Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Dénigrement - Morceaux choisis - Page 3

  • Mais qu'y a-t-il dans la tête de PN ?

    tête-point-d-interrogation.jpgJe ne sais pas ce qu'il peut bien y avoir dans la tête de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique). Je n'arrive toujours pas à comprendre.

    Je vais relater le détail de ce qu'il dit lors d'un repas à table. Je précise que je ne lui parle toujours pas, sauf pour dire ce qui est indispensable. Donc c'est un monologue, avec parfois des réactions des enfants.

    PN rentre du boulot, il a fait une grosse journée commerciale, plutôt satisfaisante, il est crevé. C'est mercredi, j'ai eu le temps de cuisiner un bon repas. Donc PN est plutôt de bonne humeur.

    Pendant qu'on dîne en famille la fenêtre ouverte, on entend un chien aboyer dans le voisinage :

    - PN : " Tiens, c'est Jean-Mimi qui est en train de fourrer sa femme."

    - PN : "Quand je pense qu'ils partent en Espagne durant les prochaines grandes vacances à 6 avec leur vieux monospace ! C'est pas comme la soeur de L. (mon beau-frère) qui roule en 4x4 Volvo ! Ils n'ont pas les mêmes valeurs." (Je ne dis rien, je ne réagis pas. PN a dû le répéter 4 ou 5 fois le soir de mon anniversaire et quelques autres fois, ainsi qu'hier soir. PN se moque très régulièrement de L. disant qu'il est pédant.)

    Nous mangeons des pommes de terre sautées, notre fille aînée lance que I., la mère de sa copine fait ses frites elle-même.

    - PN :"Ah oui ! Ses frites doivent avoir un goût unique, elles doivent être parfumées à son haleine."

    Chaque fois que l'on parle de I. où après qu'elle soit partie de chez nous, PN se moque de sa mauvaise haleine. Immanquablement, on y a droit. Je me retiens de dire à ma fille qu'il ne faut plus parler de I. car je ne veux pas qu'elle en arrive à contrôler ce qu'elle peut dire où pas par anticipation aux sarcasmes de son père. Cela signifierait qu'on agit en fonction de lui, ce serait de l'aliénation.

    Un des petits demande s'il faut emmener tel ou tel vêtement en colonie de vacances. PN : "Vite ! Vite ! Il faut faire les valises ! Vous ne partez que dans 3 semaines." PN, qui ne s'est jamais occupé de préparer les affaires des enfants pour les voyages ou encore de les emmener chez le médecin ou quoi que ce soit, s'est toujours foutu de moi, car je m'organise longtemps à l'avance, j'anticipe les valises afin de savoir ce qu'il manque et de prendre le temps d'aller faire les courses.

    Je ne me rappelle plus les autres dénigrements auxquels nous avons eu droit. PN répète à 3 reprises qu'il a eu chaud dans le métro, notre aînée lui fait remarquer qu'il l'avait déjà dit et qu'on avait compris. Lorsqu'il m'arrive de dire plus de deux fois quelquechose - parfois, je ne fais que répéter à une autre personne en présence de PN - PN me reproche aussitôt de rabacher.

     

    Sous le prétexte de l'humour, un fonctionnement pervers


    ironie 1.jpegVoilà. Lors des repas, cela a toujours été une succession de dénigrements, sur les gens qui nous entourent -et encore plus maintenant, puisque PN lache son venin sans retenue. Je l'avais déjà écrit, cela fonctionnait comme ça dans la famille de PN. PN se targue d'avoir de l'humour. Mais il a un besoin irrépressible de casser et rabaisser les autres, une façon de se maintenir au-dessus des autres. De ne pas se sentir... rien.

     

    Je repense à l'histoire de PN avec sa maîtresse. Dans les mails - professionnels - qu'il échangeait avec elle et que j'avais lus, il se moquait beaucoup de leurs propres collègues avec les termes : "dicke (grosse), blöde, abruti, fous, débile, etc. La fille rigolait avec lui, mais avec réserve quand même, je le lui accorde. C'était leur lien, c'était "nous seuls contre les autres cons". Elle devait tellement l'admirer pour son humour sarcastique, pour la finesse de son intelligence !!!

