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Quitter PN - Page 6

  • Contact avec l'association

    association; aide; défense; soutien ;victime; violence conjugale

    Aujourd'hui j'avais une réunion professionnelle très importante. Mais ma chef m'a libérée sans problème pour que je puisse me rendre à mon RDV à 14h. L'association d'aide aux femmes victimes de violences conjugales impose d'assister à 1 voire 2 réunions collectives d'information avant de bénéficier d'un entretien individuel. J'avais quelques réticences à participer à ces assemblées, mêlée aux sordides histoires de femmes battues. Mais finalement, je me suis déjà sentie (au lendemain de ma fête d'anniversaire le 8 mai) dans la peau d'une femme battue, de mes soeurs de souffrance. A cause des travaux et de divers chantiers de démolition et de construction, l'endroit était inaccessible, mon GPS me faisant tourner en rond. Je préviens l'association et arrive finalement avec 30 mn de retard après avoir trouvé péniblement une place de parking.

    Comme la réunion avait déjà commencé, une travailleuse sociale me reçoit individuellement. Super ! Je reste une heure. Je raconte brièvement mon histoire, ce que j'ai déjà entamé auprès des différentes instances. Elle m'informe que toutes les preuves que j'ai accumulées, les mails avec la maîtresse de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), les enregistrements et SMS d'insultes peuvent constituer des éléments étayant mon dossier et doivent être consignés au commissariat, ou mieux encore par un huissier. Elle me confirme que parler de sexe aux enfants (hors contexte d'éducation sexuelle) s'apparente à de la maltraitance. Je demande une aide psychologique et juridique. J'ai RDV avec un psychologue en juillet et dois assister à une réunion collective (encore !) d'information juridique le 24/06/11. Et le plus drôle, alors que l'avocate déjà contactée est plus loin et hors du département, tandis que celle affiliée à l'association exerce en cabinet à une poignée de km de chez moi. Ca résoudrait mon problème d'autophobie. J'avais déjà fait des recherches dans mon secteur sur Pages Jaunes, mais n'avais trouvé que des avocats spécialisés dans le droit des sociétés.

    J'apprends que la violence conjugale - physique ou psychologique - constitue une faute entraînant un divorce pour faute (l'adultère n'est pas considéré comme une faute, évolution des moeurs, certainement !). Lorsque je lui parle de divorce à l'amiable pour éviter de me mettre davantage PN sur le dos, elle esquisse un sourire. On se comprend tout de suite. Finalement, PN me hait et m'insulte tous les jours, pourquoi serait-il dans un rapport "amiable" avec moi lors du divorce puisque je vais lui prendre la moitié du fric familial ! Le divorce par consentement mutuel implique que les deux parties soient d'accord sur TOUT, le partage des biens immobiliers et mobiliers, de l'argent, de la garde des enfants, de la pension alimentaire, etc. PN se fera une joie de me mettre des bâtons dans les roues pour tout. Il me l'a dit, "il va me faire payer", "me briser psychologiquement", "avoir ma peau". ce sera la guerre !

    Je suis contente quand je sors de cet entretien. J'ai parlé à une personne qui me comprend et qui va me soutenir. Je sens une machine derrière moi. Finalement, la société ne laisse pas tomber les plus fragiles. Heureusement.

  • Contact avec l'assistante sociale / PN et le sexe

    Hier je suis allée voir l'assistante sociale de mon boulot, elle reçoit sans rendez-vous jeudi prochain.

    Aujourd'hui, mardi 07/06/11, j'ai pris une journée pour réviser, car demain très tôt, je passe mon 2è oral d'admission pour le concours. Je suis à la maison.

    Ce matin, l'avocate m'a rappelée, j'ai exposé brièvement mon cas, on a RDV le samedi 25/06/11 à 11h30. J'ai voulu reculer avant de fixer ce RDV. Comme quoi j'hésite encore beaucoup. Je serais bien capable de l'annuler au dernier moment....

    J'ai appelé aussi le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS), qui m'a aiguillée vers le bureau des assistantes sociales. Je viens de raccrocher d'avec l'assistante sociale. Pendant que je parlais, mon bras gauche et ma jambe gauche tremblaient avec force !!! Les mouvements avaient une oscillation d'au moins 5 cm ! (la machine se met en branle, mais ce sont mes membres qui tremblent). Emotion.

    Pourquoi j'agis ?

