Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Appartés - Page 2

  • Un autre rêve violent

    1er rêve le Mercredi 12/10/11

     

    PN est en train de jeter des affaires à moi dans la poubelle, encore une fois.

    Je lui demande  : "Qu'est-ce que tu as encore jeté ?"

    PN : "Tu vas faire le jeu des 7 différences."

    Alors je regarde autour de moi dans la maison pour tenter de deviner ce qu'il a bien pu bazarder. Je m'énerve, je hausse le ton.

    Puis je pars. Je passe par la terrasse avec les enfants. Mais comme PN est dans la cuisine avec la fenêtre ouverte, je ne veux ne veux pas qu'il nous voie, alors on se baisse sous la fenêtre, un peu comme les  entraînements militaires. Nous arrivons au bout du jardin, au pignon de la maison et qui donne sur un petit bois. Je vois un vieux clochard en train de pisser contre le mur à 5 mètres de là. Il nous regarde, indifférent.

    Tout à coup, PN surgit, agressif et menaçant. J'appelle le vieil homme au secours, mais les mots qui sortent de ma bouche sont incompréhensibles et inaudibles. Cela fait une sorte de baragouinage. PN s'approche.  Je l'attrape par le col et passe sa tête à travers le grillage, à l'endroit où se trouvait un trou. PN se retrouve coincé entre les fils de fer rif-gides et pointus, le visage vers le haut d'un côté du grillage et le corps de l'autre côté. Il se débat. Le vieillard arrive à ma rescousse. Il le frappe avec sa canne et lui déverse sa bouteille d'alcool blanc (genre rhum ou vodka) dans la bouche, pendant que je le tiens. PN est obligé d'ingurgiter cette substance.

     

    Le 2ème rêve violent, je l'avais déjà raconté .

     

     

  • Major

    Vendredi 7/10/11

    Les résultats du concours de secrétaire médicale sont tombés cet après-midi à 14h. Non seulement, je suis reçue (sur 650 - et non 1300 comme je l'avais écrit par erreur), mais en plus je suis major !

    podium.jpg

    Joie. Grande fierté. Je plane.

    Une autre perle à mon collier !

    J'envoie des SMS à tout va et reçois des dizaines de félicitations.

    J'avais passé ce concours au cas où je n'aurais pas été reçue à l'un des deux autres. Je l'avais passé une première fois en 2008 et raté. J'avais révisé pour ce concours en avril, puis stoppé les révisions pour me mettre à la culture générale pour l'oral de directeur, et repris mes notes une fois celui de directeur passé. C'était une période de folie où je passais du droit à la culture générale en faisant un détour par la terminologie médicale. Une période estudiantine et phosphorante de folie, parallèlement au harcèlement quotiden de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique). J'ai survécu !

    Major, c'est important. Ca veut dire que j'ai été la meilleure sur les 650 candidats. J'ai cru en moi de plus en plus grâce à la méthode Coué. Cela veut aussi dire que PN ne pourra jamais prétendre que j'étais dépressive. Et pourtant j'avais de quoi l'être, avec la violence qu'il déployait contre moi. Mais une dépressive ne réussit pas un concours pour une formation de niveau directeur, une dépressive ne sort pas major d'un concours de secrétaire médicale. D'autre part, PN continue de me traiter d'idiote et de bachoteuse. Cela l'irrite que je puisse réussir. Par ailleurs, je ne lui révèle pas que je suis sortie première de ce concours, je ne lui ai pas dit non plus que je passais ce concours. De toute façon il m'aurait sorti une remarque du style "je n'en ai rien à foutre".

    J'espère pouvoir profiter du bien-être que procure cette réussite et que PN ne sera pas trop virulent ce week-end. Mais je le saurai en rentrant le soir à la maison, ce ne sera hélas pas le cas !

  • Apéro en bord de Seine

    Avec mes camarades de promo, nous avions convenu de nous rencontrer pour un apéro sur les quais de Seine ce vendredi 30/09/11. Nous avons travaillé toute l'année passée pour notre pré-concours, nous rencontrant deux fois par semaine en formation. C'est le 3ème apéro commun, je n'avais pu me rendre aux deux premiers.

