Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

violence psychologique

  • J-8 (l'accusation et la vengeance)

    Merdi 20/12/11  J-8

    4h30, je suis éveillée, alors je rédige ma note du jour.

    J-8.jpg

    Ce 8 , c'est un sofa. J'ai toujours aimé ces fauteuils tête-bêche et qui portent un nom que j'ai oublié (un confident peut-être ?). C'est aussi le signe de l'infini, cet infini, cet univers sans fin poir lequel je suis si insignifiante et auquel j'appartiens pourtant.

     

    Dimanche 19 et Lundi 20/12/11

     

    L'accusation : Les slips de PN

    Tellement de choses ont été dites par PN (mon mari appelé Pervers narcissique) le dimanche 19/12/11, que j'ai oublié de tout raconter.

    Quand je vous disais qu'avec PN, les choses se passent souvent en-dessous de la ceinture, et bien là, c'est bien le cas ! Pendant que je prépare le repas dominical, PN arrive et me demande où sont ses slips.

    Moi : "Je ne sais pas. Je ne te les ai pas empruntés."

    PN : Je suis sûr que c'est toi que les as cachés où jetés ! Je ne les retrouve plus !J'en avais plein et y en a plus ! Ils sont où, hein ? C'est représentatif de ta personne, ça ! Petit personnage ! Tu n'es qu'un petit personnage ! Mesquin et nocif ! Oui, c'est ça, tu es nocive !"

    PN hurle à faire trembler la maison. Même les enfants lui disent de se taire, notamment l'Aînée "On n'en à rien à faire de tes slips, t'as qu'à les chercher toi-même ! Arrête de crier !"

    Je ne peux même pas placer une phrase, il crie et ne m'entend pas.

    Moi : "Je m'en fous de tes slips ! Si tu regardais sous ton lit ou encore dans le linge sale ou le linge propre ! Tu te déshabilles et tu fous tout sous ton lit."

    Je sais que PN ne m'entend pas. Il continue de hurler.

    PN : "c'est mesquin ! C'est vil de te conduire comme ça ! Cacher mes slips ! T'inquiète pas, j'ai tout un dossier sur toi. Il va être montré le Jour-J. J'y ai tout mis."

    Moi : "Moi aussi j'ai un dossier épais comme ça sur toi. Tout y est inscrit. Tes insultes, tes menaces, tes dénigrements."

    PN : "Ah oui ? Quel dénigrement ? Je te défie de prouver que 'petit personnage', c'est du dénigrement ! Alors que moi, j'ai tout sur toi ! Je vais prouver point par point ta maladie mentale ! C'est plutôt toi qui me dénigres depuis des années en me disant que je suis un malade mental !"

    Moi : "Et je souffre de quelle maladie mentale ?"

    PN ne daigne pas me répondre.

    slip kangourou.jpg

    Le soir, alors que je fais du repassage dans la cuisine, je suis obligée de repousser sur la grande table à repasser la montagne de linge de PN (que je ne repasse plus et qui reste là). La moitié de la table lui sert de garde-robe. EN soulevant toutes ses chemises, j'y découvre plusieurs slips. No comment.

     

    Lundi 19/12/11


     La vengeance : Ma boîte à outils de loisirs créatifs


    loisirs créatifs.jpgLe lundi matin, alors que PN vient de quitter la maison pour aller travailler, je découvre dans le bureau, posé sur la table où il met habituellement son ordinateur portable, un rouleau de rafia mauve. La place de ce rafia est dans ma boîte à outil de loisirs créatifs posée en haut de l'armoire. Sur sa table, il y a aussi ma boîte à couture. Je n'y avais pas touché récemment et si les enfants en avaient besoin, ils m'auraient demandé la permission, d'autant qu'il faut grimper sur une chaise pour y accéder. Mon coffret introuvable contient des boîtes de perles, du fil à collier, des accessoires à bijoux, des fermoirs, des pinces spéciales, des kits-colliers, des boutons spécuaix, etc.

