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samedi, jour des cris

 Samedi 10/09/11

Le matin, je pars avec Jumelle faire quelques courses jusque tard, j'arrive à la maison à 14h. On mange de la charcuterie et des salades toutes prêtes.

Après le repas, pendant que je débarrasse, PN (mon mari appelé Pervers Nariccisique) m'attaque.

Il commence par les amis. Décidément, ce sujet lui tient à coeur. Ca le travaille, ou bien alors il croit me faire souffrir sur ce thème.

  • PN : "Pourquoi tu vois plus tes copines ? Qu'est-ce qu'elles deviennent ? Y en a une qui qui est toujours célibataire dans son trou à rats et l'autre qui a 3 enfants. Une réunionaise et une arabe, la belle affaire !" Je ne réponds rien.
  • PN : "T'as plus d'amis. T'es seule ! T'as plus que ta famille!" Je l'ignore toujours.

Sur le thème des amis, l'Aînée lui a récemment fermé le bec car PN, tous les soirs à table, nous raconte combien il connaît de gens. Qu'il discute avec les caissières d'Intermarché. Qu'il discute avec les parents qui emmènent et qui viennent chercher leurs enfants au foot, quand il y va avec Jumeau. Que tel papa est super sympa et aussi telle maman est super sympa, même si elle est moche. Qu'il discute bien avec le grand-père de tel enfant (sa fille est une connaissance à moi), etc.

Comme PN nous gonfle, l'Aînée lui dit : "Arrête de te la ramener avec tes amis. Tu dis que tu as pleins d'amis alors que ce ne sont que des gens que tu rencontres au foot. En fait, tu ne les connais même pas !"

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PN change de sujet de conversation. Peu après :

 

  •  PN : "Alors comme ça, tu veux kidnapper les enfants ?"

Moi : "Ne dis pas ça. Tu sais très bien qu'on ne se parle pas. Alors évidemment on ne peut pas parler des modalité du la séparation."

PN : "Ah ouais ? Tu parles, toi ?"

Moi : " Non. Et toi ?"

 

  •  PN : "Pourquoi t'as acheté un ballon de foot nul à Jumeau ? Il est nul. C'est normal, on n'achète pas un ballon de foot au marché !"

Jumeau : "Mais non Papa, je ne parlais pas du ballon que Maman a acheté."

 

  • PN : "Demain matin, je contacte l'agence immobilière."

Moi : "Ah oui ? Et quand je rentre de Rennes,  je fais comment avec les enfants ? Nous habiterons où ?"

Moi : "Quand je rentrerai, je serai occupée avec les concours, je ne pourrais pas en même temps assumer la vente de la maison et un déménagement."

PN : "Ah, parce que tu dois encore passer des concours ? je coyais que tu avais déjà réussi tes concours, soit dit en passant, ce n'est que grâce à l'art du bachotage dans lequel tu excelles !"

Moi : "Si ça te fait plaisir, je suis une bachoteuse, pas de problème"

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Puis, l'après-midi, je me rends avec Jumelle au forum des associations. J'y croise des amis que j'apprécie beaucoup. Je salue DR, le mari de IR. Plus loin, je vois aussi IR qui passe sans me voir...

Puis, je me retrouve devant le stand d'une association de psychanalystes. C'est drôle, les années précédentes, je n'avais JAMAIS remarqué ce stand, pourtant je prends toujours mon temps et les visite tous. Le psychanalyste sourit et me dit qu'ils sont présents depuis plusieurs années. Nous parlons des problèmes de Jumelle qui ne communique avec personne hormis la famille. Le psychanalyste me dit que les problèmes des enfants sont souvent l'expression des difficultés de leurs parents.  Au décours de la conversation mes yeux se remplissent de larmes. Le psychanalyste a un sourire bienveillant et m'invite à contacter l'association. Je le quitte en le lui promettant.

Quand je reviens à la maison, PN est encore plus excité.

J'avais autorisé l'Aînée à sortir avec ses amis jusqu'à 18h.

  •  PN : "Viiiite fais le 17. J'avais dit à ta fille de rentrer à 18 h. Elle n'est tjs pas là. Viiite fais le 17, appelle tes amis les flics."

 

Le niveau des conversations de PN

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Je ne sais plus par quoi PN avait commencé, en tous cas, la conversation glisse sur ma mère.

  • PN : "Ta mère a évolué, elle n'achète désormais plus de shampooing aux oeufs ou de confitures premiers prix dégueulasses.

PN : "Ah ! Je me souviens. Ta mère était obligée de coudre ses slips. Les slips de ta mère ! Ha ha ha !"

Moi : "Je vois que le niveau de conversation est élevé. Tu as peut être autre chose à dire que de parler des slips de ma mère.

PN : "Oh la la ! Les slips qui séchaient sur le fil dans le jardin !"

Moi : "Et ta mère, elle portait des strings ?"

PN : "Lola, tu apportes de l'eau à mon moulin."

Conclusion : je me suis fait avoir.

PN m'a amenée exactement là où il voulait. Il me titille, m'énerve, et attend que je commette la faute, que je l'attaque. Et là, il se met en position de victime. "Tu vois, c'est toi qui m'attaques !"

 

  • PN est d'une cruatuté inimaginable avec ses enfants

La veille, le vendredi 09/09/11, j'ai passé la nuit, de 21h à 23h, aux urgences pédiatriques avec Jumelle qui s'était ouvert la main avec un bol fendu et trop chaud. Elle s'est fait une profonde coupure qui a nécessité 3 points de suture.

Le samedi, PN tend à Jumelle le même bol que celui avec lequel elle s'était coupé la main la veille : "Tiens, Jumelle, prend ce bol ! Allez tiens, prend-le !"

Puis quelques minutes plus tard, il la gronde alors qu'elle buvait du coca dans le canapé : "Toi, t'es la chouchoute de ta mère, t'as rien à faire ici. Allez, dégage !"

 

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  • Le soir PN vient me voir encore dans ma chambre. Je lui demande s'il compte revenir 15 fois comme la nuit denrière, je commence à compter devant lui à voix haute ses irruptions. Il arrête au bout de la 4ème fois. Il tape sur la porte en partant.

 

Commentaires

  • Ils ont quel âge tes enfants ?

  • 14, 11 et 11

  • Oki
    Bisous

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