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  • Un autre rêve violent

    1er rêve le Mercredi 12/10/11

     

    PN est en train de jeter des affaires à moi dans la poubelle, encore une fois.

    Je lui demande  : "Qu'est-ce que tu as encore jeté ?"

    PN : "Tu vas faire le jeu des 7 différences."

    Alors je regarde autour de moi dans la maison pour tenter de deviner ce qu'il a bien pu bazarder. Je m'énerve, je hausse le ton.

    Puis je pars. Je passe par la terrasse avec les enfants. Mais comme PN est dans la cuisine avec la fenêtre ouverte, je ne veux ne veux pas qu'il nous voie, alors on se baisse sous la fenêtre, un peu comme les  entraînements militaires. Nous arrivons au bout du jardin, au pignon de la maison et qui donne sur un petit bois. Je vois un vieux clochard en train de pisser contre le mur à 5 mètres de là. Il nous regarde, indifférent.

    Tout à coup, PN surgit, agressif et menaçant. J'appelle le vieil homme au secours, mais les mots qui sortent de ma bouche sont incompréhensibles et inaudibles. Cela fait une sorte de baragouinage. PN s'approche.  Je l'attrape par le col et passe sa tête à travers le grillage, à l'endroit où se trouvait un trou. PN se retrouve coincé entre les fils de fer rif-gides et pointus, le visage vers le haut d'un côté du grillage et le corps de l'autre côté. Il se débat. Le vieillard arrive à ma rescousse. Il le frappe avec sa canne et lui déverse sa bouteille d'alcool blanc (genre rhum ou vodka) dans la bouche, pendant que je le tiens. PN est obligé d'ingurgiter cette substance.

     

    Le 2ème rêve violent, je l'avais déjà raconté .

     

     

  • Menaces+++ du dimanche soir

    Dimanche 16/10/11

    Je pars avec les enfants à 11h45 pour aller chez ma mère. Nous nous voyons en famille, ma mère et ses 4 enfants avec les conjoints (sauf PN, mon mari appelé Pervers Narcissique, évidemment) et les petits-enfants pour commémorer le 4ème anniversaire de mort de mon père. C'est la tradition, nous pratiquons le culte des ancêtres. Nous fêterons également ma réussite au concours.

    De retour à la maison, vers 19 heures, PN m'informe qu'il a passé l'après-midi chez IR, à ramasser des patates. PN : "Tu sais, comme à Oléron !". Nous avions passé en août 2010, pendant que j'étais encore amie avec IR, une semaine chez la mère de celle-ci, en remontant de nos vacances dans les Pyrénées. Et cette année, IR et son mari ont planté des patates dans des pneus. PN me dit que Pa, le troisième larron de leur clique était là aussi. Voilà pour l'histoire.

    PN ajoute : "'IR'  Tu sais, 'IR et compagnie', les renégats, pendant que toi, tu as passé la journée avec tes affidés, ta famille".

    Je ne réponds rien. PN devient complètement paranoïaque et est en train de se faire un gros gros film ! Le psychanalyste m'avait parlé de psychose à propos de PN.

    PN va passer deux longues heures, de 20h à 22h, à m'insulter d'imposture (le mot a été répété ujne vingtaine de fois), et à sortir à toutes les sauces les mots affidés" et "rénégats".

    Habituellement, je file me "terrer" dans ma chambre très vite après le repas, après avoir nettoyé la cuisine et embrassé les enfants. Là, je devais cuisiner des nouilles sautées pour mon repas de fête du lendemain.

    Je ne vais pas retranscrire tous les dialogues / monologues, car j'ai enregistré plus d'une heure par petits bouts avec mon téléphone.

     

    "IMPOSTURE"

    PN : "En fait, tu sais ce que tu es ? Tu es une IMPOSTURE. Voila ce que tu es, un imposteur ! Tu es un imposteur. Ca fait des années que tu trompes ton monde. Mais ce sera fini, tout ça !"

    larousse 1995.jpgPuis, pendant que je cuisine, PN surgit avec un dictionnaire à la main, le Larousse de 1995, que sa mère enseignante nous avait offert. Il exige de moi que je lise la définition du mot imposture. Il s'approche de moi très près et m'ordonne de lire. je le repousse et lui demande de me laisser tranquille. Il me colle le dictionnaire sous le nez, à 5 cm de mon visage. Je ne vois plus les légumes que je suis en train de remuer.

    PN : "Lis-moi la définition du mot imposture ! Je VEUX que tu me lis la définition à voix haute ! J'attends ! Lis-la ! Allez, lis ! Lis, je te dis ! "

    Je lui demande de me laisser tranquille, je le repousse avec mes mains. PN continue de mettre le dictionnaire devant mes yeux, tout contre mon visage.


    PN : "T'es presbyte ou quoi ? Lis, je te dis ! Lis-moi à voix haute la définition ! Je ne te lâcherai pas tant que tu ne l'auras pas lue !  LIS ! IMPOSTURE ! Ca te gêne, hein ? Tiens donc, pourquoi ça te gêne ? Ah , tu veux pas lire ? Alors on prend RDV demain ! Tu vas me lire ça demain à vois haute ! Page 537."

    PN avait mis du Stabilos Boss rose sur le mot. La scène dure bien 2 ou 3 minutes. C'est interminable. Je la ressens de manière très dure et VIOLENTE.

    La scène est surréaliste. Je me demande si un scénariste aurait pu avoir inventé cette scène ! Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là dans la tête de PN ?  Quelle folie le prend ? D'où sort-il ce mot, imposture ?

    Je devine qu'il a rencontré son avocat. Est-ce avec lui que ce mot est sorti ? De la bouche de qui ? Est-ce avec son frère L. ou son autre frère D., ou encore son meilleur ami Moulpy, avec lesquels il a parlé ? Ou chez IR et son mari durant ce dimanche ?

    Quoiqu'il en soit, je me rappelle soudain le comportement en miroir des PN. Leur souffrance est telle qu'ils ne peuvent la regarder en face, alors ils la projettent sur leur victime afin de ne pas souffrir. Je l'avais déjà écrit précédemment, finalement c'est de cette façon que PN livre les tourments qui l'habitent.

     

    miroir.jpeg


    Cette soirée-là, durant cette atroce soirée, PN va me dire beaucoup de choses ! Et je crois que je vais comprendre beaucoup de ses problématiques : 

    1. l'imposture
    2. l'image sociale
    3. les amis

    Un ami m'avait parlé du livre "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même". Je pense que PN a souffert dans son enfant du rejet. La suite va être très intéressante.

