Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le retour à la maison

Le retour à la maison : le florilège recommence

Comme les enfants étaient partis en colonie de vacances et que je ne souhaitais pas rester 15 jours en présence de PN (mon mari appelé Pervers narcissique), j'avais prévu de passer ces deux semaines chez ma soeur partie en vacances. Durant cette période je suis retournée deux fois à la maison, la premère fois pour changer mon linge et la deuxième fois, au retour de l'Aînée. Nous sommes restées toute la journée puis je l'ai conduite chez ma mère pour qu'elle y passe deux jours. Du coup, j'ai dormi chez ma mère aussi.

Vendredi 29/07/11 à 23h30, j'ai récupéré les jumeaux de retour de colo aussi. A mon arrivée à la maison avec l'Aînée vers 19h, PN m'a tout de suite cherchée. Je ne lui parlais pas, mais répondant à ses questions, il a tenté de me "harponner" sur chaque phrase que je lâchais.

En effet, chaque mot était sujet à reproche.

PN : "Pourquoi dans ton message l'autre jour, tu m'as dit "j'emmène l'Aînée dormir chez ma mère et elles iront voir le bébé de Ma Petite Soeur" ? Tu ne peux pas être plus directe ?

Moi : J'ai dit les choses telles qu'elle étaient. Je n'ai rien à rajouter.

PN : Pourquoi tu es dans l'évitement ?

Moi : Je ne suis pas dans l'évitement. Je t'ai donné une information, c'est tout. Tu as ruminé ça pendant tout ce temps-là ?"

PN m'a reprise sur chaque mot. Le petit jouet était revenu, il allait pouvoir s'amuser à nouveau. Il a dû beaucoup s'ennuyer ces 15 jours. Le samedi 23/07/11 après-midi où je suis rentrée, il était comme d'habitude allongé sur le canapé devant la télé. On n'avait pas échangé un mot.

 

15 jours

En tous cas, ces 15 jours m'ont fait un bien fou ! 15 jours sans être continuellement harcelée. 15 jours au calme avec moi-même. 15 jours à n'exister que pour moi-même. J'ai mis à profit cette période pour me recharger les batteries, mentalement et physiquement. J'ai suivi les conseils des lecteurs de mon blog, j'ai retenu les mots d'AKTS, afin de ne plus me laisser envahir par PN. Je crois que VisMaVie a employé le terme "déshabiter", c'est exactement cela. Je dois garder en tête que PN n'est qu'une petite chose insignifiante qui se débat tout seul, qui essaie de m'atteindre. Mais je dois me rappeler que ses reproches sont Sa Vérité et non la mienne, ni La Vérité. Comme dans les "accords toltèques" de Don Miguel Ruiz, entrant dans l'emprise de PN, j'ai passé avec lui l'accord (inconscient bien sûr !) que ce qu'il disait était la vérité ; aujourd'hui je réfute cet accord. C'est terminé ! Il faut que mon estime de moi soit en acier ! Pour cela, il faut que je me connaisse bien et que je n'oublie jamais que je suis une personne bien et qui veut le bien d'autrui. Vous pourrez lire par la suite que PN est très très fort pour retourner la situation et tenter de me faire croire que c'est moi la manipulatrice et lui la victime.

J'ai maintenant l'énergie pour m'opposer à lui. On dit que l'opposition frontale avec les PN est vaine et qu'il gagnera toujours. Je le sais bien. Mais je sais aussi, qu'à me taire ces derniers mois, je l'ai laissé m'envahir verbalement, moralement et aussi physiquement. Il avait gagné du terrain. La raison était que je voulais épargner aux enfants les cris à la maison, car ils ont fini par croire et me dire que c'était moi la méchante qui criait sur Papa. Maintenant, j'ai décidé d'expliquer aux enfants que j'ai signé la demande de divorce car je ne supporte plus les disputes avec leur père et ses agressions à mon encontre. Et leur expliquer que je vais répondre à ses attaques.

Les attaques

  • le lundi 25/07/11, Jumeau était tombé de vélo en colo et le directeur du centre avait tenté de me joindre. N'ayant pu décrocher correctement et le rappeler, j'avais appelé PN sur son portable pour savoir si le diecteur l'avait contacté, lui. PN me répond par une embrouille me disant qu'il allait passer la soirée au restaurant avec son collègue et son chef. Je lui dis sèchement que je n'en avais rien à faire de son programme et que je voulais savoir s'il avait eu des nouvelles de Jumeau. Là, il me répond enfin.
  • Le lendemain, PN m'envoie un SMS me demandant si j'avais des nouvelles de Jumeau. Je réponds que je lui ai parlé au téléphone. PN m'écrit : "En tout cas, tu l'as bien briefé". Je réponds : "c'est quoi briefé ?" J'étais prête à mordre. Il me répond : "C'est rien." Plus tard, à la maison, j'ai trouvé la lettre de Jumeau qui écrivait à l'adresse familiale "Bonjour papa". Oui j'avais informé les enfants que j'habiterais chez ma soeur. Et alors ?
  • le mercredi 27/07/11, alors que je démarais la voiture pour conduire l'Aînée chez ma mère, PN me téléphone pour me demander pourquoi je voulais le joindre. J'avais, comme décrit plus haut, laissé un message le prévenant que j'emmenais l'Aînée chez ma mère (afin qu'il ne me reproche rien ensuite). Il a commencé à me chercher, me disant qu'il ne me demandait rien et que je n'avais pas à l'appeler. J'ai riposté en lui demandant d'arrêter son petit jeu et de se conduire en adulte. J'ai crié dans le téléphone et je lui ai raccroché au nez.

L'aînée, assise à côté de moi, m'a félicitée : "C'est bien, Maman ! Ne te laisse pas faire." Ensuite elle en est venue à me parler son petit copain depuis quelques mois et qui était méchant avec elle et qu'elle craignait de quitter. Cela m'a fait mal qu'elle ait pu être engluée dans une relation similaire à la mienne - non sans raison - et en même temps contente qu'elle en avait conscience et puisse le verbaliser. Du coup, nous avons un peu parlé des relations entre un homme et une femme, du respect, de la confiance, puis je lui ai annoncé que j'avais signé ma demande de divorce. Elle m'a dit : "Enfin, c'est bien."

Des attaques de PN, j'en ai eu plein la figure le samedi 30/07/11. Des costauds. Mais cette fois-ci, j'ai tenu tête toute la journée. J'ai pris sur moi. C'était difficile. Il est 23h15. Je suis en train d'écrire cette note dans ma chambre au fond du garage dans mon clic-clac, c'est au tour de Jumeau de dormir avec moi ce soir. PN vient de sortir de ma chambre, il est venu jusqu'ici m'agresser encore une fois avant d'aller dormir.

Jumeau a assisté à la dispute sans broncher, comme d'habitude, les yeux rivés sur son jeu de DS. Mais je sais bien qu'il est affecté. c'est alors l'occasion de lui parler. Je lui demande ce qu'il pense du comportement de son père ce samedi et à l'instant-même. Il me dit qu'il n'a pas arrêté de les embêter de de m'embêter aussi. Il dit que ce comportement n'est pas normal. J'acquièce et lui certifie que le comportement de leur père n'est pas normal. Que nous allons divorcer mais qu'il reste leur père.

Demain, si j'ai le temps, je raconterai la journée du samedi : ça vaut le détour. Demain j'ai l'intention d'emmener les enfants à la piscine toute la journée afin de ne pas rester à la maison.

Les commentaires sont fermés.