    1. Avant-hier, je répondais à un SMS anodin de mon ami A., celui qui me soutient. Bien que n'ayant que parlé du temps et des loisirs en ce week-end de l'Ascension, A. a perçu que je n'avais pas le moral. Comment sait-il ? C'est ensuite que j'avais chialé dans la voiture. Je me rends compte que je ne vais pas bien, je crois que ma santé morale et physique sont en jeu.
    2. Hier, au travail, j'ai dit bonjour à mon chef qui revenait d'une semaine de vacances. Il me connaît bien et il est au courant de ma situation. Comme à tous mes collègues, je lance un bonjour en souriant et ne parle que de travail. Mon chef me demande si je vais bien car il ressent une sorte de tension. Comment peut-il savoir ? Je souris, je suis dynamique et je parle boulot, je n'ai rien dit d'autre ?!? Il me dit que ce sont mes yeux qui sont tristes.
    3. PN me harcèle sans arrêt. Mais la nouveauté vient du fait que ce week-end, il n'a pas cessé de parler de sexe. Devant les enfants. Aux enfants. Ca, c'est inacceptable.

     

    PN et le sexe

    • A la jumelle, 10 ans, il avait déjà demandé il y a quelques mois, à table, sans aucun rapport avec la conversation, si elle savait ce qu'était une érection.
    • Au jumeau 10 ans, il fait des allusions depuis plusieurs mois qu'il est homosexuel. "Tu as mal au trou du cul ce soir ?" "Ca se passe bien les douches après le foot ? Vous vous regardez la quéquette ? Vous vous la comparez ? Est-ce qu'un tel en a une grosse ?" "Tu t'es fait pelotter par les joueurs des Bleus ?" "Il va être dans le journal Têtu quand il sera grand".
    • A l'aînée, 13 ans, il avait récemment fait remarquer qu'il avait une érection (c'était son paquet de cigarette dans la poche de short).
    • Puis, dimanche PN avait donc passé l'après-midi à jardiner chez IR et son mari (alors qu'il y a tant de jardinage à faire à la maison !!!). Il rentre avec du noir sous les ongles. Il nous montre ses mains, à moi et aux enfants et déclare :"J'ai les doigts noirs car j'ai défloré IG. J'ai trifouillé sa chatte et c'est du sang noir. C'est bizarre parce qu'elle est ménopausée." Les enfants rigolent. Je ne sais même pas s'ils comprennent. C'est plus que malsain. Je lui demande d'arrêter tout de suite ces propos salaces. Il répète de plus belle et en rajoute.

    Puis, 5 minutes après, PN parle à l'aînée de son petit copain et de ses copains en général.

    Il lui demande : "Ca te fait quoi quand tu vois un garçon ? Hein, ça te fait quoi ? Ca t'excite ? Hein ? Quand tu vois ton petit copain ?"

    Ma fille rigole : "Bah non. Ca ne me fait rien !"

    PN : "Bah, si ! Dis-le, allez, dis-le ! Ca te fait quoi, hein ?"

    Ma fille : "Mais, rien. Je souris, je suis contente, c'est tout."

    PN : "Mais non, ça te fait pas que ça ! Allez, raconte, quoi !"

    Ma fille : - "C'est bon, papa ! Arrête, je vois bien où tu veux en venir. Je ne suis pas bête"

    Quand je lui demande d'arrêter, il dit aux enfants que je suis une coincée, une frigide, qu'avec lui au moins on peut rigoler.

     

    L'assistante sociale me demande quelles solutions je souhaite mettre en oeuvre, si je souhaite qu'elles interviennent maintenant et demandent à rencontrer PN. Je ne sais pas. Pas maintenant. Il y aura à coup sûr des REPRESAILLES. Je ne suis pas certaine de tenir le coup. Je lui demande d'attendre mon feu vert, car je suis en train de prendre contact avec un avocat. Elle me conseille de prendre un RDV avec l'association Du Côté des Femmes, afin d'avoir une aide psychologique et des conseils juridiques (gratuits, car l'avocate demande 100€ hors taxes pour une heure d'entretien.)

     

    Avec tout cela, ma journée qui devait être consacrée à mes révisions est bien entamée. Pff, j'en ai marre. En plus, une camarade de cours m'a dit que les 6 membres du jury étaient des "killers", et qu'elle avait passé une demi-heure de torture.

    Anecdote

    J'ai passé il y a 3 semaine un oral blanc de préparation. Au débriefing, le jury, composé de 2 directeurs d'hôpitaux m'a dit que j'encaissais bien et que je ne me laissais pas déstabiliser ! (sic!) Ils ne savaient pas que je bénéficiais d'un entraînement intensif depuis 10 ans !!!!!!!!!!

  • Contact avec l'avocat

    Je suis à bout de forces mais je m'accroche

    "PN m'a tuer". Il m'a vidé le week-end dernier avec ses insultes. Je n'en peux plus. Dimanche, PN a emmené les jumeaux passer l'après-midi chez IR. Ca m'a fait chier. J'ai emmené mon aînée et sa copine à une brocante, puis elles sont parties se promener. Je suis restée un moment seule dans ma voiture. J'ai pleuré toutes mes larmes. Il fallait que ce torrent de larmes sorte.  Je SMSais en même temps mon ami A. A. a été là aux bons moments, me disant les mots qu'il fallait, avec patience, attention et bienveillance. Une des personnes qui me soutiennent le plus avec mon frère. A. m'a secouée aussi.