    C'est une projection mais je vois la scène. Après l'épisode des slips, PN était hyper énervé. Je l'avais vu attraper des choses dans le salon et les jeter dans la poubelle. C'était des morceaux de tissus que je conservais pour faire une rose, une ballerine de l'Aînée. La ballerine n'était pas à sa place, elle était dans le salon au lieu de l'armoire à chaussures, donc PN la jette. Je ne dis rien, car je sais qu'elle était assez usée et pour le tissu, tant pis. Puis, je me souviens que PN était allé à la poubelle y jeter quelquechose avec force bruits. Ce matin, à l'aube, les éboueurs sont passés et il est trop tard pour vérifier quoi que ce soit.

    Je cherche partout ma boîte, je vais voir les enfants, qui sont réveillés, pour leur demander. Ils ne l'ont pas utilisée. Je suis furax. Ma colère commence à monter. J'en ai vraiment marre que PN jette mes affaires à la poubelle ! Il le fait régulièrement. Parfois comme aujourdh'ui quand il à quelquechose  contre moi ou bien, quand il est pris d'une "rangite" aiguë et qu'il jette des affaires à moi qui pour lui sont inutiles :

    • une peluche immense que ma petite soeur avait offerte à l'Aînée,
    • des papiers de banque, 
    • des pare-soleil de voiture,
    • des vases, des tasses et autres bibelots,

    Il jette aussi ses propres affaires ou celles des enfants :

    • une cage de but de foot en plastique que j'avais offerte à Jumeau, s'est retrouvée démontée et dans la poubelle,
    • un miroir réalisé en maternelle par Jumelle,
    • un grand portrait en photo de Jumelle,
    • des vêtements qui ne vont plus à PN, des beaux pulls mités sont mis directement dans la poubelle marron alors qu'ils pourraient être déposés dans les containers dédiés.

    affaires personnelles,jeter à la poubelle,violence psychologique,manipulation,pervers narcissique,harcèlement moral.Je sais que je PN a jeté beaucoup d'autres choses à mon insu. Ce que je viens de décrire, c'est ce que j'ai vu. Du coup, je suis obligée de vérifier régulièrement la poubelle avant de la sortir. Ca m'énerve beaucoup car PN ne respecte pas mes affaires. Il sait qu'il ne peut pas me toucher physiquement alors il passe par des objets personnels. Cela fait des années que je lui dis d'arrêter son manège, mais il ne m'écoute pas et il continue !

    Je suis vraiment furax !!! J'essaie de me calmer. Mais je ne peux pas, je lui téléphone, son portable ne répond pas, je ne laisse pas de message.

     

    boîte à couture.jpgLe soir, je suis entrain de faire 4 tartes aux pommes et un gâteau avec Jumelle pour mon pot de départ le lendemain. Il y a L. la copine de l'Aînée à la maison. PN rentre, je laisse passer quelques instants avant de lui demander ce qu'il a fait de ma boîte. PN vient vers moi, il est tout de suite hors de lui et me hurle au visage en postillonnant :

    "Mais t'es complètement parano ! T'es complètement folle ! J'ai pas touché à ta boîte, moi ! Je ne vais pas me rabaisser à ça ! J'en ai rien à foutre de tes petites aiguilles ! (je n'ai pas parlé d'aiguilles, celles qui se trouvent dans cette boîte) Faut t'enfermer, toi !"

    Moi : "Fais gaffe ! J'en ai marre que tu touches à mes affaires ! Tu ne respectes rien. Je te préviens, je vais prendre un photos de chaque pièce, de chaque armoire, et je vais les déposer chez ton avocate et la mienne. Et s'il manque une seule chose, je porte plainte et je demande réparation !"

    PN : "Ouais, c'est ça ! Vas-y ! Va porter plainte pour tes petites aiguilles, prend des photos de tes petites aiguilles ! Dès que tu seras partie, je ferai une razzia dans le grenier. Je ferai place nette ! Tu peux toujours aller voir tes avocats, les maîtres Lombard et compagnie ! Tu n'es qu'un petit personnage ! Tu n'es qu'une petite frappe ! Une petite frappe ! Un voyou"

    PN est tout rouge. Il huuuuurle. On s'engueule. Je ne laisse rien passer. Aujourd'hui je n'ai pas envie de courber l'échine et me taire.

     

    Dans la soirée PN dit à Jumeau : "Va manger sinon ta mère va porter plainte contre toi !"