     

    La reconaissance sociale

     

    1. Au bureau de vote

    Puis PN me demande si je suis allée voter au deuxième tour. Je ne réponds pas. PN insiste. Je réponds que non. Il me dit : "Quoi, tu n'es pas allée voter aux élections socialistes ?

    Moi : "Mais chacun fait ce qu'il veut ! Tu votes qui tu veux ! Et moi je fais ce que je veux."

    PN : "Allez, va voter Marine ! Ca te va bien !"

    A plusieurs reprises, entre deux insultes et cris, trois menaces, PN me raconte des anecdotes au bureau de vote.

    isoloir.jpg

    PN rapporte que lorsqu'il est allé voter, il a salué plein de monde ! Qu'on lui a demandé s'il voulait rester au dépouillement, qu'il a refusé "parce que bon" il n'avait pas le temps, que les conseillers municipaux étaient si désolés qu'il ne reste pas.

    PN : "Le 3ème adjoint au maire m'est tombé dans les bras ! Il m'a supplié de rester au dépouillement. On se connaît bien ! On est pote ! Et puis quand je suis sorti, y avait plein de mecs qui m'ont dit 'Eh t'es là, toi ! Salut ! Tu vas bien ?' "

    Je me demande réellement quelle est la part de vérité dans ce discours ? Je ne suis pas sûre que PN soit si populaire auprès de l'équipe municipale. Bien sûr, il les connaît tous de photo dans le magazine de la ville, car il adore la politique et a une très bonne mémoire. Il est capable de nommer tous les ministres et secrétaires d'Etat, les parlementaires de chaque région, de chaque département et des cantons voisins. Mais en fait, dans notre ville, il a appris par coeur les noms des conseillers municipaux, il ne les connaît pas.

    C'est comme si à cet instant précis, PN perdait les pédales et racontait un moment qu'il aurait voulu vivre.

     

    2. Parmi les amis / connaissances

    PN liste nos amis communs et qui habitent dans le voisinage.

    PN : "Tu es une imposture ! Tout "Ville" va le savoir bientôt ! Les D., les Pa-Ca, les P. ! Ah la la, P. Ha ha ha ! Les IR-DR ! Ah non, pas eux ! Eux, c'est des renégats, comme moi ! Et comme Hollande et Montebourg, qui ont quitté leurs femmes ! Tous des renégats !"

    En fait, j'apprends par la suite, par PN lui-même et par une conversation entre PN et l'Aînée, que PN a rencontré récemment tous ces gens, soit au foot, soit au collège lorsqu'il est allé voir la principale-adjointe.

     

    30 Millions d_amis.jpg

    Puis PN me questionne aussitôt sur mes amis. Une litanie dont il use et abuse.

    PN : "Mais en fait, t'as pas d'amis, toi ! Où sont tes amis ? Ne pas avoir d'amis, c'est quand même curieux ! C'est un signe ! Où sont Amie Réunionnaise et Amie Algérienne ? Hein ? Pourquoi tu ne les vois plus ?"

    PN continue de se persuader que je n'ai pas d'amis et que je suis seule. Là, je ne crois pas qu'il agisse en miroir, puis qu'il a un clique de bons amis depuis 20 ans. D'ailleurs, il me le dit dans la conversation.

    PN : "Moi, j'ai des amis. J'ai des amis qui sont loyaux, moi !"

    Le mode opératoire (j'emploie exprès le jargon policier à propos des criminels) des PN pour faciliter et asseoir leur emprise est d'isoler leur victime. Je pense que PN aurait bien voulu que je fus isolée. Seulement, en tant que maman et en tant que personne assez souriante et sociable, je connais beaucoup de monde dans ma ville. Juste des connaissances, bien sûr. Je connais également beaucoup d'artistes de mon cours de peinture et aussi lorsque je donnais des cours de dessin à des enfants de mes amies.

     

    3. Les SMS 

    Une autre anecdote de ce week-end. Un soir de la semaine, j'avais reçu des SMS d'un ami habitant à l'autre bout de la France et avec qui j'échange beaucoup. Je suis à table, lorsque je reçois le signal d'un SMS, je le lis et rigole. Cela a beaucoup irrité PN qui m'a parlé comme à une enfant disant que cela ne se faisait pas à table. Il n'a pas supporté que je puisse avoir des contacts. Puis le vendredi soir, il avait éclaté : lorsqu'il en a reçu un, il est venu me le coller sous le nez. Puis il en a rédigé un juste à 10 cm de moi, en disant :

    "Tu vois, tu écrivais ostensiblement des SMS l'autre jour en ricanant, eh bien moi aussi j'en envoie. Regarde ! Regarde bien ! J'écris un SMS moi aussi !"

    Pauvre PN ! Ridicule ! No comment !

     

    4. Le collège

    PN reparle du cas de Jumelle, en fait de ma réunion avec les professeurs dans la classe de Jumelle. Le professeur principal m'avait demandé de rester à la fin de la réunion. En compagnie du professeur d'anglais, nous avions discuté de la meilleure façon de traiter le problème de Jumelle. Et nous nous étions mises d'accord sur la façon de faire.

    • PN : "Et tu sais que tu as fait sensation à l'école, dans la salle des profs ? A dire qu'il fallait mettre une zéro à Jumelle parce qu'elle parlait pas. Je n'ai pas dit ça ! Qu'est ce que tu en sais ? Tu étais là ? Mais si ! On m'a dit ça tu as fait sensation ! Qui t'as dit ça ? Tu n'as pas confiance en les gens qui discutent avec toi ?"
    • Moi : "Arrête de mentir. Je n'étais pas dans la salle des profs. Et je n'ai jamais dit qu'il fallait mettre un zéro à Jumelle. J'ai discuté avec des professeurs et pas tous les professeurs et nous avons pris une décision collégiale de ne pas faire un suivi médical ou psychiatrique à Jumelle car cela signifiait que Jumelle allait avoir une scolarité différente des autres."


    "AFFIDES"


    Le divorce

    PN : "Et qui de ta famille va témoigner le 22/02/12 devant le juge pour le divorce ?

    Moi : "Mais de quoi parles-tu ? Pourquoi témoigner ?

    PN : "Mais tu sais très bien de quoi je parle ! Tes affidés, là, là ! Tes affidés voyons !

    Moi : "Il s'agit de notre divorce, il y aura toi, moi et nos deux avocats. Qui parle de témoignages ?

    PN : Ah, tu crois que je sais pas ? Tu me prends pour un naïf ou quoi ? Je sais très bien comment ça se passe ! Les affidés témoignent auprès des avocats ! Je me suis bien renseigné, figure-toi ! En tout cas, moi j'aurai des témoignages en ma faveur ! J'ai des amis, moi ! Y en pleins qui voient clair dans ton jeu ! Tu n'es qu'une imposture ! 

