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Sauve toi Lola - Page 22

  • Organiser la résistance

    Face au pilonage d'insultes quotidien, organiser la résistance

    Depuis mercredi 16 ou jeudi 17 au soir (voir notes précédentes), PN m'en veut à MORT. Il m'a dit que "ce sera la guerre. Que ce sera frontal".

    Je reçois des pluies d'injures, de menaces et de cris tous les soirs après le travail depuis ce jour-là, à raison d'environ 2 heures par jour. Ce week-end, je suis sortie de la maison le plus possible, mais j'avais décidé de rentrer déjeuner à la maison afin de ne pas abandonner les enfants seuls avec PN, car je voulais montrer aux enfants que j'étais encore là et que je fuyais pas. Donc le week-end, c'est double dose de cris, soit 4 heures. Faites le calcul. C'est tout simplement inhumain. Y a des jours avec Lexo, des jours sans Lexo. Le soir, tentatives de méditation, qui ne réussissent jamais à cause de la fatigue.

    Durant cette période, j'étais détruite. Avec le coeur parfois prêt à lâcher. Quelques larmes sortent, qui m'apaisent. La tête vide. Le cerveau mort, robotisé, faisant les choses machinalement. J'étais CHOSIFIEE. Le matin, je pensais déjà au soir, au moment où je pourrais dormir, c'est-à-dire ne plus penser à rien. Où mon corps et ma tête feraient une pause. Réviser pour mes concours ? Impossible ! Comment apprendre ou retenir quoique ce soit dans cet état là ?

    Mais heureusement, je ne suis pas seule. Autour de moi, mon frère, ma soeur, une poignée de collègues proches, une amie. J'étais écoutée, comprise, soutenue. J'en parlais sans honte. je prenais ça et là des conseils, que je gardais bien en mémoire ou mettais aussitôt en pratique. Ces soutiens me poussaient à prendre du recul et donc à mieux réagir et être plus prudente, efficace.

    Ainsi, je ne devais surtout pas répondre de la même façon que lui dans mon comportement, ie bassement. Je ne devais pas tomber dans le piège de commettre, moi-même des actes de violence ou de vengeance. Rester au-dessus de tout cela. Ce n'est pas facile de passer par dessus ses éatts d'âme et de sa fierté. Abandonner tout égo. Durant ces quelques jours, Je me suis tue. Encaissant tout. Répondant parfois ironiquement et laconiquement. Sans chercher querelle. Le laissant me traiter de tous les noms : "Salope ! Idiote ! Bêtasse ! Connasse! Sale conne !" et d'autres noms d'oiseaux. Le laissant me menacer : "T'aurais jamais dû en parler à mon père ! Tu vas me le payer ! Je te réserve ma surprise ! Je vais te faire une réputation autour de ous. Tous les amis vont savoir que t'es une tordue !"

    C'est dur d'encaisser. Mais j'y suis arrivée. Soit grâce aux soutiens de mes proches, soit car l'esprit s'y est habitué ? Les deux peut-être ?

    Cumuler les actes concrets.

    Après 5 jours de ce menu-là de violence, je suis retournée faire une main courante pour injures et menaces. D'abord frois et perplexe, le policier m'a vite prise au sérieux. Il a vu que j'étais en détresse morale et m'a demandé de prendre contact avec une association d'aide aux victimes de violences. Il a pris ma déposition de façon impliquée. Je lui ai fait écouter une partie des menaces, il a déclaré que PN avait perdu le sens des réalités, mais qu'il connaissait très bien ses limites. Attention danger ! Mais si le cycle de violence continue, soit je sombre dans la dépression, soit il pète un câble et passe à l'acte de violence physique. Le policier m'a confirmé que je devais composer le 17 en cas de danger, et que la police arriverait en 5 minutes.

    Demain j'ai rendez-vous chez le notaire pour avoir son avis sur la donation de la maison aux enfants. Initialement, à l'époque où PN n'était pas aussi violent et conservait un relatif sentiment de culpabilité qui jouait en ma faveur, je l'avais persuadé de mettre la maison au nom des enfants. Mais je crois bien qu'il n'en est plus du tout question. Par ailleurs, je crois que j'ai fini par renoncer à l'argent, au confort matériel, etc. Pauvre mais libre !

    Il faut aussi que je continue, dès qu'il n'est pas là, de photocopier, scanner et mettre en lieu sûr tous les documents importants. J'ai aussi commencé à changer les mots de passe des mes différentes boîtes mail, d'autant plus que j'ai découvert aujourd'hui que PN avait réussi il y a quelques jours à pénétrer l'une de mes adresses. Il a parlé de choses que je n'ai évoqué qu'avec des amies et surout, il me rapportait différents sujets que j'avais abordés avec sa maîtresse dans mon premier mail à celle-ci. Mais cela ne m'a pas effrayée plus que ça, car cette adresse-là ne comportait rien d'important si ce n'est ce contact-là.

    Mais il faut avouer que la vraie résistance, c'est un moral d'acier. Qui ne peut être basé que sur une très bonne estime de soi.