    Puis il s'installe à table et discute comme si de rien n'était avec la copine de l'Aînée qui reste manger. Il compte les assiette et fait remarquer qu'il en manque une. Ce sont les enfants qui ont mis la table.

    Moi, encore énervée : "Tu mangeras quand tu m'auras rendu ma boîte."

    Pn me répond quelquechose, je ne sais plus.

    Moi : "tu es un voleur et un menteur !"

    On se dispute encore. Ensuite, PN s'attable et mange tranquillement. Je reste muette.

     

    Ce lundi, c'était la journée difficile. j'avais en plus appris  de mon responsable RH, juste avant de quitter le bureau, que mon détachement à Rennes ne pourrait avoir lieu en raison de mon nouveau statut de stagiaire dans le grade de secrétaire médicale. Cela signifie que je dois repousser durant 6 mois le bénéfice de mon concours, donc rester avec une paie d'agent de catégorie C. je suis furax. D'autant que la personne qui m'annonce cela avait passé en 2010 avec moi les épreuves menant à la formation au pré-concours (ma formation de l'année 2010-2011) et y avait échoué, mais il a été quand même nommé au grade de catégorie A, directement sans passer les concours !!! No comment.

    Des fois, j'ai l'impression que la vie s'acharne sur moi. Je ressens de l'injustice. j'en ai marre. VDM.

     

     

     

     

     

     

     

  • Le samedi 30/07/11 #3

    violence conjugale,violence morale,violence psychologique,tenir tête à un pn,contre-manipulation

    En une seule journée, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'a balancé plus de paroles de haine et de débilité profonde qu'une personne normale pourrait n'en dire en une vie.

    Je poursuis donc mon témoignage pour ne pas oublier ce par quoi je suis passée.

    • Sur sa lancée philosophique sur les amis, PN me demande pourquoi je n'ai pas d'amis ? Pourquoi je ne les vois plus ? (J'ai des amis et ils me téléphonent. Je ne les vois plus à la maison car avec la présence collante de PN, impossible d'être à l'aise et apprécier réellement leur présence. Enfin, je ne leur téléphone plus beaucoup, étant en dépression. Mais je ne me justifie toujours pas, je laisse PN croire ce qu'il veut)
    • PN : "Pourquoi tu te fâches avec tout le monde ? Tu ne t'es jamais demandée pourquoi tu te fâchais avec tout le monde ? Tu ne te poses pas de questions ?"

    PN utilise la généralisation : "Toute le monde, on, les gens etc." Mais cela n'a aucun fondement. Tout le monde, c'est V., une amie proche, compliquée et logorrhéique, mais une amie quand même. Elle a été jalouse lorsque j'ai fréquenté d'autres personnes qu'elle et m'a dit des choses assez blessantes. J'ai préféré m'éloigner d'elle. Enfin, tout le monde, c'est IR. La fameuse IR du trio infernal. IR était mon amie. Puis petit à petit, PN se l'est accaparé. Quand il a été oisif entre deux emplois, lui et son copain adultérin ont fréquenté assidûment IR. Confiante en IR, je ne voyais pal le mal. Je me confiais même à IR des violences que PN me faisait subir. IR n'a pas souhaité prendre parti (ce que je peux comprendre) et m'a dit : "Vous n'avez qu'à divorcer." Comme IR travaille chez elle et PN parfois aussi à la maison, ils se voient de façon régulière. Moi, j'ai pris ça comme un coup de poignard dans le dos de la part de IR et j'ai décidé de m'éloigner d'elle. Elle continue de déjeuner avec PN -qui à la base est mon mari et IR est à la base ma soi-disante "amie" !- et de lui envoyer force SMS dans la journée. Je vois passer des SMS pas très agréables à mon propos, où PN lui écrit : "Elle est tarée, Elle me fait vomir, etc." PN se victimise et IR saute à pieds joints dans le panneau.

    • PN : Hier, c'était l'anniversaire de DR (le mari de IR). Tu lui as souhaité sa fête, j'espère. Quoi, tu ne lui as pas téléphoné ? C'est pas bien !" PN me l'a répété 3 fois dans la journée.
    • PN : "Mes amis allemands m'ont appelé hier. Quoi ? Tu t'en fous ?"