    Après le boulot, je file sur Paris. Nous avons RDV à 18h au pied de Notre-Dame. Joie de nous revoir. Nous traversons le pont de l'Archevêché, avec ses milliers de cadenas, gage d'amour éternel des amoureux du monde. Les bouquinistes des quais sont en train de fermer.

    notre-dame.jpg

    Nous nous posons non loin de là, quai de la Tournelle. Une grande belle nappe nous protège des pavés. Puis nous sortons nos victuailles liquides : du rosé de Provence encore frais, du bordeaux, deux bouteilles de champagne, coca et jus de fruits. Pour le solide : tomates-cerises et radis, chips et bonbons, des pains artisanaux avec des doux noms "le pain des Amis", "le Pagnol", plusieurs fromages. Voila de quoi nourrir des amis.

    Je téléphone aux enfants restés seuls pour savoir si tout va bien mais ils ne répondent pas. Ils étaient prévenus que je rentrerais tard, je leur ai dit de demander à leur père de leur commander une pizza. Quelques minutes plus tard, PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) m'appelle sur mon portable pour me demander si c'était moi qui avais téléphoné.

    PN : "Ce n'est pas la peine de prendre de leurs nouvelles.

    Moi : Je ne savais pas que tu étais déjà rentré.

    PN : Quand bien même, tu n'as pas besoin de les appeler. Ils sont autonomes ! " PN raccroche.

    Crispation. Mes amis me regardent, désolés.

    En fait, je crois que PN ne supporte pas que je puisse passer du bon temps avec des amis. Ou plutôt des "non-amis" puisqu'il prétend continuellement que je n'en ai pas. Cela doit l'irriter au plus haut point, d'autant qu'il ne les connaît pas ! Il ne peut même pas les dénigrer !

    J'annonce à mes camarades que j'ai demandé le divorce.  Hola générale ! On trinque ! Ils avaient suivi avec moi quasi en direct l'épidsode de la maîtresse et tutti quanti.

    On passe une bonne soirée. On parle de nos vacances, de nos boulots respectifs et notamment de notre future vie ensemble à Rennes. Certains logeront sur le Campus, d'autres en centre-ville. Nous partageons nos craintes et nos espérances. Je les quitte vers 21h mais n'arrive à la maison qu'à 23h en raison d'une panne de mon train. PN et les enfants étaient encore réveillés. L'Aînée dormait chez sa copine, PN lui avait donné la permission mais personne ne m'avait prévenue.

    C'était beau Paris la nuit. Ça faisait un bail.

    notre-dame nuit.jpg

  • Un drôle de rêve

    J'ai fait dimanche 25/09/11 un rêve qui m'a tourneboulée encore tout la journée du lundi.

    L'histoire est constituée d'un mélange de vécu, de réflexions ou de questionnements des jours précédents.

    Je me trouve dans un lieu public. Il y a des toilettes. Je passe d'une chiotte à l'autre et je les décrasse avec une brosse. Les murs sont en béton nu, sales et dégradés, avec plein de graffitis abimés et surajoutés au long des années. Ça pue l'ammoniaque et la merde. Et moi, j'ai la tête dans les chiottes à tenter d'ôter la crasse. Je le fais sans état d'âme. Il faut que je le fasse, c'est tout.

    Puis, quelque part dans la maison, PN est debout en face de moi. Il me réclame encore de l'argent. Mais je ne lui prête pas attention, je me détourne et je pars très vite car on m'appelle. C'est la Mort qui me parle. Je me retrouve dehors les pieds dans l'eau, jusqu'aux cuisses, une eau calcaire, blanche et trouble, elle est chaude, comme l'eau des bassins de Pamukkale en Turquie. La Mort est assise sur une sorte de canoé en osier tressé avec une personne devant elle. Je n'entends pas de voix mais je comprends dans ma tête ce qu'ils me disent. Le serviteur de la Mort m'informe que cette dernière me demande de faire la course avec elle.