     

     

  • "Je vais te briser psychologiquement"

    Samedi 19/03/11. PN semble relativement apaisé. Pas d'insultes quand il rentre de promenade vers 18h avec notre garçon. En fait, il est allé boire un verre chez un de nos amis, qui a également trompé sa femme durant la même période que PN. Ils étaient et sont encore, depuis cet épisode, inséparables. Comme on dit, les 2 font la paire.

    Après le repas, que nous n'avons pas pris ensemble - PN mange debout, grapillant ce que je suis en train de cuisiner -, je fais la vaisselle. PN marmonne dans mon dos quelquechose. Je perçois le mot "psychologiquement". Je lui demande de répéter. Il me dit clairement : "Je vais te briser psychologiquement." "Tu peux continuer à prendre tes médicaments !"

    Je n'ai pu m'empêcher de m'esclaffer bruyamment !!! C'est venu du fond du coeur ! Je lui réponds ausssitôt :

    Moi : "Si tu veux jouer à ce jeu-là avec moi, tu as perdu d'avance !

    PN : Ouais, c'est ça, utilise la méthode Coué. Je vais te casser psychologiquement !

    Moi : Je suis plus forte que toi. Tu es un petit être fragile psychologiquement et tu le sais. Tu veux jouer ? Je  t'attends, je suis prête."

    PN se tait. Il passe à autre chose et quitte la pièce !

    Je sais que parfois, je souffre et que je suis affectée par son harcèlement. Mais à cet instant-là, j'étais un ROC. Je sais que PN ne m'aura pas.

  • Des attaques violentes systématiques et en continu

    Un peu comme la situation en Lybie. C'est la guerre ! Une guerre ouverte.

    Jeudi soir et surtout vendredi soir, mais aussi ce matin, PN passe son temps à me... comment dire, parfois m'insulter, parfois me menacer, ou encore me dénigrer.

    Jeudi soir, je subis la suite du mercredi : il veut me faire payer le fait que, d'après lui, je le descends devant les enfants depuis des années. Il veut se venger.

    Vendredi soir, je suis à Paris pour mon dernier cours de formation. J'en profite pour rester boire un pot avec une copine dans une brasserie face à la Gare d'Austerlitz. J'avais dit aux jumeaux de rentre tout seuls puisque ce soir la mon ainée avait cours de danse. Je ne compte plus sur PN. Mais PN m'appelle pour m'informer qu'il irait chercher les petits, je sais que cela le fait sortir et surtout rencontrer les copains devant l'école.

    Bref, à mon retour à 20h, PN me dit un truc bizarre : "Puisque mon père s'est mis au japonais et au portugais, je vais téléphoner à ta mère". Comme je lui demandais des explications, il me dit, furieux, que son frère lui a téléphoné, que leur père lui avait tout raconté. En fait, PN est furieux-honteux que son père soit au courant de son adultère. Effectivement son père m'a contacté à plusieurs reprises lorsque PN était en Allemagne avec cette fille. N'en pouvant plus de raconter que tout va bien, j'ai éclaté en sanglots et tout raconté.

     

    PN veut démolir ma réputation auprès de mes amis

    Durant 2 heures, de 20h à 22h, PN me couvre d'insultes, il crie, il me traite de tous les noms, il prétend qu'il a appelé nos amis un par un et leur a dit la vérité sur moi, que je suis une tordue. Il me montre à l'appui son téléphone et tous les numéros qu'il a composés. A vrai dire, cela ne me fait ni chaud ni froid : je sais qui je suis, et ceux qui le croient peuvent le croire et me renier, cela ne m'affecte pas car j'agis en conscience et je n'ai pas besoin de me justifier. Effectivement, il a appelé IR, Pa, DM-Moulpy, MLG, son frère L, son parrain, etc. Il "commence son entreprise de DEMOLITION", c'est son terme.

    Le soir, je SMS mon frère qui m'est d'un grand appui, pour ne pas sombrer.

    Le samedi midi, bis répétita, même si je prends le temps de sortir toute la matinée.

     

    PN a l'intention de provoquer une crise cardiaque à ma mère

    J'arrive à enregistrer une conversation où il veut me "faire payer humainement" le fait, d'après lui que je l'aie cassé durant toutes ces 15 années ! Je lui réponds que je l'ai peut-être fait, mais il y avait des causes à ces effets. Il veut aussi téléphoner à ma mère pour "lui parler de moi", dit-il. Il sait que ma mère est cardiaque et vient tout juste de sortir de l'hôpital. Il me dit qu'il veut lui faire avoir une crise cardiaque. Mon Dieu, c'est vraiment un monstre !!! Je suis abasourdie, mes jambes et mon corps tremblent, mais je n'en montre rien. Je lui dis, eh bien appelle-la ! Il n'en fait rien et affirme attendre que je ne sois pas présente. Je sors de la pièce pour aller dans ma chambre (personnelle). A plusieurs reprises il surgit et fait mine de lui téléphoner. Je dois sortir en voiture afin de prévenir ma mère. Je ne peux plus lui cacher ma situation conjugale. Mais elle a très bien compris et avait cerné depuis longtemps le personnage, me dit-elle. Elle me conseille de bien faire attention à moi, à mon intégrité ainsi que celle des enfants.