    Ce sont des amis de longue date de PN, un couple d'une cinquantaine d'année que nous connaissons depuis 20 ans et chez qui nous allions de temps en temps en vacances. PN les a connus alors qu'il était jeune stagiaire pour une société en Allemagne dans les années 90.

    Moi, j'attaque : "Dis donc, tes amis allemands, tu te souviens quand Brigit a découvert que ton père était toujours vivant au décours d'une conversation avec moi, alors que tu leur a raconté pendant 10 ans que ton père était mort ! Et que l'homme qui vivait avec ta mère était son 2ème mari ! Alors comme ça, ton père est mort ! Il va être content de le savoir ! C'est qui le taré ?"

    •  Moi : "Qui est-ce qui raconte dans ses mails à sa maîtresse qu'il souffre depuis 10 ans de la mort de sa mère et qu'il ne s'y habituerait jamais ?" Le cerveau de PN s'est complètement détraqué à la mort de sa mère et c'est là qu'il a commencé à décharger sa haine sur moi, comme si j'en étais responsable. Mais, à cet instant je fais comme PN, je creuse et j'appuie la où ça fait mal. PN a toujours fait ça avec moi, allant chercher ma souffrance dans mon histoire familiale. C'est abject, je ne prends pas de plaisir à faire cela, mais je dois le faire pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

    PN commence à être fébrile, mais il continue de m'attaquer. Il ressort les vieux dossiers.

    • PN : "Et puis, d'abord, pourquoi tu as mal reçu mon cousin venu du Canada, il y a deux ans ? Pourquoi tu t'es enfuie comme une lâche ? Tu m'as fait honte. Je ne l'oublierai jamais ! T'es qu'une salope !"

    A cette époque, PN ne m'accompagnait plus dans ma famille, ni pour les repas dominicaux (pas systématiques) ni pour Noël, ni pour le nouvel an chinois ni les fêtes des père ou mère ("mes parents ne sont pas les siens !"). Ma famille avait prit l'habitude de me voir arriver seule avec mes 3 enfants et me questionnait parfois. Je leur mentais pour ne pas avoir à  leur raconter mon quotidien avec PN. Je répondais d'abord qu'il était fatigué de sa semaine (le pauvre travailleur ! les autres ne travaillent pas ?) puis qu'il regardait le foot ou le sport à la télé, enfin je disais qu'il n'y avait rien à attendre de lui, et qu'il fallait qu'on passe un bon moment entre nous et c'est tout.

    J'avoue que lorsqu'il a fallu accueillir la famille de son cousin - au demeurant tous fort sympathique - je n'avais pas le coeur à faire semblant. je leur avais préparé le petit-déjeuner et j'avais conduit Jumelle à son cours de natation, puis j'ai fait les courses assez longuement. Quand je suis arrivée à la maison, les Canadiens étaient partis, car ils avaient RDV chez la filleule l'après-midi.

    PN ne m'a jamais pardonné de les avoir reçus seul. J'imagine que PN voulait leur montrer l'image reluisante de la famille idéale, de ce qu'il avait construit, mais c'était raté.

    Je réponds à PN dans les faits : "Je suis allée faire les courses et ce n'est pas de ma faute s'ils étaient déjà partis quand je suis revenue. Je les ai reçus correctement à leur arrivée, j'ai fait la conversation."

    •  PN me couvre d'insultes. "T'es q'une pauvre conne. Tu vas crever la dalle. Mais les enfants, eux vivront bien. Je te le dis, moi !" "Tu ne sais pas te remettre en question, T'as pas d'amis, tu sera toute seule. Je vais te laisser crever avec tes..."

    Moi : "solitude."

    J'avais fini sa phrase.

    PN : "Non pas du tout. Tes CERTITUDES ! Ha ha ha ! En voilà un beau lapsus. tu vois, t'es seule, ma pauv'fille !"

    Mais, je ne me laisse pas décontenancer, j'attaque encore : "Lapsus ? Arrête d'utiliser des mots que tu ne connais pas ! Depuis quand tu connais ce mot ?" (c'est n'importe quoi, mais j'attaque quand même !) "Allez, dis-moi ! J'attends ! Qu'est-ce que ça veut dire ? hein ? Ca veut dire quoi ? Explique-moi !"