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    La suite prochainement

  • Attaques du Samedi

    Samedi 15/10/11

    Le "rêve"

    Dans la nuit de vendredi au samedi je fais un rêve difficile, on va alors dire un cauchemar, qui va devenir récurrent.

    Je suis dans ma maison. PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) jette des affaires à moi et aux enfants dans la poubelle. Il fait visiter la maison pièce par pièce à des gens, 1 Noir puis 2 jeunes Juifs. Les visiteurs, accompagnés de PN qui vante chaque objet, regardent dans les sacs et les placards ce que nous possédons et font leurs choix.

    En fait, dans la réalité, j'avais fait une brocante dimanche dernier sous la pluie avec les jouets inutilisés des enfants et des vêtements devenus trop petits.

    Je ne veux pas que PN vende nos affaires. Je crie. Je lui demande d'arrêter tout de suite. Qu'il n'a pas le droit de faire ça. Puis on se retrouve subitement dans la ville en dehors de la maison. PN va rentrer au bercail. Je fais la course pour arriver à la maison avant PN, je prends l'autre trottoir, je tente des raccourcis. Je cours le plus vite que je peux. Mais PN est très grand, il a de longues jambes et il fait du jogging. J'arrive presque à la maison lorsque je sursaute car il est déjà arrivé et se trouve juste à côté de moi. Il porte sa polaire rouge (que je lui avais offerte il y a longtemps !).

    Je veux fouiller dans son portefeuille pour prendre son argent et racheter d'autres affaires. Mais il attrape mon sac à main tente de l'ouvrir. Je le saisis et le tape de toutes mes forces plusieurs fois avec un rouleau cartonné de pâte à tarte, puis avec un bâton. FIN.

     

    Le mensonge sur le procès-verbal

    Le samedi matin, je vais - enfin ! - à la poste envoyer en recommandé mon inscription administrative à l'école de Rennes. La date limite était le 30/08/11, je ne parvenais pas à le faire avant. Je file ensuite faire des courses car je dois préparer un plat pour le repas du dimanche chez ma mère puis pour le lundi midi car je fête avec mes collègues de travail ma réussite au concours.

    De retour, je déballe les achats. PN me dit qu'il a lu hier le procès verbal. Il se montre agressif. 

    PN : "J'ai relu hier le procès-verbal de la confrontation au commissariat. Tu as été ridicule ! T'étais complètement pétrifiée devant le brigadier-chef ! Tout se retourne contre toi, tu as dû retirer ta plainte. Voilà où tu en es."

    Je demande où est le procès-verbal. Il dit qu'il a lu hier, je lui demande où il l'a lu. Il annonce qu'il est allé chez les flics. Je m'étonne qu'une personne faisant l'objet d'une plainte puisse aussi facilement se rendre à la police demander la consultation d'un procès-verbal, je croyais que l'on était plutôt convoqué.

    Une enveloppe trouvée plus tard m'indique que PN a effectivement contacté un avocat en centre-ville. Donc il me ment car il ne veut pas me dire qu'il était chez son avocat.

     

    Ensuite PN me menace.

    • PN : "Je te préviens, fais très attention aux mots que tu emploies. Alors comme ça, je suis un malade mental ? Hein ? 
    • Moi : "Oui, tu es un malade mental."
    • Réfléchis un moment ! Si je suis un malade mental, donc je suis donc une victime."

    Je m'arrête de parler, car je sais que la prochaine phrase sera : "je suis une victime, je ne suis donc pas responsable ?", je le vois venir.

    • PN : "Tu n'es qu'un Caliméro ! Dès que je t'ai connue, je t'ai tout de suite dit que tu étais un Caliméro. Tout le temps à pleurnicher.

    Je ne me souviens pas avoir passé mon temps à pleurnicher, mais je me rappelle que PN me disait des choses dures et me faisait souvent pleurer.

    • PN : Je te donne un conseil. Tu as intérêt à bien réfléchir lorsque tu prononces les mots 'bourreau' et malade mental' ".
    • Moi : "Je n'ai jamais utilisé le terme bourreau."

    Précédemment, nous nous étions disputés et j'avais utilisé le mots malade mental et victime : "Je suis victime de tes violences psychologiques. Mme Nom-du brigadier-chef nous a bien dit que les menaces et les dénigrements constituaient du harcèlement moral"

    PN : "Oauis, c'est ça ! Alors va vite voir Madame Pelle-à-tarte"

    PN ne se souvient plus du nom et en invente un moqueur.

     

    Dénigrements sur le physique

    • PN : "Monte à l'étage dans la salle de bains pour éteindre le chauffage. Ca te fera de l'exercice, t'en as besoin."
    • PN : "On a une boulangerie à 800 m, va chercher du pain à pieds, ça te fera leplus grand bien !"

    Le lendemain, PN me reproche une deuxième fois d'avoir utilisé les mots 'bourreau' et malade mental'. Je lui rafaîchis la mémoire sur sa méthode de dénigrement sur mon physique en lui rappelant les deux phrases ci-dessus.

    PN me répond qu'il disait ça pour ma santé ! Depuis quand se préoccupe-t-il de ma santé ? Je lui signale encore que le dénigrement est reconnu comme une violence psychologique. Il me suggèreencore d'aller "vite porter plainte chez mes amis les flics".

  • Provocations du vendredi soir

    Vendredi 14/10/11

    Je rentre du travail. PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) parle au téléphone à un copain. Il a l'habitude depuis toujours de contacter ses amis, une fois la semaine de travail passée. Là, il parle de façon enjouée. Il est sûr de lui. Il raconte sa vie, ses succès commerciaux, rien de plus normal.

    Il boit du vin, un cubi de vin rouge est ouvert. Quelques courses sont sur la table, PN est allé à Intermarché. PN achète invariablement la même chose depuis des années. Il a l'impression de faire des courses complètes. En fait, il achète ce qu'il aime consommer : du vin rouge, de la bière, des oranges, des yaourts et du jambon. Du produit pour le lave-vaisselle et du détartrant pour WC. Je sais, cette description n'apporte rien du tout, mais elle révèle le côté psycho-rigide et automatique de PN. Les produits lave-vaisselle et les détartrant pour chiottes s'amoncellent dans la maison, mais je ne lui dis rien, je n'ai pas envie de subir ses foudres. il pourrait aussi de me reprocher de le harceler.