    Avant de partir, je lui ai dit de bien faire attention aux conséquences de ses actes, ce dont 'il s'en fout concernant ma mère. Ça, je l'ai enregistré. Je lui ai souligné que s'il tenait à son boulot, il devrait se calmer... Et il y tient à son boulot. Il se révolte, explose. Mais il se calme après car son travail, c'est un de ses points faibles.

  • Témoigner

    Témoigner pour ne pas oublier

    Pour ne pas oublier que j'ai réellement vécu ça. Que c'est possible. Que je suis passée par là. Si je m'en sors un jour et que je peux me retourner en arrière pour me rappeler cela avec de la distance et du recul.

    Lexomil

    Tout d'abord, je viens d'avaler 1/4 de Lexo, "mon copain anxiolytique". C'est la béquille chimique que je ne refuse plus. J'ai été SI MALque le seul moyen de ne pas sombrer en plein boulot, ne pas m'évanouir tellement j'étouffais et tellement mon coeur était opprimé, c'était de me "droguer" la semaine dernière. Il faut dire que c'est efficace.

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    Là, j'en ai pris parce que je viens de m'en prendre plein la figure. Des injures, des dénigrements, des propos plein de HAINE. Je crois cauchemarder des fois. C'est pas possible de vivre ça ! Des fois, je me dis, mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour mériter ça ? Qu'est-ce que j'ait fait à PN dans une autre vie, pour qu'il m'en veuille et qu'il se venge à ce point ? C'est quoi ma vie ? Née au VN, avoir fait 15.000 km, grandir et rencontrer ce type qui m'écrase, qui me hait et qui me bousille ? Je ne souhaite pas à mon pire ennemi ma vie actuelle ! Et les ENFANTS, mon Dieu, les pauvres, ils n'ont jamais demandé cela ! C'est terrible pour eux. Je leur donne le maximum d'amour et de réconfort, mais je suis incapable de leur épargner cette violence dans le quotidien.

    Violence froide

    PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) rentre du boulot. Il me jette un regard froid. Je lui demande ce qu'il y a encore. Il me répond : "Toi, t'es vraiment trop conne ma pauvre fille." Combien de fois je l'ai entendue, celle-là !

    Je sais qu'il a eu son père au téléphone. Ce dernier m'avait appelée vers midi. On a parlé. Je lui raconte la violence de notre quotidien. Le pauvre homme pense qu'on peut peut-être encore sauver quelquechose si PN revenait à la raison. Il veut l'appeler sur son portable, je ne peux pas l'en empêcher. Il a dû le sermonner, puisque PN est vraiment énervé en rentrant. Il me traite de tous les noms.

    En ce moment, la litanie, c'est : "tu es bête, tu es vraiment trop bête." "C'est de ta faute tout ce qui arrive." "Pourquoi d'après toi, je suis allé voir ailleurs ? Pourquoi ? Balaie devant ta porte !" Je lui ai répondu que si cela lui plaisait de penser que je suis bête, alors, qu'il le pense. Que tous les hommes qui trompent leurs femmes disent que c'est de la faute de celles-ci. Lâcheté. Il me dit qu'il veut divorcer, c'est ce que je souhaite aussi ! Il me regarde droit dans les yeux et me dit : "JE TE HAIS." avec un air féroce. Cela m'a glacé le sang. C'est à cause de cette phrase que j'ai pris le Lexo, car comme auparavant, je fais semblant que cela ne m'affecte pas, mais cela me détruit. S'il le savait, il serait triomphant.  Je pense qu'il n'a pas supporté que je l'aie fliqué (téléphone portable, emploi du temps, mails) pendant et après l'histoire avec cette fille avec laquelle il prétend que c'est fini. Comment peut-il ne pas comprendre ma jalousie ? Il se met dans la situation de victime alors que c'est lui qui m'a trompée ! C'est un comble ! Il veut me faire payer. Mais je ne sais pas comment. "Tu vas faire quoi, me tuer ? me frapper ?" Je me demande jusqu'où il peut / va aller. Il répond : "Je ne sais pas encore, mais ca va être la guerre !"

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    Je crois qu'il va falloir que je tire un trait sur la maison, l'argent, le montant de la pension alimentaire. Je crois que je suis prête à tout lui céder.

    Je ne crois pas qu'il va essayer de me tuer physiquement. Le mode opératoire des PN est le psychique. Il dit quil ne me "supporte plus", que ma "seule présence l'insupporte", mais il veut rester dans la maison jusqu'au bout parce que c'est la sienne et qu'il veut divorcer dans l'art des choses et pouvoir défendre ses droits.