    Aussitôt je grimpe dans le canoë et je me mets à pagayer à toute vitesse. Je dois traverser une sorte de dédale, je pénètre dans un long tunnel. Je rame, je suis pressée, je ne suis pas affolée, je n'ai pas peur, mais j'ai un objectif unique en tête, gagner la course contre la Mort.

    Soudain le serviteur me rattrape à pied, la Mort reste assise sur l'embarcation 10 mètres plus loin. Elle me regarde. Elle est représentée de façon assez traditionnelle, sous une grande cape, pas noire mais grise, délavée par le temps. Elle n'est pas effrayante. Le serviteur m'apprend que j'ai un trou dans mon canoë, le fond en osier est usé et laisse passer l'eau, alors la Mort me laisse une longueur d'avance.

    Aussitôt, je rame encore plus vite, un coup de pagaie à droite, un coup à gauche. Je croise plein de gens, exactement comme dans le métro aux heures de pointe. Les gens marchent, moi, je rame. Je leur dis : "Pardon Monsieur ! Pardon Madame ! Laissez-moi passer ! Excusez-moi ! Je suis pressée". Les gens sont quasiment tous des Asiatiques, comme dans le métro ils ne prêtent aucunement attention à moi.

    Dans le labyrinthe des couloirs de métro inondés d'eau blanchâtre, je passe devant une cérémonie viêtnamienne de funérailles. Il y a un cercueil, de l'encens et des gens qui prient, le visage grave. Certains pleurent. Je prends à droite et continue mon parcours. Une jeune femme m'apostrophe. Je connais cette femme dans la vraie vie. C'est une danseuse d'une troupe amateur viêtnamienne qui réalise chaque année un spectacle pour le Nouvel an et que j'ai toujours trouvée d'une discrète beauté. Je ne lui ai jamais adressé la parole. Elle me dit en fronçant les sourcils : "Lorsqu'il y a des funérailles, il faut se signer." Je m'exécute aussitôt, enjoins mes mains, baisse la tête et fais le signe de prière.

    Ceci fait, je repends ma course. Je ne sais pas si la Mort m'a finalement rattrapée, car je me réveille. Mais je ne crois pas qu'elle ait gagné.

    rêve, mort, fleuve, Styx

     

     

  • Etre soi-même

    Dimanche 18/09/11

    Zen 2.jpg

    Il est 8h45. La maisonnée dort encore. L'Aînée et ses 2 copines roupillent dans le clic-clac, elles ont investi ma chambre. Les Jumeaux dorment encore à poings fermés. PN n'est pas là (!) Il fait un peu frais, j'ai enfilé par dessus ma robe de nuit un poncho en laine. Je bois le café de la veille et qui a cramé car j'avais oublié d'éteindre la cafetière. Je suis attablée devant mon ordinateur dans la salle à manger. Le soleil est juste en train d'éblouir mes yeux, il se lève de derrière la maison voisine, les feuilles des arbres s'agitent. Dehors, les couleurs sont claires et délavées. Je me lève pour me mettre un CD (en sourdine) : Grégory Lemarchal.

    Hum ! Je jouis de l'instant présent. Je respire profondément. J'ancre en moi ce moment. Encore un. Je vais me faire un collier de perles de ces moments simples, légers et précieux. Je vais les porter à mon cou, narquoise.

    Depuis combien de temps n'ai-ja pas profité d'un tel instant ?

    Sans que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) n'arrive en trombe, me provoquant une crispation au niveau des cervicales, imitant le bruit d'un crachat en passant à côté de moi ou détournant ostensiblement la tête en me voyant.

    Je viens de parcourir un blog parlant de la vie ici-bas, de la mascarade qu'elle peut représenter, des habiletés humaines en société et de la difficulté d'être soi.

     

    Je suis moi

    Je peux dire que je suis moi actuellement. Ces difficultés m'ont terriblement fait grandir. Je n'ai jamais été autant moi-même.

    Je suis moi en ce sens que je ne joue aucun jeu. J'exprime clairement mes pensées. Je me connais, j'essaie d'ôter tous les voiles que l'on a déposés sur moi ou dont j'aurais pu moi-même me couvrir. Si j'ai des qualités, je les reconnais sans minauderie ou sans fausse modestie. Si j'ai des défauts, j'essaie de les reconnaître aussi. Une amie versée dans le développement personnel (ce n'est pas péjoratif !) m'a récemment dit que le conjoint était LA personne qui pourvait pointer nos défauts et nous aider à les corriger.

