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contre-manipulation

  • Enervée

    Enervée

    Lundi soir, après le dîner je suis dans le salon et je surfe sur Internet à la recherche d'un séjour de dernière minute à l'étranger avec les enfants. Certains viennent me voir, on regarde ensemble les hôtels, les plages, les piscines etc. PN me demande pendant combien de temps je compte "subtiliser" les enfants. Je ne réponds pas.

    peur,manipulation,pn,pervers narcissique,contre-manipulationLe soir, dans ma chambre je regarde encore les sites des voyagistes. J'ai trouvé un séjour de dernière minute pas trop cher, mais je ne peux pas encore commander car il faut donner un code pour obtenir une réduction par mon comité d'entreprise. Jumelle est contente et annonce la nouvelle aux autres. L'Aînée débarque dans ma chambre en criant qu'elle ne veut pas y aller car elle avait prévu de dormir chez une copine de colo dans une autre ville et que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve. De qui de quoi ? Je ne suis pas au courant. Je lui avais déjà dit non pour cette soirée-pyjama. Elle me répond que PN lui a donné son accord et même que c'est lui qui l'y conduirait !!!

    Je rêve ! Une fois, j'ai été alertée par la directrice d'école de Jumeau que celui-ci était tombé visage à terre dans la cour. PN était à la maison, l'école se trouve à 1mn en voiture et 7 mn à pieds. Il avait refusé d'y aller, sous prétexte qu'il avait du travail. J'ai dû quitter mon bureau pour y arriver 30 mn après et l'emmener aux urgences pour faire une radio du nez ! Et aujourdh'ui, PN est disposé à faire 1 heure de route pour laisser sa fille dormir chez des gens que je ne connais pas, et contredire ma décision !!! PN est prêt à tout pour me contrarier et me toucher. L'Aînée commence à pleurer et hurle qu'elle n'ira pas avec moi en vacances mais avec son père chez le grand-père (ça, c'était prévu de toutes façon) puis en vacances avec IR et sa famille (le mari DR et leur 2 filles) chez la mère de cette dernière. Elle sort en claquant la porte.

    Il y a beaucoup de choses qui m'énervent, là. IR et PN ont donc prévu de passer des vacances ensemble  avec les enfants !!! J'en apprends de belles. Vendredi j'avais vu sur le portable de PN un SMS de IR lui demandant s'il voulait qu'ils déjeûnent ensemble, ce qu'ils ont fait, puisque PN s'en était vanté le samedi ("J'ai des amis"). Je sors de ma chambre pour aller me laver les dents, je passe devant le portable de PN et ne résiste pas à l'idée d'y jeter un oeil. Je tombe sur le c..l. Il vient de téléphoner 4 mn à IR. Juste avant, il se sont envoyé des SMS où PN lui confiait :

    - PN : "Lola est en train de réserver une semaine en club avec ses enfants. Elle me fait vomir.

    - IR : C'est la guerre des clubs avec les enfants, c'est à qui les emmènera le plus ! Ca va vous coûter une blinde !

    - PN : Elle va cracher, ça va changer."

    Mais de quoi elle se même celle-là ??? J'emmène mes enfants où je veux. Ce n'est certainement pas le premier ni le dernier voyage que je paie avec mes propres deniers !

    Je monte me laver les dents, la chambre de PN est juste à côté de la salle de bain. J'ouvre la porte, je lui lance : "J'ai trouvé un suuuuuper club ! Magnifique, avec des animations, juste à côté de la mer ! Il se trouve à Patelin-les-Oies". C'est la petite commune où habite la mère de IR, en bord de mer et où nous avions passé une semaine de vacances l'été dernier, avant toutes ces sordides histoires de tromperie, de maîtresse et de trahison.

    - PN : "T'es qu'une pauvre conne !

    - MOI : "Ah ! Sinon j'avais le choix avec un autre club, avec une piscine ronde de 3m de diamètre, c'est rue "de la Mare". (Je contre-manipule par l'ironie, c'est la maison de IR avec la psicine gonflable dans le jardin, je dis sans nommer les choses mais PN comprend.)