    Enfin, je lui rappelle que je n'accepterai plus qu'il m'injurie le soir en rentrant à la maison. Mais tel que je le connais, il n'arrêtera pas. Je lui demande de mettre sa haine de côté et de penser aux enfants, dans cette atmosphère de violence, de les épargner. Je lui rappelle que si'l veut me faire payer - financièrement - , ses enfant en pâtiront aussi.

    Je crains que comme tous les PN, il ne continue, après la séparation, à me nuire... Que faire ?

  • La violence monte d'un cran

    La violence monte d'un cran.

    Je lirai ensuite que c'était à prévoir

    Quelques jours de répit

    Le lendemain de ma visite au commissariat, PN partait pour plus d'une semaine à l'étranger. Cela voulait dire du calme. enfin !!! Je me suis beaucoup reposée. J'ai dormi. J'ai regardé un film que je voulais voir depuis longtemps, Before Sunrise en VO. J'ai profité. C'était bien.

    J'ai aussi beaucoup lu. J'ai relu "Le Harcèlement Moral" et "Femmes sous emprise" de Marie-France HIRIGOYEN. Cela me faisait une petite piqûre de rappel sur le fonctionnement des pervers narcissiques et m'aider à bien me rappeler les erreurs à éviter face à mon PN. Etant donné que mon état d'esprit est désormais de le quitter, pour de bon et "pour de vrai", quelques passages m'ont interpellée alors que je ne faisais que de les survoler précédemment. Il était dit qu'en cas de tentative de séparation par la victime, les PN redoublaient de violence. Cela s'est effectivement passé comme cela. Les PN vivant dans un monde binaire (tout bon ou tout mal, tout blanc ou tout noir), mon PN étant amoureux de sa maîtresse, je représentait "la méchante", celle qui l'empêchait de vivre son amour.

    Un attachement incompréhensible

    J'ai appris que PN avait reçu la visite, sur son stand commercial, de sa maîtresse. Encore une fois, cela m'a rendue jalouse alors que ma volonté est de le quitter. Evidemment, cela fait des semaines et des mois que je me pose cette question : pourquoi suis-je si bête ? Cette amoureuse était une occasion en or pour moi de m'enfuir ! Elle deviendra inévitablement sa nouvelle victime, il me lâcherait enfin.

    Eh bien, non. J'ai été horriblement jalouse. En fait de jalousie, je crois que je n'ai pas supporté le sentiment de trahison, après 17 ans de vie commune. Le syndrome de Stockholm alors ? La victime qui s'attache à son bourreau ? Je ne sais pas. Mais je fais encore plein de conneries. Je sur-réagis dès que je découvre qu'il la contacte encore. Je n'arrive pas à laisser tomber.

    Un profond mal-être encore jamais vécu

    J'ai commencé à sombrer dans la déprime. Un mal-être, un mal de vivre terrible. Un sentiment de désespoir au réveil, le coeur serré toute la journée, en miettes à certains moments, broyé le soir. Un zombie. Sentiment d'étouffement. Pleurs le soir. Même la sortie avec mon frère, son ami et mes enfants à Eurodisney n'a pas réussi à me soulager, bien que nous ayons passé une formidable journée. J'étais avec les gens que j'aimais profondément pourtant. uns entiment qui a duré. Puis j'ai retabli la communication avec le père de PN, qui cherchait à le joindre. Je lui ai tout raconté, sa maîtresse, sa volonté de partir, sa violence. Le fait d'en parler souvent, car son père m'a téléphoné souvent pour en parler, comme il était bouleversé, tout cela m'a enfermée dans cette histoire sordide et m'a profondément minée.

    Retour de PN le jeudi 2 mars. 2 jours supportables. Puis, comme avant, week-end de cris. D'insultes à froid. Il avait reçu vers midi un appel de son père. Après avoir raccroché, il vient à table, la mine sombre et fermée. Il marmonne : "Enculé. Encore un qui me fait chier." Puis au milieu du repas, à mon encontre, à froid : "Abrutie." puis "Salope." D'un ton froid, sec et calme. Je crois que cela m'a détruite. Je lui ai demandé avec le calme que je pouvais d'éviter de m'insulter à table. Des noms d'oiseaux lancés des deux côtés. Intérieurement, je tremblais de peur et de colère.

    Le début de la semaine a été horrible. Insupportable. J'avais régulièrement, sans raisons, les yeux au bord des larmes. Zombie traînant le matin pour accompagner les enfants à l'école, au bureau, dans le train, en cours, le soir à préparer le repas, etc. Le mercredi et le jeudi 9 et 10 mars, je passais un concours important. Je me suis résolue la veille à prendre un anxiolytique. Cela m'a beaucoup aidée. J'en ai pris quelques jours. J'accepte d'être aidée par les médicaments.

    Cette profonde dépression, j'ai l'impression que je vis ce projet de séparation comme on peut vivre un DEUIL. Avec les 5 étapes dans le processus du deuil établies par Elizabeth KÜBLER-ROSS : le déni - la colère - le marchandage - la dépression - l'acceptation. S'il est vrai que ce prcessus est semblable, alors je ne suis pas loin de l'acceptation !!! Bonne nouvelle alors ?

