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violence conjugale

  • JOUR J (28/12/11)

    C'est le JOUR-J

     

    Nous sommes mercredi 28/12/11

    Il est 1h20 du matin, je ne dors toujours pas.

    Je me suis levée tout à l'heure pour ramasser deux ou trois choses que j'avais oubliées. J'ai entendu du bruit dans l'escalier, j'avais craint que ce ne fût PN mais c'était l'Aînée qui n'arrivait pas à dormir non plus. Elle passait en revue ses affaires, si elle n'avait pas oublié quelque chose.

    Je lui demande si elle n'a pas eu peur tout à l'heure, quand son père a hurlé à la mort. Je viens de réécouter mon enregistrement, en fait, il avait presque des sanglots dans la voix en criant. Il parlait de ma mère et de mes oncles et tantes qui se couchaient comme des carpettes devant ma grand-mère tyrannique. Il ne parlait pas de ses enfants qui allaient lui manquer. C'est dommage que je n'arrive pas à convertir mes enregistrements car j'en aurais mis un bout. C'est effrayant.

    L'Aînée me dit qu'elle a eu très peur. Quand PN est monté se coucher, il lui a dit : "Adieu !" Alors elle s'est fait tout un film. Elle a entendu un grand bruit dehors et a imaginé que son père avait sauté par la fenêtre. Alors elle est allée le voir dans sa chambre. Il lui a dit de refermer la porte en re-disant Adieu. Elle n'arrive plus à dormir.

    Notre départ se fait dans des conditions déplorables.

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    Il est 23h00. Je suis en terre bretonne avec les enfants. Je suis vannée !

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  • Le samedi 30/07/11 #3

    violence conjugale,violence morale,violence psychologique,tenir tête à un pn,contre-manipulation

    En une seule journée, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'a balancé plus de paroles de haine et de débilité profonde qu'une personne normale pourrait n'en dire en une vie.

    Je poursuis donc mon témoignage pour ne pas oublier ce par quoi je suis passée.

    • Sur sa lancée philosophique sur les amis, PN me demande pourquoi je n'ai pas d'amis ? Pourquoi je ne les vois plus ? (J'ai des amis et ils me téléphonent. Je ne les vois plus à la maison car avec la présence collante de PN, impossible d'être à l'aise et apprécier réellement leur présence. Enfin, je ne leur téléphone plus beaucoup, étant en dépression. Mais je ne me justifie toujours pas, je laisse PN croire ce qu'il veut)
    • PN : "Pourquoi tu te fâches avec tout le monde ? Tu ne t'es jamais demandée pourquoi tu te fâchais avec tout le monde ? Tu ne te poses pas de questions ?"

    PN utilise la généralisation : "Toute le monde, on, les gens etc." Mais cela n'a aucun fondement. Tout le monde, c'est V., une amie proche, compliquée et logorrhéique, mais une amie quand même. Elle a été jalouse lorsque j'ai fréquenté d'autres personnes qu'elle et m'a dit des choses assez blessantes. J'ai préféré m'éloigner d'elle. Enfin, tout le monde, c'est IR. La fameuse IR du trio infernal. IR était mon amie. Puis petit à petit, PN se l'est accaparé. Quand il a été oisif entre deux emplois, lui et son copain adultérin ont fréquenté assidûment IR. Confiante en IR, je ne voyais pal le mal. Je me confiais même à IR des violences que PN me faisait subir. IR n'a pas souhaité prendre parti (ce que je peux comprendre) et m'a dit : "Vous n'avez qu'à divorcer." Comme IR travaille chez elle et PN parfois aussi à la maison, ils se voient de façon régulière. Moi, j'ai pris ça comme un coup de poignard dans le dos de la part de IR et j'ai décidé de m'éloigner d'elle. Elle continue de déjeuner avec PN -qui à la base est mon mari et IR est à la base ma soi-disante "amie" !- et de lui envoyer force SMS dans la journée. Je vois passer des SMS pas très agréables à mon propos, où PN lui écrit : "Elle est tarée, Elle me fait vomir, etc." PN se victimise et IR saute à pieds joints dans le panneau.