    Mais cette fois-ci, il y a sur la table du couscous en plat préparé. La dernière fois que les violences avaient explosé et m'avaient conduite à déposer des mains courantes au commissariat, PN avait acheté de façon inhabituelle un gâteau chez le boulanger (alors que j'avais ramené des beignets industriels), puis des steaks hâchés du boucher (alors que j'achète d'ordinaire des steaks surgelés). Je ne sais pas ce qui se joue dans son cerveau à ce moment-là, au moment où il rapporte des bons produits assez chers. Il doit y a voir une certaine logique ou un raisonnement qui se met en place et qui le rend furieux. Je n'arrive pas à comprendre.

     

    20h00

    Je suis dans ma chambre avec Jumelle. PN surgit en criant :

    "Tu es vraiment pathétique ! Tu as très bien vu que j'avais ramené du coucous, il y en a assez pour 6, et tu trouves le moyen de réchauffer tes pâtes ! Toujours en train de faire les choses ostensiblement ! T'es vraiment pathétique !"

    Moi : "J'avais faim, j'ai réchauffé les pâtes en rentrant du boulot et j'ai grignoté un peu."

    PN : "Ouais, c'est ça ! J'ai ramené du bon couscous de chez le traiteur d'Intermarché, on va manger ça. T'es vraiment pathétique !"

    PN part chercher Jumeau au foot.

      

    20h20

    Lorsque PN revient, il est logorrhéique. Il parle tout seul. Il a entamé le cubi de vin rouge. J'ai rapporté d'une fête à mon travail le reste d'une bouteille de bordeaux de 2005. PN tape aussi dedans. Il parle dans tous les sens et dans le désordre. Il est complètement excité.

    • PN : "Jipé est sous le joug de sa femme. Elle l'oblige à venir à une réunion de parents d'élèves au lycée ! Leur fille est grande, sa mère peut y aller toute seule ! Jipé pourra même pas regarder la coupe du monde demain matin !"
    • PN à l'Aînée : "Ah bon, Aînée, tu es invitée à une soirée chez ta copine CF ? Ho ho ho ! Le bon Didi F. (son père, un copain à nous) ! Après la soirée, le jeu va consister à lui monter sur le dos ! Didi F. va se faire fouetter par sa femme et après il va se faire violer ! Ha ha ha !"
    • PN : " Oh la la ! Le boucher m'a mis du couscous pour une armée ! J'en ai eu pour 4,75 euro de semoule. Il m'a trouvé une bonne tête, il m'a trouvé tellement gentil qu'il m'en a rajouté. Hum le bon couscous ! C'est pas de la boîte, ça ! C'est du couscous comme Chida (chez notre copine marocaine) !
    • PN : "Il y en a trop ! Vraiment il m'en a mis trop et en plus il a baissé le prix. Ça m'a coûté 27,50 euros. Je devais le payer directement, mais j'avais pas d'argent sur moi, alors il m'a dit de le payer plus tard. J'ai une bonne tête ! Il m'a trouvé sympa ! (bis !) En plus, il a arrondi à 25 euros ! Il m'a dit 'T'es sympa, toi, j'te baisse le prix'. Et en plus, il m'en a remis une louchée !" 
    • PN : "Dis, Lola, tu crois qu'il y aura assez de place dans le frigo ? Parce qu'avec toute cette quantité, il en restera sûrement !"

     

    => Si je devais faire tout ce cirque à chaque fois que je rapportais de la bouffe ou de la bonne bouffe, ce serait "au théâtre ce soir" tous les jours ! Pourquoi PN a-t-il besoin de se lancer des fleurs comme ça pour un plat de couscous ? Ces auto-éloges durent une éternité. A en être écoeuré avant même d'y goûter. 

     

    On mange. Le couscous est effectivement bon, mais pas à se damner non plus. Le repas dure 20 minutes.

    Juste avant de se mettre à table, PN lance d'une voix froide d'outre-tombe : "On va attendre le 15 novembre. Ce sera décisif. Ca va être chaud le 14 novembre. Elle est jamais là ou quoi, celle-là?"

    PN a l'habitude de prendre cette voix glaciale et menaçante. Par exemple il l'avait utilisée le jour de la confrontation au commissariat, quand il avait croisé l'Aînée et moi dans la rue et qu'il avait crié mon nom et mon prénom, vitre ouverte à travers la rue. Il a aussi l'habitude de parler d'un sujet, comme ça, qui sort complètement du contexte. Je sais que c'est pour me déstabiliser et me faire peur. Mais je ne comprends son manège et je ne cherche pas à savoir plus loin ce qu'il veut dire. J'imagine qu'il signifie qu'il a engagé une plainte contre moi ?

    Puis PN reprend sur son bon couscous !!!

    • PN : "C'est bon, hein ? C'est bon, les enfants ! Il m'a mis 5 kilos de semoule ! Mais il y en a trop ! On va réussir à tout manger ?"

    A table, PN est assis en face de l'Aînée.

    • L'Aînée :"T'as les mains noires, papa."
    • PN regarde ses doigts : "C'est parce que je fréquente une Noire en ce moment."

    Référence à PN qui déclarait aux enfants avoir mis" les doigts dans la chatte d'IR".

    Quelques minutes après, à l'adresse des enfants :

    • PN : "Demain je vais courir à 8h30. Il fera encore nuit. Je vais enculer les sangliers."

     

    Puis l'Aînée parle de ses cours de langues étrangères, elle dit qu'elle a du mal car les mots allemands et anglais se ressemblent trop alors elle les confond.

    • Moi : "C'est à cause de leurs racines anglo-saxonne communes."
    • PN, d'un ton professoral et appuyé : "Voilà une remarque fort à propos, Lola." 
    • Aînée : "Je ne veux plus faire de l'allemand, je veux apprendre l'espagnol. 
    • PN : "Moi aussi"

    PN avait exprimé maintes fois, pendant qu'il fréquentait sa maîtresse, combien il avait envie d'apprendre l'espagnol. PN faisait parler sa maîtresse en espagnol pour entendre la musicalité de la langue. Elle lui écrivait des e-mails en espagnol, il était comme fou. "Tu parles si bien espagnol !" Bof ! Je repense à ça, mais ça me fait sourire intérieurement. Je ne relève même pas, je n'essaie même pas de me moquer de lui. De toutes façons, il m'interdit de parler de sa maîtresse : sujet tabou, c'est passé (sic !). Après je vais m'en prendre plein la figure. 

     

    Toujours à table, l'Aînée nous raconte son cours de SVT (biologie). Ils ont abordé l'hérédité, les gènes et les chromosomes. L'Aînée dit que nous avons 23 paires de chromosomes mais qu'elle ne se souvient plus à quoi correspond la trisomie 21.