    - PN : "Espèce de Stasi !"

    PN se lève et sort de sa chambre. Il fait 1,86 m et se muscle tous les jours. Le palier à l'étage fait 2 m2, il est étroit. PN me fixe, le regard rempli de haine. Il fait le geste de m'attraper le bras. S'il me pousse, je me fracasse dans l'escalier ! Je recule d'un pas. Il descend en marmonnant des insultes.

    Le lendemain matin, je croise PN dans l'escalier. Il me lance avec insistance avec une voix fortement teintée d'ironie : "Bonjour Lola Nom-de-Jeune-Fille !" Je lui réponds de la même manière sans me départir "Bonjour PN Nom-de-Famille !" J'avoue qu'habituellement, le matin, je suis dans le gaz et je n'ai pas de répondant. Là, pas de surprise, pas de peur, pas de colère. Je suis complètement sereine.

     

    Dominant / dominé, la roue tourne

    Au boulot, je finalise ma commande de voyage, mais il a pris 100€ par personne durant la nuit ! Finalement j'en trouve un autre, mais assez tardif dans la date de départ. Je contacte PN pour l'informer. Il n'est pas content car c'est sur ses vacances et qu'il ne peut pas emmener les enfants chez son père. Je trouve un autre séjour avec un départ plus tôt, mais j'ai un problème de plafond bancaire pour payer. Je dépasse seulement de 95 €, je pense à demander à mon frère ou à ma soeur. La banque me dit qu'on peut compléter uniquement avec la carte du conjoint. Moi, je ne veux pas qu'il ait encore une raison de me tomber dessus pour 95 €. Je préfère régler le problème moi-même. En plus la banque a une panne de fax qui m'oblige à attendre 24h pour confirmer mon voyage. Grrr !

    Le soir, moi qui d'habitude me tais et avale mon repas la tête rentrée dans les épaules et une douleur dans les cervicales, je me surprends à chantonner en mettant la table. Je chante une chanson que j'ai apprise à l'école : "Un petit Indien, Nagawika" ! Je ris. Les enfants aussi. PN se tait. Puis je chante "Mes oreilles tombent-elles". Les enfants sont morts de rire, je leur chantais cela quand ils étaient tout petits, avec l'accent anglais. On en riait pendant des heures. A table, Jumelle me demande à quel âge j'ai appris Nagawika. "Peu après mon arrivée en France, quand j'avais 6 ou 7 ans."

    Jumelle : "Et tu savais déjà parler français ?

    Moi : Non, mais les enfants apprennent très vite.

    Jumelle : Pourquoi devais-tu aller en France ?

    Moi : A cause de la guerre. Le Viêt-Nam était une colonie française. Nous avons été rapatriés"

    Puis, en mangeant, nous avons discuté des raisons de la colonisation en général, de la volonté d'expansion géographique des Etats, et d'asseoir leur suprématie, d'exploiter les ressources agricoles et minérales des pays colonisés. Nous avons évoqué les moyens pour y parvenir, en imposant outre la force, la religion, la langue et la culture. Jumeau me dit "c'est comme la France avec la langue bretonne". Puis je demande aux enfants d'énumérer les pays actuellement ou anciennement colonisés. On fait des devinettes grâce aux langues parlées dans les pays, par exemple le portugais en Angola.

    C'est un bonheur. C'est moi qui parle et PN qui se tait. Quand, les années précedentes, PN était souvent sur la route et que j'étais seule avec les enfants, j'avais beaucoup de plaisir à dîner avec les enfants en leur inculquant à chaque repas, par le moyen de jeux ou d'histoires, des connaissances ou des valeurs. Pour moi, c'est comme ça que devraient se passer les repas et non raconter des histoire de cul, dénigrer les amis et les membres de la famille les uns après les autres.