    • PN : Hier, c'était l'anniversaire de DR (le mari de IR). Tu lui as souhaité sa fête, j'espère. Quoi, tu ne lui as pas téléphoné ? C'est pas bien !" PN me l'a répété 3 fois dans la journée.
    • PN : "Mes amis allemands m'ont appelé hier. Quoi ? Tu t'en fous ?"

    Ce sont des amis de longue date de PN, un couple d'une cinquantaine d'année que nous connaissons depuis 20 ans et chez qui nous allions de temps en temps en vacances. PN les a connus alors qu'il était jeune stagiaire pour une société en Allemagne dans les années 90.

    Moi, j'attaque : "Dis donc, tes amis allemands, tu te souviens quand Brigit a découvert que ton père était toujours vivant au décours d'une conversation avec moi, alors que tu leur a raconté pendant 10 ans que ton père était mort ! Et que l'homme qui vivait avec ta mère était son 2ème mari ! Alors comme ça, ton père est mort ! Il va être content de le savoir ! C'est qui le taré ?"

    •  Moi : "Qui est-ce qui raconte dans ses mails à sa maîtresse qu'il souffre depuis 10 ans de la mort de sa mère et qu'il ne s'y habituerait jamais ?" Le cerveau de PN s'est complètement détraqué à la mort de sa mère et c'est là qu'il a commencé à décharger sa haine sur moi, comme si j'en étais responsable. Mais, à cet instant je fais comme PN, je creuse et j'appuie la où ça fait mal. PN a toujours fait ça avec moi, allant chercher ma souffrance dans mon histoire familiale. C'est abject, je ne prends pas de plaisir à faire cela, mais je dois le faire pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

    PN commence à être fébrile, mais il continue de m'attaquer. Il ressort les vieux dossiers.

    • PN : "Et puis, d'abord, pourquoi tu as mal reçu mon cousin venu du Canada, il y a deux ans ? Pourquoi tu t'es enfuie comme une lâche ? Tu m'as fait honte. Je ne l'oublierai jamais ! T'es qu'une salope !"

    A cette époque, PN ne m'accompagnait plus dans ma famille, ni pour les repas dominicaux (pas systématiques) ni pour Noël, ni pour le nouvel an chinois ni les fêtes des père ou mère ("mes parents ne sont pas les siens !"). Ma famille avait prit l'habitude de me voir arriver seule avec mes 3 enfants et me questionnait parfois. Je leur mentais pour ne pas avoir à  leur raconter mon quotidien avec PN. Je répondais d'abord qu'il était fatigué de sa semaine (le pauvre travailleur ! les autres ne travaillent pas ?) puis qu'il regardait le foot ou le sport à la télé, enfin je disais qu'il n'y avait rien à attendre de lui, et qu'il fallait qu'on passe un bon moment entre nous et c'est tout.

    J'avoue que lorsqu'il a fallu accueillir la famille de son cousin - au demeurant tous fort sympathique - je n'avais pas le coeur à faire semblant. je leur avais préparé le petit-déjeuner et j'avais conduit Jumelle à son cours de natation, puis j'ai fait les courses assez longuement. Quand je suis arrivée à la maison, les Canadiens étaient partis, car ils avaient RDV chez la filleule l'après-midi.

    PN ne m'a jamais pardonné de les avoir reçus seul. J'imagine que PN voulait leur montrer l'image reluisante de la famille idéale, de ce qu'il avait construit, mais c'était raté.

    Je réponds à PN dans les faits : "Je suis allée faire les courses et ce n'est pas de ma faute s'ils étaient déjà partis quand je suis revenue. Je les ai reçus correctement à leur arrivée, j'ai fait la conversation."

