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harcèlement moral; manipulateur

  • PN a une copine

    Quand j'ai appris il y a un an l'existence (en découvrant les mails) de la maîtresse de PN, j'ai été très choquée, même si je m'en doutais bien depuis qu'il avait des retards répétés à partir de l'arrivée de cette fille dans son équipe. Hier j'ai appris que PN avait une copine. J'ai été choquée, mais moins. Plutôt surprise que ce soit si rapide. Et puis après coup, j'ai ressenti un tout petit soulagement, qui s'est caractérisé par une fraîcheur dans mon coeur. Et encore un peu après, une colère.

    Hier soir, mardi 17/04/12, j'ai récupéré les enfants à la gare à 22h. PN travaillait, il était allé les conduire vers 18h au train. Les enfants sont contents de leur semaine en Tunisie, ils se sont faits pleins de copains. Je demande une fois rentrés à la maison si leur père s'était fait une copine là-bas. Oui, je sais, ce n'est pas bien. Mais j'en suis encore là. L'Aînée me dit que PN a sympathisé avec des Alsaciens, des Québécois etc. PN a toujours été sociable et pipelette. Il adore parler. Connaissant et retenant beaucoup de choses, il parle aux gens de leur pays et de leur culture. Il sait se rendre aimable, avec ce petit coté maladroit et attendrissant.

    La copine de PN

    Une heure plus tard, seulement, l'Aînée me révèle que son père a une petite amie. Durant le voyage en Tunisie il n'a cessé de dire aux enfants qu'il ne serait pas là le dimanche après-midi et qu'il rentrerait le soir. Puis le dimanche soir, il avait autorisé que deux copines de l'Aînée dorment à la maison à condition qu'elles fassent la cuisine. A table, les copines ont demandé à PN, à la suite de l'Aînée si son après-midi s'était bien passée. PN a souri et pouffé avec timidité. L'Aînée m'a dit qu'il a voulu faire le "djeune's" comme à l'habitude avec ses copines. Il leur a raconté qu'il l'avait rencontré sur un site Internet, qu'elle était Black et qu'elle habitait dans la commune voisine.

    La nouvelle de l'Aînée m'a coupée le souffle ! Je me doutais bien que PN allait se chercher une copine mais pas si vite. Je pensais qu'il la trouverait parmi ses assistantes comme avant. Mais pas qu'il irait sur des sites de rencontres. Cela m'a fait un choc car j'ai eu l'image mentale de PN - avec qui j'ai vécu 18 ans - avec une autre femme. L'image de relations sexuelles. Alors qu'avec l'Allemande, je pense que leur relation était restée au stade platonique. Enfin, je n'en sais rien. J'ai eu un pincement au coeur, une jalousie évidente. J'imaginais cette femme, peut-être une beauté noire, assise à côté de lui dans sa voiture. Je ne sais pas pourquoi, j'avais la même image pour l'Allemande. Quelle est la symbolique de la voiture ? La possession ?

    La frontière virtuelle

    Finalement, en y repensant, PN était depuis longtemps ailleurs sexuellement. Une première fois, au début des années 2000, mon père m'avait affirmé avoir reconnu la voiture de PN avec lui et une femme à sa droite. Je n'avais pas cru cela possible et avais balayé la question d'un revers de la main. Puis PN a commencé à me négliger, espaçant de plus en plus les rapports physiques. J'en souffrais. Il me posait une frontière virtuelle dans le lit, il ne fallait pas la dépasser, laisser 20 cm d'écart, ne pas le toucher car cela lui donnait chaud, qu'il ne supportait pas, qu'il ne pouvait pas dormir. En parallèle il me dénigrait de plus en plus à cette époque, se détournait de dégoût quand je me déshabillais le soir pour me coucher. Face à cela je ressentais de l'incompréhension totale : qu'avais-je fait pour mériter cela ?

    Le minitel

    Ensuite, il y a eu le minitel, vers 2006-2007. Une anecdote comique en y repensant. Je vérifiais les factures et ne comprenais pas un montant anormalement très élevé. Je téléphone à France Télécom, au bout du fil la dame restait vague.

    Moi : Mais c'est impossible, personne n'a téléphoné ce jour là à ce numéro ! (un 08.XX.XX.XX) C'est dans l'après-midi, il n'y a personne à cette heure là !
    L'opératrice : Peut-être quelqu'un d'autre a utilisé votre téléphone en votre absence ?
    Moi : C'est impossible ! mon mari et moi travaillons tous les 2 !


