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  • Bientôt la 3ème vague

    Lundi 25/06/12

    la_vague.jpegLa 3ème vague de concours va débuter mercredi. Je m'étais accordée 2 jours de repos total après la 2è vague, qui se sont transformés en 4 jours voire bien plus. La pression est tellement retombée que je ne suis plus du tout motivée pour ce dernier concours. J'ai fait un peu de culture gé, lu quelques revues de sciences humaines, mais pas du tout apporfondi la sécu. Aujourd'hui je commence à organiser mon départ (les enfants vont encore rester seuls), faire ma valise, choisir mes horaires de train et tout cela me stresse. 

    Et puis j'organise aussi mon retour en RP, qui me stresse encore plus.

     

  • Fin de la 2è vague

    Mercredi 13/06/12

    Yessssss ! I did it ! Je suis une warrior !!!!!!

    warrior woman.jpg

     

    Il est 23h, je suis rentrée à Rennes en voiture avec Marseillaise et Dadou le petit ami d'Elie, juste après les concours.

    Ces 6 jours de concours que je voyais comme une échéance terrible et insurmontable sont désormais derrière moi. Finalement, chaque épreuve (sic !) de ma vie, je l'ai surmontée une à une, chacune à son tour, pas après pas. Non en fait, parfois plusieurs en même temps !

    Aujourd'hui, je me retourne, je regarde derrière moi et je constate que j'ai fait un énorme chemin ! Depuis l'ouverture de ce blog. Dans plusieurs domaines. Et je me dis que c'est possible. Qu'il faut y croire. Même au coeur de la tempête. Même dans les plus forts moments de doutes. De peur. D'épuisement.

    Demain (car ce soir je suis encore trop excitée, la tension n'est pas encore retombée) je vais m'arrêter sur mon chemin, m'asseoir sur un rocher, me poser un peu et réfléchir à ma vie.

    penseur.jpg

    Ce soir, je suis à Rennes, j'ai enfin retrouvé mes enfants, mon studio (=ma maison). A 23h30 je sors fêter ça dignement avec mes amis de promo ! Au programme, dance, music et limbo party !

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    Il est 3h30 du matin.

    Je reviens de ma soirée Limbo. Ahhhhhhh ! ce que c'est bon de sortir et de danser. Je suis avec un petit groupe de ma promo à cette soirée organisée par les élèves directeurs d'hosto. On avait décidé de se lâcher. On se boit des Despé. On danse sur les musiques, le thème de la soirée était Beach Party, donc il y avait des transat, des parasols (personne en maillot de bain car il fait trop froid ! Enfin si , des garçons), des bouées, des chapeaux de paille, etc. Je crois que je suis la plus vieille du groupe, les autres ont entre 25 et 35 ans. Il y a entre autres, Marseillaise, Dadou, JPhi, JD, etc. On danse le Madison, j'adore, cela fait 20 ans que j'essaye de retenir les pas ! Mon copain JPhi me fait danser les slow, les zouk senssssssouels et une valse tourbillonnante sur Piaf ! Je m'accrochais à lui en riant à gorge déployée ! Les jeunes sont partis plus tôt que nous. Ahhhh ce que c'est bon ! J'ai bien décrassé, comme diraient les sportifs !

     

     

     

  • 2ème vague de concours

    Lundi 11/06/12

    Toute prise est lâchée

    Aujourd'hui, c'est 5 heures de culture générale. J'ai réussi à réviser un peu de grands thèmes tels que l'éducation, le mérite, le sport et la guerre, le droit de savoir, les politiques sanitaires et sociales transnationales, etc. J'en ai tellement d'autres que je n'ai pas eu le temps de relire !

    Mon état d'esprit : zéro stress. Je fais de mon mieux. Je viens au centre de concours, je prends connaissance du sujet, je fais mon job, j'écris mon devoir. Je ne ressens pas ce refus de faire et de jouer le jeu, refus qui a si souvent été là.