    • Moi : "C'est une anomalie sur la 21ème paire de chromosomes."
    • PN : "C'est bien Lola ! Tu en connais, des choses". (ton appuyé)

    Puis PN rajoute une phrase que je ne saisis pas. PN :"Votre mère ne sait pas ce que c'est. Moi j'ai contribué à la perpétuation de la race." Incompréhensible.

    Apparté : Je me souviens - et je l'avais déjà raconté à mon psychanalyste - que les toutes premières larmes que PN m'avait tiré, c'était une litanie de paroles totalement incompréhensibles. C'étaient des mots qui étaient mis bout à bout et qui devaient avoir une logique 'sujet-verbe-complément', amis qui ne portaient aucun sens ! Exactement comme cette phrase ci-dessus ! Le psychanalyste a tenté de me faire me souvenir de ces paroles, mais je n'ai pas réussi à les ressortir, 18 ans après. -

     

    La conversation se poursuit avec tous les enfants.

    • PN : "Il n'y a que chez les Asiatiques qu'il n'y a pas d'hermaphrodites."

    La conversation est en train de glisser sur une pente dangereuse : les gènes, le sexe, les Asiatiques. Je sens que je - les Jaunes - vont encore en prendre plein la poire. Mais ça va, PN s'arrête là. Durant ce repas-éclair où j'ai mangé un bon couscous, il est vrai, mais encore une fois en m'étranglant en avalant le plus vite possible, je n'ai prononcé que DEUX phrases en tout. Sur chaque phrase sortie, PN m'a provoquée.

    Je range en silence les couverts propres du lave-vaisselle et je pars dans ma chambre avec un Télé 7 jours dans la main. PN me lance la dernière phrase de la soirée : "Va te cultiver Lola-Nom de Jeune fille. "

     AFFLIGEANT.

  • Pas si forte que ça

    Non, je ne suis pas si forte que ça.

    Mes mains tremblent encore. Mon coeur s'est un peu affolé à certains moments. Mais pas trop. Même pas envie de pleurer. Rien.

    Nous sommes dimanche soir. Le 16/10/11. Il est 23h.

    PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) a encore sévi deux heures durant. Deux heures de crise. Des menaces. Des agressions verbales. Des provocations. Des hurlements. Entrecoupés de quelques paroles "normales". La folie !

    J'ai des tas de notes en attente. Pas le temps de tout écrire. Urgence de tout raconter. Et puis ce blog qui ne fonctionne pas bien. Pas moyen d'écrire des notes avec des mises en forme correctes depuis deux jours. Plus de barre de notes en mode word. Pas le temps aussi. Je suis lasse.

    Je ne devrais pas le dire mais parfois, j'aimerais en finir. Pfuiiiit ! Plus rien. Plus de souffrance. Ne plus LE subir. Ne plus L'entendre. Le silence. Fini. Ca me traverse l'esprit. Puis je me ressaisis. Je pense à autre chose. Je me sens vide. vidée. Je me ferme. Je ferme mon esprit et mon corps. Pour me protéger.

    Là, j'écris dans ma chambre. Je réécoute les enregistrements que j'ai faits ce soir. Je ne sais pas s'ils sont révélateurs de la situation réelle, avec toute cette tension, cette haine et cette violence. J'ai peur que PN surgisse, comme il a l'habitude de le faire. J'ai peur qu'il entende les enregistrements. Mais je dois les écouter, j'en ai tellement à retranscrire ! Avec tous les parasites, c'est un travail titanesque.

     

    23h30

    Je me suis levée pour aller aux toilettes. PN est monté se coucher. Du coup, la tension redescend brusquement. Ca y est, les larmes arrivent. Ca fait du bien. J'entends du bruit dans le garage, je crains qu'il ne me voie en larmes. J'éteins mon portable.

    Trop de stress. Zen mais pas moine bouddhiste. Je m'inquiète. Je voudrais avoir confiance en l'avenir. Maintenant des sanglots. C'est trop dur. Pourquoi ça ? Pourquoi moi ? J'ai besoin d'aide. Mais qui ? Qui enfin ? Comment ? Encore une fois, pourquoi ? Quel sens ? pourquoi CA existe ? Perversion narcissique. C'est terrible. Il faut faire quelquechose !!! CA ne doit plus exister ! Trop de souffrances ! Qui peut le comprendre ?

    Mes années perdues, je m'en fous. C'est passé. C'est derrière moi. Mais aujourd'hui je suis lasse. Comment tenir encore plus longtemps ? J'ai déjà franchi tellement d'épreuves. Re-sanglots. Je me sens une pauvre petite chose perdue. Je me sens comme un caillou. Pleurs. Quels mots sur mes maux ? SOUFFRANCE. LASSITUDE. DESESPOIR. FATIGUE. TROP DE POIDS. PIETINEE. FATIGUEE. Sanglots. INCOMPREHENSION.

  • Violences psychologiques - Morceaux choisis #7

     

    • Moqueries : appuyer là où ça fait mal

    C'est le matin. Tout le monde se prépare pour aller à l'école ou au travail. PN voit Jumelle arriver avec une écharpe autour du cou.

    PN : "C'est pas la peine de mettre une écharpe. Si encore tu avais une extinction de voix. Mais tu ne parles même pas !"

    Jumelle souffre de difficultés de communication avec les personnes en dehors de la famille : le mutisme sélectif. Ce mutisme la rend très malheureuse, elle pleure à chaque fois qu'il en parle.

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    • Attitude menaçante

    A table nous nous disputons. Je ne me souviens plus le sujet. PN a fini de manger avant tout le monde et quitte la table. Il va dans le salon qui est séparé de la cuisine par une porte vitrée. Tout à coup, j'entends l'Aînée crier : "Mais qu'est-ce que tu as à la regarder comme ça ?"

    Je lève la tête de mon assiette et je vois PN qui me fixe depuis le salon avec le regard HAINEUX et FOU.

    PN : "Je la regarde car ça vaut le coup d'oeil."

    Moi à l'Aînée : "Ne t'énerve pas. Il est en train de chercher ce qu'il pourrait dire pour me blesser ou me critiquer."

    Le regard de PN faisait vraiment froid dans le dos. C'est le regard de Jack Nicholson dans Shining. On pouvait y voir clairement la haine d'une personne qui réfléchit à la meilleure façon de tuer l'autre. C'était effrayant. Je crois que c'est pour cela que l'Aînée avait crié.

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    • Attitude de rejet

    Lorsque je suis dans une pièce, PN ferme la porte.