    Avec les autres, je reste également moi. Je suis ouverte à eux et bienveillante. En allemand, on dit "hilfreich" et en anglais "helpfull", prête à aider, j'aime beaucoup ces mots. Aider l'autre fait autant de bien à eux qu'à moi. Cependant je reste moi dans le sens où je ne me retiendrai pas de dire les choses, mais sans esprit malveillant, dans une position constructive et d'amélioration. Je sais aussi dire non. Car en disant non, je me respecte autant que je respecte l'autre en le considérant comme une personne adulte, sans vouloir le surprotéger comme un enfant.

     

    La maisonnée se réveille lentement. Une copine de l'Aînée est venue déposer un baiser sur ma joue. Calme, douceur et tendresse. Tout ce à quoi j'aspire.

  • Week-end sans PN

    Le vendredi soir, après mon oral d'allemand, je me fais plaisir en faisant les boutiques vers l'Hôtel de ville. J'arrive à la maison vers 19h45. Jumelle est seule à la maison. Sa soeur est chez sa copine, son frère au foot.

    Jumelle me dit que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) était à la maison l'après-midi, puis qu'il est allé chez IR ! Je rigole en mon fort intérieur. Je suppose qu'ils sont en cellule de crise ! PN et IR (et accessoirement le mari de IR ?) doivent être en train de réfléchir à la façon de gérer la situation !!!

    Puis je récupère tous les enfants, nous dînons assez vite. J'étais un peu stressée car je craignais le retour de PN. J'étais très fatiguée, je me couche assez tôt.

    Dans la nuit, j'entends ma porte claquer brutalement : PN était rentré et avait besoin de traverser la cuisine puis le garage pour me réveiller ! Je ne regarde même pas l'heure et me rendors.

     

    Le samedi 17/09/11 matin, PN passe l'aspirateur pendant que les enfants regardent les dessins-animés, ces derniers râlent. PN parle beaucoup aux enfants. C'est assez inhabituel. Il est expressément sur leur dos, leur demandant de ranger leur chambre, de faire leurs devoirs, etc. (Ce doit être le résultat de la cellule de crise, LOL ! Montrer sa présence aux enfants.)

    PN devait partir en week-end chez Moulpy, son meilleur ami d'enfance. Je lui demande s'il compte toujours y aller. Il me dit qu'il partira à 11h. Plus qu'une heure à attendre ! Enfin, il attrape sa valise et s'en va. Il dit aurevoir seulement à Jumeau.

    Pour mémoire, Moulpy, c'est D. J'ai rencontré PN par Moulpy en 1993. Ils viennent du même village et étaient étudiants co-locataires à Paris. Moulpy, d'une grande gentillesse et d'une humeur toujours égale semble un peu écrasé par la personalité de PN. Je suppose que PN a su très vite déceler les faiblesses de Moulpy et appuyer là où ça fait mal. Je l'ai maintes fois entendu lui parler crûment et durement. Néanmoins, ils restent bons amis. Moulpy et son épouse m'ont été d'un soutien appréciable lors de l'épisode de la maîtresse, m'invitant chez eux avec les enfants, mais j'étais trop handicapée par mon autophobie même pour une heure de voiture. Sa femme m'avait donné le nom d'un avocat (sur les Champs-Elysées) et Moulpy-D avait calmé PN lors de sa crise d'hystérie fin juin.

    En 2003, déjà cela se passait mal avec PN. Pour essayer de nous divertir, la soeur de Moulpy nous avait même invités à passer quelques jours à Bordeaux.

     

    Roz

    café_copine.jpg

    Nous déjeunons vite car Jumeau a un match de foot. Puis je contacte une amie, Roz, que je peux inviter chez moi puisque PN n'est pas là. Roz est une amie que PN ne connaît pas, heureusement. Le mari de Roz est un PN très puissant dans sa perversion. Elle se bat depuis des années pour s'en sortir. Aujourd'hui ils sont séparés, mais il continue de l'attaquer au travers de leurs enfants.