    Je soir, je fais part de la facture à PN. Il ne dit rien, il n'en sait rien. Quelques jours plus tard, en rangeant des affaires, je retrouve en haut d'une armoire un téléphone et demande à PN de quoi il s'agit. Il me dit que c'est un téléphone du boulot car il commençait à travailler de temps en temps à la maison. C'est un téléphone-Minitel. Tout s'est mis en place et s'est éclairé dans mon cerveau. Je me suis rappelé que PN ne travaillait pas durant quelques jours, les dates correspondaient. J'explose ! Je hurle ! PN nie encore tout devant l'évidence. Il n'en mène pas large mais il continue de nier. Il le fait souvent. Je me demande si je n'ai pas mis ce téléphone à la poubelle.

    Les sites pornos

    J'étais bien naïve. PN avait besoin de compenser son besoin de sexe. Après cela, il a commencé à aller sur les sites pornos. Je regardais l'historique. PN étant une brêle en informatique ne savait pas l'effacer. Quand il travaillait à la maison, il était connecté vers 9h jusque vers 17h, à l'heure de retour des enfants. En tous cas, il était connecté tous les midis. Sur une trentaine de sites. Tournant autour de son fantasme spécial. C'était dégoûtant. Avec la frappe automatique, les enfants pouvaient tomber dessus sur l'ordinateur familial. Quand je lui en parlais, il faisait comme si de rien n'était, après il me traitait de Stasi.

    L'obsession sexuelle

    Dernièrement, après l'histoire de la maîtresse allemande (octobre 2010), quand il a commencé à me menacer ouvertement en 2011, il parlait tout le temps de sexe. Devant les enfants. Telle voisine "qui se faisait mettre par son mari". Les doigts de PN "dans la chatte de IR". Il montrait sa soi-disant érection aux enfants à table. C'était ignoble. Il me disait tout le temps que je me "branlais, que j'avais besoin de sexe". Quand je pense que cet homme a une vie sociale et professionnelle, que certaines personnes l'admirent, que des amies à moi se sont détournées de moi pour aller vers lui, je ne comprends pas les finesses des relations humaines !!!

    La jalousie

    Toute la soirée du mardi, après la nouvelle de la copine, j'ai eu du mal à trouver le sommeil et je me suis réveillée à 6h. J'en ai même cauchemardé. J'ai rêvé que nous nous trouvions en famille dans la cuisine du HLM où j'habitais enfant. On préparait à manger. Je range quelquechose au dessus d'un placard haut et trouve des bloc-notes de PN avec des stylos aux logos de ses clients. Puis je tombe sur des parfums. PN planque souvent des affaires là-haut. Ce sont de cadeaux ramenés de Tunisie pour sa nouvelle copine. Je trouve plusieurs flacons de parfums, de lait pour le corps, de crèmes, de poudre, etc. Il y en au moins pour des centaines d'euros ! Je suis révoltée. Lui si radin et qui ne m'avait offert "spontanément" que 2 parfums en 18 ans ! C'est toujours ses petites amies qui auront profité de son fric et ça m'énerve. Je me retourne vers lui et le traite de tous les noms, je lui balance tous les flacons à la figure. Je prends même ma mère à témoin qui se trouvait dans la cuisine.

    Le virage à ne pas manquer

    Durant la fin d'après-midi, je conversais via SMS avec Nad, qui était déjà passée par les mêmes chemins tortueux que moi. Elle a mis 7 ans avant de reparler normalement à son ex-mari. Elle me dit que les filles vont défiler et que je vais en voir des vertes et des pas mûres. Je me rappelle que PN m'avait prévenue qu'il allait enfin "vivre", "profiter de la vie", "avoir des aventures amoureuses alors que moi, c'était même pas la peine d'y penser, aigrie que j'étais et avec 3 mômes à mes pattes", etc.

    J'ai contacté mon frère et ma soeur par SMS. Ils me disent que tant mieux, PN a peut-être trouvé une autre victime et que de toutes façons ce n'était plus mon affaire. Et qu'en tous cas, il ne fallait pas que je fasse la même erreur de faire fuir celle-ci, comme avec l'Allemande. Mon frère me demande si je ressens une pointe de jalousie, il est perspicace. Il me rappelle que PN a été et est un monstre et que je ne dois pas l'oublier.

