipère).

    J'ai remarqué cela depuis très longtemps. PN réutilise mes mots et mes expressions. PN m'accuse de ce dont je l'accuse précisément ! Cela me porte à croire que les PN sont véritablement des êtres VIDES et qui se repaissent du JUS, du CONTENU de leur victime.

    Puis PN se plante à 10 cm de moi et me demande de lui définir ce qu'est un manipulateur !!! Je nage en pleine science-fiction ! Je lui réponds : "Tu rêves, mon gars ! T'as qu'à chercher dans le dictionnaire ! Et c'est pas la peine de recommencer ton cirque avec tes "J'attends" durant une heure !". Et je m'en vais.

    M-F HIRIGOYEN écrit dans le Harcèlement moral, p.164: la paranoïa du PN

    "... la perversion narcissique est un aménagement qui permet d'éviter l'angoisse en projetant tout ce qui est mauvais à l'extérieur. (...) En attaquant l'autre, les pervers cherchent avant tout à se protéger. Là où pourrait appraître de la culpabiblité naît une angoisse psychotique insupportable qui est projetée sur le bouc émissaire avec violence.`

    ... Leur monde est divisé en bon et en mauvais. Projeter tout ce qui est mauvais sur quelqu'un d'autre leur permet d'être mieux dans leur vie, et leur assure une relative stabilité. (...) Dans un regsitre quasi délirant, (les pervers) se méfient de (leurs victimes), leur prêtent une malveillance qui n'est que la projection de leur propre malveillance."

    En recherchant ce chapitre, j'ai relu le livre en diagonale. Certaines descriptions du comportement des PN font froid dans le dos tellement elles sont criantes de vérité !!! Je retrouve dans les cas concrets que donne la psychiatre les mêmes mots de PN à mon égard.

     

    Pour moi, cette pathologie psychiatrique est la pire ! Avoir rencontré dans sa vie un Pervers Narcissique s'apparente à vivre en état de guerre et de torture permanente ! En sortir indemne, VIVANTE doit être mon seul et unique but. C'est mon combat.

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    L'injustice

    Ce que je trouve atrocement injuste, c'est l'isolement dans lequel la victime se trouve. Car à l'extérieur du foyer, le PN se montre charmant / charmeur. Personne ne peut croire ce que l'on vit !!! D'autant qu'il se victimise et reporte la responsabilité sur l'autre.

    Aujourd'hui PN a téléphoné à son père, à son frère L., à son meilleur ami D. (celui dont il dit être "tenu par les couilles par sa femme"), à son pote de jogging Jipé (dont il dit qu'il "est le chien-chien à sa mémère"). Il entretient son réseau social, familial et amical. Passant à côté, j'entends parfois "elle fait des siennes", "elle fait sa crise de la quarantaine", "c'est en bonne voie, ça va s'accélérer"...

    Alors je me marre tout fort. Comme si PN n'en pouvait plus de moi et était obligé de prendre des mesures pour divorcer très très vite ! Je pense que c'est encore une de ses manoeuvres pour me déstabiliser, je suis perduadée qu'il est incapable de faire le moindre geste pour divorcer et qu'il attend que je fasse tout le travail. Je ne laisse rien entrevoir. Il recevra bientôt la requête de divorce et la convocation pour la plainte.

    Mais comme je l'ai dit, je me fiche de ce que peuvent penser les autres, mêmes mes (anciens ?) amis. Ils ne peuvent pas comprendre et ne comprendront jamais. Ils resteront leurrés sur la situation réelle. Je ne chercherai même pas à me justifier ou leur faire comprendre quoique ce soit. Lola = zéro égo ! J'apprends à lâcher prise, il est vain de penser pouvoir avoir tout en main.  Ce que les autres penseront de moi leur appartient et je n'en ai que faire.