    • Quand je suis dans le bureau le matin pour me maquiller avant d'aller travailler (il y a une armoire avec une glace), PN m'enferme.
    • Quand je suis dans le garage pour ranger quelque chose ou prendre un objet, PN arrive, éteint la lumière et ferme la porte.
    • Quand le matin je fais ma toilette dans la salle de bains avec la porte entrouverte, PN éteint la lumière et m'enferme.
    • Si je me révolte, PN dit qu'il ne l'a pas fait exprès et que je suis paranoïaque. Pourtant, il le fait une fois sur deux.
    • Quand PN est dans le salon à regarder la télévision et que je suis dans la cuisine pour préparer le repas sans faire aucun bruit, PN ferme sytématiquement la porte qui sépare les deux pièces.

    Il n'est pas besoin d'une attitude clairement hostile pour constituer de la violence psychologique. Ce comportement pourrait être comparé au supplice chinois, avec la goutte d'eau : un peu chaque jour.

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    • Le discours subliminal

    Un site internet décrivait la façon qu'ont les PN de communiquer juste en émettant des bruits. Des bruits spécifiques qui correspondent à un moment ou une situation. Par exemple, un manipulateur avait l'habitude de siffloter une chanson, toujours la même, avant de s'attaquer à sa victime. Cet air de musique signifiait que la torture allait débuter.

    A la maison, PN émets plusieurs bruits spécifiques que je comprends.

    • PN mange en mimant une personne en train de "slurper" sa soupe, c'est-à-dire en mangeant bruyamment. PN se moquait de mon père qui aspirait bruyamment sa soupe de nouilles.
    • PN parle avec l'accent chin'toc. Il imite souvent mes oncles, Alf et Jo, qui ont des habitudes verbales et des mots récurrents.
    • PN parle avec l'accent chin'toc en bégayant. Dernièrement, la veille de l'audition au commissariat en septembre, il l'avait fait pendant une demi-heure. Il imitait ma grand-mère de 94 ans qui oubliait ses mots et bégayait jusqu'à ce qu'elle retrouve son mot.
    • PN fait mine de chasser un animal en faisant "Pschhhh ! Pschhhh !" C'est ainsi que fait ma mère pour chasser les chats qui font leurs besoins dans son jardin.
    • PN inspire bruyamment avant de commencer une phrase. Il imite mon beau-frère. Cette façon de faire dure depuis plusieurs années.
    • C'est très fort, car le PN conditionne sa victime : 1 bruit égale une moquerie. PN n'a besoin de nommer personne. On ne pourra rien lui reprocher ! "Ben quoi ? je n'ai jamais parlé de ton beau-frère !" . Comment prouver ce type de harcèlement moral à un policier ou à un juge ? C'est peine perdue !
    • PN parle avec une voix d'ado "Ah ouaiiiiiieuuuuuh !" Il imite ma plus jeune cousine qu'il a connu adolescente. Elle a maintenant 30 ans, mais PN continue de parler d'elle ainsi.
    • ETC.

     

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    J'avais déjà abordé ces moqueries en présence de PN lors des consultations avec un conseiller conjugal à l'hiver 2010. PN disait finalement qu'il s'agissait de son humour, qu'il "ressemblait à sa mère qui était très moqueuse". Que beaucoup lui faisaient remarquer cet humour spécial, ce cynisme. J'avais verbalisé clairement que je souffrais d'être l'objet de ses sarcasmes. La conseillère faisait comprendre à PN qu'il ne fallait pas continuer à agir de la sorte à cause de la souffrance que cela entraînait. PN n'en a JAMAIS tenu compte.

    Il a réitéré exactement le même discours lors de l'audition avec la brigadier-chef. Devant elle, PN se moquait de moi en disant que pourtant j'appréciais bien son "humour" au début. A ce moment-là, j'ai dit à PN que cela m'amusait jusqu'au jour où je suis devenue constamment l'OBJET de son cynisme.

     Je précise que je reproche à PN, ainsi que mon aînée à son père, de toujours se moquer des membres de ma famille tous les soirs lorsque PN se met à table. Lors des repas, c'est comme dans sa propre famille, c'est la revue des troupes, chacun en prend pour son grade. PN répond alors :

    "Mais tu n'as qu'à te foutre de ma famille ! Ca ne me fera rien !"

    Seulement, je ne me fous pas de sa famille, car ce n'est pas dans ma personnalité et cela ne m'apporte rien de faire cela.

    Ce la m'obligerait à aller chercher chez les autres leurs défauts et identifier leurs traits caractéristiques. Je regrette, mais cela ne m'amuse pas du tout de faire ça, je n'ai aucun besoin de faire ça. Je ne suis pas manipulatrice ni perverse narcissique.

     

    • Insultes déguisées

    PN écoute la radio ou la télé. Soudain, il s'écrie :"Salope !" , "Connasse !" ou "Pouffiasse !" ou encore "Quelle enculée, celle-là !"

    Actuellement c'est un florilège, car PN déteste tel ou tel personnage médiatique féminin. Il abhorre Pascale Clark et Audrey Pulvar sur France Inter, il ne supporte pas Ségolène Royal, puis Martine Aubry (actuellement on est en pleines périodes d'élections primaires socialistes). Il n'a pas de considération pour ses collègues de travail féminines (sauf sa petite maîtresse allemande, son assistante, évidemment).

    Anecdote : Une fois, alors que je regardais - encore à cette période - ses SMS sur son portable, j'avais vu des échanges avec son collègue. Leur autre assistante MLG les avait avertis qu'elle était malade. L'un disait qu'elle allait du coup "faire chier son mec le soir à la maison", PN répondait qu'elle "devrait prendre un concombre et que cela irait mieux".

    Des insultes misogynes, des réflexions à l'encontre des femmes, j'en entends tous les jours.

    Auparavant, étant la seule femme dans la pièce, je prenais ces mots pour moi. PN me disait : "Mais je te parle pas ! Je parle de la fille à la radio ! T'es complètement parano, toi !"

    Aujourd'hui je les entends toujours mais j'ai arrêté de les prendre à mon adresse. Pourtant je sais que c'est comme ça que PN m'attaque, sans en avoir l'air.

    Je me dis que c'est celui qui profère ces insultes qui a un problème et que ce n'est pas moi, et que cela ne doit donc pas m'atteindre. Mais j'avoue que c'est usant à la longue.

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  • Les enfants en otage

    Vendredi 7/10/11

    Je rentre à la maison après avoir appris au travail que j'étais reçue à mon concours en première place et après être allée à ma séance psy, où j'aborde à petits pas ma relation à PN (mon mari appelé Pervers Narcissique).