    Le dénigrement est insidieux

    Je me demande si moi aussi j'ai pu être admirative de cette façon d'être. Je ne sais pas, je ne me souviens pas. Mais je n'ai jamais aimé me foutre de la gueule des gens, je n'ai pas besoin de ça pour me sentir exister ou me sentir bien. En tous cas, PN se moquait souvent des autres. Puis, petit à petit, son "humour" s'était déporté vers mes proches, mes amis ou des membres de ma famille. Ses moqueries, d'abord légères, sont devenues plus dures, ce qui me mettait hors de moi. Plus je réagissais, plus PN devait "bander" : il me touchait par ses attaques. Il savait où me faire mal. Désormais, j'essaie de ne plus réagir. Cela me fait soudain penser au blog de Sophie, qui parlait de notre tendance à vivre par réaction aux autres. Très vite, "l'humour" de PN s'est détourné vers moi. J'en ai déjà parlé des mes anciens posts. "Lève-toi, t'es en train de marcher sur les genoux. Ah, bon, t'es debout ? Ha ha ha ! Bah quoi, je rigole ! T'as vraiment pas d'humour ! Pff ! Les nanas, toutes les mêmes, elles n'ont aucun humour."

    Les attaques de PN ne sont jamais frontales. Il passe par le prétexte de l'humour. Ou bien il attaque les proches. Si bien que la victime n'osera plus mentionner telle ou telle personne. Ou même ne plus inviter cette/ces personnes ou encore ne plus la voir. C'est ce qui s'est passé avec moi et désormais avec l'entourage amical de notre aînée. Toutes ses copines sont descendues une à une, aucune ne trouve grâce à ses yeux. L'une est boutonneuse, l'autre est pétasse, une autre a deux de Q.I., etc

    Voilà comment tirer sur qulqu'un sans même le toucher physiquement et sans laisser de trace physique apparente.

    revolver.jpg

     

  • Aucune morale, aucune dignité

    PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) n'a aucune dignité. Rien ne l'arrête . Il est capable de dire n'importe quoi. Les pires choses. Entre autres, concernant notre vie de couple, il ne se gêne pas de me parler de sa maîtresse, comme si elle était une tierce personne comme une autre.

    En général, les hommes qui trompent leur femme nient, cachent et mentent, non ?

    • Là, il lance des vidéos sur youtube, m'appelle pour venir voir comme sa maîtresse ressemble à Nina Hagen dans ce clip.
    • Il me dit aussi que, contrairement à moi, elle est grande et a de longues jambes.
    • J'avais contacté sa maîtresse, lui demandant de laisser notre famille tranquille, qu'elle avait déjà tout détruit et fait assez de casses comme ça. Selon PN, "je l'ai fait fuir, elle est partie en courant". Et ça, PN ne me le pardonnera jamais. Il me reproche régulièrement, à moi, sa femme :"Elle est partie à cause de toi !" C'est une situation hallucinante, surréaliste ! Un mari qui reproche à sa femme d'avoir fait partir sa maîtresse !!! Il s'attendait à quoi ? Que je l'invite à la maison ? Je suis atterrée par ce discours et cet aplomb. Il n'a aucune morale, aucune dignité.
    • Hier, on se disputait encore et on était venus - évidemment - à parler de sa maîtresse. PN me lance : "Elle te dépassait dans tous les domaines." Je pense que j'aurais pu être anéantie par cette phrase auparavant. Je crois que ce genre de phrase est une négation de l'autre en tant que femme mariée légitime et qu'individu avec ses propres qualités et compétences. Heureusement, devant tant d'adversités ces derniers mois, tant d'obstables à franchir, tant de haine rencontrée chaque jour, je me suis forgée une vraie conscience de moi, une vraie identité, connaissant ma vraie valeur. J'ai appris à me construire en tant qu'individu, sans avoir à être comparé à un autre et sans avoir peur d'être comparé à un autre. C'est pourquoi cette affirmation ne m'a aucunement touchée. Je lui ai juste répondu :"Si tu le dis..." et le laissai tout seul avec sa phrase.