  • Main courante

    Mardi 23/02/11, crise violente de PN sans que je n'ai rien dit ou fait.

    Insupportable.

    Violence extrême. Verbale. Menaces. C'est totalement incompréhensible. Cet homme est fou.

    Le soir, PN est dans le lit avec notre garçon, ils s'amusent à se battre. C'est leur petit jeu. Lorsque je me couche, PN est en train de lire. J'allume ma lampe de chevet et ouvre le journal Le Monde. Ca fait à peine 3 minutes que je lis quand PN éteint de son côté et me demande de faire de même car il veut dormir. Je lui dis d'attendre un peu, au moins que je termine mon article. Tout d'un coup, PN hurle violemment, il me reporche de faire exprès de laisser la lumière juste pour l'embêter. Je lui dis que non et que je veux juste terminer mon article. Il commence à me couvrir d'insultes. Je ne comprend pas le passage fulgurant du calme à la violence. Je mets mon téléphone portable sur le mode enregistrement.

    "Tu peux pas aller lire en bas, non ? Je me couche pour m'endormir plus tôt et l'autre, elle se ramène avec son gros cul-là et ses grosses cuisses pour bouquiner jusqu'à pas d'heure ostensiblement à côté de moi ! Putain ! Ca me bouffe ! Ca me bouffe ! Faut tout le temps qu'elle ait raison la petite bourrique-là. Putain ! Ah vindieu. C'est pas possible. Ca m'énerve, ça m'énerve ! Ouais ouais, c'est très bien, garde ton sang-froid. Garde-le plus longtemps possible, t'en auras besoin. Tu va en chier, je te le dis moi. Putain ! Des coups de boules ! Je lui foutrai des coups de boules ! Je me mettrai à genou et je lui foutrai des coups de boules !"

    Ensuite, je n'ai pas pu l'enregistrer, mais il a menacé de me "mettre l'aspirateur dans la gueule". L'aspirateur se trouvait au pied de notre lit. Soudain il sort du lit et en fait va fermer le volet en passant devant l'aspirateur.

    Je prends peur. Je sors de ma chambre et vais dormir avec une de mes filles.

    Parenthèse et saut dans le temps :

    Nous sommes le samedi 17/11/2012. Plus d'un an et 1/2 après, je mets enfin l'enregistrement. Avant, je ne savais pas le faire, puis j'ai eu plein de prétextes pour ne pas le faire. Mais aujourdh'ui, j'ai réussi et pris le temps de convertir le fichier qui était dans mon téléphone. J'ai aussi cmpris la totalité de son "discours", car je n'entendais pas tout jursqu'à présent.

    Voici :


    podcast

    Au commissariat

    Le lendemain, après une heure d'hésitation, je me rends au commissariat déposer une main courante pour harcèlement moral. j'avais peur que les flics me prennent pour une folle. J'ai été écoutée et comprise. J'avais aussi fait écouter au policier l'enregistrement fait avec mon téléphone portable de ses propos injurieux. Il m'a demandé si mon mari était en état d'ébriété, je réponds pas la négative, il est effrayé par la violence de ce discours.

    Je vais quitter PN.

    J'ai peur aussi de ses représailles.

  • PN veut me quitter

    Retournement de situation.

    Ce soir, PN m'avoue qu'il est "obsédé par quelqu'un". Par cette fille évidemment.

    J'ai toujours pensé que la seule façon de sortir de l'emprise qu'il avait sur moi et de le quitter était, soit qu'il redouble de violence envers moi - violence physique, inacceptable - soit que je rencontre quelqu'un. L'amour pour quelqu'un me donnerait des ailes pour le quitter.

    Et bien, jamais je n'avais pensé à cette 3ème option : c'est PN qui me quitte !!!

    EN général les PN s'accrochent à leur victime comme une sangsue, la seule issue étant de fuir. A moins que PN ne s'intéresse à une autre future (?) victime...

    Dans mon cas, PN est tombé fou amoureux de cette fille depuis le 12/10/10. C'est ce qu'il m'avoue après que j'aie passé deux jours à l'interroger et l'acculer. j'informe PN qu'il est hors de question qu'il continue de vivre avec moi, sa femme légitime, alors qu'il pense à une autre. PN me dit qu'il va prendre un appartement à Paris.

    On a discuté ce soir, calmement, sans cris, après que je sois rentrée du travail. PN était en RTT et avait eu le temps de réfléchir. J'ai demandé à PN de ne rien dire encore aux enfants, dont l'une avait son anniversaire le lendemain. Nos avons dîné tous ensemble, avons parlé de tout et de rien. J'ai même lancé un regard franc et souriant à PN qui m'a répondu de la même façon. Je pense qu'on était l'un et l'autre soulagé.

    Pour ma part, il est 2h du matin et je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. J'oscille entre larmes et tristesse, et soulagement puis hébétude. Ca n'arrive pas tous les jours de se séparer de son mari après 17 ans de vie commune.

