Le vendredi soir, après mon oral d'allemand, je me fais plaisir en faisant les boutiques vers l'Hôtel de ville. J'arrive à la maison vers 19h45. Jumelle est seule à la maison. Sa soeur est chez sa copine, son frère au foot.
Jumelle me dit que PN (mon mari appelé Pervers Narcissique) était à la maison l'après-midi, puis qu'il est allé chez IR ! Je rigole en mon fort intérieur. Je suppose qu'ils sont en cellule de crise ! PN et IR (et accessoirement le mari de IR ?) doivent être en train de réfléchir à la façon de gérer la situation !!!
Puis je récupère tous les enfants, nous dînons assez vite. J'étais un peu stressée car je craignais le retour de PN. J'étais très fatiguée, je me couche assez tôt.
Dans la nuit, j'entends ma porte claquer brutalement : PN était rentré et avait besoin de traverser la cuisine puis le garage pour me réveiller ! Je ne regarde même pas l'heure et me rendors.
Le samedi 17/09/11 matin, PN passe l'aspirateur pendant que les enfants regardent les dessins-animés, ces derniers râlent. PN parle beaucoup aux enfants. C'est assez inhabituel. Il est expressément sur leur dos, leur demandant de ranger leur chambre, de faire leurs devoirs, etc. (Ce doit être le résultat de la cellule de crise, LOL ! Montrer sa présence aux enfants.)
PN devait partir en week-end chez Moulpy, son meilleur ami d'enfance. Je lui demande s'il compte toujours y aller. Il me dit qu'il partira à 11h. Plus qu'une heure à attendre ! Enfin, il attrape sa valise et s'en va. Il dit aurevoir seulement à Jumeau.
Pour mémoire, Moulpy, c'est D. J'ai rencontré PN par Moulpy en 1993. Ils viennent du même village et étaient étudiants co-locataires à Paris. Moulpy, d'une grande gentillesse et d'une humeur toujours égale semble un peu écrasé par la personalité de PN. Je suppose que PN a su très vite déceler les faiblesses de Moulpy et appuyer là où ça fait mal. Je l'ai maintes fois entendu lui parler crûment et durement. Néanmoins, ils restent bons amis. Moulpy et son épouse m'ont été d'un soutien appréciable lors de l'épisode de la maîtresse, m'invitant chez eux avec les enfants, mais j'étais trop handicapée par mon autophobie même pour une heure de voiture. Sa femme m'avait donné le nom d'un avocat (sur les Champs-Elysées) et Moulpy-D avait calmé PN lors de sa crise d'hystérie fin juin.
En 2003, déjà cela se passait mal avec PN. Pour essayer de nous divertir, la soeur de Moulpy nous avait même invités à passer quelques jours à Bordeaux.
Roz
Nous déjeunons vite car Jumeau a un match de foot. Puis je contacte une amie, Roz, que je peux inviter chez moi puisque PN n'est pas là. Roz est une amie que PN ne connaît pas, heureusement. Le mari de Roz est un PN très puissant dans sa perversion. Elle se bat depuis des années pour s'en sortir. Aujourd'hui ils sont séparés, mais il continue de l'attaquer au travers de leurs enfants.
Les enfants de PN - Le miroir des PN
Roz et moi parlons à bâtons rompus. Nous ne nous sommes pas vues depus longtemps. Nous avons tant de choses à nous raconter, nous comprenons tout dès les premiers mots. Nous échangeons nos expériences. Visiblement, nos PN respectifs possèdent des points communs et ont le même mode opératoire, les mêmes mégalomanies, les mêmes dénis et mensonges. Notre conversation s'arrête plus particulièrement sur la façon de sauver nos enfants afin qu'ils ne deviennent pas à leur tour des PN. Nous parlons aussi beaucoup de la manière dont les PN agissent en MIROIR, nous reprochant EXACTEMENT les défauts ou comportements qui leur appartiennent.
Les attitudes des victimes
Nous discutons d'un sujet qui capte mon attention, Roz avait vu un reportage étranger parlant de la façon dont les violeurs pouvaient reconnaître, rien qu'en observant leurs attitudes, les personnes ayant subi des viols. Il s'agirait d'une sorte de désynchronisation dans les mouvements et que les prédateurs perçoivent inconsciemment. Il nous faut découvrir la façon de corriger cela. Je vais rechercher des infos sur le Net.
(Je suis en train de lire ça)
Les amis de mon PN - L'argent
Je demande à mon amie son avis sur la raison pour laquelle PN ne cesse de me reprocher de n'avoir pas d'amis et plus que ma famille. Jusqu'ici je focalisais sur les amis. Mais Roz pense que peut-être PN me jalouse le soutien de ma famille, puisque lui n'est appuyé par personne si ce n'est son frère L. - le journaliste globe-trotter qu'il jalouse fort par ailleurs.
Je confirme à Roz que je ne révèle aucunement à PN les amis qui m'entourent et dont il ignore l'existence.
Je devrais le laisser penser que je suis isolée, tout comme il croit fermement que je n'en veux à son argent (j'avais une fois confié à PN que je redoutais quand même de divorcer car j'avais peur de vivre dans la misère avec les enfants, PN a alors gravé cette phrase dans sa tête, tentant aujourd'hui par tous les moyens de me faire souffrir en ne me donnant pas d'argent, voire en m'en réclamant alors qu'il gagne plusieurs milliers d'euros.)
Tant que PN fait fausse route, j'aurai un métro d'avance sur lui.
Une soirée sans PN
En fin d'après-midi, je sors avec Jumelle me promener, faire quelques courses puis commander des pizzas. Je ramène même en voiture un jeune chargé de sacs de courses. Ce soir, deux copines de l'Aînée vont dormir à la maison.
Les grandes filles préparent avec moi une salade tomate-mozzarella. On mange la pizza tous les 6. On boit du Coca. On rigole. L'ambiance est super détendue. Je suis contente.
Après le repas, elle vont sur Faicebouk, cependant que, assise en face d'elles, je fais la traduction d'un article en allemand, juste pour le plaisir des mots. On écoute de la musique sur une chaîne musicale.
Tout d'un coup les filles se lèvent et se mettent à danser sur la chanson "Corde à sauter". Je les suis, j'adore cette chanson.
Vers 23h, je les envoie au lit. Après avoir passé une éternité à se démaquiller et à se mettre en pyjama tout en piaillant, elles vont squatter mon clic-clac au fond du garage. Les jumeaux dorment en haut, je prends le lit de l'Aînée. Je ne pénètre plus dans mon ancienne chambre que pour prendre mes vêtements.
Voilà, c'est ce genre de soirée que j'aime. Des rires, de la discussion légère, de la musique, avec mes enfants, leurs amis.