    On se rend compte alors comme le harcèlement moral peut être pernicieux. C'est un empoisonnement de tous les jours, avec des phrases assassines distillées goutte à goutte, des phrases dénigrant l'autre, niant l'existence même de l'autre. Chaque phrase prononcée est un coup de poignard de plus. Invisible à l'extérieur. C'est la psychologie-même de l'autre qui est détruite, son estime de soi. C'est comme cela que la dépression s'installe, tout doucement. Il faut avouer que dans les situations que j'ai relatées ci-dessus, la violence n'est pas distillée, mais bien réelle et brutale. Puisqu'il a franchi de nombreuses étapes dans la cruauté et que d'après moi, elle est au summum.

    Summum de la violence

    PN a atteint le summum de la violence verbale et morale. Je pense que PN n'ira pas plus loin pour deux raisons : d'une part, parce que la violence que je reçois actuellement est effectivement criante, brute et sans mesure, d'autre part parce que j'ai -encore- la force de mettre le hola.

    Pendant tout le mois d'avril, je n'ai rien écris sur le blog car PN a cessé toute discussion verbale avec moi. En effet, suite à une conversation tétéphonique avec son père, il m'a aussitôt dit : "Désormais je ne dirais plus rien". J'avais dit à son père que j'étais retournée une seconde fois au commissariat pour déposer une main courante pour injures et menaces. PN avait dû être tancé son père. PN ne me parlait plus, plus de menaces, d'insultes, du calme ! Oh, quelques noms d'oiseaux lui ont échappé. Mais j'avoue que cela m'a fait des vacances pendant un moment, d'autant plus que j'ai effectivement pris une semaine de vacances avec les enfants dans les Caraïbes et qui m'ont fait le plus grand bien.

    J'ai pris dernièrement assez de force et d'énergie pour répondre à chacune de ses attaques. Je ne laisse rien passer, quitte à plomber l'ambiance à la maison et à passer pour la "méchante" auprès des enfants. (Attention, c'est un risque et ca peut se révéler très dangereux, puisque parfois, les enfants m'ont dit :"Maman, c'est toi qui as un problème et qui cries sur Papa."). Ainsi, PN me reparle et me lance régulièrement des vannes impliquant des allusions personnelles qu'il connaît de moi (Avec les PN, "tout ce qui sera dit pourra être utilisé contre vous"). Ca peut être des défauts, des faiblesses, des histoires familiales, des histoires de l'enfance, des déconvenues professionnelles, des erreurs faites, etc. Auparavant, j'étais trop déprimée et affectée pour pouvoir lui répondre. Là, je l'ai contré à chaque fois, lui répondant du tac au tac, ressortant moi aussi ses faiblesses, ses histoires avec sa famille. Moi aussi, je pouvais l'atteindre là où ça faisait mal. Et cela devait lui faire mal, puisqu'alors PN changeait de sujet ou bien quittait la pièce et se mettait à parler à l'un des enfants. Je savais que je l'avais touché au bon endroit.

    Malheureusement, à force d'étudier puis de comprendre son comportement de Pervers Narcissique, j'en connais les rouages et je peux les utiliser à mon tour contre lui. Est-ce que j'en deviens à mon tour une PN ? Je crois que non, heureusement, car pour moi c'est un moyen de défense, tandis que pour lui c'est son fonctionnement naturel.

    Les situations décrites ci-dessus correspondent aux caratéristiques du pervers narcissique identifiées par Isabelle NAZARE-AGA :

    N°23 : Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres

    N°1 : Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle

    N° 15 : Il change carrément de sujet au cours d’une conversation

  • Violence morale ou physique ?

    C'est quoi ça, de la violence morale ou physique ?

    Hier soir, au summum de son délire, PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) agit d'une violence qui me fait peur. Ma défense, c'est de ne pas réagir. Pour des raisons expliquées dans la note précédente, je ne peux pas faire appel à la police et comme PN fait 1,86 m et pèse env. 90 kg, je ne fais pas le poids. Donc je me fais toute petite.

    • PN mange une orange dont le jus goutte sur ses doigts. Je passe à côté de lui. PN me fait gicler les gouttes sur la figure.

     

    • Tout de suite après, PN mange un yaourt. Il me colle l'opercule sur le front. J'arrive à l'éviter de justesse, en le traitant de taré. Il me répond : "Ben, quoi ? Ça me dérange pas moi de me mettre le couvercle du yaourt sur le front !" et il se le colle dessus.