    Puis on en vient à parler de peur avec Jumelle. PN a déjà fini de manger, il se colle devant la télé.

    Moi à Jumelle : "Je vais t'apprendre à ne plus avoir peur."

    La nuit, on voit des ombres, des formes monstrueuses et effrayantes. Mais si on allume la lumière, on découvre qu'il s'agissait finalement d'une veste posée sur une chaise, avec peut-être notre jouet préféré posé par dessus et qui faisait une tête de monstre. C'est notre cerveau, notre mental, qui nous joue des tours. Nous imaginons et projetons des choses qui ne sont pas la réalité. C'est pareil avec les humains, nous projetons sur l'autre des pensées, puis nous nous mettons en colère ou nous avons peur, alors qu'il n'en est peut-être rien.

    Jumeau demande à Jumelle "Tu as peur de quoi ? De mourir ?"

    J'explique aux enfants que si l'on doit mourir, si c'est notre heure, alors on mourra. Même si on se calfeutre dans une pièce vide, il pourra toujours arriver quelquechose. Par exemple on ouvre une fenêtre pour un peu d'air et une guêpe entre et qui nous pique à côté du cou, la gorge se gonfle, on meurt asphyxié. Mais si ce n'est pas notre heure, même si quelqu'un veut nous tuer, il n'y arrivera pas. Il ratera son bus, il ne trouvera plus son couteau, etc.

    J'ignore si c'est la Vérité ?!? Mais cela peut aider mes enfants à traverser leurs peurs. Jumelle a peur le soir quand elle se lève pour aller aux toilettes sans allumer la lumière.

     

    Mise au point avec IR

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    Le lendemain matin, avant d'aller travailler, je passe une demi-heure avec IR pour mettre les choses au point. Je passe sans prévenir, je l'ai réveillée. C'est comme ça avec IR, elle accueille avec bonheur tout le monde à n'importe quelle heure.

    Je lui explique pourquoi je me suis éloignée d'elle ces derniers mois, alors qu'elle était mon amie. Que je prends comme un coup de couteau dans le dos le fait qu'elle voie PN régulièrement tout en étant au courant de ce qu'il se passe entre nous. Que je prend mes vacances avec mes enfants comme je l'entends, que je n'accepte pas que PN et elle parlent de moi dans mon dos. Je lui raconte aussi les paroles sexuelles de PN à mes enfants concernant sa "chatte". Oui, souvenez-vous, dans cette note. Elle ricane. Je réponds que cela ne me fait pas rire du tout. Je lui dis que c'est un manque de respect total envers moi, sa femme, envers ses enfants et aussi envers elle. (Je me demande si le message atteint son cerveau. Elle a l'esprit bohème.) Je lui demande ce qu'elle en pense. Elle me dit que c'est pas bien. (sic !)

    Elle me demande si je prends toujours des anxiolytiques pour supporter les violences de PN et pourquoi je ne divorce pas. Je trouve ses questions bizarres. Elle m'avait déjà posé la question des anxiolytiques, ça doit la travailler. Pour le divorce, je lui dis que c'est "plié", que seules elle et moi étions au courant et que si ça venait aux oreilles de PN, je saurai d'où ça viendrait. Elle me promet qu'elle ne dira rien. Elle m'explique que son mari et elle continuent de voir PN car ils ne souhaitent pas perdre le contact ni avec PN ni avec moi, que dans son expérience personnelle les amis de ses parents voyaient ses parents séparément après leur divorce et que ça se passait bien.

    Je lui parle sans animosité, calmement et en toute amitié, si l'on peut dire !

    Je lui dis qu'elle peut continuer de voir PN tant qu'elle souhaite, voire plus, et que je n'en ai rien à faire ! Mais qu'elle laisse mes enfants en dehors. Je lui ai dit tout ce que je pensais, sans me censurer tout en gardant ma méfiance, sans la protéger, sans avoir peur de ce qu'elle penserait ou ferait, sans l'accabler non plus, sans méchanceté. J'avais ça sur le coeur et ça me contrariait depuis un certain temps.