    Alors, même à bout de forces, je m'accroche. Comme quelqu'un au fond d'un ravin et qui remonte en grimpant à la force de ses doigts ensanglantés.

    main.jpg

    Aujoud'hui, j'ai envoyé un SMS à une avocate spécialisée dans le divorce avec harcèlement moral, dont le nom m'a été communiqué par mon beau-frère. Elle m'a rappelée ce soir. Juste un premier contact.

  • Contact avec le 39.19

    Aujourd'hui, j'ai fait le 39.19. J'ai parlé 40 minutes. C'est un numéro dédié aux violences conjugales. La personne au bout du fil m'a conseillé de prendre contact avec une association d'aide aux femmes victimes de violences conjugales.

    Au cours de la conversation, j'ai craqué. J'ai pleuré en tremblant de tous mes membres. Comme lorsque j'étais en thérapie. Des pleurs et une souffrance qui provenaient du fin fond de mon corps.

    Ce que j'ai retenu de la conversation, c'est qu'il faut arrêter d'essayer de comprendre le fonctionnement de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), et de bien voir quelle vie, moi je veux vivre. Me recentrer sur moi et ne plus subir le fonctionnement qu'il m'impose.

  • Organiser la résistance

    Face au pilonage d'insultes quotidien, organiser la résistance

    Depuis mercredi 16 ou jeudi 17 au soir (voir notes précédentes), PN m'en veut à MORT. Il m'a dit que "ce sera la guerre. Que ce sera frontal".

    Je reçois des pluies d'injures, de menaces et de cris tous les soirs après le travail depuis ce jour-là, à raison d'environ 2 heures par jour. Ce week-end, je suis sortie de la maison le plus possible, mais j'avais décidé de rentrer déjeuner à la maison afin de ne pas abandonner les enfants seuls avec PN, car je voulais montrer aux enfants que j'étais encore là et que je fuyais pas. Donc le week-end, c'est double dose de cris, soit 4 heures. Faites le calcul. C'est tout simplement inhumain. Y a des jours avec Lexo, des jours sans Lexo. Le soir, tentatives de méditation, qui ne réussissent jamais à cause de la fatigue.

    Durant cette période, j'étais détruite. Avec le coeur parfois prêt à lâcher. Quelques larmes sortent, qui m'apaisent. La tête vide. Le cerveau mort, robotisé, faisant les choses machinalement. J'étais CHOSIFIEE. Le matin, je pensais déjà au soir, au moment où je pourrais dormir, c'est-à-dire ne plus penser à rien. Où mon corps et ma tête feraient une pause. Réviser pour mes concours ? Impossible ! Comment apprendre ou retenir quoique ce soit dans cet état là ?

    Mais heureusement, je ne suis pas seule. Autour de moi, mon frère, ma soeur, une poignée de collègues proches, une amie. J'étais écoutée, comprise, soutenue. J'en parlais sans honte. je prenais ça et là des conseils, que je gardais bien en mémoire ou mettais aussitôt en pratique. Ces soutiens me poussaient à prendre du recul et donc à mieux réagir et être plus prudente, efficace.

    Ainsi, je ne devais surtout pas répondre de la même façon que lui dans mon comportement, ie bassement. Je ne devais pas tomber dans le piège de commettre, moi-même des actes de violence ou de vengeance. Rester au-dessus de tout cela. Ce n'est pas facile de passer par dessus ses éatts d'âme et de sa fierté. Abandonner tout égo. Durant ces quelques jours, Je me suis tue. Encaissant tout. Répondant parfois ironiquement et laconiquement. Sans chercher querelle. Le laissant me traiter de tous les noms : "Salope ! Idiote ! Bêtasse ! Connasse! Sale conne !" et d'autres noms d'oiseaux. Le laissant me menacer : "T'aurais jamais dû en parler à mon père ! Tu vas me le payer ! Je te réserve ma surprise ! Je vais te faire une réputation autour de ous. Tous les amis vont savoir que t'es une tordue !"

    C'est dur d'encaisser. Mais j'y suis arrivée. Soit grâce aux soutiens de mes proches, soit car l'esprit s'y est habitué ? Les deux peut-être ?

    Cumuler les actes concrets.

    Après 5 jours de ce menu-là de violence, je suis retournée faire une main courante pour injures et menaces. D'abord frois et perplexe, le policier m'a vite prise au sérieux. Il a vu que j'étais en détresse morale et m'a demandé de prendre contact avec une association d'aide aux victimes de violences. Il a pris ma déposition de façon impliquée. Je lui ai fait écouter une partie des menaces, il a déclaré que PN avait perdu le sens des réalités, mais qu'il connaissait très bien ses limites. Attention danger ! Mais si le cycle de violence continue, soit je sombre dans la dépression, soit il pète un câble et passe à l'acte de violence physique. Le policier m'a confirmé que je devais composer le 17 en cas de danger, et que la police arriverait en 5 minutes.