     

    Alors ? C'est quoi comme violence ?

    Ça s'apparente à une insulte ? Une injure ? Est-ce que c'est pire ou moindre qu'une gifle ? Un coup de poing ? Imaginez-vous dans cette situation, que ressentez-vous ?

    Le seul moyen de ne pas être affecté, pour moi, c'est d'arriver à annihiler mon propre égo. Je me dis qu'il est malade mentalement et qu'il n'est pas responsable de ses actes ?

    Mais, le pervers narcissique est-il responsable de ses actes ? Agit-il consciemment ? Ou est-il dans une délire et agit de façon inconsciente ?

  • PN est délirant

    Hier PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) a perdu sa grand-mère, âgée de 97 ans. C'était la mère de sa mère, une femme pleine d'entrain, forte, vive. Mon mari avait révélé son visage de PN à la mort de sa mère en 2000. Cela a été flagrant. Il n'a pas complètement changé, en y réfléchissant bien, mais il a surtout accentué ses défauts, sa méchanceté, sa brutalité. Il s'est "révélé".

    J'étais sortie depuis 10h30 du matin. J'avais à faire à droite à gauche, inscrire ma petite à un stage, aller sur les stands de la foire printanière de ma commune, y rencontrer une copine, aller chercher ma grande à la gare, de retour de son séjour linguistique en Allemagne, emmener mon fils au foot pour rencontrer les joueurs de l'équipe de France (et oui, Ze Bleus) qui venaient s'entraîner dans ma commune. Toujours dehors, en somme, à éviter d'être à la maison avec PN.

    Pendant ce temps, PN restait à la maison. Il m'a rejointe au stade de foot, car PN est un grand fan de foot. Il ne m'a évidemment pas rejointe pour profiter de ma compagnie mais pour pouvoir rencontrer des potes avec qui parler. PN m'appelle de nombreuses fois sur mon portable, il a des conversations normales, me demandant des nouvelles de notre aînée, si les Bleus étaient arrivés, etc.

    Lorsqu'il me rejoint, PN sent l'alccol. PN s'alcoolise le week-end. Dès qu'il ouvre une bouteille, il se doit de la finir, seul ou pas. Il boit de la bière et du vin. Ce samedi, les 2 packs de 6x25cl ont déjà disparu. Je ne dis rien car nous sommes avec les enfants des voisins. Mais son haleine pue l'alcool !

    Comme le staff de l'équipe de foot refuse de nous laisser entrer dans le stade, bien que notre fils soit ramasseur de balle, PN est dépité et décide de rentrer à la maison. Je vadrouille avec notre ainée, puis vais chercher notre petite chez une copine, IR, j'en profite pour rester pour l'apéro.

    folie,délirant,pervers narcissique

    Ivre et délirant

    Lorsque j'arrive à 19h30 à la maison, PN est agressif et titubant. Je vois une bouteille de vin rouge vide. La soirée s'annonce animée.

    Effectivement, elle va l'être totalement. PN est en crise. Il me cherche. Il cherche ses enfants.

    Tout d'abord, il demande à l'aînée comment s'est passé son voyage d'une semaine, elle commence à raconter, puis subitement PN lui dit : "C'est bon , ça suffit ! Tais-toi maintenant !". Je lui demande d'arrêter son comportement. Il s'arrête et parle aussitôt d'autre chose, comme si de rien n'était. Cinq minutes après, il repose des question à notre fille, qui lui répond et raconte ses journées en Allemagne. PN émets des onomatopées, comme un psychiatre qui acquièce devant son patient : "Hum. Hum.", mais avec le ton de s'en fiche complètement. Je lui dis que son comportement est intolérable. PN fait encore comme si de rien n'était. (langage paradoxal)

    Quand j'étais chez ma copine IR, PN m'a téléphoné pour parler de notre fils, qu'il avait vu les Bleus en direct à la télé, mis qu'il n'avait pas vu notre fils, etc puis tout d'un coup : "De toutes façons, on finira bien par le voir dans le jounal Têtu." Je lui dis qu'il est débile et je lui raccroche au nez. PN n'arrête pas d'insinuer que notre fils est ou sera homosexuel. Il fait cette allusion depuis quelques mois (2010) devant notre petit qui ne comprend pas, ou bien devine quelquechose de flou. PN a toujours eu une relative gêne - à mon avis mélée d'attirance - pour l'homosexualité. Bien sûr, il s'en défend. (insinuations, phrase sans rapport avec le contexte, ce qui laisse planer un malaise)

    Voilà comment PN commence à s'en prendre à 2 de nos enfants, en passant pas le dénigrement, l'insufflation d'un malaise ou un langage paradoxal.