    J'espère que c'est une page qui se tourne pour de bon et dans les meilleures conditions.

    Demain matin, nous avons RDV avec un thérapeute de couple. C'est un RDV que j'avais pris depuis le 02/11/10. Afin de d'apprendre à se reparler sans violence. Avec respect. Afin de se dire les choses. de constater que ça ne va pas. Que c'est fini. Et qu'il faut se séparer.

    Et c'est cette fille qui aura fait précipiter et concrétiser les choses. Bizarrerie de la vie : on s'est parlé avec franchise et respect à la veille du RDV. Pour la première fois depuis 10 ans.

    J'espère que je vais trouver un peu le sommeril. Je suis si fatiguée.

  • Le quitter (enfin) !!!

    C'est une note que j'aurais dû écrire vers le 22 octobre.

    Je ne me souviens plus de la date précisément ; mais je viens de relire mes notes précédentes et j'y évoquai déjà un mensonge. Je ne supportais pas les mensonges, et ainsi, les mensonges de PN. Ca, ça ne faisait pas partie de mon "emprise" subie. Ce qui me permettait d'être (enfin) révoltée.

    Je ne me rappelle plus très bien les circonstances, mais je crois bien qu'il s'agissait un mensonge relatif à un soupçon d'adultère, ou du moins qu'il s'intéressait à une autre femme. En général, je ne me trompe pas. Il y a eu des antécédents.

    Bref, il était rentré un soir beaucoup plus tard que prévu, il raccompagnait une collègue étrangère et devait lui trouver un hôtel (il lui est déjà arrivé de flasher sur les petites stagiaires ou assistantes de sa boîte...). Cela m'a mise hors de moi. Je me suis imaginée mille scénari. J'en étais malade de jalousie. Oui. Bizarrement.

    C'est à ce moment-là qu'est apparu doucement en moi le sentiment qu'il fallait le quitter. Le quitter enfin.

    Qu'il vive avec moi et me fait subir les pires humiliations, pendant qu'il rêvait à une autre m'était totalement insupportable. Bizarrement aussi, les jours qui ont suivi, ma jalousie a fait monter en moi des envies sexuelles. c'est étrange. Une nuit, on a eu notre 3ème rapport sexuel de l'année. Dans des conditions vraiment bizarres. Ca, c'était samedi dernier.

  • Lapsus

    Je viens de me rendre compte de mon lapsus dans mon titre 2 sur l'insupportable !

    Je ne suis pas sortie de l'auberge !

    A l'aide !

  • Comment supporter l'insupportable ? 2

    Je me suis clairement rendue compte que l'on va vers ce que l'on connaît. Même si c'est de l'ordre de la souffrance.

    J'avais eu du mal à saisir quand ma psy m'avait expliqué ce phénomène. Un enfant nourri au biberon de jus d'orange, va continuer de prendre plaisir à en boire. Un enfant battu, devenu adulte, reconnaîtra cette situation et va continuer de la vivre.

    Moi, clairement, je me suis rendue compte une fois récemment, que je trouvais dans le fait qu'il hurle, une sorte d'apaisement !

    Attention, je m'explique. Et je ne prends pas cela pour du masochisme.

    Enfant, ma fratrie et moi avons subi une maltraitance importante et au long cours de la part de notre grand-mère. Cette maltraitance ne s'adressait pas directement à nous, mais nous en étions les victimes "collatérales". Des insultes, des cris, des hurlements tous les jours. Elle était en crise et en voulait à la terre entière et en particulier à mon grand-père. Des violences verbales et parfois physiques. des coups de bâton sur sa tête, à table, au milieu du repas. Des humiliations, des reproches parpétuelles, des insultes à caractère sexuel. Elle dormait avec une hachette sous l'oreiller. Pauvre grand-père !

    Nous, on la fermait. On était petits. On n'avait aucun droit.

    Mon Dieu ! Comment avons-nous fait pour vivre cela ! Quels adultes sommes-nous devenus ?

    Maintenant je comprends pourquoi je suis avec PN.

    Je veux m'en sortir et le quitter mais je n'y arriver pas. Pourtant je crois que je suis sortie progressivement de son  emprise. J'analyse tous les jours mon attitude et je ne comprends pas.

    Voila comment ça se passe. Je vis ma vie, tristesse et solitude dans mon coeur. Lorsque je rentre du travail, il y a 10 minutes où il ne se passe rien. Puis, ça commence. Il a écouté la radio ou les informations TV : les gens sont tous des cons, tel journaliste est un minable, etc. Nous, on ne se parle que pour l'essentiel, mais on se dispute toujours. Et c'est à table que PN est au maximum de sa crise. D'abord il est excité. Il rigole avec les enfants. Les enfants sont joyeux et commencent à se marrer et chahuter. PN leur crie dessus. Les enfants n'ont rien compris ! Ils ne savent plus sur quel pied danser. Puis PN passe en revue, soit les amis, soit la famille (jamais la sienne). Ou les amis des enfants. Et il les dénigre tout à tour. Disputes, parfois pas disputes. Je le laisse pérorer. Parfois notre fille adolescente lui tient tête et c'est les hurlements... Et après, on mange la tête baissée. On n'arrive même pas à avaler. Il a fini et quitte la table. On finit de manger tout seuls comme des cons, tristes et en colère.