     

  • Enervée

    Enervée

    Lundi soir, après le dîner je suis dans le salon et je surfe sur Internet à la recherche d'un séjour de dernière minute à l'étranger avec les enfants. Certains viennent me voir, on regarde ensemble les hôtels, les plages, les piscines etc. PN me demande pendant combien de temps je compte "subtiliser" les enfants. Je ne réponds pas.

    peur,manipulation,pn,pervers narcissique,contre-manipulationLe soir, dans ma chambre je regarde encore les sites des voyagistes. J'ai trouvé un séjour de dernière minute pas trop cher, mais je ne peux pas encore commander car il faut donner un code pour obtenir une réduction par mon comité d'entreprise. Jumelle est contente et annonce la nouvelle aux autres. L'Aînée débarque dans ma chambre en criant qu'elle ne veut pas y aller car elle avait prévu de dormir chez une copine de colo dans une autre ville et que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve. De qui de quoi ? Je ne suis pas au courant. Je lui avais déjà dit non pour cette soirée-pyjama. Elle me répond que PN lui a donné son accord et même que c'est lui qui l'y conduirait !!!

    Je rêve ! Une fois, j'ai été alertée par la directrice d'école de Jumeau que celui-ci était tombé visage à terre dans la cour. PN était à la maison, l'école se trouve à 1mn en voiture et 7 mn à pieds. Il avait refusé d'y aller, sous prétexte qu'il avait du travail. J'ai dû quitter mon bureau pour y arriver 30 mn après et l'emmener aux urgences pour faire une radio du nez ! Et aujourdh'ui, PN est disposé à faire 1 heure de route pour laisser sa fille dormir chez des gens que je ne connais pas, et contredire ma décision !!! PN est prêt à tout pour me contrarier et me toucher. L'Aînée commence à pleurer et hurle qu'elle n'ira pas avec moi en vacances mais avec son père chez le grand-père (ça, c'était prévu de toutes façon) puis en vacances avec IR et sa famille (le mari DR et leur 2 filles) chez la mère de cette dernière. Elle sort en claquant la porte.

    Il y a beaucoup de choses qui m'énervent, là. IR et PN ont donc prévu de passer des vacances ensemble  avec les enfants !!! J'en apprends de belles. Vendredi j'avais vu sur le portable de PN un SMS de IR lui demandant s'il voulait qu'ils déjeûnent ensemble, ce qu'ils ont fait, puisque PN s'en était vanté le samedi ("J'ai des amis"). Je sors de ma chambre pour aller me laver les dents, je passe devant le portable de PN et ne résiste pas à l'idée d'y jeter un oeil. Je tombe sur le c..l. Il vient de téléphoner 4 mn à IR. Juste avant, il se sont envoyé des SMS où PN lui confiait :

    - PN : "Lola est en train de réserver une semaine en club avec ses enfants. Elle me fait vomir.

    - IR : C'est la guerre des clubs avec les enfants, c'est à qui les emmènera le plus ! Ca va vous coûter une blinde !

    - PN : Elle va cracher, ça va changer."

    Mais de quoi elle se même celle-là ??? J'emmène mes enfants où je veux. Ce n'est certainement pas le premier ni le dernier voyage que je paie avec mes propres deniers !

    Je monte me laver les dents, la chambre de PN est juste à côté de la salle de bain. J'ouvre la porte, je lui lance : "J'ai trouvé un suuuuuper club ! Magnifique, avec des animations, juste à côté de la mer ! Il se trouve à Patelin-les-Oies". C'est la petite commune où habite la mère de IR, en bord de mer et où nous avions passé une semaine de vacances l'été dernier, avant toutes ces sordides histoires de tromperie, de maîtresse et de trahison.

    - PN : "T'es qu'une pauvre conne !

    - MOI : "Ah ! Sinon j'avais le choix avec un autre club, avec une piscine ronde de 3m de diamètre, c'est rue "de la Mare". (Je contre-manipule par l'ironie, c'est la maison de IR avec la psicine gonflable dans le jardin, je dis sans nommer les choses mais PN comprend.)

    - PN : "Espèce de Stasi !"