    A partir de maintenant ce sera silence radio avec IR. Je vais voir comment les choses évoluent. En tout cas, je suis plus légère.

  • Le samedi 30/07/11 #3

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    En une seule journée, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'a balancé plus de paroles de haine et de débilité profonde qu'une personne normale pourrait n'en dire en une vie.

    Je poursuis donc mon témoignage pour ne pas oublier ce par quoi je suis passée.

    • Sur sa lancée philosophique sur les amis, PN me demande pourquoi je n'ai pas d'amis ? Pourquoi je ne les vois plus ? (J'ai des amis et ils me téléphonent. Je ne les vois plus à la maison car avec la présence collante de PN, impossible d'être à l'aise et apprécier réellement leur présence. Enfin, je ne leur téléphone plus beaucoup, étant en dépression. Mais je ne me justifie toujours pas, je laisse PN croire ce qu'il veut)
    • PN : "Pourquoi tu te fâches avec tout le monde ? Tu ne t'es jamais demandée pourquoi tu te fâchais avec tout le monde ? Tu ne te poses pas de questions ?"

    PN utilise la généralisation : "Toute le monde, on, les gens etc." Mais cela n'a aucun fondement. Tout le monde, c'est V., une amie proche, compliquée et logorrhéique, mais une amie quand même. Elle a été jalouse lorsque j'ai fréquenté d'autres personnes qu'elle et m'a dit des choses assez blessantes. J'ai préféré m'éloigner d'elle. Enfin, tout le monde, c'est IR. La fameuse IR du trio infernal. IR était mon amie. Puis petit à petit, PN se l'est accaparé. Quand il a été oisif entre deux emplois, lui et son copain adultérin ont fréquenté assidûment IR. Confiante en IR, je ne voyais pal le mal. Je me confiais même à IR des violences que PN me faisait subir. IR n'a pas souhaité prendre parti (ce que je peux comprendre) et m'a dit : "Vous n'avez qu'à divorcer." Comme IR travaille chez elle et PN parfois aussi à la maison, ils se voient de façon régulière. Moi, j'ai pris ça comme un coup de poignard dans le dos de la part de IR et j'ai décidé de m'éloigner d'elle. Elle continue de déjeuner avec PN -qui à la base est mon mari et IR est à la base ma soi-disante "amie" !- et de lui envoyer force SMS dans la journée. Je vois passer des SMS pas très agréables à mon propos, où PN lui écrit : "Elle est tarée, Elle me fait vomir, etc." PN se victimise et IR saute à pieds joints dans le panneau.

    • PN : Hier, c'était l'anniversaire de DR (le mari de IR). Tu lui as souhaité sa fête, j'espère. Quoi, tu ne lui as pas téléphoné ? C'est pas bien !" PN me l'a répété 3 fois dans la journée.
    • PN : "Mes amis allemands m'ont appelé hier. Quoi ? Tu t'en fous ?"

    Ce sont des amis de longue date de PN, un couple d'une cinquantaine d'année que nous connaissons depuis 20 ans et chez qui nous allions de temps en temps en vacances. PN les a connus alors qu'il était jeune stagiaire pour une société en Allemagne dans les années 90.

    Moi, j'attaque : "Dis donc, tes amis allemands, tu te souviens quand Brigit a découvert que ton père était toujours vivant au décours d'une conversation avec moi, alors que tu leur a raconté pendant 10 ans que ton père était mort ! Et que l'homme qui vivait avec ta mère était son 2ème mari ! Alors comme ça, ton père est mort ! Il va être content de le savoir ! C'est qui le taré ?"