    Les enfants de PN - Le miroir des PN

    Roz et moi parlons à bâtons rompus. Nous ne nous sommes pas vues depus longtemps. Nous avons tant de choses à nous raconter, nous comprenons tout dès les premiers mots. Nous échangeons nos expériences. Visiblement, nos PN respectifs possèdent des points communs et ont le même mode opératoire, les mêmes mégalomanies, les mêmes dénis et mensonges. Notre conversation s'arrête plus particulièrement sur la façon de sauver nos enfants afin qu'ils ne deviennent pas à leur tour des PN. Nous parlons aussi beaucoup de la manière dont les PN agissent en MIROIR, nous reprochant EXACTEMENT les défauts ou comportements qui leur appartiennent.

    Les attitudes des victimes

    Nous discutons d'un sujet qui capte mon attention, Roz avait vu un reportage étranger parlant de la façon dont les violeurs pouvaient reconnaître, rien qu'en observant leurs attitudes, les personnes ayant subi des viols. Il s'agirait d'une sorte de désynchronisation dans les mouvements et que les prédateurs perçoivent inconsciemment. Il nous faut découvrir la façon de corriger cela. Je vais rechercher des infos sur le Net.

    (Je suis en train de lire ça)

    Les amis de mon PN - L'argent

    Je demande à mon amie son avis sur la raison pour laquelle PN ne cesse de me reprocher de n'avoir pas d'amis et plus que ma famille. Jusqu'ici je focalisais sur les amis. Mais Roz pense que peut-être PN me jalouse le soutien de ma famille, puisque lui n'est appuyé par personne si ce n'est son frère L. - le journaliste globe-trotter qu'il jalouse fort par ailleurs.

    Je confirme à Roz que je ne révèle aucunement à PN les amis qui m'entourent et dont il ignore l'existence.

    Je devrais le laisser penser que je suis isolée, tout comme il croit fermement que je n'en veux à son argent (j'avais une fois confié à PN que je redoutais quand même de divorcer car j'avais peur de vivre dans la misère avec les enfants, PN a alors gravé cette phrase dans sa tête, tentant aujourd'hui par tous les moyens de me faire souffrir en ne me donnant pas d'argent, voire en m'en réclamant alors qu'il gagne plusieurs milliers d'euros.)

    Tant que PN fait fausse route, j'aurai un métro d'avance sur lui.

     

    Une soirée sans PN

    logobitombo.jpg

    En fin d'après-midi, je sors avec Jumelle me promener, faire quelques courses puis commander des pizzas. Je ramène même en voiture un jeune chargé de sacs de courses. Ce soir, deux copines de l'Aînée vont dormir à la maison.

    Les grandes filles préparent avec moi une salade tomate-mozzarella. On mange la pizza tous les 6. On boit du Coca. On rigole. L'ambiance est super détendue. Je suis contente.

    Après le repas, elle vont sur Faicebouk, cependant que, assise en face d'elles, je fais la traduction d'un article en allemand, juste pour le plaisir des mots. On écoute de la musique sur une chaîne musicale.

    Tout d'un coup les filles se lèvent et se mettent à danser sur la chanson "Corde à sauter". Je les suis, j'adore cette chanson.

    Vers 23h, je les envoie au lit. Après avoir passé une éternité à se démaquiller et à se mettre en pyjama tout en piaillant, elles vont squatter mon clic-clac au fond du garage. Les jumeaux dorment en haut, je prends le lit de l'Aînée. Je ne pénètre plus dans mon ancienne chambre que pour prendre mes vêtements.

     

    Voilà, c'est ce genre de soirée que j'aime. Des rires, de la discussion légère, de la musique, avec mes enfants, leurs amis.

     

     

  • Vous n'allez pas me croire !