    Je passe entre les couloirs de tables, je vais voir chacun de mes camarades pour échanger un sourire, une blague, un mot d'encouragement. Beaucoup d'autres promos sont venues passer ce concours : je vois Jul qui s'est occupé de mes enfants en mon absence durant les 3 derniers jours de concours, ma copine Nad, et pleins d'autres. Je me sens heureuse. On est un peu comme en famille avec tous les copains de promo.

    13 heures. Je découvre les 2 sujets au choix : une dissertation sur les nouvelles guerres de religion ou bien un résumé-commentaire sur le rapport au temps de l'homme. D'habitude je prends systématiquement la dissertation pour la simple raison que je ne me suis jamais exercée au résumé-commentaire qui est un exercice assez spécial d'équilibre entre notre propre commentaire et le rapprochement avec les idées de l'auteur. Toutefois, aujourd'hui la dissertation ne me dit rien, je n'ai aucune bille en conflits religieux et me risque à l'autre exercice qui me parle plus, puisqu'il ressemble de loin à mon super devoir de prépa.

    Je fais un résumé de 16 lignes au lieu des 15 exigées (une marge est tolérée) et un commentaire critique de 11 pages en 3 parties (mon tiercé gagnant). J'ai fait une dissert' "de la mort qui déchire sa race"! Si je n'ai pas 18/20, je ne comprends pas ! ... Je rigole ! On verra bien.

    Balade

    Durant la composition, mon nez coule sans arrêt, un vrai robinet. Je termine un paquet entier de mouchoirs et en quémande un à mon voisin. Dans le bus du retour, j'ai des crises d'éternuement, et je suis fiévreuse. j'avale dans le bus un doliprane que j'avais heureusment acheté deux jours avant. Je suis trempée de sueur et très fatiguée. Je suis "balade".

     

    A SUIVRE

     

  • Entracte des concours

    Samedi 9 juin 2012

    3 jours de concours sont passés. J'ai donné le meilleur de moi-même pendant 5h en culture générale sur un sujet sur la République et la dépendance d'h0mme à h0mme. Ensuite j'ai séché en santé publique sur un sujet d'épidémio et en Sécu sur la gouvernance. Mais pendant les 2 épreuves de 4 h, j'ai répondu aux autres questions sur la manifestation des inégalites de santé, les systèmes de santé Bismarck, Beveridge et Laroque avec approche comparative, la dépendance en protection sociale et les liens entre la médecine libérale et l'assurance maladie. Bon, on verra bien les résultats en septembre.

    Ce samedi matin, je me suis réveillée tôt pour travailler un peu, ça a été encore difficile, mes allergies sont revenues, j'ai les yeux qui se ferment et le nez qui coule. Le midi je rejoins mon frère, ma petite soeur et son bébé et leurs conjoints respectifs pour déjeûner dans un restaurant fameux dans le quartier chinois de Paris. Joie immense de revoir ma famille que je n'avais pas vue depuis des mois. J'ai fait d'énormes câlins à mon neveu. Mini-courses à Tang Frères. Puis je rentre vite chez la personne chez qui je loge pour réviser. Dans l'après-midi ma bonne amie Rosy passe me déposer des cours audio-enregistrés.

    Dimanche 10 juin 2012

    Je travaille un peu le matin, ensuite je dois partir très vite à la pagode pour une cérémonie funéraire en l'honneur de ma grand-mère décédée la semaine dernière. J'y rencontre un partie de ma très grande famille. Je n'ai pas vu la plupart depuis très très longtemps. Même la famille éloignée sait que je suis à Rennes, mais je ne leur parle pas du divorce.

