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  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #5

    Le téléphone sonne. Je décroche, c'est ma mère.

    Vu le peu de respect que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) porte à ma mère, qui je le précise, s'est toujours montrée très correcte avec PN, lui pardonnant même ses conduites insolentes passées.

    Je vais dans une autre pièce pour discuter avec ma mère.

    Dans la cuisine, PN est attablé avec les enfants. J'entends PN : "Je ne veux plus jamais entendre parler cette langue." Je parle en vietnamien.

    L'Aînée lui répond : "Si tu ne veux pas entendre Maman parler vietnamien, eh bien tu t'en vas d'ici !"

    Après ma conversation, je retourne à table en faisant semblant de n'avoir rien entendu. Au fond de moi, je suis écoeurée !

  • L'eau et le feu

    Dimanche 04/09/11

     

    On se lève tard. On petit-déjeûne, puis à la demande de Jumeau, on va à la piscine. Sinon, on serait allés à une brocante puis voir ma mère, histoire de ne pas rester à la maison avec PN (mon mari appelé Pervers Narcissique). J'emporte de quoi faire des sandwiches On y arrive à 12h00 et on en repart à 18h30.

    En voyant mon pique-nique, PN critique les chips. Je lui dis : "Je n'ai pas le temps de faire autre chose. Tu n'as qu'à préparer le pique-nique si ça té dérange." PN me dit : "Préparer quelquechose pour toi ? Jamais de la vie. Espèce de Caliméro."

     

    piscine2.jpg

    Après la piscine, en arrivant à la maison, je discute avec notre voisin Béber d'un problème d'électricité dans toute la rue. De la maison, avec la porte d'entrée ouverte, PN ne le voit pas et pense que je lui parle. Il commence à ironiser. Je lui dis tout haut que je m'adresse à Béber. PN s'arrête.

    • Je ressors voir Béber car nous n'avons pas d'électricité non plus. PN me crie : "Va te faire sauter par Béber !"
    • Quand je reviens dans la maison, PN me dit que "Béber est un gentil garçon", qu'ils ont fait du jogging ensemble l'autre jour.  Cinq minutes plus tard, PN crie tout seul : "Mais qu'il aille sauter sa femme, Béber !"

    Puis PN m'informe qu'il vient aussi de rentrer à la maison, juste 10 minutes avant nous. Je ne lui réponds pas.

    • PN : "Il est gentil, ce GG, il m'a donné 5 cigarettes."

    Je ne dis rien. J'avais croisé hier en centre-ville GG, le frère de IR (le cocu, comme moi) ! On a échangé des banalités. GG passait aussi un concours de catégorie A en même temps que moi. On a parlé de mon prochain départ à l'école de Rennes.

    PN me semble bien énervé. Je comprends que PN a passé l'après-midi chez IR et son mari et aussi GG (le frère et la soeur habitent côte à côte). GG boit du Whisky. Je ne pense pas me tromper, mais PN doit être ivre.

    Je dis à PN qu'il est bien remonté. (j'entendais, en colère) PN me répond qu'il n'a pas de problème de ce côté-là. J'aurais dû rester muette.

    PN me demande si la piscine est bien. Je lui réponds que je ne sais pas. S'ensuit une sorte de monologue.

    • PN : "Quoi, tu vas à la piscine et tu ne sais même pas si c'est bien ! T'es tarée, toi. On n'a pas d'électricité ? On n'a qu'à faire venir DR (le mari de IR). DR est très fort en électricté. Tu comptes accompagner les jumeaux au collège demain ? Tu comptes y aller seule ? Je suis invité dans 15 jours chez DM, mon meilleur ami. Il m'invite seul. On se connaît depuis 30 ans. Que dis-je 40 ans ! Je vais aller chez eux, en province !"

    Je range rapidement les affaires de piscine et je fais sécher les serviettes. Puis je m'enfuis dans ma chambre car je sens que PN est encore dans un état d'excitation et qu'il va encore me chercher. C'est la veille de la rentrée, et j'aimerais que les enfants puissent bénéficier d'une soirée calme !!!

     

    Un havre de paix

    C'est vraiment pénible. Je lisais il y a quelques temps que la maison devrait être ce havre de paix, cet antre fait de confort, de douceur et de chaleur familiale et dans lequel on se réfugie, entre soi, avec les siens.

    Moi, ma maison, c'est le lieu où je vis l'enfer sur Terre.

    enfer.jpg

    PS : J'ai réécouté le message téléphonique que PN m'avait laissé vendredi soir : "Viens jouir de la maison." Je comprends maintenant. Il venait de prendre connaissance de la demande de divorce.

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    Le dîner

    Je viens de finir de manger avec l'Aînée et Jumeau. Jumelle avait déjà dîné pendant que j'écrivais la note ci-dessus, elle avait trop faim et voulait se coucher tôt à cause de la rentrée. PN a grignoté. Je n'aime plus du tout faire à manger, et pour cause ! Les moments du repas sont devenus des temps de folie pure où PN déverse sa haine ou ses commentaires insensés. Cela fait plusieurs soirs que nous mangeons des sandwiches ou des plateaux-repas. Les vrais repas avec les enfants me manquent !

    Ce soir, seul le four à micro-ondes fonctionne, donc nous préparons des soupes viêtnamiennes individuelles. 3 minutes au micro-ondes et 10 minutes à manger. Et basta !

