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Repos récupérateur

Vendredi 28/12/12

images (3).jpegLes enfants sont partis en vacances avec PN depuis le 22/12/12 et ils rentrent cet après-midi. Pendant ces 6 jours, bien sûr j'avais pas mal de choses à faire, effectuer toutes mes démarches administratives pour le départ de chez moi, pour l'arrivée à Rennes, pour la scolarisation des enfants, le dossier (hyper lourd) à remplir pour l'école, etc. Entre autres, j'ai enfin contracté une assurance habitation pour ma maison ! Car en septembre, un SMS de PN disait : 

"Ah oui ! Pense à assurer la maison, au cas où..."

C'était au moment où il m'envoyait des textos cyniques (du genre "mais tu ne seras pas là, tu vas manger des nems chez ta mère ! Ha ha ha !")

Bref, j'étais occupée. Mais j'ai aussi trouvé le moyen de retourner travailler alors que j'avais quitté mon hôpital le vendredi 21/12 au soir ! En effet, les enfant étant absents et mon travail étant inachevé, j'ai voulu finir certains dossiers pour partir "proprement" et aussi ranger mon bureau qui était bordélique, les dossiers urgents, en cours ou en attente s'y amoncelait sans que j'aie le temps de mettre de l'ordre, travaillant toujours dans l'urgence.

J'avoue que j'aime mon travail, j'aime les relations professionnelles, on m'a toujours fait de bons retours sur mes compétences professionnelles et relationnelles, et surtout humaines. C'est un univers où je m'épanouis. Dernièrement on m'a fait un très beau compliment : "

"Vous avez apporté du professionnalisme et véhiculé une bonne image de notre pôle"

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Les vacances

Tous les matins, je me suis réveillée à mon rythme, sans réveil et sans contraintes. Sans culpabilité si je restais au lit jusqu'à 11h. J'ai mis de l'ordre dans mes papiers. Je me suis fait à manger avec de bonnes choses. Je me suis fait "plaize", comme on dit. Tout aurait été parfait si j'avais eu le temps de regarder un ou deux films sur mon ordi.

Je suis en train de me refaire une santé. Mes boutons d'acné disparaissent petit à petit. Je dors de tout mon saoûl. Je rattrappe le sommeil perdu durant toute une année. Je me lève en étant bien.

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La sérénité ?

L'angoisse diffuse et non-cernée qui me reprenait à chaque fois que j'étais désoeuvrée, semble avoir déserté. Pourtant je ne peux pas dire que je me sente sereine. En fait, je ne ressens rien. Rien de désagréable ni d'agréable. C'est une sensation qui depuis longtemps m'avait un peu fait peur, le risque de m'être tellement protégée que je me suis endurcie, pétrifiée, robotisée.

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Concrètement, pas exemple, je n'ai pas été hyper déçue lorsque je n'ai pas été admise au concours D3S comme je n'ai pas explosé de joie quand j'ai eu AAH, j'étais très contente, c'est tout. Une camarade m'avais demandé si je m'étais remise de mes émotions, eh bien je n'ai pas eu d'émotions extraordinaires.

Un autre exemple, je me balade dans les centres commerciaux au milieu de pleins de produits colorés et brillants, qui sont sensés être tentants. En fait, rien ne m'attire. Pourtant, j'aime bien boire, bien manger, bien m'habiller, j'aime les beaux objets, les beaux livres, j'aime les bijoux, etc. Pourtant, j'ai de quoi m'offrir tout cela, j'ai eu une bonne prime en décembre.

Tout cela me semble si futile. En cherchant bien, je constate que depuis un an, je suis comme un voyageur ou un escargot qui porte sa maison. J'ai fait des allers-retours, logeant ici et la, chargée de ma grosse valise qui contenait souvent mes cours et mes livres. Je regrette de ne pas avoir la certitude de posséder un foyer fixe et chaleureux. C'est cela qui me manque certainement.

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Un foyer

Ces derniers mois, depuis que j'ai retrouvé ma maison (qui est aussi toujours celle de PN !), j'ai renoncé à la décorer et la personnaliser, d'une part parce que je n'en avais pas le temps et d'autre part parce je risquais de repartir pour Rennes. Ce qui est aujourd'hui effectivement le cas. Je repars pour 12 mois dans un studio estudiantin qui m'a abritée et où j'ai été heureuse indubitablement.