    Il ne va pas tarder à s'en prendre à moi, car je lui reproche d'être ivre. Je sais bien qu'il est chamboulé d'avoir perdu sa grand-mère, sauf que là, c'est sa proche famille, les enfants et moi, qui trinquons !!! Il me dit que je ne comprends rien (à quoi ?), que je suis bête, que je suis folle, bref, toujours la même chose. Que je vais le payer, que toute sa famille est au courant (de quoi ? qu'il a eu une maîtresse ?), qu'il m'a fait une réputation en 2 semaines, etc. (affirmations vagues) Il crie, il hurle. Il menace.

    Il fait mine de téléphoner à ma mère (encore !) en m'insultant. Je découvre qu'il faisait semblant. Entre-temps je SMS mes frère et soeur d'avertir ma mère. Il m'avertit qu'il va lui parler tout doucement sans s'énerver, mais qu'elle en mourra. Je le provoque en disant qu'il n'a qu'à le faire et qu'"on" l'attendait ; je pensais au fait que ma mère était tenue d'enregistrer ce qu'il lui dirait et que je le ferais écouter à la police. PN me demande à qui / quoi je pense en disant ON. Je ne lui réponds pas. Il se plante devant moi et me pose la question pendant plus de 10 mn, la même question, sans s'arrêter. M'ordonne de m'expliquer. Me demande de ne pas me lever de ma chaise avant de lui avoir répondu. J'ai tout enregistré.

     

    folie,délirant,pervers narcissiqueIl titube. Il raconte n'importe quoi. Il passe à côté de moi et me bouscule. Je commence à avoir VRAIMENT PEUR. Il a cette emprise, sur moi ! Mon coeur bat la chamade, j'essaie de me contenir. Toute cette situation mériterait que j'appelle la police, car je me sens en danger. Mais je n'en fais rien, car il a des circonstances atténuantes. Par ailleurs, il enterre sa grand-mère lundi et on me reprochera d'avoir appelé la police et faire un scandale alors qu'il était dans une situation de fragilité. Mais bon sang ! On est là, les enfants et moi, à le subir, à subir sa violence !!! Je lui explique qu'il n'est pas bien, qu'il devrait aller se coucher. Je reçois des cris encore plus violents. Ce n'est pas la peine de parler.

     

    Le repli

    folie,délirant,pervers narcissiqueJe me replie dans ma chambre. Mais j'ai le sentiment d'un danger. A ce moment-là, il pouvait être capable de tout. De saisir un couteau et nous égorger tous. Je sentais la haine et la folie en lui. J'ai dit le plus discrètement que j'aie pu aux enfants d'aller se coucher avec moi, dans ma chambre dans le clic-clac. Mais le petit était assis à côté de lui depuis un certain temps à faire des jeux sur la DS et ne voulait rien entendre. Il a assisté à ces disputes comme si c'était normal. C'est cela précisément qui me gêne. Au bout de la 15è fois, il va se mettre enfin en pyjama. Nous dormons tous ensemble, ma grande a campé dans un sac de couchage à mes pieds. J'avais pris mes clefs de voiture et mon sac à main au cas où et fermé la porte à clefs. Avant cela, PN est venu nous voir jusque dans ma chambre pour encore délirer, il frappe violemment à la porte. 0u alors il surgit brusquement pour nous dire parfois rien du tout.

     

    C'était une situation de folie pure. J'avais hésité à envoyer un SMS à son petit frère D. et à son meilleur ami DM-Moulpy, comme j'avais fait la dernière fois. Mais après tout, pour quoi faire ? Ils ne peuvent pas m'aider et même, cela doit les agacer. Le linge sale se lave en famille !!! Ce qui m'énerve le plus, c'est que du coup, les proches ne voient jamais le vrai visage de PN. PN s'en sortira toujours bien.