    PN se lève et sort de sa chambre. Il fait 1,86 m et se muscle tous les jours. Le palier à l'étage fait 2 m2, il est étroit. PN me fixe, le regard rempli de haine. Il fait le geste de m'attraper le bras. S'il me pousse, je me fracasse dans l'escalier ! Je recule d'un pas. Il descend en marmonnant des insultes.

    Le lendemain matin, je croise PN dans l'escalier. Il me lance avec insistance avec une voix fortement teintée d'ironie : "Bonjour Lola Nom-de-Jeune-Fille !" Je lui réponds de la même manière sans me départir "Bonjour PN Nom-de-Famille !" J'avoue qu'habituellement, le matin, je suis dans le gaz et je n'ai pas de répondant. Là, pas de surprise, pas de peur, pas de colère. Je suis complètement sereine.

     

    Dominant / dominé, la roue tourne

    Au boulot, je finalise ma commande de voyage, mais il a pris 100€ par personne durant la nuit ! Finalement j'en trouve un autre, mais assez tardif dans la date de départ. Je contacte PN pour l'informer. Il n'est pas content car c'est sur ses vacances et qu'il ne peut pas emmener les enfants chez son père. Je trouve un autre séjour avec un départ plus tôt, mais j'ai un problème de plafond bancaire pour payer. Je dépasse seulement de 95 €, je pense à demander à mon frère ou à ma soeur. La banque me dit qu'on peut compléter uniquement avec la carte du conjoint. Moi, je ne veux pas qu'il ait encore une raison de me tomber dessus pour 95 €. Je préfère régler le problème moi-même. En plus la banque a une panne de fax qui m'oblige à attendre 24h pour confirmer mon voyage. Grrr !

    Le soir, moi qui d'habitude me tais et avale mon repas la tête rentrée dans les épaules et une douleur dans les cervicales, je me surprends à chantonner en mettant la table. Je chante une chanson que j'ai apprise à l'école : "Un petit Indien, Nagawika" ! Je ris. Les enfants aussi. PN se tait. Puis je chante "Mes oreilles tombent-elles". Les enfants sont morts de rire, je leur chantais cela quand ils étaient tout petits, avec l'accent anglais. On en riait pendant des heures. A table, Jumelle me demande à quel âge j'ai appris Nagawika. "Peu après mon arrivée en France, quand j'avais 6 ou 7 ans."

    Jumelle : "Et tu savais déjà parler français ?

    Moi : Non, mais les enfants apprennent très vite.

    Jumelle : Pourquoi devais-tu aller en France ?

    Moi : A cause de la guerre. Le Viêt-Nam était une colonie française. Nous avons été rapatriés"

    Puis, en mangeant, nous avons discuté des raisons de la colonisation en général, de la volonté d'expansion géographique des Etats, et d'asseoir leur suprématie, d'exploiter les ressources agricoles et minérales des pays colonisés. Nous avons évoqué les moyens pour y parvenir, en imposant outre la force, la religion, la langue et la culture. Jumeau me dit "c'est comme la France avec la langue bretonne". Puis je demande aux enfants d'énumérer les pays actuellement ou anciennement colonisés. On fait des devinettes grâce aux langues parlées dans les pays, par exemple le portugais en Angola.

    C'est un bonheur. C'est moi qui parle et PN qui se tait. Quand, les années précedentes, PN était souvent sur la route et que j'étais seule avec les enfants, j'avais beaucoup de plaisir à dîner avec les enfants en leur inculquant à chaque repas, par le moyen de jeux ou d'histoires, des connaissances ou des valeurs. Pour moi, c'est comme ça que devraient se passer les repas et non raconter des histoire de cul, dénigrer les amis et les membres de la famille les uns après les autres.

    Puis on en vient à parler de peur avec Jumelle. PN a déjà fini de manger, il se colle devant la télé.

    Moi à Jumelle : "Je vais t'apprendre à ne plus avoir peur."