    En effet, je ne suis actuellement déjà pas bien et donc très vulnérable. Il faut que je me ressaisisse. Dans ma balance, j'ai d'un côté le souvenir de mon mari "Anté-PN", l'idéal d'un couple heureux et de l'autre les faits de violences psychologiques et de harcèlement moral. Je pense que ces souvenirs associés à ma jalousie m'ont un temps portée à croire que PN aurait pu regretter mon départ et s'en morde les doigts. Mais c'est une grave erreur.

    En conclusion, je ne dois pas faire de déni. J'ai bien fait de quitter PN. Ce n'était plus acceptable de rester avec lui et de subir ses violences répétées.



  • De la domination

    Mardi 20/03/12

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    J'avais eu un cours sur l'évaluation - notamment des poli tiques publliques. On y parlait des rapports de pouvoirs entre l'Etat et les collectivités terrritoriales avant la décentralisation. Le premier dominait clairement les secondes. On a parlé de la domination et le point de vue m'a semblé très intéressant.

    Selon ce maître de conférence formé à sciences po, la domination existe car le dominé reconnaît comme NORMALE la relation, il a fait une norme de ce qui est inacceptable. Le prof affirme même que c'est le dominé qui crée la relation de domination.

    Exemple N°1 : Le prof domine le groupe d'élèves que nous sommes car il détient un savoir que nous n'avons pas. Il exige que nous fassions silence durant son cours et que nous levions le doigt pour prendre la parole. Pour autant, rien ne nous oblige à reconnaître son pouvoir sur nous. C'est parce que nous avons accepté cette relation comme NORMALE qu'il peut montrer sa supériorité. Nous avons signé un contrat avec l'école et accepté l'idée que l'école nous fournirait un prof capable de nous apporter les connaissances requises.

    Exemple N°2 : Face à nous un homme nous menace avec un bâton. Il nous domine par la force. La balance est déséquilibrée (il détient des ressources que nous ne possédons pas) mais elle peut se rétablir si nous mobilisons de notre côté des ressources.

    • Si notre ressource est de courir comme Usain Bolt, nous sommes sauvés.
    • Si notre ressource est d'être aussi fort que Teddy Riner, alors c'est bon.
    • Nous pouvons aussi posséder une bombe lacrymogène !
    Bref, si nous trouvons des ressources, nous parvenons à l'équilibre des pouvoirs, nous pouvons négocier, voire inverser la tendance.
    Je précise que pour ce qui concerne les collectivités, leur pouvoir réside dans les impôts locaux et leurs connaissances du terrain, leur expertise.

     

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    La domination / l'emprise de PN

    Comment je m'explique cette relation de domination ?

    J'avais expliqué à plusieurs reprises que cette relation s'était installée insidieusement au fil des années, à coups de dénigrements subtils entrecoupés de numéros de charme. Puis les dénigrements sont devenus de moins en moins subtils et se sont transformés en reproches directs et en rabaissements humiliants.

    Bien sûr, pour que l'emprise fonctionne, il fallait que cela soit progressif et sur un long terme. Sinon je risquais de prendre la fuite et rompre cette relation. Les moments d'accalmie ou de gentillesse ont consisté en des gestes hyper généreux : PN m'avait reversé une fois une partie de ses primes de fin d'année, puis il m'a aussi acheté une voiture - mais je devais lui rembourser 300 € par mois, ce que j'ai refusé ! Il m'avait "bâillonnée" avec ces "dons". Je ne lui avais rien demandé. Ces "cadeaux" étaient sans mesure, à côté de cela pas de petits cadeaux, pas de geste d'amour ou de tendresse. Aucune démonstration sentimentale. PN disait que nous avions dépassé l'âge de faire des "mamours ridicules".

    Je ne veux pas replonger entièrement dans mes états d'âme de l'époque et fouiller plus profondément mais je pense que je n'avais pas les ressources nécessaires pour rétablir un équilibre des pouvoirs avec PN.

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    Renversement de la domination

    Pour reprendre le commentaire d'Elisa sur ma note précédente (Rendu de jugement), il m'est arrivé une ou deux fois de m'affirmer devant PN et de renverser la tendance. Je peux aussi être très dure et très cinglante.