    •  PN me couvre d'insultes. "T'es q'une pauvre conne. Tu vas crever la dalle. Mais les enfants, eux vivront bien. Je te le dis, moi !" "Tu ne sais pas te remettre en question, T'as pas d'amis, tu sera toute seule. Je vais te laisser crever avec tes..."

    Moi : "solitude."

    J'avais fini sa phrase.

    PN : "Non pas du tout. Tes CERTITUDES ! Ha ha ha ! En voilà un beau lapsus. tu vois, t'es seule, ma pauv'fille !"

    Mais, je ne me laisse pas décontenancer, j'attaque encore : "Lapsus ? Arrête d'utiliser des mots que tu ne connais pas ! Depuis quand tu connais ce mot ?" (c'est n'importe quoi, mais j'attaque quand même !) "Allez, dis-moi ! J'attends ! Qu'est-ce que ça veut dire ? hein ? Ca veut dire quoi ? Explique-moi !"

    Je fais de la contre-manipulation. J'agis en miroir de lui. Je suis debout face à lui. Je le presse de questions, je crie, je le pousse dans ses retranchements. A cet instant je sens que le cerveau de PN déraille. Blessé par les paroles précédentes, il ne sait plus réfléchir, il perd ses moyens. PN se met à bégayer ! Aussitôt, je mords. Je l'imite en train de bégayer. "Alors, on bégaye ? On ne sait plus s'exprimer ? On ne sait pas aligner trois phrases correctement ?"

    PN a les yeux hagards. "Pauvre conne ! T'est qu'une conne." Il sort du salon. Fin du troisième acte.

  • 3ème main courante

    Samedi 25/06/11

    Le matin, j'emmène les jumeaux aux portes ouvertes de leur futur collège.

    Je me sens mal. Je ne me souviens même plus ce que PN m'a dit encore pour que je sois comme ça. De toutes façons, il a toujours "un pet de travers", rien ne va jamais. Ou alors, je suis inquiète de l'avenir à Rennes. En tous les cas, je sens une boule d'angoisse dans la poitrine. Je ne suis pas bien. J'ai du mal à respirer. Je me sens vide, ou vidée. Je marche, mais je n'avance pas.

    Je rencontre des mamans d'élèves que j'aime bien. Leur parler me sort de mon état de tristesse. Quand je parle à quelqu'un que j'apprécie - j'essaye d'être "en pleine concience" avec lui, à 100% avec lui. Ca me fait du bien.

    Nous rentrons grignoter quelquechose à la maison, puis Jumeau part seul à son tournoi de foot, je dépose Jumelle à l'anniversaire-pyjama party de sa copine, la fille de IR. Ensuite je file en ville pour un RDV à la banque et un peu de lecture de magazines féminins à la bibliothèque pour me nettoyer un peu la tête. Solitude. Tristesse. Mal-être. 17h30, trop tôt pour rentrer à la maison, pas envie de me retrouver nez à nez avec PN. Je file faire les soldes, me prends une paire de sandales  à talons compensés vertigineux, le genre de chaussures que l'on porte quand on est sûr de soi. Je n'ai pas encore osé les porter ! Puis je fais des courses en me faisant plaisir avec des fruits de mer et un bon vin blanc.

    J'arrive à la maison. PN m'informe qu'il a acheté une tarte en boulangerie : "Ca ne t'arriverait pas à toi d'acheter un gâteau en boulangerie ! C'est trop cher pour toi, hein ! Radine ". Il m'informe aussi qu'il y a rencontré AD. dont la femme fête ses 40 ans le lendemain et chez qui nous sommes invités. AD a demandé à PN "Tu viens demain, hein ?" Je lui dis que s'il n'a pas envie de venir, il n'a qu'à dire qu'il a mal au ventre. C'est ironique, car PN n'aime pas m'accompagner chez mes amis. Il ne s'était pas gêné la veille pour dire qu'il n'irait pas parce qu'il allait s'y ennuyer. PN m'a mal entendue : "Quoi ? tu dis que je n'ai qu'à dire que je n'ai pas le droit ?"