    L'oral d'allemand

    Vendredi 16/09/11, je passais à 17 heures mon épreuve orale d'allemand en option, afin d'avoir quelques points de plus pour le concours de secrétaire médicale. En effet, ne sachant pas si j'allais réussir les autres concours, j'ai aussi passé celui-là. Je suis admissible à l'écrit (parmi les 45 retenus sur les quelques 1300 candidats concourant ; PN pourra toujours me traiter de "bêtasse").

    Pendant que j'étais au commissariat le mercredi, le bureau du concours m'avait conctactée pour me donner la date. 48h pour réviser, c'est assez court. Je lis sur le Net quelques articles de presse, je regarde sur le satellite quelques programmes allemands (Nous sommes abonnés à toutes les chaînes de télé allemandes, PN est germanophone et germanophile - oui, il aime bien les allemandes !). Je relis du vocabulaire thématique.

    Après le travail, je pars confiante pour l'oral. L'épreuve dure 15 minutes et consiste en la traduction d'un texte à caractère scientifique et une conversation avec le correcteur.

    Assis en face de moi, le correcteur me tend un article de journal et me demande de lire à voix haute quelques paragraphes puis de traduire.

    Le titre de l'article est "Die Kaktus-Menschen", les personnes-cactus. "C'est ainsi que les pyschologues appellent les personnes qui se défendent en lançant des piques à autrui.

    L'artice explique que ces individus ont subi un traumatisme durant leur enfance et se comportent ainsi afin de réprimer leurs propres pressions internes. Il explique ensuite les attitudes à éviter ou à avoir face à ces personnes : ne pas se taire car on se rend malade, ne pas se sentir responsable devant les accustions (c'est LEUR problème),ne pas vouloir les combattre.

    Le texte raconte ensuite comment appliquer une contre-stratégie, comme rester toujours correct, ne pas faire de reproches, s'occuper de soi et renforcer son réseau, ne pas essayer de les comprendre, etc.

    Il donne enfin des exemples d'agissements : critiquer en public, utiliser le reproche dans le compliment ("C'était du très bon travail ... pour une femme"), brimer sous le prétexte de la plaisanterie, rire ou bailler quand l'autre parle, se rapprocher très près physiquement pour démontrer sa force, etc.

     

    Ca vous dit quelquechose comme comportement ?

    C'est la description-même du PN, le pervers narcissique ! Certes l'article parlait davantage du contexte professionnel, mais c'est exactement la même chose.

    Comment expliquer que je sois tombée sur ce sujet ? J'avais une chance sur un million de tomber dessus!

    Du coup, j'avais de quoi étayer la discussion, le correcteur et moi avons parlé à bâtons rompus, car il connaissait de telles personnes dans son entourage. Il a même fini en me chantant le Cactus de Dutronc ! J'ai cru entrevoir ma note, 19/20. (J'ai aussi un bon niveau d'allemand, il m'a demandé pourquoi je ne faisais pas professeur d'allemand !)

     

    Un sentiment de satisfaction et de force

    Je suis sortie de là avec un énorme sourire aux lèvres. Je marchais du Théâtre du Châtelet vers l'Hôtel de ville. Il faisait beau et chaud. Le vent balayait mes cheveux. Je marchais la tête droite et le sourire jusqu'aux oreilles. Je me sentais grande et belle. Mon corps s'amplissait. Mon coeur était léger, il chantait. Je me retournai pour ancrer en moi cette merveilleuse impression, ce sentiment d'assurance. Je respirais à plein nez (la pollution !). Derrière moi, il y avait les quais et on pouvait voir la tour Eiffel.

    Lorsque je n'aurai pas le moral, je souhaiterai retrouver ce sentiment. Je visualiserai cet environnement.

     

  • Des nuages

    nuages-6.jpg

    En réponse à un message laissé sur une de mes notes, relatif aux nuages, je vais parler ... de nuages.