La suite, je ne la connais pas puisque l'on ne peut connaître le futur, quand bien même on ferait des projets et des projections. Je risque d'avoir un logement de fonction (que je demanderai) par l'établissement qui m'emploiera. Je risque aussi de changer d'établissement au bout d'un certain temps. Je crois qu'il va me falloir trouver pour le enfants et moi quelquechose qui serait notre fondation, mais qui ne serait pas forcément un foyer avec des murs.

Je ressens de la nudité et de l'errance. Je ne me sens pas protégée et ancrée. J'ai l'impression de voleter dans les airs. Je ne porte aucune certitude. Je vais ajuster ma direction en fonctions des vents. Mais cette sensation ne me fait pas peur pour autant. C'est juste un regret. Toutefois, je ne voudrais pas que les enfants ressentent le même chose, car ils ne sont pas armés comme moi. Ils ont besoin de sentiment de sécurité et de protection. Il va falloir que je leur parle et que je leur apprenne la confiance. La confiance en la vie. La confiance en leurs propres ressources.

 

 

Commentaires

  • Je me demande si les pervers narcissiques ne ressemblent pas un peu aux borderlines( état limite) enfin je ne sais pas ne sais plus . ...... Bien à toi Daisy

  • Les borderline sont ainsi définis :
    Instabilité et nombreux excès ; oui
    Forte impulsivité et prise de risque dans au moins deux domaines (sexualité, toxicomanie, conduite automobile.) ;
    Instabilité affective ; oui
    Fortes colères souvent sans raison réelle ; oui
    Menaces suicidaires et/ou automutilations ;
    Troubles de l'identité ;
    Sentiment d'ennui, de vide ; grand oui
    Peur d'être abandonné ;
    Réactions disproportionnées au stress. oui

    J'ai mis "oui" pour les caractéristiques qui concernent aussi les PN. Il y a beaucoup de similitudes, mais tous les critères ne le concernent pas.

    Bien à toi

  • Ré bonsoir, j' espère ne pas te faire peur en te disant que je suis enfin c'est un neuro-psychiatre qui m ' à dit que c' est de ça que je souffre, car c'est une souffrance terrible tu me diras que tu en a vu d ' autres enfin je me doute avec un P N . ...... J ' ai aussi la fibromyalgie depuis des années je m' excuse de parler comme cela mais cette maladie c' est une mort lente, à petit feu . ...., j'ai également des T.O.C.S nottament de nettoyage,est - ce ma vie enfin l ' enfance et tout le reste qui ont fait que je développe, que j' attrape tout cela ? ! On peut se poser la question . ..... ! Pour ce qui est des borderlines et des pervers narcissiques oui c ' est juste il y a des similitudes mais comme tu dis tous les critères ne le concernent pas , du temps ou je voyais le neuro-psychiatre( malheureusement trop onéreux ,pourtant ils méritent bien leurs honoraires vu leurs études ) et bien je lui ai dit un jour mais docteur qu'est- ce que j' ai de quoi je souffre, suis- je maniaco-dépressive bi-polaire donc ou PN ? Mais non m' a t- il dit . ..... ! Vous êtes borderline . ..... Bon je retourne à mes T O C S ça aussi c' est terrible mais jeune sais m 'en empêcher pffffff ..... Bien à toi également Daisy

  • Zut que je suis borderline, excuse moi . ..... .

  • Cela ne m'effraie pas. Je souhaite que tu puisses guérir et trouver, par un moyen ou par un autre, la stabilité dans ton humeur et la sérénité à l'intérieur de toi.

  • Je te remercie,j'essaye, j'essaye mais pas évident du tout mais je vois très bien ce que tu veux dire, je pense sans cesse à tout cela, me demandent ce que j'aurais pû faire,dire, ne pas faire que n'ai-je pas compris? Est-ce de ma faute peut-être . .... ? ! Cet après-midi je suis allée pleurer sur la tombe de mon père à genoux ( la tombe de mon père qui est aussi celle de mon oncle qui s'est pendu il y a un peu plus de 3 ans et demi ) mon oncle qui comptait énormément pour moi, un pilier en quelque sorte mon père en plus de sa santé à commencé à décliné lorsque son frère est mort, seule ma fille le rattachait à la vie, tu vois pas bien gai tout cela,bien à toi Daisy

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