     

    Puis PN m'attaque. Il attaque sans cesse.

    "J'ai pas le droit de venir, moi ? Non mais tu te prends pour qui, toi ? Pol Pot ! "

    "T'as pris quoi, toi ? des beignets à 2 euros en grande surface ? Pff du plastique immangeable !" Espèce de radine ! Moi je prends du bon gâteau en boulangerie ! Hum, le bon gâteau !" 

    "T'as été voir ta grand-mère à la maison de retraite ? Ca fait combien de temps que t'es pas allée la voir ? Ingrate ! Hou hou !"

    "Ton portable sonne. C'est qui ? C'est ton chéri ? Le pauvre ! S'il savait sur quelle conne il est tombé !"

    "Regardez les enfants ! Y a le gros cul de votre mère qui bouge quand elle fait la vaisselle !"

     On se dispute. Ca part dans tous les sens : Les amis, la famille, la maison, la maîtresse, le divorce... PN me dit que je ne sais pas balayer devant ma porte, que tout est de ma faute, que je suis incapable d'admettre mes erreurs. "T'es qu'une salope ! Une poufiasse ! Je vais passer les 10 prochaines années à te pourrir la vie ! Tu vas me le payer !"

    Puis, ça repart sur l'argent. Je lui dis que c'est lui, le radin. Il n'a pas supporté cette phrase. PN me répète 10 fois au moins que lui expliquer en quoi il est radin. Il ne me lâche pas. "Réponds ! Réponds ! Réponds-moi ! En quoi je suis radin ? Allez, dis-le ! Explique moi ! Explique-moi donc ! Allez ! Réponds ! Réponds ! Réponds ! Pourquoi tu dis que je suis radin ? Pourquoi ? J'attends ! J'attends ! J'attends la réponse. Je ne partirai pas avant d'avoir la réponse ! Réponds-moi ! D'ici demain tu me diras en quoi je suis radin ! Parle ! Pourfiasse ! Je suis radin, moi !" Cela dure un temps interminable. Je suis sonnée. Il hurle. Il m'attrape par les poignets. Je lui demande de ne pas me toucher. "Oh oh, je l'ai touchée ! Allez ! Appelle tes copains les flics ! Tu connais la valeur d'une main courante ?" Je réponds que je la connais et qu'une main courante n'a pas de valeur juridique. Il m'injurie en se penchant sur moi, tout près. Il me bouscule. Je suis morte de trouille.

    J'essaie d'enregistrer la scène avec mon portable, mais je n'y arrive pas. Je m'enfuis dans la salle de bains à l'étage. J'envoie un SMS à mon frère, ma soeur, mon beau-frère D., mon amie Ca. et le meilleur ami de PN, D. "Je suis en difficulté. "PN" m'agresse verbalement et physiquement. J'irai revoir les flics demain." En bas, PN hurle des gros mots. L'aînée est montée à l'étage avec moi. Jumeau est resté en bas. Les SMS arrivent : "Est-ce qu'il te frappe ? Tu veux que je vienne ? Que puis-je faire ? Tu veux que j'appelle la police pour toi ?" Son meilleur ami D. me téléphone aussitôt, me demande de mes nouvelles, il entend les hurlements de PN à travers les parois de la porte de la salle de bains. Il me demande si je souhaite qu'il lui téléphone. J'acquièce. Le portable de PN sonne aussitôt en bas. Je n'arrive pas à entendre leur conversation. J'entends juste "elle a eu 40 ans..." il doit lui dire que je suis aigrie, etc. Puis il dit "bon, je vais fumer une cigarette dans le jardin." D. me rapelle aussitôt sur mon portable et tente de me rassurer, il termine par "il faut que tu voies un avocat très rapidement." Pendant otu ce temps, mon, frère, ma soeur et mon amie C. sont en lien constant par SMS. Cela me rassure et m'aide à garder la tête froide. C. me demande si je souhaite qu'elle envoie son mari P. (celui avec lequel PN est comme cul et chemise). L'aînée a peur pour moi. Elle me dit de la rejoindre dans sa chambre et ferme la porte. Jumeau nous rejoint. On entend PN monter. Il gueule encore quelques gros mots et va dans sa chambre. Une quizaine de minutes plus tard, on n'entend plus rien, PN a dû s'endormir.