    • Tout d'abord, je passe mon temps à photographier les nuages. Je suis peintre amateur et j'adore les représenter, car ils constituent un défi pictural. Il faut savoir leur donner du gonflant, du moutonneux, ou de la légèreté. Savoir placer les nuages du premier plan, de l'arrière plan. J'aime aussi beaucoup étudier les ombres propres du nuage ou celles créées par le soleil, selon qu'il est au-dessus ou en-dessous.
    • Ensuite, petite, j'aimais m'allonger sur le lit face à la fenêtre ouverte et regarder passer les nuages. J'aimais considérer la vitesse du vent, leurs formes changeantes et ausi les formes qu'ils pouvaient créer. En allemand, cela s'appelle "Volkenspiel". J'y passais des heures, c'était reposant. Je crois que je ne pensais à rien de particulier. Je me vidais la tête. Je rêvassais.
    • Mais aussi, les nuages peuvent revêtir l'aspect négatif qu'on leur accorde habituellement. Des nuages dans le ciel, des soucis à l'horizon. Evidemment les nuages actuels dans ma vie. Mais pour être précise, pour moi, ma vie est actuellement au coeur d'une tornade. C'est comme ça que je le vis. je suis emportée à droite, à gauche, sans pouvoir contrôler ma direction.
    • Enfin, last but not least, les nuages, dans la méditation, représentent la manifestation du mental, toutes les idées qui traversent sans cesse notre esprit, telles un singe agile bondissant de branche en branche. Méditer ne signifie pas chercher à ne penser à rien. C'est très difficile car justement, on est obligé de penser à ne penser à rien !!! Les pensées distraient notre esprit, tout comme les nuages obstruent le ciel limpide. Si l'on est juste attentif aux idées qui passent, sans chercher à s'attacher à elles, elles survoleront de plus en plus lentement et puis (peut-être) plus du tout. Alors le ciel est dégagé, limpide et il représente la nature véritable de notre esprit.

    Cela fait un certain temps que je ne parviens plus à méditer. Vie trop remplie. Surchargée. Trop d'adversité au quotidien pour pouvoir calmer mon esprit. Fatiguée physiquement.

    J'ai regardé dernièrement le film "Dans avec les loups". Je l'ai vu il y a 20 ans. J'aime le rapport qu'entretiennent les Indiens avec la Nature. Je voudrais me sentir enfant de la Nature, mais je n'y arrive pas. Comment puis-je me sentir enfant de l'Univers, alors que subis toute cette violence ? Est-ce que ma vie actuelle fait partie d'un Tout qui comporte en son sein la haine et la violence. Je ne peux pas le croire.

    Est-ce que ma petite vie, à l'échelle humaine, ne signifie rien finalement ? Et n'importe pas ? Je ne trouve pas de sens à l'adversité actuelle. Pourquoi tant de haine ? Bien sûr, chez les bouddhistes, on croit au karma, au samsara (le cycle de la vie). J'aurais fait du mal à PN dans une autre vie et je lui paie ma dette dans celle-ci ? C'est aussi pour cette raison, que ma mère ne réagit pas trop mal à ce qu'il m'arrive. Elle n'est pas révoltée, à cause de la croyance en la fatalité, au déterminisme.

    Quoiqu'il en soit, j'ai besoin de trouver du sens à ma souffrance et je crois qu'il s'agit d'une épreuve - et quelle épreuve !!! - qui m'a fait assurément grandir. Je suis devenue encore plus empathique qu'avant. La bonté, l'entraide et la bienveillance sont devenues pour moi les piliers de ma façon d'être et de mes actes.

    A suivre (peut-être), j'ai les yeux qui piquent car il est tard.

  • Une nouvelle

    J'ai appris une drôle de nouvelle aujourd'hui. Une de mes amies m'a appris que la thérapeute que je voyais en 2007 revenait dans le coin après avoir quitté la région quelques années. C'est elle qui avait mis un nom sur ce que je vivais : le HARCELEMENT MORAL et un nom sur celui avec qui je vivais : un PERVERS NARCISSIQUE. C'est elle qui m'a aidée à reconstruire mon estime de soi.

    Je me sens un peu honteuse d'être toujours sous le joug de PN (mon mari appelé Pervers Narcissique), nous sommes en 2011. Quatre années ont passé et j'en suis toujours là. Elle me disait : "Votre mari est toxique. Il faut le quitter !"

    PS : Je suis en train de regarder en même temps que j'écris le film "Plus jamais" avec Jennifer Lopez, sur le thème de la violence conjugale et du harcèlement.