    La nuit, on voit des ombres, des formes monstrueuses et effrayantes. Mais si on allume la lumière, on découvre qu'il s'agissait finalement d'une veste posée sur une chaise, avec peut-être notre jouet préféré posé par dessus et qui faisait une tête de monstre. C'est notre cerveau, notre mental, qui nous joue des tours. Nous imaginons et projetons des choses qui ne sont pas la réalité. C'est pareil avec les humains, nous projetons sur l'autre des pensées, puis nous nous mettons en colère ou nous avons peur, alors qu'il n'en est peut-être rien.

    Jumeau demande à Jumelle "Tu as peur de quoi ? De mourir ?"

    J'explique aux enfants que si l'on doit mourir, si c'est notre heure, alors on mourra. Même si on se calfeutre dans une pièce vide, il pourra toujours arriver quelquechose. Par exemple on ouvre une fenêtre pour un peu d'air et une guêpe entre et qui nous pique à côté du cou, la gorge se gonfle, on meurt asphyxié. Mais si ce n'est pas notre heure, même si quelqu'un veut nous tuer, il n'y arrivera pas. Il ratera son bus, il ne trouvera plus son couteau, etc.

    J'ignore si c'est la Vérité ?!? Mais cela peut aider mes enfants à traverser leurs peurs. Jumelle a peur le soir quand elle se lève pour aller aux toilettes sans allumer la lumière.

     

    Mise au point avec IR

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    Le lendemain matin, avant d'aller travailler, je passe une demi-heure avec IR pour mettre les choses au point. Je passe sans prévenir, je l'ai réveillée. C'est comme ça avec IR, elle accueille avec bonheur tout le monde à n'importe quelle heure.

    Je lui explique pourquoi je me suis éloignée d'elle ces derniers mois, alors qu'elle était mon amie. Que je prends comme un coup de couteau dans le dos le fait qu'elle voie PN régulièrement tout en étant au courant de ce qu'il se passe entre nous. Que je prend mes vacances avec mes enfants comme je l'entends, que je n'accepte pas que PN et elle parlent de moi dans mon dos. Je lui raconte aussi les paroles sexuelles de PN à mes enfants concernant sa "chatte". Oui, souvenez-vous, dans cette note. Elle ricane. Je réponds que cela ne me fait pas rire du tout. Je lui dis que c'est un manque de respect total envers moi, sa femme, envers ses enfants et aussi envers elle. (Je me demande si le message atteint son cerveau. Elle a l'esprit bohème.) Je lui demande ce qu'elle en pense. Elle me dit que c'est pas bien. (sic !)

    Elle me demande si je prends toujours des anxiolytiques pour supporter les violences de PN et pourquoi je ne divorce pas. Je trouve ses questions bizarres. Elle m'avait déjà posé la question des anxiolytiques, ça doit la travailler. Pour le divorce, je lui dis que c'est "plié", que seules elle et moi étions au courant et que si ça venait aux oreilles de PN, je saurai d'où ça viendrait. Elle me promet qu'elle ne dira rien. Elle m'explique que son mari et elle continuent de voir PN car ils ne souhaitent pas perdre le contact ni avec PN ni avec moi, que dans son expérience personnelle les amis de ses parents voyaient ses parents séparément après leur divorce et que ça se passait bien.

    Je lui parle sans animosité, calmement et en toute amitié, si l'on peut dire !

    Je lui dis qu'elle peut continuer de voir PN tant qu'elle souhaite, voire plus, et que je n'en ai rien à faire ! Mais qu'elle laisse mes enfants en dehors. Je lui ai dit tout ce que je pensais, sans me censurer tout en gardant ma méfiance, sans la protéger, sans avoir peur de ce qu'elle penserait ou ferait, sans l'accabler non plus, sans méchanceté. J'avais ça sur le coeur et ça me contrariait depuis un certain temps.

    A partir de maintenant ce sera silence radio avec IR. Je vais voir comment les choses évoluent. En tout cas, je suis plus légère.