    Ma grand-mère avait 95 ans. Elle ne faisait plus grand-chose à part gésir dans son lit dans sa maison de retraite, ne se levait plus, ne nous reconnaissait parfois plus, ne parlait plus. J'ai prié pour son âme. Ma grand-mère avait de graves problèmes psychologiques, elle nous avait élevés, enfants ; elle m'a détruite dans ma relation à l'autre. PN portait la même folie que ma grand-mère : des cris et des insultes incessants. J'ai fait une note il y a très longtemps sur elle mais je n'ai pas le temps de mettre le lien (plus tard). Je suis convaincue que je tiens ma relation à PN à cause d'elle. Je me suis toujours demandée comment je réagirais à sa mort.

     

    A suivre

  • Blog en pause

    Le blog est en pause pour cause de concours

     

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  • Der Weg ist das Ziel

    Dimanche 3/06/12

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    Le chemin est le but.

    Il se passe des choses dans ma vie. Des choses qui me dépassent. Comme j'ai appris à ouvrir les yeux, je vois. Je ne comprends pas forcément mais je vois. Et comme je suis bien entourée, alors on me guide.

    Et je vois en ce moment que lorsque je m'obstine à ne pas lâcher prise, on (?) m'oblige à lâcher prise.

    Je reprendrai ma note quand j'en aurai le temps, c'est-à-dire après le 14/06/12....................

    Finalement, je reprends ma note pour quelques précisions.


    Apprendre ? Non, dormir

    J'ai un cerveau qui avait l'habitude d'apprendre, cependant force est de constater que je fais toujours un refus d'apprendre.

    A une semaine du concours, je commence enfin à pouvoir apprendre, à ne plus être bloquée par le manque de mémoire, mais dès le samedi 2/06/12, il fait très chaud, très lourd et j'ai une allergie due aux pollens. Les yeux qui piquent et qui se ferment tout le temps. En fait, je passe tout le samedi à dormir. Je me suis levée à 6h, j'ai petit-déjeuné et me suis rendormie. Le midi j'essaie de faire un peu de sociologie, puis j'accompagne Rosy pour ses courses-internet puisqu'elle va me déposer pour aller dans un magasin Apple juste à côté. En rentrant, à 14h30, je lui garde sa petite que je mets à la sieste, je lis à côté d'elle et m'endors après deux pages sur Bourdieu et Durut-Bella sur l'éducation. Je me réveille vers 17h. Je rendors encore une heure. Prépare le repas vers 19h (des patates nouvelles de l'Ile de Ré et du magret de canard du sud-ouest) et sombre dans le sommeil juste après le dîner !

    A chaque fois que j'arrête de m'activer, je dors. Le soir je m'endors après le repas alors que je sais que ma copine Véro va passer à 21h15 pour prendre une tisane. Elle toque à la porte et je me réveille en sursaut pour lui ouvrir, la tête toute enfarinée.

    Ce dimanche aussi, je ne fais que dormir ! Les seuls moments calmes dont je dispose pour réviser, eh bien, je dors. Mes yeux ne tiennent pas ouverts. Je suis maudite, je ne peux pas réviser.

     

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    Le livre de Mira

    Mira est la prof d'allemand qui me reçoit presque tous les jeudi soir. Elle s'intéresse à la spiritualité et m'a offert récemment un livre en allemand sur Dieu, en me disant qu'il m'attendait (le livre) depuis un an. C'est un livre composé de plusieurs histoires relatives à Dieu. Comme je le fais souvent, j'ouvre le livre et lis une histoire au hasard. A plusieurs reprises, le thème était précisément celui qui me concernait à l'instant T.

    Depuis plusieurs jours, je lis l'histoire d'une femme qui n'a pas reçu d'amour dans son enfance, qui le recherche sans cesse et qui est freinée dans sa vie, notamment par la maladie. L'histoire est longue. Samedi, comme je n'arrivais à rien, j'ai entrepris de lire la suite. Voici une traduction de deux passages qui m'ont interpelée :

    "Ainsi est le chemin vers ce Dieu : Tant que nous sommes sur le chemin, nous pouvons nous égarer, nous pouvons perdre du temps. Mais si nous parvenons à Dieu, alors soudain tout a un sens, tout a une signification, rien n'est arrivé par hasard. Cela exprime aussi la phrase biblique : Les derniers seront les premiers."

