La peur
La peur
J'ai porté plainte depuis le 30/06/11 contre PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) pour violences volontaires sur descendant. La police doit le convoquer pour entendre ses explications, d'avoir frappé notre fille aînée. Je sais que lorsqu'il sera contacté, PN va exploser ! Sa haine sera à son summum ! On s'en prendra plein la gu... ! Si j'en crois les descriptions des comportements des pervers narcissiques, lorsqu'ils sont démasqués, la violence morale laisse place à la violence physique, voire à l'homicide. Quand le téléphone sonne, je sursaute et je fais des cauchemars. Je ne sais pas du tout ce qu'il va se passer. J'AI PEUR !
La bombe à retardement
C'est comme si une bombe à retardement avait été enclenchée. Je dois me préparer. Demain soir l'Aînée partira à Barcelone en colonie de vacances. Cela fera un enfant en moins à la maison. PN a dit qu'il l'emmènerait au point de RDV. Comme d'habitude, je dois m'attendre à ce qu'au dernier moment il change d'avis. Alors, je devrais vaincre ou contourner ma phobie de la voiture et emmener ma fille. Je dois savoir qui appeler en cas de violences physiques sur moi ou les jumeaux, garder mon téléphone toujours sur moi, avoir mon sac à main et mes clés de voiture à portée de main. Je dois aussi préparer un sac avec un change et des vêtements de nuit pour chacun, des affaires de toilette, les papiers d'identité, de l'argent liquide, etc. dans le cas où il faudrait quitter la maison précipitemment.
Vivre au jour le jour
Je ne peux pas dire comment seront mes prochaines journées. Je n'en sais rien. Cela m'oblige à vivre véritablement le moment présent. Depuis des mois, je ne peux plus envisager mon avenir à une semaine, voire à quelques jours, voire moins.
Commentaires
Kikou,
Tu pourrais envisager de te faire héberger quelque temps avec tes enfants chez de la famille ou des amis à toi. Et aussi appeler SOS femmes battues pour leur demander conseil.
Courage, tiens bon, plein de bises,
J'ai revu dans ma tête toutes les possibilités d'hébergement en cas de violences graves, je préfère attendre le dernier moment pour ne pas traumatiser les enfants.
Mais, de fait, les enfants trinquent déjà psychologiquement, que ce soit par le stress de la fuite ou bien par la violence quotidienne vécue et qu'ils ont intégrée dans leur vie.
Bises