    Mis à part le fait que je je veux protéger mes enfants de ces soirées anormales qu'ils subissent depuis qu'ils sont nés, je me suis rendue compte dernièrement - j'en suis conscient seulement maintenant - que je buvais mon biberon de violence.

    Le soir, je redoute le moment où il va se mettre en colère. Et lorsqu'il a enfin hurlé, j'ai arrêté d'avoir peur : j'ai senti un apaisement. J'avais le biberon dont j'avais l'habitude. Comme une addiction. c'est horrible à dire, mais c'était bien cela : la pression était retombée et mon coeur s'est détendu.

    J'avais réalisé le mécanisme selon lequel je fonctionnai.

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    J'ai alors compris pourquoi je ne supportai pas du tout son mensonge à propos de sa petite assistante allemande, alors qu'un mensonge n'était pas aussi virulent que de la violence. Mon fonctionnement n'était pas habitué aux mensonges et réagissait fortement !

    Maintenant que j'ai pris conscience de mon "addiction" à cette maltraitance, comment m'en défaire ? Comment me soigner ?

     

  • Comment ne plus supporter l'insupportable ?

    Journée de brocante dimanche dernier.

    Traditionnellement, le dimanche de brocante, ma maison est ouverte à la famille et aux amis. Le buffet froid est sur la table, la bière et le vin à disposition.

    Cette année, je n'avais pas envie d'inviter du monde. PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique), en général, n'aime pas avoir du monde à la maison, sauf ses amis, évidemment. Et encore, pas trop souvent. En parlant avec une amie, j'ai eu envie de perpétuer cette tradition et j'ai invité de la famille et quelques amis. PN n'est pas content : "ça va être la foire à la maison", "plein de sacs de bric-à-brac devant l'entrée", puis il se met à imiter ma mère et ma tante, trottant avec leurs petites jambes.

    Il a l'art d'imiter les gens, de prendre exactement leurs expressions, leurs mimiques. Il aime à se répéter "Je suis comme ma mère. J'ai un don pour l'imitation". La plupart du temps, c'est pour tourner les gens en dérision ! Se moquer d'eux ! Moi, forcément, ça me touche si ce sont des gens que j'aime. Mais j'essaie de ne pas réagir car c'est un malade, il ne sais pas ce qu'il fait (?).

    Je lui déclare que je fais ce que je veux dans ma maison. Que s'il n'est pas content, il peut aller voir ailleurs. Qu'il n'a pas à tenter de m'éloigner de ma famille, en faisant des histoires quand je veux les inviter.

    La journée se passe. Il est content. Il boit. Il rit.

     

    Le soir, une fois les invités repartis

    Le soir, une fois que tout le monde est parti, je le sens dans un état second. Un état d'excitation. On mange. Comme d'habitude, il fait le mariole à table. Il raconte des choses qui n'ont ni queue ni tête. Se moque de nos amis les uns après les autres. Puis brusquement, demande à notre fille de 9 ans si elle c'est ce qu'est une érection !

    C'est la phrase de trop. Je m'énerve et lui rabats le caquet tout de suite. Il me répond : "Bah, quoi ! Je lui demande si elle sait, c'est tout !".

     

    Je suis profondément choquée. Il n'a aucune limite. Jusqu'où va-t-il aller ?

     

     

  • Des insultes à froid

    Comme je l'avais peut-être déjà écrit, la communication au sein du couple avec PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) est altérée depuis une année voire deux (en fait, depuis ma prise de conscience de l'emprise qu'il exerçait sur moi et depuis que j'ai fait le DEUIL d'une communication normale avec lui). Je ne lui parle que pour dire l'essentiel (organisation familiale), le reste du temps je me tais, je garde pour moi mes joies et mes contrariétés. Je ne lui livre surtout rien qu'il n'utilisera FORCEMENT et INELUCTABLEMENT contre moi. Les rares journées où le temps n'est pas à l'orage, je me laisse aller à quelques commentaires ou remarques relatifs à ma vie professionnelle ou sociale, tout en gardant bien sûr le contrôle de tout ce qui sort de ma bouche. PN a dû s'habituer à ce changement et ne montre pas d'étonnement.

    Depuis ce matin PN tente une communication avec moi : En général, comme dans le couple il n'y a plus de dialogue adulte constructif et si les enfants ne sont pas présents et qu'il a besoin de parler sur les faits d'actualité (Ah ! les faits d'actualité ... Quelle comédie il fait pendant le JT de 20h !), PN parle tout seul à voix haute.

    Ce matin, PN fait son monologue habituel : la pluie, l'orage, le match Uruguay-Pays Bas, le Ghana, la fille de mon amie C., PN : "C. est si prout-prout  ..."