    Mais dans mon travail sur moi-même de recherche de la bienveillance, cette façon de faire ne me correspondait pas. Je ne voulais pas devenir comme lui. Et surtout, je ne voulais pas que les enfants assistent à ces scènes de violence. Car j'aurais pu le "bouffer" aussi.

    Une fois, au cours d'une de nos altercations hebdomadaires, je lui avais tenu tête. Je criais, je lui hurlais ses 4 vérités, je le rabaissais. J'appuyais là où ça faisait mal, je ne le laissais pas en placer une. PN mesure 1,86 m. Je l'ai vu se ratatiner physiquement, cela m'avait fortement surprise. Puis il s'est effondré. Il s'est mis à pleurer comme un enfant. Il m'a dit qu'il souffrait d'avoir perdu sa mère. Qu'elle n'aurait jamais dû mourir et le laisser seul.

    J'étais sidérée.

    Plus tard, nous avons eu des disputes où j'avais eu le dessus. Pas plus de deux ou trois fois. J'avais fait le rapprochement avec ce que son frère L. m'avait raconté une fois sur leur mère était très dure avec eux, d'où l'éventuelle explication - selon lui - de son propre célibat et de son incapacité à construire une famille.

    Lorsque je criais plus fort que lui, PN devait me prendre pour sa mère. Il devait faire un transfert. Je ne suis pas psy mais j'avais compris qu'il m'identifiait à sa mère et qu'il trouvait un apaisement tout de suite après. Alors il arrêtait de me crier dessus. Je le voyais se calmer subitement, c'était flagrant !

    Cela signifiait qu'il avait reçu sa dose de violence ! Comme un drogué.

     

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    Le signe

    J'avais décrit précédemment la façon qu'avait PN de communiquer sur un mode non verbal, avec des bruits ou des onomatopées. Tel bruit faisait référence à telle personne, il avait tant de fois répété la maneouvre qu'à la maison, les enfants et moi-même, sans qu'il nomme la personne, savions de qui il s'agissait ! Et de qui il allait se moquer. C'est énorme, non ?

    Ainsi, PN avait une façon d'agiter le drapeau blanc. Il disait "U", c'est le oui populaire en viêtnamien. Cela voulait dire qu'il se rendait, qu'il baissait les armes. Alors je savais que j'étais tranquille pour un instant. Dans les disputes, quand je parvenais à me faire entendre et qu'il répondait "U", c'était gagné pour moi.


    Mon choix

    Connaissant la faiblesse de PN, j'aurais pu en profiter et l'enfoncer. Mais je l'ai déjà dit, cela ne correspondait pas à mon travail intérieur, à la personne que je voulais être. Je suis rarement revenue sur ce registre de domination. Alors PN en a profité pour faire pencher la balance de son côté et à confisquer le pouvoir de domination. Soit il souffrait, soit il faisait souffrir. Et il m'a broyée.

    Si j'avais agi comme lui, la violence aurait grimpé d'un cran chaque jour et je ne sais pas comment cela aurait fini. Cela aurait aussi signifié que je serais rentrée de plein pied dans son jeu pervers. Et que je serais devenue aussi perverse que lui. Ce n'est pas ce que je voulais.

    Aujourd'hui, je suis loin de lui. Je me sens mieux qu'au mois de janvier. Aujourd'hui, je vois PN comme un pauvre hère, un malade mental. Pour autant, je n'ai pas pitié de lui, il m'a fait trop de dégâts. D'une certaine façon, il a contribué à me faire évoluer. Il n'arrive plus à me toucher, j'ai travaillé sur chaque point douloureux. S'il veut attaquer, je saurai me défendre.

    Comme je réussis aujourd'hui à refuser cette relation de domination, elle n'existe plus. Je ne lui donne plus corps. PN le dominant n'existe plus puisque je refuse le rôle de dominé. Quant à lui, il se lassera bien un jour. Quand on n'a plus de compagnon, de jeu, ce n'est plus drôle ! PN se cherchera un autre jouet !