    Je fais de la contre-manipulation. J'agis en miroir de lui. Je suis debout face à lui. Je le presse de questions, je crie, je le pousse dans ses retranchements. A cet instant je sens que le cerveau de PN déraille. Blessé par les paroles précédentes, il ne sait plus réfléchir, il perd ses moyens. PN se met à bégayer ! Aussitôt, je mords. Je l'imite en train de bégayer. "Alors, on bégaye ? On ne sait plus s'exprimer ? On ne sait pas aligner trois phrases correctement ?"

    PN a les yeux hagards. "Pauvre conne ! T'est qu'une conne." Il sort du salon. Fin du troisième acte.

  • Le retour à la maison

    Le retour à la maison : le florilège recommence

    Comme les enfants étaient partis en colonie de vacances et que je ne souhaitais pas rester 15 jours en présence de PN (mon mari appelé Pervers narcissique), j'avais prévu de passer ces deux semaines chez ma soeur partie en vacances. Durant cette période je suis retournée deux fois à la maison, la premère fois pour changer mon linge et la deuxième fois, au retour de l'Aînée. Nous sommes restées toute la journée puis je l'ai conduite chez ma mère pour qu'elle y passe deux jours. Du coup, j'ai dormi chez ma mère aussi.

    Vendredi 29/07/11 à 23h30, j'ai récupéré les jumeaux de retour de colo aussi. A mon arrivée à la maison avec l'Aînée vers 19h, PN m'a tout de suite cherchée. Je ne lui parlais pas, mais répondant à ses questions, il a tenté de me "harponner" sur chaque phrase que je lâchais.

    En effet, chaque mot était sujet à reproche.

    PN : "Pourquoi dans ton message l'autre jour, tu m'as dit "j'emmène l'Aînée dormir chez ma mère et elles iront voir le bébé de Ma Petite Soeur" ? Tu ne peux pas être plus directe ?

    Moi : J'ai dit les choses telles qu'elle étaient. Je n'ai rien à rajouter.

    PN : Pourquoi tu es dans l'évitement ?

    Moi : Je ne suis pas dans l'évitement. Je t'ai donné une information, c'est tout. Tu as ruminé ça pendant tout ce temps-là ?"

    PN m'a reprise sur chaque mot. Le petit jouet était revenu, il allait pouvoir s'amuser à nouveau. Il a dû beaucoup s'ennuyer ces 15 jours. Le samedi 23/07/11 après-midi où je suis rentrée, il était comme d'habitude allongé sur le canapé devant la télé. On n'avait pas échangé un mot.

     

    15 jours

    En tous cas, ces 15 jours m'ont fait un bien fou ! 15 jours sans être continuellement harcelée. 15 jours au calme avec moi-même. 15 jours à n'exister que pour moi-même. J'ai mis à profit cette période pour me recharger les batteries, mentalement et physiquement. J'ai suivi les conseils des lecteurs de mon blog, j'ai retenu les mots d'AKTS, afin de ne plus me laisser envahir par PN. Je crois que VisMaVie a employé le terme "déshabiter", c'est exactement cela. Je dois garder en tête que PN n'est qu'une petite chose insignifiante qui se débat tout seul, qui essaie de m'atteindre. Mais je dois me rappeler que ses reproches sont Sa Vérité et non la mienne, ni La Vérité. Comme dans les "accords toltèques" de Don Miguel Ruiz, entrant dans l'emprise de PN, j'ai passé avec lui l'accord (inconscient bien sûr !) que ce qu'il disait était la vérité ; aujourd'hui je réfute cet accord. C'est terminé ! Il faut que mon estime de moi soit en acier ! Pour cela, il faut que je me connaisse bien et que je n'oublie jamais que je suis une personne bien et qui veut le bien d'autrui. Vous pourrez lire par la suite que PN est très très fort pour retourner la situation et tenter de me faire croire que c'est moi la manipulatrice et lui la victime.