    Je travaille sur l'ordinateur dans le bureau. PN s'affaire de son côté. Tout à coup et à froid, PN lance à mon adresse alors qu'il est dans une autre pièce : "Va te faire mettre par Ping-pong." Ping-pong est le nom qu'il a donné à mon dentiste asiatique et qui n'a aucun llien avec moi à part celui de professionnel soignant.

    Je ne bronche pas. Sa tentative de me blesser tombe à l'eau.

    Pourquoi cela aurait pu me blesser ?

    1. La phrase est à caratère sexuelle, grossière et insultante, néanmoins je me suis habituée aux nombreuses remarques de cet ordre à l'encontre des autres (quand ils ne sont pas présents bien sûr) et de moi-même. C'est comme un tic.
    2. Ping-pong pour se moquer des asiatiques (je suis asiatique), une façon encore de m'isoler de mon entourage. J'avais refusé pendant plusieurs années qu'il ait le même dentiste que mes enfants et moi, par crainte de moqueries incessantes. Il a fini par le choisir comme soignant.

    Avant, j'aurais fulminé. Je me serai mise en colère. J'aurai répondu. Il aurait alors gagné. Ou alors j'aurais gardé toute ma colère pour moi et n'aurais rien laissé paraître. il aurait gagné aussi.

    Aujourd'hui, cela ne m'affecte pas une seconde. Car justement cette communication est définitivement altérée. Pour moi, c'est un malade mental et il n'est pas responsable de ce qu'il dit.

     

     

  • Les phrases assassines ou gestes assassins du quotidien

    A partir de maintenant, je voudrais coucher par écrit les phrases assassines que les enfants et moi recevons charque jour.

    Il ne s'agit pas de se faire du mal, mais de consigner ce que nous subissons.

    S'il n'y a pas de trace concrète, personne ne voudra nous croire. Je n'ai pas de temps à perdre à inventer des situations, ce n'est pas non plus mon état d'esprit.

    C'est également une façon pour moi de réaliser que ce que je vis / nous vivons n'est pas "normal". Malheureusement, le fait d'endurer depuis 8 ans cette méchanceté m'a rendue plus aguerrie et ma tolérance à la souffrance s'est accrue. Je n'arrive pas à voir que cela est intolérable.

     

    Dimanche 17/01/2010.

    • PN (mon mari, appelé Pervers Narcissique) est énervé. A table, il se cure les dents et lance le bout de nourriture sur un de ses enfants.
    • Nous recevons à dormir une copine de notre fille accompagnée de sa soeur. PN les dénigre de façon déguisée devant elles-même et nous tous. Une fois qu'elles sont parties, PN soupire : "Enfin les boulets sont parties ! "PN demande à sa fille si elle a d'autre amie plus intelligente que celle-ci.
    • Je pars à une séance de massage. PN me lance : "Bon courage à la masseuse." (Pour PN, je suis un "goret", une "barrique sur patte", une naine grosse. Je n'ai jamais eu ce genre de remarque de quiconque durant toute ma vie)
  • Que deviennent les victimes de harcèlement moral ?

    La semaine dernière ma mote avait été effacée avant que je puisse l'enregistrer.

     

    J'y disais en substance que ma solution provisoire contre le harcèlement de mon mari à mon égard était la non-communication. ou la communication minimale.

     

    Malgré cette relation mise en place, malgré mon irrégulière et de plus en plus faible pratique de la méditation, malgré la compréhension de plus en plus claire du mécanisme du harcèllement moral (lectures, forums internet et blogs), je suis toujours aussi touchée par ses piques.

     

    arcèlement moral,vistime,pervers manipulateurAujourd'hui je viens de craquer : j'ai hurlé, j'ai pleuré, j'ai tapé du poing contre les murs ! Et tout cela devant mes enfants en pleurs. Je n'en pouvais plus. Je sais bien que je DOIS me contrôler pour ne pas leur offrir ce misérable spectacle. je suis déçue contre moi-même de m'être laissée déborder ainsi.

     

    Nous sommes dimanche. Ce matin il avait l'air guilleret. tant mieux : ça me fait des vacances. Depuis au moins le week-end dernier il m'attaque avec des piques : rabaissement physique, sarcasme, reproches... Pour ne pas faire de drames devant les enfants (jeunes), cela fait 6 mois que j'encaisse et que je ne lui rentre plus dedans. Cela fait aussi 6 mois que le soir je craque et que je pleure à gros sanglots le soir, devant la télé seule très tard ou bien même dans le lit, en silence à côté de lui.

     

    Je me croyais enfin forte, endurcie, aguerrie. Inattaquable. Increvable. Aujourd'hui j'ai explosé. Car c'était la fois de trop. 

  • EFFACé !!!

    Bon. Viens de faire une longue note de retour.

    Mais qui s'est effacée après que j'ai appuyé sur "enregistré" : ???!!!??? 

    Tant pis ! Au moins, cela m'aura fait du bien à moi, de l'écrire !

    DOMMAGE !