    •  Moi : "Qui est-ce qui raconte dans ses mails à sa maîtresse qu'il souffre depuis 10 ans de la mort de sa mère et qu'il ne s'y habituerait jamais ?" Le cerveau de PN s'est complètement détraqué à la mort de sa mère et c'est là qu'il a commencé à décharger sa haine sur moi, comme si j'en étais responsable. Mais, à cet instant je fais comme PN, je creuse et j'appuie la où ça fait mal. PN a toujours fait ça avec moi, allant chercher ma souffrance dans mon histoire familiale. C'est abject, je ne prends pas de plaisir à faire cela, mais je dois le faire pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

    PN commence à être fébrile, mais il continue de m'attaquer. Il ressort les vieux dossiers.

    • PN : "Et puis, d'abord, pourquoi tu as mal reçu mon cousin venu du Canada, il y a deux ans ? Pourquoi tu t'es enfuie comme une lâche ? Tu m'as fait honte. Je ne l'oublierai jamais ! T'es qu'une salope !"

    A cette époque, PN ne m'accompagnait plus dans ma famille, ni pour les repas dominicaux (pas systématiques) ni pour Noël, ni pour le nouvel an chinois ni les fêtes des père ou mère ("mes parents ne sont pas les siens !"). Ma famille avait prit l'habitude de me voir arriver seule avec mes 3 enfants et me questionnait parfois. Je leur mentais pour ne pas avoir à  leur raconter mon quotidien avec PN. Je répondais d'abord qu'il était fatigué de sa semaine (le pauvre travailleur ! les autres ne travaillent pas ?) puis qu'il regardait le foot ou le sport à la télé, enfin je disais qu'il n'y avait rien à attendre de lui, et qu'il fallait qu'on passe un bon moment entre nous et c'est tout.

    J'avoue que lorsqu'il a fallu accueillir la famille de son cousin - au demeurant tous fort sympathique - je n'avais pas le coeur à faire semblant. je leur avais préparé le petit-déjeuner et j'avais conduit Jumelle à son cours de natation, puis j'ai fait les courses assez longuement. Quand je suis arrivée à la maison, les Canadiens étaient partis, car ils avaient RDV chez la filleule l'après-midi.

    PN ne m'a jamais pardonné de les avoir reçus seul. J'imagine que PN voulait leur montrer l'image reluisante de la famille idéale, de ce qu'il avait construit, mais c'était raté.

    Je réponds à PN dans les faits : "Je suis allée faire les courses et ce n'est pas de ma faute s'ils étaient déjà partis quand je suis revenue. Je les ai reçus correctement à leur arrivée, j'ai fait la conversation."

    •  PN me couvre d'insultes. "T'es q'une pauvre conne. Tu vas crever la dalle. Mais les enfants, eux vivront bien. Je te le dis, moi !" "Tu ne sais pas te remettre en question, T'as pas d'amis, tu sera toute seule. Je vais te laisser crever avec tes..."

    Moi : "solitude."

    J'avais fini sa phrase.

    PN : "Non pas du tout. Tes CERTITUDES ! Ha ha ha ! En voilà un beau lapsus. tu vois, t'es seule, ma pauv'fille !"

    Mais, je ne me laisse pas décontenancer, j'attaque encore : "Lapsus ? Arrête d'utiliser des mots que tu ne connais pas ! Depuis quand tu connais ce mot ?" (c'est n'importe quoi, mais j'attaque quand même !) "Allez, dis-moi ! J'attends ! Qu'est-ce que ça veut dire ? hein ? Ca veut dire quoi ? Explique-moi !"

    Je fais de la contre-manipulation. J'agis en miroir de lui. Je suis debout face à lui. Je le presse de questions, je crie, je le pousse dans ses retranchements. A cet instant je sens que le cerveau de PN déraille. Blessé par les paroles précédentes, il ne sait plus réfléchir, il perd ses moyens. PN se met à bégayer ! Aussitôt, je mords. Je l'imite en train de bégayer. "Alors, on bégaye ? On ne sait plus s'exprimer ? On ne sait pas aligner trois phrases correctement ?"

    PN a les yeux hagards. "Pauvre conne ! T'est qu'une conne." Il sort du salon. Fin du troisième acte.