    ...

    "Lorsque tu mets ta vie consciemment entre les mains de Dieu, tu es arrivé à Dieu. C'est la signification la plus profonde de la phrase Le chemin est le but. Cela veut dire que lorsque tu mets ton destin en conscience entre les mains de Dieu, alors tu es parvenu au but. Alors Il prend soin de toi. Il te montre le chemin. Tu dois alors porter ton attention exclusivement sur Lui et Il te conduira vers ton chemin."

    L'interprétation de Rosy

    J'avais très envie de parler de ma lecture à Rosy, qui est croyante et dont la parole m'apaise. Le Dimanche, après mon petit-déjeûner, je lui lis les 2 passages alors qu'elle est encore en pyjama dans son lit. Rosy m'avoue que durant les courses le samedi elle m'avait sentie très culpabilisée de sortir et qu'elle voulait justement m'en parler. Rosy connaît un peu mon histoire et voila ce qu'elle en pense : Dieu m'a permis de grandes choses (réussites aux concours et préconcours, classement exceptionnel, quelques bonnes notes sans avoir rien révisé, fuite à l'abri de PN, aide de la famille, etc) et à la fois des épreuves très dures (vie avec un PN, vie bouleversée, oraux cassants, pas de mémoire pour apprendre, empêchements jusqu'au dernier jour). En cela, Dieu me montre sa toute-puissance. Comme avec mon esprit cartésien, je refuse de Lui faire confiance, bien que je prétende avoir la foi, alors Il me force à lâcher prise. Quoi que je fasse, je ne parviens jamais à apprendre mes cours et à les retenir. C'est ce que pense Rosy.

    Je me demande où vont me mener ces 6 mois à Rennes ? Assurément, ils étaient indispensables à ma reconstruction après PN, l'éloignement géographique m'assurait que PN n'allait pas se pointer tous les quatre matins pour continuer à me manipuler ou pour se venger. Par ailleurs, ces 6 mois, c'est aussi pour me préparer à passer le concours de direction. D'un autre côté, dans mes ambitions professionnelles, je n'avais jamais imaginé passer ce genre de concours ! Je voulais simplement passer celui de secrétaire médicale ou d'adjoint des cadres, mais les choses se sont faites ainsi je j'atterrisse dans une prépa pour un concours de direction.

    Bien sûr, il n'est pas dit que je réussisse, surtout avec ce niveau quasi nul de révision alors que les autres candidats sont à fond depuis des mois voire des années. Certains préparent ce concours depuis 6 ans ! Néanmoins, je garde dans un infime coin de mon cerveau ces "fulgurances", au cours desquelles je m'en sors sans avoir étudié. Pas plus tard que vendredi, j'ai obtenu un 13/20 en sécurité sociale, c'est une assez bonne note même s'il y en a eu de bien meilleures. Avec quelques amis nous discutons avec le professeur, l'un d'eux lui dit pour plaisanter qu'il n'était pas juste que j'aie eu 13 alors que je n'avais pas révisé, le prof répond en riant que si j'avais travaillé, alors j'aurais eu 18 !

    Je me sens un peu coupable de prendre du temps à rédiger ma note alors que je devrais être en train de travailler, mais comme je n'ingère aucune information de toutes façons, alors ...

    Je confie mon chemin entre les mains de Dieu.

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    Une précision, je n'ai pas envie que mon blog sur l'expérience avec un pervers narcissique prenne une tournure mystique. Néanmoins, je suis arrivée à la conclusion que les épreuves que j'ai traversées jusqu'ici ont pour conséquence ma rencontre avec Dieu. Je ne peux pas le nier.