    J'ouvre la porte, et PN est dans l'entrée. L'index pointé, il me dit aussitôt :

    "Deux choses et après je te laisse tranquille. Premièrement, je ne suis pas d'accord pour que les enfants viennent avec toi à Rennes. Deuxièmement, j'ai pris RDV avec l'adjointe au proviseur pour Jumelle et avec un psy !"

    Et il ajoute : "Ça suffit les conneries maintenant. Et ce n'est que le début !" (Menace)

    Whaou ! Bonjour l'accueil. Et voilà, ça recommence, je pénètre en enfer dans ma propre maison. Je ne dis rien. Surtout ne pas réagir à chaud, c'est ce qu'il attend.

    corn flakes.jpg

    J'arrive avec des paquets de corn flakes dans les bras.

    PN : "Encore des corn flakes ! Comme s'il n'y en avait pas assez comme ça." (Dénigrement)

    Les enfants délaissent le lait depuis quelques temps, mais en consomment avec les corn falkes, c'est le seul moyen de leur faire prendre du lait et en plus ils aiment les céréales. Pourquoi les priverais-je ?

    PN : "Demain matin, ils mangeront des croissants. J'en ai acheté tout à l'heure à Intermarché. Ils sont bons jusqu'à demain."

    La belle affaire, je le laisse causer.

     

    Quelques instants plus tard, PN me dit qu'il a pris RDV avec la conseillère principale d'éducation adjointe (CPE) pour Jumelle qui aurait retardé aujourd'hui toute la classe car elle n'a pas voulu / pu réciter sa poésie.

    PN : "Tous les parents étaient en colère, elle a retardé toute la classe !" (Généralisation, projection ou mensonge)

    Je me demande si, en 6ème, les parents viennent encore chercher leurs enfants à l'école.

    PN : "Et c'est quoi, cette histoire de mettre zéro à Jumelle parce qu'elle ne participe pas à l'oral ? C'est n'importe quoi !"

    Moi : "J'ai déjà eu un RDV avec la CPE adjointe et son professeur principal."

    Effectivement, j'avais déjà été convoquée. Dans le cas  de Jumelle, les professeurs sont tenus d'attribuer des notes d'oral. Comme elle ne parle pas, soit ils la guident vers une prise en charge médicale et psychiatrique ou psychologique, avec un enseignement à part et sans notation d'oral. Soit ils la considèrent comme une élève lambda et notent son oral, qui est inexistant, donc en lui mettant zéro.

    J'avais expliqué l'environnement de violence psychologique dans lequel nous vivions et le projet de partir en Bretagne à la fin de l'année. Nous nous sommes accordés sur le fait qu'il était inutile d'engager une thérapie avec un pédo-psychiatre maintenant alors qu'elle allait être interrompue en plein milieu de travail. De toutes façons, Jumelle est bonne élève, ses notes vont entre 16 et 20/20. Une thérapie pourrait être engagée l'année prochaine.

    Je ne sais pas comment PN a su pour la notation.

    note-0-sur-20.jpg

    Mais j'embraye sur l'interdiction de PN d'emmener les enfants à Rennes, car c'est cela qui m'irrite.

    Moi : "Et tu comptes les élever comment, les enfants ?

    PN : Je les élèverai aussi bien que toi. (LOL, LOL et re-LOL)

    Moi : Ah ? Tu les élèveras avec IR ?

    PN : T'es vraiment détraquée, toi. (changement de conversation)

    Moi : C'est toi, le détraqué."

    Et je m'aperçois le niveau de notre conversation. C'est du théâtre de boulevard. C'est du jeu malsain et puéril.

    Et en demandant le divorce, c'est exactement à ce genre de relation que je veux mettre fin.

     

    Je suis dans ma chambre. PN arrive en m'ordonnant d'aller chercher Jumeau au foot. De toutes façons, j'avais l'intention d'y aller car je voulais passer prendre des pizzas. Je dis quand même à PN : "Pourquoi tu n'y vas pas ? Si tu veux éduquer les enfants pendant 6 mois, il faudrait peut-être commencer maintenant  !" S'ensuit des noms d'oiseaux.

    Je demande à PN de nous passer des tickets restaurants pour prendre la pizza.

    PN répond : "Dans tes rêves !"

    Moi : "Tu sors tes tickets-restos pour inviter IR, son mari et Pa à la pizzeria et au bistro d'à côté et tu refuses d'en sortir pour tes enfants ?"

    PN : "T'inquiète pas, j'emmènerai les enfants au Campanile, mais sans toi." (Les tickets-restos donnent droit à 50% de réduction sur une grillade à Campanile !) (promesse)

    Je rigole en mon fort intérieur. PN déclarait à qui voulait l'entendre qu'il emmènerait l'été dernier les enfants au canada, chez son cousin, ou encore l'Aînée faire du shopping dans un grand centre commercial.

    Puis PN m'nforme qu'il va cuire les steaks qu'il vient d'acheter, j'insiste en disant que j'ai envie de manger des pizzas.

     

    pizza-casa.jpgJe pars avec Jumelle chercher Jumeau, je récupère par la même occasion l'Aînée et sa copine venues au foot voir leurs copains. Puis nous filons chez le pizzaiolo, nous patientons car les pizzas ne sont pas prêtes. A 20h45, le sonnerie spécifique à PN retentit. PN resté seul à la maison nous demande "ce qu'on fout".

    Arrivés à la maison, je vois que PN a mis la table, c''est bien la première fois. Il a même ouvert une boîte de haricots verts en conserves et posé une poêle à griller sur la plaque.

    PN : "Merde ! Je t'ai dit que j'allais faire des steaks ! T'es vraiment une bourrique !" (victimisation)

    Moi : "Tu n'as qu'à ranger les steaks pour demain."

    PN me met les haricots verts sous le nez et me demande s'ils vont tenir le choc d'être mis au frigo pour le lendemain. (ironie)

    Moi : ...

    PN : Bah répond ! (ordres pressants, très spécifiques des PN)

    Moi : Demande-leur.

    PN : Je te pose juste une question.

    Moi : Oui."

    Conversation de débiles dans laquelle PN m'entraîne.

     

    PN a ouvert une bouteille de vin, j'en ai envie. Je me sers un verre. PN le voit et me retire le verre, il met dit : "T'as pas le droit de le boire. C'est moi qui l'ai acheté."

    Je le regarde faire et mime le geste d'applaudir.

    PN me rend le verre en me disant "chacun son tour".

    PN fait cela car je lui reproche de se baffrer dès que je pose des aliments sur la table. Si un met lui plaît, il se sert en grosses quantités, sans se demander s'il y en aura assez pour les autres.