    L'Aînée demande tout haut : "Pourquoi les pois chiche, on les appelle des pois chiche ?"

    PN : "Parce qu'on a pensé à toi ! ... et à d'autres aussi !"

    A table je parle à l'Aînée à voix assez basse : "J'ai bien nagé aujourd'hui."

    PN est en train d'écouter des chansons allemandes sur Youtube et des hymnes. Depuis le bureau, il entend quand même  et dit :

    • "Laure Manaudou ! Elle va me manquer Laure Manaudou ! Divorcer, ha ha ha ! T'auras intérêt à serrer les fesses, grosse ch... ! " Il ne poursuit pas sa phrase.

    L'aînée lève les yeux au ciel. Elle dit à PN : "Arrête de nous parler, si c'est pour dire n'importe quoi." PN : "Ben quoi ? J'ai le droit de participer à votre conversation quand même ?"

     

    harcèlement moral; pervers narcissique; violence verbale; insensé, attaques verbalesHeureusement que je me contrôle. Parfois, je ne réalise pas ce que je vis chaque jour !!! Côtoyer cette méchanceté, cette bêtise et cette bassesse ! J'ai l'impression de vivre dans la vase !

    Et le niveau de conversations de PN, je ne supporte plus cette bêtise sans nom, cette saleté !

    J'ai vraiment hâte que cela s'arrête ! Je ne demande qu'un peu de légèreté dans ma vie ! Juste de la simplicité ! Rien d'autre ! Ma souffrance a-t-elle une fin ?

  • Vendredi 02/09/11 : L'avis de demande de divorce

    Le vendredi 02/09/11, en sortant du travail je m'arrête faire quelques courses. J'aurais préféré rentrer directement à la maison, car les jumeaux sont restés tout seuls toute la journée.

    Pendant que je conduisais sur le chemin du retour, mon portable sonne, c'est la sonnerie de PN. Je ne réponds pas. Puis j'écoute le message. J'entends quelquechose comme "Je ne te laisse pas de message. .... à la maison ...."

    Un message où il n'a rien de précis à me dire. Il tourne autour de quelquechose. Je connais bien PN après 18 ans de vie commune.

    Après que je me sois garée devant la maison, PN est déjà à la fenêtre, à me dire "C'est la guerre ou quoi ? Pourquoi t'as fait des courses ? Je viens de faire les courses à Intermarché avec les Jumeaux."

    Moi : "Je ne pouvais pas le savoir."

    Je ne le savais pas encore, mais le coup de fil de PN n'était que le début d'une soirée infernale, où PN ETAIT EN CRISE PENDANT 4 LONGUES HEURES !

    Je vide la voiture aidée des enfants. Je sens une forte tension.

    PN referme le portail du garage alors que j'entrais les sacs de courses. Je lui demande de m'ouvrir, ce qu'il fait en disant "Bien, mon caporal !". Puis quelques pas plus loin, il me ferme la porte du garage au nez. Je proteste, alors il me dit en allemand que c'était une blague.

     

  • Jeudi 1/09/11 : Je craque

    Le verrouillage financier de PN, la nécessité de tout planquer mon sac à main, mon ordi, mon cartable à chaque fois que je sors, l'appel de la conseillère relais du commissariat, l'appel de ma banque pour un problème de carte bleue, tout cela me remue et me fatigue. Je craque.

  • Mercredi 31/08/11 : L'argent

    Depuis 2 jours, je n'avaiis soit pas le temps d'écrire, soit pas de connexion Internet.

    On m'avait dit qu'à ce moment du divorce, la guerre serait strictement financière.

    Mercredi 31/08/11, je suis à la maison, je prends le courrier. Une lettre de la banque banalisée de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), avec le code de sa nouvelle carte bancaire. Je remets le courrier dasn l'enveloppe sans décacheter le code secret.

    Le soir PN rentre et découvre l'enveloppe. Il me dit : "Maintenant, ça suffit d'utiliser mon fric."

    PN a ouvert un autrre compte où il fait virer son salaire, ce qui fait que je n'aurai plus visu des mouvements. Il me dit qu'il mettra une petite somme couvrant le quotidien.

    Je me doutais qiu'il préparait quelquechose de ce genre. En début de semaine, à table, il fait mine de réfléchir tout haut : "Ah oui, le chéquier, c'est fait..."

    Je dis à PN : "Si je n'ai pas assez pour couvrir les besoins de la famille, je m'adresse à ton employeur en demandant à TT, ta comptable, un prélèvement à la source, directement sur ton salaire. Elle sera ravie de traiter cela."

    Cela a dû toucher l'orgueil de PN, car tout au long de la soirée, il n'a plus rien dit. Il a même été étrangement agréable avec tout le monde, il m'a parlé normalement. Une copine de l'Aînée est venue dîner et dormir à la maison. J'étais assez réticente car j'avais peur du dénigrement de PN envers tout tiers. PN a dit à l'Aînée que sa copine avait une voix grave et que c'était beau, les filles avec des voix graves. (Il m'avait tenu ce discours concernant la belle voix grave de sa maîtresse !!!)

    PN pense qu'il va m'abattre via la question de l'argent. Il pense que c'est ce qui me tient. Ce qu'il ne sait pas, c'est que mon seul but, c'est de ne plus être avec lui. Néanmoins, je ne veux pas renoncer à ce à quoi j'ai droit légalement.