  • L'Obs du 19/01/12

    Avant de partir de ma ville, j'avais souscrit à une réexpédition de mon courrier, ainsi que celui de mes enfants. Or, La Poste se trompe régulièrement et m'a parfois fait suivre du courrier de PN, notamment l'hebdomadaire Nouvel Obs auquel PN est abonné et pour lequel, pour l'anecdote, il m'avait fait tout un foin pour la raison que je ne le lisais pas ! (ici)

    Donc, il y a 3 semaines, j'ai reçu le magazine à ma résidence, je l'ai ouvert et lu. La semaine suivante, je n'y ai pas touché comme les enfants rentraient le jour-même chez leur père. Je l'ai mis dans le sac de Jumeau en lui recommandant bien de le sortir en arrivant. J'ai contacté La Poste afin de leur signaler le dysfonctionnement, mais le temps qu'ils réagissent j'ai encore reçu le Nouvel Obs vendredi dernier. En couverture, le candidat Hollande et en bandeau le titre : "LES MANIPULATEURS DE L'AMOUR".

    Je feuillette ce jour le journal sans aller directement à l'article dont je suppose qu'il parle de séduction essentiellement. Dans le même temps, la télé est allumée sur des documentaires animaliers et je perçois deux fois le mot manipuler ou manipulation. Je l'entends et je ne suis pas plus surprise que ça, habituée depuis peu à recevoir des signes (comme là). Je ne les comprends pas et ne sais pas les intertépréter.

    Donc, je vais à la page de l'article sur l'amour, et je vois en illustration un ... énorme vampire. Le vampire vient de casser son jouet, une petite femme dans une boîte à musique, avec un marteau. En gros titre : LES VAMPIRES DE L'AMOUR, en sous-titre "N'importe qui peut tomber sous la coupe d'un pervers". En introduction : " Ils dénigrent l'autre pour se valoriser. Ils vampirisent son énergie jusqu'à le briser. "Ils", ce sont les pervers narcissiques. Identifié depuis une vingtaine d'années seulement, le phénomène se répand au point d'être qualifié par certains psy de "mal du siècle". Anne Crignon a enquêté sur ces prédateurs moraux dont le meilleur allié est l'ignorance."

    En voici le lien.

    Pour moi, cela représente une bombe. Les mots-clés sont lâchés : "Manipulateurs, pervers narcissiques, dénigrer, vampiriser, briser, prédateurs moraux." Selon moi, il manque le terme emprise.

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    Tout d'abord, je me demande ce qui serait arrivé si PN avait reçu cet exemplaire du Nouvel Obs et pas moi. Je l'imagine lisant l'article. Comment PN réagirait-il ? Se reconnaîtrait-t-il ? Aura-t-il conscience qu'il souffre de cette psychose ? Pensera-t-il que c'est moi qui en souffre et calquera-t-il ses arguments sur tous les points décrits dans le dossier ? Car c'est bien des Pervers Narcissiques dont on parle ! C'est une vrai bombe jetée à la connaissance du grand public. C'est un véritable pavé dans la mare.

    Personnellement, je n'ai jamais fait savoir à PN ce que j'ai compris de lui, à savoir qu'il est Pervers Narcissique. Un jour, j'avais laissé échapper le mot "manipulateur", et bien il me l'a ressorti aussitôt après disant que c'était moi la manipulatrice. Quand je lui reproche de me dénigrer, il dit que c'est moi qui le dénigre. Quand, n'en pouvant plus, je lui demandais d'arrêter sa paranoïa, il me disait après coup, qu'il venait de trouver le nom de la maladie dont j'étais atteinte, sans la nommer : "Je sais de quoi tu souffres, ça commence par un P. Prépare-toi car devant le juge et avec mon avocate, on va décrire ta maladie, tu y corresponds point par point !" Évidemment, il bluffe, car seul un médecin psychiatre est en mesure de poser un tel diagnostic.

    L'article parle de ce comportement en miroir : "A travers chaque reproche infondé, calomnieux, adressé à sa victime, l'agresseur fait son autoportrait. Cela fera office d'aveu de ce qu'il est lui-même. Un aveu bien involontaire car son système repose sur le déni, qui est l'occultation de la réalité."

    Concernant les aveux de ce qu'il est lui-même, quelques jours avant mon départ de la maison, voici de quoi il me traitait (entres autres innombrables insultes) :

    • imposture ++++
    • usurpatrice
    • radine
    • Pol pot / dictateur
    • paranoïaque
    • je dénigre
    • je ne me remets pas en question
    • j'ai toujours raison
    • je dis une chose et son contraire

     

    A suivre