    Demain j'ai rendez-vous chez le notaire pour avoir son avis sur la donation de la maison aux enfants. Initialement, à l'époque où PN n'était pas aussi violent et conservait un relatif sentiment de culpabilité qui jouait en ma faveur, je l'avais persuadé de mettre la maison au nom des enfants. Mais je crois bien qu'il n'en est plus du tout question. Par ailleurs, je crois que j'ai fini par renoncer à l'argent, au confort matériel, etc. Pauvre mais libre !

    Il faut aussi que je continue, dès qu'il n'est pas là, de photocopier, scanner et mettre en lieu sûr tous les documents importants. J'ai aussi commencé à changer les mots de passe des mes différentes boîtes mail, d'autant plus que j'ai découvert aujourd'hui que PN avait réussi il y a quelques jours à pénétrer l'une de mes adresses. Il a parlé de choses que je n'ai évoqué qu'avec des amies et surout, il me rapportait différents sujets que j'avais abordés avec sa maîtresse dans mon premier mail à celle-ci. Mais cela ne m'a pas effrayée plus que ça, car cette adresse-là ne comportait rien d'important si ce n'est ce contact-là.

    Mais il faut avouer que la vraie résistance, c'est un moral d'acier. Qui ne peut être basé que sur une très bonne estime de soi.

     

     

  • Main courante

    Mardi 23/02/11, crise violente de PN sans que je n'ai rien dit ou fait.

    Insupportable.

    Violence extrême. Verbale. Menaces. C'est totalement incompréhensible. Cet homme est fou.

    Le soir, PN est dans le lit avec notre garçon, ils s'amusent à se battre. C'est leur petit jeu. Lorsque je me couche, PN est en train de lire. J'allume ma lampe de chevet et ouvre le journal Le Monde. Ca fait à peine 3 minutes que je lis quand PN éteint de son côté et me demande de faire de même car il veut dormir. Je lui dis d'attendre un peu, au moins que je termine mon article. Tout d'un coup, PN hurle violemment, il me reporche de faire exprès de laisser la lumière juste pour l'embêter. Je lui dis que non et que je veux juste terminer mon article. Il commence à me couvrir d'insultes. Je ne comprend pas le passage fulgurant du calme à la violence. Je mets mon téléphone portable sur le mode enregistrement.

    "Tu peux pas aller lire en bas, non ? Je me couche pour m'endormir plus tôt et l'autre, elle se ramène avec son gros cul-là et ses grosses cuisses pour bouquiner jusqu'à pas d'heure ostensiblement à côté de moi ! Putain ! Ca me bouffe ! Ca me bouffe ! Faut tout le temps qu'elle ait raison la petite bourrique-là. Putain ! Ah vindieu. C'est pas possible. Ca m'énerve, ça m'énerve ! Ouais ouais, c'est très bien, garde ton sang-froid. Garde-le plus longtemps possible, t'en auras besoin. Tu va en chier, je te le dis moi. Putain ! Des coups de boules ! Je lui foutrai des coups de boules ! Je me mettrai à genou et je lui foutrai des coups de boules !"

    Ensuite, je n'ai pas pu l'enregistrer, mais il a menacé de me "mettre l'aspirateur dans la gueule". L'aspirateur se trouvait au pied de notre lit. Soudain il sort du lit et en fait va fermer le volet en passant devant l'aspirateur.

    Je prends peur. Je sors de ma chambre et vais dormir avec une de mes filles.

    Parenthèse et saut dans le temps :

    Nous sommes le samedi 17/11/2012. Plus d'un an et 1/2 après, je mets enfin l'enregistrement. Avant, je ne savais pas le faire, puis j'ai eu plein de prétextes pour ne pas le faire. Mais aujourdh'ui, j'ai réussi et pris le temps de convertir le fichier qui était dans mon téléphone. J'ai aussi cmpris la totalité de son "discours", car je n'entendais pas tout jursqu'à présent.

    Voici :


    podcast

    Au commissariat

    Le lendemain, après une heure d'hésitation, je me rends au commissariat déposer une main courante pour harcèlement moral. j'avais peur que les flics me prennent pour une folle. J'ai été écoutée et comprise. J'avais aussi fait écouter au policier l'enregistrement fait avec mon téléphone portable de ses propos injurieux. Il m'a demandé si mon mari était en état d'ébriété, je réponds pas la négative, il est effrayé par la violence de ce discours.

    Je vais quitter PN.

    J'ai peur aussi de ses représailles.