    J'ai maintenant l'énergie pour m'opposer à lui. On dit que l'opposition frontale avec les PN est vaine et qu'il gagnera toujours. Je le sais bien. Mais je sais aussi, qu'à me taire ces derniers mois, je l'ai laissé m'envahir verbalement, moralement et aussi physiquement. Il avait gagné du terrain. La raison était que je voulais épargner aux enfants les cris à la maison, car ils ont fini par croire et me dire que c'était moi la méchante qui criait sur Papa. Maintenant, j'ai décidé d'expliquer aux enfants que j'ai signé la demande de divorce car je ne supporte plus les disputes avec leur père et ses agressions à mon encontre. Et leur expliquer que je vais répondre à ses attaques.

    Les attaques

    • le lundi 25/07/11, Jumeau était tombé de vélo en colo et le directeur du centre avait tenté de me joindre. N'ayant pu décrocher correctement et le rappeler, j'avais appelé PN sur son portable pour savoir si le diecteur l'avait contacté, lui. PN me répond par une embrouille me disant qu'il allait passer la soirée au restaurant avec son collègue et son chef. Je lui dis sèchement que je n'en avais rien à faire de son programme et que je voulais savoir s'il avait eu des nouvelles de Jumeau. Là, il me répond enfin.
    • Le lendemain, PN m'envoie un SMS me demandant si j'avais des nouvelles de Jumeau. Je réponds que je lui ai parlé au téléphone. PN m'écrit : "En tout cas, tu l'as bien briefé". Je réponds : "c'est quoi briefé ?" J'étais prête à mordre. Il me répond : "C'est rien." Plus tard, à la maison, j'ai trouvé la lettre de Jumeau qui écrivait à l'adresse familiale "Bonjour papa". Oui j'avais informé les enfants que j'habiterais chez ma soeur. Et alors ?
    • le mercredi 27/07/11, alors que je démarais la voiture pour conduire l'Aînée chez ma mère, PN me téléphone pour me demander pourquoi je voulais le joindre. J'avais, comme décrit plus haut, laissé un message le prévenant que j'emmenais l'Aînée chez ma mère (afin qu'il ne me reproche rien ensuite). Il a commencé à me chercher, me disant qu'il ne me demandait rien et que je n'avais pas à l'appeler. J'ai riposté en lui demandant d'arrêter son petit jeu et de se conduire en adulte. J'ai crié dans le téléphone et je lui ai raccroché au nez.

    L'aînée, assise à côté de moi, m'a félicitée : "C'est bien, Maman ! Ne te laisse pas faire." Ensuite elle en est venue à me parler son petit copain depuis quelques mois et qui était méchant avec elle et qu'elle craignait de quitter. Cela m'a fait mal qu'elle ait pu être engluée dans une relation similaire à la mienne - non sans raison - et en même temps contente qu'elle en avait conscience et puisse le verbaliser. Du coup, nous avons un peu parlé des relations entre un homme et une femme, du respect, de la confiance, puis je lui ai annoncé que j'avais signé ma demande de divorce. Elle m'a dit : "Enfin, c'est bien."

    Des attaques de PN, j'en ai eu plein la figure le samedi 30/07/11. Des costauds. Mais cette fois-ci, j'ai tenu tête toute la journée. J'ai pris sur moi. C'était difficile. Il est 23h15. Je suis en train d'écrire cette note dans ma chambre au fond du garage dans mon clic-clac, c'est au tour de Jumeau de dormir avec moi ce soir. PN vient de sortir de ma chambre, il est venu jusqu'ici m'agresser encore une fois avant d'aller dormir.

    Jumeau a assisté à la dispute sans broncher, comme d'habitude, les yeux rivés sur son jeu de DS. Mais je sais bien qu'il est affecté. c'est alors l'occasion de lui parler. Je lui demande ce qu'il pense du comportement de son père ce samedi et à l'instant-même. Il me dit qu'il n'a pas arrêté de les embêter de de m'embêter aussi. Il dit que ce comportement n'est pas normal. J'acquièce et lui certifie que le comportement de leur père n'est pas normal. Que nous allons divorcer mais qu'il reste leur père.

    Demain, si j'ai le temps, je raconterai la journée du samedi : ça vaut le détour. Demain j'ai l'intention d'emmener les enfants à la piscine toute la journée afin de ne pas rester à la maison.