    J'essaie d'expliquer la situation aux enfants, que leur père est malade mentalement, j'ai nommé le mot pervers narcissique. Mais ils m'écoutent d'une oreille. Déni ? Trop jeunes pour comprendre ?

    Le lendemain, PN agit comme si rien ne s'était passé ...

  • Rester sur ses gardes

    Organiser la résistance, c'est aussi rester sur ses gardes.

    Depuis la nuit où PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) a voulu me "mettre l'aspirateur dans la gueule", c'étaient ses mots, je ne dors plus avec lui. Je me suis repliée dans  mon bureau qui a un clic-clac et qui est à l'autre bout de la maison. Tous les soirs, je vais dormir en prenant mon sac à main, avec mes papiers, et mon cartable qui contient différents documents plus ou moins importants. Je ne quitte jamais mon portable, parfois je le laisse traîner pour ne pas attirer l'attention, mais dans ce cas, il est fermé. Je ne ferme pas la porte à clé pour ne pas montrer ma peur. Quand je ne suis pas à la maison, je ne ferme pas la chambre à clé non plus. Je m'attends à ce que, lors d'un coup de folie, PN casse tout ou envoie tout valser, mais je suis en train d'apprendre à renoncer à m'attacher aux choses.

    ZERO communication.

    J'ai essayé de parler à PN en rentrant de chez le notaire, mais PN m'a demandé de "fermer ma gueule". Il a crié : "Je ne veux même pas t'entendre, tu es bête, je ne te supporte plus, je ne veux même pas entendre le son de ta voix." Alors, je me suis tue. Fin de la discussion jusqu'au soir.

    Ce soir, pareil.

    PN et son frère L.

    PN a toujours été très jaloux de son frère L., sans toutefois le montrer. L. est ouvert, avenant, a un bon métier, voyage de par le monde. Mais surtout L. était le préféré de sa mère et peut-être aussi de son père - l'un des préférés. Par le passé, il nous était arrivé d'en parler et PN semblait apaisé que je le comprenne, je lui disais que c'était injuste pour lui. Sauf qu'en ce moment, PN est cul et chemise avec son frère qui semble avoir pris parti pour PN. Ils se téléphonent tous les jours, L. semble lui donner des conseils sur le divorce, lui indiquer des noms d'avocats, etc. L. ne le sait peut-être pas, mais il attise tous les jours la colère, la haine et la violence de PN. Je me demande si je ne dois pas le contacter pour lui dire ma version des faits... Je n'en sais rien. Il le saura peut-être un jour, peut-être jamais, mais L. est en train de nous causer beaucoup de mal aux enfants et à moi.

  • Les phrases assassines ou gestes assassins du quotidien

    A partir de maintenant, je voudrais coucher par écrit les phrases assassines que les enfants et moi recevons charque jour.

    Il ne s'agit pas de se faire du mal, mais de consigner ce que nous subissons.

    S'il n'y a pas de trace concrète, personne ne voudra nous croire. Je n'ai pas de temps à perdre à inventer des situations, ce n'est pas non plus mon état d'esprit.

    C'est également une façon pour moi de réaliser que ce que je vis / nous vivons n'est pas "normal". Malheureusement, le fait d'endurer depuis 8 ans cette méchanceté m'a rendue plus aguerrie et ma tolérance à la souffrance s'est accrue. Je n'arrive pas à voir que cela est intolérable.

     

    Dimanche 17/01/2010.

    • PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) est énervé. A table, il se cure les dents et lance le bout de nourriture sur un de ses enfants.
    • Nous recevons à dormir une copine de notre fille accompagnée de sa soeur. PN les dénigre de façon déguisée devant elles-même et nous tous. Une fois qu'elles sont parties, PN soupire : "Enfin les boulets sont parties ! "PN demande à sa fille si elle a d'autre amie plus intelligente que celle-ci.
    • Je pars à une séance de massage. PN me lance : "Bon courage à la masseuse." (Pour PN, je suis un "goret", une "barrique sur patte", une naine grosse. Je n'ai jamais eu ce genre de remarque de quiconque durant toute ma vie)