     

    PN mange la pizza, il s'écrie : "Beurk ! C'est quoi cette sauce sucrée ? Vous avez vraiment des goûts de chiottes !" (dénigrement)

    Jumelle : "C'est de la sauce barbecue."

    Aînée : "Si t'aimes pas, alors tu manges pas. C'est pas la peine de dire ça !"

    Moi, j'avale ma part à toute vitesse et m'étrangle presque. Je veux quitter la table au plus vite. Je ne supporte plus de prendre les repas en compagnie de PN.

     

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    Apparté

    Au moment où j'écris cette note dans ma chambre, avec la porte ouverte sur l'extérieur, j'entends une voiture passer. Il en passe plusieurs le samedi dans mon allée privée. Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois-ci je tourne la tête. Et qui vois-je passer ?

    Une vieille voiture bleue roule au pas devant ma maison, au volant une tête rousse regarde dans ma direction. C'est IR.

    Ma réaction : Ce n'est pas possible ! Qu'est-ce qu'elle vient faire là, celle-là ?

    IR vient rôder devant ma maison et n'ose pas entrer. Les vendredi ou samedi dernier, PN les a passés chez IR (et son mari ?) jusqu'à la nuit. Mais pas hier soir.

    Je ne ressens aucun sentiment, aucun res-sentiment.

    Cela m'agace juste un peu. J'ai envie d'aller voir PN et de lui dire un truc du genre, "Y a ta copine qui te cherche". Mais je ne le fais pas. Je ne dis rien, je ne fais rien. Ca me fait repenser à ma séance psy d'hier : "complice". Je vois des choses se dérouler et je ferme ma gueule.

    J'en ai marre.

    Mais j'ai pas envie d'entrer dans leur relation malsaine.

    voiture bleue.jpg


     


  • Major

    Vendredi 7/10/11

    Les résultats du concours de secrétaire médicale sont tombés cet après-midi à 14h. Non seulement, je suis reçue (sur 650 - et non 1300 comme je l'avais écrit par erreur), mais en plus je suis major !

    podium.jpg

    Joie. Grande fierté. Je plane.

    Une autre perle à mon collier !

    J'envoie des SMS à tout va et reçois des dizaines de félicitations.

    J'avais passé ce concours au cas où je n'aurais pas été reçue à l'un des deux autres. Je l'avais passé une première fois en 2008 et raté. J'avais révisé pour ce concours en avril, puis stoppé les révisions pour me mettre à la culture générale pour l'oral de directeur, et repris mes notes une fois celui de directeur passé. C'était une période de folie où je passais du droit à la culture générale en faisant un détour par la terminologie médicale. Une période estudiantine et phosphorante de folie, parallèlement au harcèlement quotiden de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique). J'ai survécu !

    Major, c'est important. Ca veut dire que j'ai été la meilleure sur les 650 candidats. J'ai cru en moi de plus en plus grâce à la méthode Coué. Cela veut aussi dire que PN ne pourra jamais prétendre que j'étais dépressive. Et pourtant j'avais de quoi l'être, avec la violence qu'il déployait contre moi. Mais une dépressive ne réussit pas un concours pour une formation de niveau directeur, une dépressive ne sort pas major d'un concours de secrétaire médicale. D'autre part, PN continue de me traiter d'idiote et de bachoteuse. Cela l'irrite que je puisse réussir. Par ailleurs, je ne lui révèle pas que je suis sortie première de ce concours, je ne lui ai pas dit non plus que je passais ce concours. De toute façon il m'aurait sorti une remarque du style "je n'en ai rien à foutre".

    J'espère pouvoir profiter du bien-être que procure cette réussite et que PN ne sera pas trop virulent ce week-end. Mais je le saurai en rentrant le soir à la maison, ce ne sera hélas pas le cas !

  • Apéro en bord de Seine

    Avec mes camarades de promo, nous avions convenu de nous rencontrer pour un apéro sur les quais de Seine ce vendredi 30/09/11. Nous avons travaillé toute l'année passée pour notre pré-concours, nous rencontrant deux fois par semaine en formation. C'est le 3ème apéro commun, je n'avais pu me rendre aux deux premiers.

    Après le boulot, je file sur Paris. Nous avons RDV à 18h au pied de Notre-Dame. Joie de nous revoir. Nous traversons le pont de l'Archevêché, avec ses milliers de cadenas, gage d'amour éternel des amoureux du monde. Les bouquinistes des quais sont en train de fermer.

    notre-dame.jpg

    Nous nous posons non loin de là, quai de la Tournelle. Une grande belle nappe nous protège des pavés. Puis nous sortons nos victuailles liquides : du rosé de Provence encore frais, du bordeaux, deux bouteilles de champagne, coca et jus de fruits. Pour le solide : tomates-cerises et radis, chips et bonbons, des pains artisanaux avec des doux noms "le pain des Amis", "le Pagnol", plusieurs fromages. Voila de quoi nourrir des amis.

    Je téléphone aux enfants restés seuls pour savoir si tout va bien mais ils ne répondent pas. Ils étaient prévenus que je rentrerais tard, je leur ai dit de demander à leur père de leur commander une pizza. Quelques minutes plus tard, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'appelle sur mon portable pour me demander si c'était moi qui avais téléphoné.

    PN : "Ce n'est pas la peine de prendre de leurs nouvelles.

    Moi : Je ne savais pas que tu étais déjà rentré.

    PN : Quand bien même, tu n'as pas besoin de les appeler. Ils sont autonomes ! " PN raccroche.

    Crispation. Mes amis me regardent, désolés.

    En fait, je crois que PN ne supporte pas que je puisse passer du bon temps avec des amis. Ou plutôt des "non-amis" puisqu'il prétend continuellement que je n'en ai pas. Cela doit l'irriter au plus haut point, d'autant qu'il ne les connaît pas ! Il ne peut même pas les dénigrer !

    J'annonce à mes camarades que j'ai demandé le divorce.  Hola générale ! On trinque ! Ils avaient suivi avec moi quasi en direct l'épidsode de la maîtresse et tutti quanti.

    On passe une bonne soirée. On parle de nos vacances, de nos boulots respectifs et notamment de notre future vie ensemble à Rennes. Certains logeront sur le Campus, d'autres en centre-ville. Nous partageons nos craintes et nos espérances. Je les quitte vers 21h mais n'arrive à la maison qu'à 23h en raison d'une panne de mon train. PN et les enfants étaient encore réveillés. L'Aînée dormait chez sa copine, PN lui avait donné la permission mais personne ne m'avait prévenue.

    C'était beau Paris la nuit. Ça faisait un bail.

    notre-dame nuit.jpg