    Mon amie Ca. me téléphone assez longuement. Elle me propose de m'accompagner, si je le souhaite, au commissariat. Nous nous donnons rendez-vous le lendemain matin. Puis je descends avec les enfants dans ma chambre, nous dormons tous les 3 dans le clic-clac, la porte fermée à clef.

     

    Dimanche 26/06/11

    A mon réveil, PN est dans la cuisine. J'entends "Radine !". Ca commence bien. Je ne dis rien.

    Je me prépare et presse les enfants.  Je leur dis que je les dépose chez le mari de Ca. car Ca. et moi irons faire une course, chercher le cadeau d'anniversaire de notre amie. Nous hésitons à emmener l'Aînée avec nous au commissariat. Je voudrais qu'elle sache la gravité de ce qu'il se passe à la maison. En fait, elle banalise complètement la chose et dit qu'il se n'est rien passé de particulier la veille. Je lui demande alors pour quoi elle a eu peur pour moi. Elle dit que finalement, elle est habituée à nos disputes. Je comprends alors qu'il faut la laisser tranquille en dehors de mes actions auprès de la force publique ou de la loi. Il faudra que je lui parle, plus tard.

    Je fais la main courante. Le policière qui me reçoit me conseille de ne surtout pas hésiter à revenir et à multiplier les mains courantes à chaque agression. Et aussi à ne pas hésiter à faire se déplacer la police.

    L'anniversaire

    Puis après avoir déposé mon amie Ca.à l'anniversaire, récupéré les 2 enfants chez P. le mari de Ca., puis Jumelle chez IR (oui, quel imbroglio !!! PN, P. et IR, sont la clique infernale qui se descend pas mal d'alcool), j'arrive chez mon amie pour son anniversaire.

    J'y connais beaucoup de monde. Les enfants ont leurs amis. Il fait très beau. Le jardin est grand et très agréable. Les tables sont belles et bien garnies. Le buffet provient d'un traiteur italien que j'aime beaucoup. On boit du champagne. On discute. Subitement, mon amie Ca. me dit à l'oreille :"Ton mari est là." Mon sang ne fait qu'un tour !


     

  • Le concours - fin : l'explosion

    Vendredi 24/06/11

    L'annonce de la réussie au concours à PN

    En rentrant du travail, je suis allée directement à l'école des Jumeaux où avait lieu une kermesse. Nous y sommes restés jusqu'à 20h30.

    Arrivés à la maison, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) était allongé dans le canapé à regarder une émission de bêtisier TV. Il riait bruyamment tout seul.

    Je laisse passer 20 mn et je dis à PN : "Je t'informe que je suis admise à la préparation au concours de directeur (d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux)"

    PN : "Eh bien vas-y."

    Moi : Cela signifie que je partirai à Rennes."

    PN : "Bon débarras !"

    Puis PN se remet à rire de façon ostentatoire fort à l'émission de TV, en m'ignorant.

    Fin de la discussion. La formation se fait à l'EHESP, l'école des hautes études de santé publique qui se trouve à Rennes. C'est un événement qui va chambouler toute notre vie et voilà la réaction de PN.

    Evidemment, je découvrirai le lendemain, que PN a ressassé tout seul la chose et me tombera dessus, avec toute la violence dont il est capable, aidé de l'absorption de quelques litres d'alcool.