L'Obs du 19/01/12
Avant de partir de ma ville, j'avais souscrit à une réexpédition de mon courrier, ainsi que celui de mes enfants. Or, La Poste se trompe régulièrement et m'a parfois fait suivre du courrier de PN, notamment l'hebdomadaire Nouvel Obs auquel PN est abonné et pour lequel, pour l'anecdote, il m'avait fait tout un foin pour la raison que je ne le lisais pas ! (ici)
Donc, il y a 3 semaines, j'ai reçu le magazine à ma résidence, je l'ai ouvert et lu. La semaine suivante, je n'y ai pas touché comme les enfants rentraient le jour-même chez leur père. Je l'ai mis dans le sac de Jumeau en lui recommandant bien de le sortir en arrivant. J'ai contacté La Poste afin de leur signaler le dysfonctionnement, mais le temps qu'ils réagissent j'ai encore reçu le Nouvel Obs vendredi dernier. En couverture, le candidat Hollande et en bandeau le titre : "LES MANIPULATEURS DE L'AMOUR".
Je feuillette ce jour le journal sans aller directement à l'article dont je suppose qu'il parle de séduction essentiellement. Dans le même temps, la télé est allumée sur des documentaires animaliers et je perçois deux fois le mot manipuler ou manipulation. Je l'entends et je ne suis pas plus surprise que ça, habituée depuis peu à recevoir des signes (comme là). Je ne les comprends pas et ne sais pas les intertépréter.
Donc, je vais à la page de l'article sur l'amour, et je vois en illustration un ... énorme vampire. Le vampire vient de casser son jouet, une petite femme dans une boîte à musique, avec un marteau. En gros titre : LES VAMPIRES DE L'AMOUR, en sous-titre "N'importe qui peut tomber sous la coupe d'un pervers". En introduction : " Ils dénigrent l'autre pour se valoriser. Ils vampirisent son énergie jusqu'à le briser. "Ils", ce sont les pervers narcissiques. Identifié depuis une vingtaine d'années seulement, le phénomène se répand au point d'être qualifié par certains psy de "mal du siècle". Anne Crignon a enquêté sur ces prédateurs moraux dont le meilleur allié est l'ignorance."
Pour moi, cela représente une bombe. Les mots-clés sont lâchés : "Manipulateurs, pervers narcissiques, dénigrer, vampiriser, briser, prédateurs moraux." Selon moi, il manque le terme emprise.
Tout d'abord, je me demande ce qui serait arrivé si PN avait reçu cet exemplaire du Nouvel Obs et pas moi. Je l'imagine lisant l'article. Comment PN réagirait-il ? Se reconnaîtrait-t-il ? Aura-t-il conscience qu'il souffre de cette psychose ? Pensera-t-il que c'est moi qui en souffre et calquera-t-il ses arguments sur tous les points décrits dans le dossier ? Car c'est bien des Pervers Narcissiques dont on parle ! C'est une vrai bombe jetée à la connaissance du grand public. C'est un véritable pavé dans la mare.
Personnellement, je n'ai jamais fait savoir à PN ce que j'ai compris de lui, à savoir qu'il est Pervers Narcissique. Un jour, j'avais laissé échapper le mot "manipulateur", et bien il me l'a ressorti aussitôt après disant que c'était moi la manipulatrice. Quand je lui reproche de me dénigrer, il dit que c'est moi qui le dénigre. Quand, n'en pouvant plus, je lui demandais d'arrêter sa paranoïa, il me disait après coup, qu'il venait de trouver le nom de la maladie dont j'étais atteinte, sans la nommer : "Je sais de quoi tu souffres, ça commence par un P. Prépare-toi car devant le juge et avec mon avocate, on va décrire ta maladie, tu y corresponds point par point !" Évidemment, il bluffe, car seul un médecin psychiatre est en mesure de poser un tel diagnostic.
L'article parle de ce comportement en miroir : "A travers chaque reproche infondé, calomnieux, adressé à sa victime, l'agresseur fait son autoportrait. Cela fera office d'aveu de ce qu'il est lui-même. Un aveu bien involontaire car son système repose sur le déni, qui est l'occultation de la réalité."
Concernant les aveux de ce qu'il est lui-même, quelques jours avant mon départ de la maison, voici de quoi il me traitait (entres autres innombrables insultes) :
- imposture ++++
- usurpatrice
- radine
- Pol pot / dictateur
- paranoïaque
- je dénigre
- je ne me remets pas en question
- j'ai toujours raison
- je dis une chose et son contraire
A suivre